Mise en relation du schéma corporel et des différentes formes d’apprentissages
Petite définition de la notion de schéma corporel
Lorsque l’on essaie de définir cette notion de schéma corporel, on se rend compte que selon les spécialistes et auteurs, cette notion ne renvoie pas à la même chose.
La première définition de schéma corporel a été donnée en 1893 par Bonnier comme étant « une représentation permanente, une figuration spatiale du corps et des objets. »
Cependant, avec l’apparition de la psychanalyse, cette notion a été étroitement liée à l’inconscient de l’individu ainsi pour Françoise Dolto, « le schéma corporel spécifie l’individu en tant que représentant de l’espèce », « il est en principe le même pour tous les individus de l’espèce humaine », « il se structure dès l’enfance par l’apprentissage et l’expérience ».
Selon le neuropsychiatre et psychanalyste, Julian de Ajuriaguerra, le schéma corporel est « édifié sur la base des impressions tactiles, kinesthésiques, labyrinthiques et visuelles, le schéma corporel se réalise dans une construction active constamment remaniée des données actuelles et du passé, la synthèse dynamique, qui fournit à nos actes, comme à nos perceptions, le cadre spatial de référence où ils prennent leur signification ».
La notion de schéma corporel n’est pas une notion simple à appréhender pour un enfant, et va plutôt se construire au fur et à mesure de sa croissance notamment en fonction de ses capacités cognitives et de la maturation de son cerveau. L’enfant va d’abord apprendre à reconnaitre l’autre avant d’être capable de reconnaitre sa propre image dans le miroir. L’imitation de l’autre va ensuite lui permettre d’appréhender et d’intégrer son corps pour lui permettre de se repérer d’avantage dans l’espace et s’orienter. Puis l’acquisition du langage, va lui permettre de nommer les différentes parties de son corps et grâce à l’évolution de ses capacités tactiles et kinesthésiques mettre en relation le toucher et le langage.
Comment aborder le projet en maternelle
« Les activités proposées à l’école maternelle doivent offrir de multiples occasions d’expériences sensorielles et motrices en totale sécurité ».
Effectivement, il existe une multitude d’approche possible à l’école maternelle ; il est important d’utiliser un maximum de supports différents pour permettre de différencier les apprentissages et de permettre à chaque enfant d’accéder aux connaissances et savoirs que l’enseignant souhaite apporter.
Il est souhaitable de s’appuyer sur les différentes compétences des programmes de l’école maternelle lorsque l’on souhaite travailler sur un projet afin de travailler sur la pluridisciplinarité.
S’approprier le langage
« Le langage oral est le pivot des apprentissages en maternelle. »
Durant les trois années de l’école maternelle, l’enfant va progressivement apprendre régulièrement de nouveau x mots et améliorer son vocabulaire, apprendre de nouvelles structures langagières. Le langage va permettre aux enfants de s’exprimer dans un groupe et s’affirmer en tant qu’individu propre.
Différents supports sont possibles pour aider les élèves à s’approprier le langage : l’échange avec l’adulte et les autres enfants, l’écoute de récits et d’histoire, les comptines. Ces dernières ont une place importante dans les apprentissages des enfants, notamment des jeunes enfants : par la répétition et l’aspect ludique des comptines, ils vont s’approprier de nouveaux mots de vocabulaire et les « vivre » notamment grâce à l’accompagnement d’une gestuelle simple.
Découvrir l’écrit
La littérature jeunesse est une véritable ressource pour les enseignants. Il est possible d’aborder un ensemble de thèmes parfois difficiles à approcher avec de jeunes élèves. Les supports imagés, les textes simples et explicites, sont un support indispensable en maternelle et peuvent être utilisés de différentes manières.
en début de séquence pour amorcer une notion sur laquelle on souhaite travailler, être le début d’un questionnement.
utiliser un réseau d’albums afin de les mettre en relation sur une problématique commune pour décliner le travail sur un thème ou une notion.
varier les supports (albums, documentaires, affiches, journaux …)
en fin de séquence pour valider des connaissances.
