Mission archéologique paléontologique

Tourbières

C’est un milieu physique qui est une eau douce formée de débris de végétaux morts qui se sont décomposés. On peut dire aussi qu’une tourbière est une zone humide constituée de sol en forte teneur en matière organique décomposée, d’origine végétale. Les tourbières sont trouvées dans la région volcanique de Madagascar. Elles se localisent dans la partie centrale de l’ile comme Antsirabe et Itasy (Morarano et Ampasambazimba) (J.Mahé, 1965).

Marécages

C’est une étendue couverte d’eau stagnante s’étendant des marais mélangés par de boues argileuses (bourbeux). Les marais côtiers sont apparus dans la partie Sud-Ouest de l’ile à savoir : Bevoha, Itampolo et Lamboharana. Et, ils existent aussi dans la partie Nord-Ouest comme Amparihingidro (J.Mahé, 1965).

Grottes

Une grotte est une cavité souterraine formée par l’eau. Très souvent, les grottes se trouvent dans les Roches calcaires qui se sont lentement altérées sous l’action mécanique et chimique de l’eau de pluie et des écoulements d’eaux souterraine .

Formation des grottes

Les grottes se forment naturellement et elles se creusent de différentes façons. Cette formation est due à l’action chimique de l’eau et de ses composées, connues sous le nom technique de grottes solution. De tels creux sont fréquents surtout dans les formations calcaires, souvent dans les régions subissant des pressions importantes. Dans ces régions, l’eau de surface comporte du dioxyde de carbone et des solutions aqueuses d’acides issus des constitutions organiques du sol. En attaquant le calcaire soluble, cette eau acide putréfié soluble, cette eau acide putréfie et mène le calcaire en solution. A long terme, cela favorise la formation de cavités souterraines ( Encarta, 2008).

Les grottes étant des cavités karstiques calcaires creusées dans des falaises de la région de Fort-Dauphin (Andrahomana), dans la région du Sud : Ampoza et dans la région du Nord- Ouest (J.Mahé, 1965).

Caractéristiques des grottes

Les stalactites et les stalagmites garnirent les grottes. La stalactite est une concrétion de carbonate de calcium en forme de glaçon accrochant au plafond ou aux parois d’une grotte. Tandis que, la stalagmite, est un dépôt s’édifiant sur le plancher de la grotte.

Zones de répartition des Lémuriens subfossiles

D’après les gisements des animaux subfossiles, les Lémuriens subfossiles sont situés dans plusieurs sites. Mais, avant 1997, la région du Nord – Ouest ne présentait que deux sites seulement : Anjohibe et Amparihingidro . Ces derniers sont révélés par la carte. Parmi les Lémuriens subfossiles géants du quaternaire datant du Pléistocène et au début de l’Holocène (Agé de 26000 ans à 500 ans BP), le plus ancien est le Megaladapis et le plus récent est le Paléopropithèque. Le Megaladapis est localisé dans la partie Nord de l’île et a été daté de 26150 +/- 400 ans BP. Tandis que, le Paléopropithèque est trouvé dans la partie Sud – Ouest de Madagascar datant de 510+/- 80 ans BP. Au XIXème et XXème siècles, il y avait des recherches complétées par les nouvelles découvertes à Madagascar, sur les Primates subfossiles.

Anciennes découvertes

Dès 1830, les Européens ont fait la reconnaissance des premiers subfossiles à Madagascar. Ils ont étudiés des oeufs d’oiseaux géants du type Aepyornis par G. Saint-Hilaire à l’Académie des Sciences de l’Europe. Tandis qu’en 1859, les premiers mammifères ont été connus par des pièces isolées, par Darwin. C’était en 1865 que fut la première découverte d’un site au Sud – Ouest de l’ile (site d’Ambolisatra) par A. Grandidier, où on a effectué la première fouille, en 1868 . Cette fouille permet d’identifier de nombreux restes d’animaux subfossiles avec lesquels, on a recueilli une extrémité distale d’humérus d’un Lémurien. Cet ossement est le Palaeopropithecus ingens (d’après G.Grandidier, 1899).