Découvrir le monde
« À l’école maternelle, l’enfant découvre le monde proche ; il construit ses premiers repères spatiaux et temporels. Il observe, il pose des questions et apprend à adopter un autre point de vue que le sien. Il devient capable de classer, d’ordonner et de décrire, grâce au langage et à des formes variées de représentation (dessins, schémas). Il commence à comprendre ce qui distingue le vivant du non-vivant (matière, objets). »
Il s’agit de permettre à l’enfant par le jeu, la manipulation, l’observation de découvrir et construire des connaissances variées sur différentes notions : le temps, le vivant et le non-vivant, les objets, la matière, les nombres … La place accordée au jeu et à la manipulation est importante pour les petits afin de leur permettre par le vécu, l’imitation, la reproduction, de s’approprier de nouvelles notions très souvent abstraites.
Agir et s’exprimer avec son corps
« L’activité physique et les expériences corporelles contribuent au développement moteur, sensoriel, affectif et intellectuel de l’enfant. »
Les diverses activités permettent de développer la coopération, de s’exprimer avec son corps, d’acquérir « une image orientée de leur propre corps ». Cette compétence va encourager les enfants à apprendre par le vécu et le ressenti de leur propre corps ; grâce à l’activité physique et notamment sous la forme de jeu, il est possible de faire ressentir par leur propre corps des notions abstraites utiles à la construction d’image mentale.
Devenir élève
La compétence du devenir élève a pour but de favoriser le vivre ensemble et l’autonomie de nos élèves. Il s’agit d’un des enjeux majeurs de l’école maternelle. Grâce à diverses activités, rituels, l’enfant va, au cours des trois années de l’école maternelle, apprendre à respecter, écouter, collaborer avec les autres élèves et adultes, mais également être capable de réaliser de façon autonome des tâches simples.
Dès les premiers jours de mon stage en responsabilité auprès d’une classe de petite section de maternelle, je me suis aperçue qu’un des gros enjeux de cette année serait d’amener progressivement mes 28 élèves à devenir autonomes sur un certains nombres d’aspects mais notamment celui de l’habillage et du déshabillage. Je me suis alors questionnée sur la meilleure approche possible pour leur permettre d’atteindre cette autonomie.
Il m’a donc paru essentiel d’aborder cet aspect comme un véritable projet, certes qui n’aboutit pas à une réalisation visible à un moment donné par tous, mais qui permettra à chaque enfant de se sentir grandi et de montrer à ses parents son évolution. J’ai donc envisagé de travailler sur l’apprentissage du schéma corporel et favoriser le développement moteur de mes élèves afin de favoriser leur autonomie. Il s’agissait de mettre en place une sorte de challenge pour mes élèves, qui à leur âge ont une véritable soif de « grandir » en leur posant la question : « Est-ce que vous avez envie de vous habiller tout seul comme les grands ? ». Suite à la réponse positive d’une grande majorité de mes élèves, je leur ai donc expliqué que j’allais mettre en place des activités et des jeux, pour qu’ils puissent bientôt montrer à leurs parents qu’ils étaient devenus des grands.
Afin de mener à bien ce projet « Etre capable de s’habiller et se déshabiller seul », j’ai donc mis en place diverses activités dans les différentes compétences du programme de l’école maternelle, varier les supports et les modalités d’apprentissage (la voix, l’écoute, le vécu …), afin de favoriser l’apprentissage du schéma corporel par la pédagogie de projet.
Participants
Mon stage en responsabilité, une année à mi-temps, a été réalisé dans l’école maternelle de Villaz en Haute-Savoie, en classe de petite section.
La classe est composée de 28 élèves, 12 filles et 16 garçons, tous nés en fin d’année. Il a été choisi par l’équipe enseignante de répartir les élèves de début d’année dans une classe de PS/MS et ceux de fin d’année dans une classe pure de PS. 13 d’entre eux sont nés entre Septembre et Décembre.
Afin d’amener mes élèves de petite section à progresser sur cette notion de schéma corporel, il m’a paru essentiel de mettre en place différents types d’activités. Cette progression n’est possible que par l’amélioration de chacun de la connaissance de leur propre corps. J’ai donc décliné ces activités en fonction des différents types d’apprentissage : la vue, le toucher, l’écoute, la manipulation, le ressenti.
Descriptif des activités
Agir et s’exprimer avec son corps : le corps en mouvement
Pour travailler la connaissance de leur corps, j’ai sélectionné deux types d’activités spécifiques qui vont permettre à mes élèves, par le jeu et la danse, de prendre conscience de leur corps. « L’activité physique et les expériences corporelles contribuent au développement moteur, sensoriel, affectif et intellectuel de l’enfant. … Grâce aux diverses activités, les enfants acquièrent une image orientée de leur propre corps.