Le Megaladapis madagascariensis est le premier Lémurien subfossile reconnu par Forsyth-Major, en 1894. Ce Megaladapis a été découvert au site d’Ambolisatra , après la fouille de A.Grandidier, en 1868. Ce site a apporté beaucoup des restes d’Archaeolemur, de Palaeopropithèque et de Propithèque. Contexte actuel des Lémuriens subfossiles. A Madagascar, avant 1997, les recherches n’étaient pas améliorées. Donc, les sites à Lémurien subfossiles qui ont été découvert sont moindres. En 1918, Kaudern a fait une étude dans la région de Belobaka (Gommery et al., 2009). Cette région se situe à une dizaine de kilomètre dans la province de Mahajanga. D’après l’étude, il a identifié un ossement d’un membre antérieur d’un Lémurien subfossile pesant environ de 15kg. Il s’agit d’un Pachylemur insignis. Et par la suite, quelques sites étaient connus. Ce sont les sites d’Amparihingidro ( Mahé, 1965), Anjohibe et Anjohikely (Decary, 1934 ; Mac Phee et al., 1984 ; Burney et al., 1997). Ces sites ont livrés des ossements des Lémuriens subfossiles.

Parmi les Lémuriens subfossiles géants du quaternaire datant du Pléistocène et au début de l’Holocène (Agé de 26000 ans à 500 ans BP), le plus ancien est le Megaladapis et le plus récent est le Paléopropithèque. Le Megaladapis est localisé dans la partie Nord de l’île et a été daté de 26150 +/- 400 ans BP. Tandis que, le Paléopropithèque est trouvé dans la partie Sud – Ouest de Madagascar datant de 510+/- 80 ans BP. Au XIXème et XXème siècles, il y avait des recherches complétées par les nouvelles découvertes à Madagascar, sur les Primates subfossiles.

Anciennes découvertes

Dès 1830, les Européens ont fait la reconnaissance des premiers subfossiles à Madagascar. Ils ont étudiés des oeufs d’oiseaux géants du type Aepyornis par G. Saint-Hilaire à l’Académie des Sciences de l’Europe. Tandis qu’en 1859, les premiers mammifères ont été connus par des pièces isolées, par Darwin.

C’était en 1865 que fut la première découverte d’un site au Sud – Ouest de l’ile (site d’Ambolisatra) par A. Grandidier, où on a effectué la première fouille, en 1868 . Cette fouille permet d’identifier de,nombreux restes d’animaux subfossiles avec lesquels, on a recueilli une extrémité distale d’humérus d’un Lémurien. Cet ossement est le Palaeopropithecus ingens (d’après G.Grandidier, 1899). Le Megaladapis madagascariensis est le premier Lémurien subfossile reconnu par Forsyth-Major, en 1894. Ce Megaladapis a été découvert au site d’Ambolisatra , après la fouille de A.Grandidier, en 1868. Ce site a apporté beaucoup des restes d’Archaeolemur, de Palaeopropithèque et de Propithèque.

Contexte actuel des Lémuriens subfossiles

A Madagascar, avant 1997, les recherches n’étaient pas améliorées. Donc, les sites à Lémurien subfossiles qui ont été découvert sont moindres. En 1918, Kaudern a fait une étude dans la région de Belobaka (Gommery et al., 2009). Cette région se situe à une dizaine de kilomètre dans la province de Mahajanga. D’après l’étude, il a identifié un ossement d’un membre antérieur d’un Lémurien subfossile pesant environ de 15kg. Il s’agit d’un Pachylemur insignis. Et par la suite, quelques sites étaient connus. Ce sont les sites d’Amparihingidro ( Mahé, 1965), Anjohibe et Anjohikely (Decary, 1934 ; Mac Phee et al., 1984 ; Burney et al., 1997). Ces sites ont livrés des ossements des Lémuriens subfossiles.

Mission Archéologique Paléontologique dans la province de Mahajanga (MAPPM) de 2003 à 2011

A partir de 2003, la MAPPM a été financée par la sous- direction des échanges scientifiques et de la recherche (Pole Archéologie et sciences sociales) du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes. Elle continue les recherches faites durant les deux précédents plans de la collaboration. Les recherches ont été centrées, d’abord, dans la presqu’ile de Narinda et ensuite dans la presqu’ile de Mahajanga (voir annexe VII, carte n°1). Presqu ‘ile de Narinda (Antsingiavo, Bongo Tsimanindroa, Raulin Zohy).