Le jeu de « Jacques a dit »
Bien que certains enfants réagissent par mimétisme aux consignes, une grande majorité prend plaisir à réaliser les gestes. Ce jeu m’a permis, dans un premier temps, de réaliser une évaluation diagnostique sur leur connaissance du corps. Les parties du corps les plus connues sont la tête, les mains, les pieds … d’autres en revanche comme les genoux, le coude … ne sont pas maitrisées à leur âge. Ce jeu consiste à faire réaliser aux enfants différentes gestuelles du type : « Jacques a dit les mains sur la tête, Jacques a dit je me touche l’oreille … »
Le jeu des statues
Ce jeu, qui a pour principal objectif d’encourager les enfants à répondre à un signal et savoir rester mobiliser quelques instants, m’a également permis de solliciter les enfants sur leur connaissance corporelle (« Je fais une statue sur un pied … »).
L’ensemble de ces trois activités, principalement axé sur le ressenti corporel, a aidé les enfants à prendre conscience de leur corps par le toucher et le mouvement. Cette approche, qui implique physiquement les enfants, est une étape essentielle, surtout en maternelle et chez des petits, à la prise de conscience de différentes notions et ce dans tous les domaines.
La voix et l’écoute
Les comptines et jeux de doigts mimés ont un rôle fondamental dans la construction de l’enfant et notamment dans la construction du schéma corporel. Ils permettent d’associer une gestuelle spécifique associée aux paroles et ainsi de développer et acquérir une aisance corporelle. Mon choix s’est porté, hormis les jeux dansés vus précédemment, sur des comptines simples, faciles à mémoriser, entrainantes et avec une gestuelle adaptée à des élèves de 3 ans. Grâce à ces comptines, il m’a été possible de valider ou de faire assimiler aux enfants du vocabulaire non maitrisé pour une grande majorité.
Discussion et conclusion
Lors de la mise en place de mon étude, mon but était de mettre en place un projet alliant les différentes types d’apprentissages : auditif, kinesthésique, visuel afin d’aider mes 28 élèves de petite section à avoir une meilleure image du schéma corporel et arriver à une autonomie lors de l’habillage et le déshabillage.
Comme je l’ai spécifié dans ma première partie, le concept de schéma corporel est lié à divers apprentissages : le développement cognitif, le vécu, le langage, le développement moteur de l’enfant. Les apprentissages menés ont-ils aidé mes élèves dans l’acquisition de l’autonomie ?
Réponse à la problématique
A la vue du tableau 1 « Évolution de dessin du bonhomme entre Septembre et Mars », on peut voir une amélioration nette de la représentation graphique de leur bonhomme.
Effectivement, pour les cinq travaux d’élèves présentés, les dessins de la période 1 ne représentaient que des « gribouillages », forme d’expression caractéristique à 2 ans ½, avec quelques formes rondes ou ovoïdes. Il n’était même pas question de bonhomme « têtard ».
En janvier, apparaissent nos premiers bonhommes « têtards ». Certains sont plus détaillés comme celui de Blanche avec les yeux, le nez et la bouche ; d’autres comme ici celui de Nina ne sont encore pas correctement orientés avec une tête en bas et des membres disloqués.
Les dessins recueillis en Mars à la fin de ma séquence sont assez évolués avec la présence de deux bonhommes où l’on voit l’apparition d’un tronc, dessin en général réalisé vers l’âge de 5 – 6 ans.
Ma démarche était donc de voir, au travers de cette expérience, si le travail alliant les différentes formes d’apprentissage, aurait un impact bénéfique sur la notion travaillée. Sur l’ensemble des élèves, je peux constater qu’il y a eu une amélioration voir une nette amélioration de la perception de leur schéma corporel. Le fait de croiser quotidiennement la notion sous différentes formes par :
des jeux dansés
des comptines mimées
de la manipulation
des albums abordant différemment la notion a permis aux élèves de se créer mentalement une image plus précise de cette notion : vocabulaire acquis, représentation graphique plus précise avec la présence de détails.