La MAPPM a poursuivi les recherches précédentes dans cette zone de Narinda. Ce sont : les deux sites d’Antsingiavo et le Bongo Tsimanindroa avec quatorze restes d’archaeolémurs.

Et Raulin Zohy est un nouveau site découvert en 2003. Il se situe sur la concession de l’Hôtel d’Anjanjavy dans la presqu’ile de Narinda. Le mot « Zohy » se traduit grotte en malgache. Ce site est distant de 200m de Kindy. Ce dernier est un nom local d’une rivière bordée de mangrove situant au Nord de la concession. Il y a des restes de deux paléopropithèques (Figure n°11) qui ont été récupérés dans ce nouveau site (Gommery et al., 2004). Ces restes sont les grandes formes du genre Palaeopropithecus cf. maximus, découvert dans les sites du centre et dans le Nord de Madagascar. Ceci montre que, le Palaeopropithecus avait une large zone de répartition, à Madagascar ; dans le Sud, Sud – Ouest, Centre et Nord – Ouest. Presqu’ile de Mahajanga ·

Zone d’Anjohibe

Les grottes d’Anjohibe et d’Anjohikely sont connues, il y a longtemps par la population locale. Mais, les grottes sont connues par la littérature et signalé par R.Decary, dès 1934. C’est la première recherche effectuée par la MAPPM en 2003. Durant cette recherche, elle a découvert de nombreux restes de Primates subfossiles.

Types de Patrimoine

Patrimoine naturel

Ce patrimoine est constitué de la richesse et de la diversité de la nature qui est formée par les milieux naturels (lacs, grottes, marais,…).

Patrimoine culturel

Ce patrimoine comprend : toutes les oeuvres artistiques et les traditions issues de la culture populaire comme : la langue parlée dans une région, les danses, les chansons, toutes les connaissances acquises quotidiennement pour les enjeux de demain.

Patrimoine historique

Ce patrimoine constitue l’histoire d’un lieu, d’un peuple qui a un témoignage propre à une région, un groupe ethnique et à un pays. Il peut être illustré par les écrits et les traces de coutumes. Donc, les lémuriens subfossiles font partie de patrimoine naturel, culturel et scientifique. Il faut noter que le patrimoine est un bien, une richesse commune. Il ne peut pas appartenir à une seule personne.

Définition de la conservation

La conservation est une action muséologique exercée par les professionnels de musée et les chercheurs. Cette conservation a pour but de mettre en pérennisation les collections et le patrimoine. La conservation peut se faire au musée ou à l’extérieur d’un mur appelé écomusée.

Conservation au Musée

Le Musée est un endroit où sont conservées et exposées des collections subfossilifères. C’est un lieu où sont stockés les restes du passé. Il tient un rôle important dans la conservation, la gestion et la mise en valeur des collections méritant d’être protégées pour les générations futures et le public. Comme à Mahajanga, le Musée Akiba de l’Université de Mahajanga en est un exemple.

Puisqu’il est un centre de documentations et d’informations, il rassemble tous les documents, photos, cartes, dessins, archives et collections. L’arrangement de ces documents nécessite des matériaux contre les agressions de leur milieu environnant. Les facteurs dégradations peuvent multiples comme : les poussières ; l’humidité, la température. Les matériels sont : les vitrines ; les tables ; les emballages ; les planches….

Et au Musée, on peut se renseigner, faire des recherches thématiques, voir l’histoire, publications et civilisations d’un pays ou d’une nation. Parce que toutes ces opportunités font la force de cette institution. Puisqu’il sert comme un témoignage historique.

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Table des matières

DEDICACE
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS, ACRONYMES ET UNITES
GLOSSAIRE
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES
RESUME ET ABSTRACT
SOMMAIRE
I-INTRODUCRION
II- MATERIELS ET METHODOLOGIE D’ETUDE
1. Matériels d’étude
2. Méthodologie d’étude
III- RESULTATS
Première partie : Les Lémuriens subfossiles
Deuxième partie : Conservation patrimoniale des Lémuriens subfossiles
Troisième partie : Valorisation patrimoniale de Lémuriens subfossiles
IV-DISCUSSION 
V – SUGGESTIONS ET PERSPECTIVES
VI- CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
TABLE DES MATIERES

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