En ce qui concerne l’accès à l’autonomie, j’ai pu constater une nette amélioration lors de l’habillage et le déshabillage. La maitrise et la prise de conscience de l’ensemble de leur corps dans l’espace les ont certainement aidés dans cette autonomie. Cependant, je pense que ces apprentissages ne sont pas les seuls facteurs de réussite :
les élèves ont également grandi et vieilli : entre leur entrée à l’école en septembre et la fin de mon étude fin-mars, il s’est écoulé 7 mois, cela représente quasi 1/5 de leur existence ce qui est important. A cet âge le développement de l’enfant est considérable dans tous les domaines et l’enfant va faire d’énormes progrès entre 3 et 4 ans :
motricité : il va acquérir l’équilibre, la coordination, courir avec aisance, lancer un ballon …
motricité fine : il tient correctement un crayon, il manipule des ciseaux, sait dessiner des formes
langage : il comprend des questions complexes, des notions abstraites, sait exprimer la cause à effet, il exprime ses besoins avec des mots …
les élèves sont amenés plusieurs fois par jour depuis la rentrée scolaire à s’habiller et se déshabiller; on sait que le fait de répéter et répéter quotidiennement les mêmes choses favorise considérablement l’apprentissage en créant des habitudes dans la gestuelle.
Je pense que ces divers aspects : développement cognitif, le langage, la meilleure perception de leur corps, le développement moteur et le vécu, sont autant de facteurs qui ont favorisé l’accès à l’autonomie de mes élèves.
Difficultés rencontrées
Lors des séances de jeux dansés
Lors de la mise en place de jeux dansés, j’ai été mise en difficulté avec trois de mes élèves, qui ne souhaitaient absolument pas s’intégrer au groupe. J’ai d’autant plus été surprise qu’ils s’agissaient d’élèves très coopératifs en classe, qui participent au regroupement, questionnent et répondent aux questions devant l’ensemble du groupe. Ici, le fait de réaliser des rondes avec l’ensemble de la classe, de danser les a complètement bloqués lors de la première séance.
Lors de la manipulation de formes
Lorsque j’ai mis en place cette séquence d’apprentissage, je ne pensais pas que l’activité avec manipulation de formes mettrait en difficulté certains de mes élèves. Effectivement, en maternelle et notamment dans ma classe, nous apportons beaucoup d’importance à faire manipuler divers objets afin que les enfants prennent conscience dans la majorité des cas de notions abstraites. Le but est de leur permettre par la suite un travail en 2D et sur plan plus simple.
Dans le cas de Blanche, je me suis posée des questions face à ses résultats. Cette petite, d’un milieu social plutôt aisée, connait parfaitement le vocabulaire, sait me nommer les différentes parties du corps et du visage, les montrer sur elle, représenter graphiquement un bonhomme assez avancé (en fin de séquence) mais n’a pas été dans la capacité à reproduire sur fiche « Mon drôle de bonhomme » malgré mon aide. « Les activités dans lesquelles il faut passer du plan horizontal au plan vertical ou inversement, et conserver les positions relatives des objets ou des éléments représentés, font l’objet d’une attention particulière. Elles préparent à l’orientation dans l’espace graphique. Le repérage dans l’espace d’une page ou d’une feuille de papier, sur une ligne orientée se fait en lien avec la lecture et l’écriture. »
Dans le cas de Blanche, il faudra accentuer le travail sur le repérage dans l’espace et analyser ses productions afin de repérer, en amont, des risques éventuels de dyspraxie.
Limites et perspectives
Le fait d’avoir mené cette étude sur la période 4 m’a permis de travailler sur des notions plus complexes notamment sur la notion de représentation dans l’espace, les jeux dansés ; cependant il ne m’est pas possible de valider objectivement que leur progrès sont uniquement lié à ma séquence d’apprentissage.
Pour mesurer pleinement les résultats, il aurait certainement fallu mettre en place différentes activités sur le courant de la période 1 et 2 ; mais à ce moment de l’année, notamment avec des élèves de petite section nés en fin d’année, il aurait été plus difficile de mettre en place les mêmes activités :
Graphisme et dessin du bonhomme : en début d’année scolaire la majorité des élèves ne maitrise pas la tenue de l’outil scripteur limitant les représentations graphiques plus qualitatives ; au mois de mars, il a été effectué un travail en amont, notamment en motricité fine et graphisme, qui rend l’accès au graphisme plus facile.
Rondes et jeux dansés : de même en début d’année, les élèves ont beaucoup de difficultés à prendre conscience des autres enfants qui les entourent. Ils sont assez centrés sur leur propre personne et il est plus compliqué à les faire participer ensemble à une ronde collective.
Pour un travail en début d’année, il aurait peut-être été possible de travailler sur le projet de créer la mascotte de la classe avec un travail pourquoi pas sur les animaux, représentation possible de l’animal, travail sur les couleurs, travail de recherche sur l’animal choisi, le schéma corporel … Ce choix aurait permis de travailler sur des compétences plus accessibles en première période et aurait permis de faire ou non une relation entre l’accès à l’autonomie et la maîtrise du schéma corporel.
La recherche sur le travail avec la pédagogie de projet a été très enrichissante pour moi et je pense qu’elle est extrêmement motivante pour les élèves. En maternelle, il est difficile que les élèves soient le moteur du projet et ont besoin de la présence de l’adulte pour impulser l’idée et les directives ; cependant ce type d’approche, peut, à mon sens, permettre de donner un véritable élan à un groupe classe de cycle 2 ou 3, et permettre de prendre en compte l’ensemble des élèves et favoriser les aptitudes de chacun et d’en développer de nouvelles.
RÉSUMÉ
L’étude menée dans ce mémoire cherche à se questionner sur la manière de faire progresser des élèves de 3 ans en petite section sur la maitrise du schéma corporel par la méthode de projet.
L’objectif principal était de favoriser l’autonomie de mes élèves lors de l’habillage et le déshabillage. Pour cela, j’ai donc mis en place un projet permettant de travailler sur les différentes compétences du programme de l’école maternelle : s’approprier le langage, découverte du monde, jeux dansés, la voix et l’écoute. A la suite de cette séquence d’apprentissage, les résultats ont été très positifs aussi bien sur la représentation graphique avec le dessin du bonhomme ainsi que sur le principal objectif : l’autonomie lors des séances d’habillage et de déshabillage. Je me suis cependant questionnée sur les différents facteurs qui ont certainement permis d’atteindre mon objectif.
RÉSUMÉ EN ANGLAIS
The study in this report tries to answer the question: “how can I help my 3-year-old pupils to progress on their body image by the method of project?” The main objective was to favor the autonomy of my pupils during the dressing and the undressing. For that purpose, I set up a project allowing to work on the various skills of the program of the nursery school: progress on the language, “discovery of the world”, sport and songs.
Following this sequence of learning, the results were very positive as well on the graphical representation with the drawing and, as well, on the main objective: the autonomy during the sessions of dressing and undressing. I however questioned on the various factors which certainly allowed to reach my goal.
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Table des matières
PARTIE 1. Mise en relation du schéma corporel et des différentes formes d’apprentissage
1.1. Petite définition de la notion de schéma corporel
1.2. La pédagogie de projet
1.2.1. Définir l’objectif du projet
1.2.2. Mise en place du projet
1.3. Comment aborder le projet en maternelle
1.3.1. S’approprier le langage
1.3.2. Découvrir l’écrit
1.3.3. Découvrir le monde
1.3.4. Agir et s’exprimer avec son corps
1.3.5. Devenir élève
PARTIE 2 : Activités mises en œuvre pour améliorer la conception du schéma corporel
2.1. Participants
2.2. Descriptif des activités
2.2.1. Agir et s’exprimer avec son corps : le corps en mouvement
2.1.1.1 Jeux dansés à énumération corporelle
2.2.1.2 Le jeu de « Jacques a dit »
2.2.1.3 Le jeu des statues
2.2.2. La voix et l’écoute
2.2.3 Découvrir l’écrit : les albums
2.2.3.1 La Promenade de Flaubert – Antonin Louchard
2.2.3.2 Agathe – Pascal Teulade et Jean-Charles Sarrazin
2.3. Mise en œuvre et chronologie
2.3.1 Motricité, jeux dansés
2.3.2. Comptines, vocabulaire
2.3.2.1. Le visage
2.3.2.2 Le corps
PARTIE 3 : Comment évaluer et mesurer leur connaissance sur la notion de schéma corporel
3.1. Evaluation sommative
3.1.1. Le visage
3.1.2. Le corps
3.2. Le dessin du bonhomme
3.3 Discussion
3.3.1. Réponse à la problématique
3.3.2. Difficultés rencontrées
3.3.3. Limites et perspectives
Résumé
Bibliographie
Annexes
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