MISE EN PLACE D’UNE COMMUNICATION VoIP DANS UN RESEAU WIFI

Protocole UDP

               UDP, acronyme de « User Datagram Protocol », est un protocole défini dans la RFC 768. UDP permet de fournir une communication par paquets entre deux processus dans un environnement réseau étendu. Le protocole IP lui sert de support de base à la communication. [9] Les fonctions principales du protocole UDP sont :
– le transport non-fiable en mode non connecté.
– l’envoi d’un message court d’une application vers une autre avec un mécanisme simple.
– le mécanisme de gestion des ports.
UDP est caractérisé par l’absence d’un accusé de réception au niveau du protocole pour apporter un moyen de contrôle sur l’acheminement des données. L’émission des messages se fait également sans garantie ce qui signifie qu’UDP ne garantit pas la livraison et la vérification de la mise en séquence des datagrammes. L’hypothèse de la non-fiabilité de la transmission avec UDP est alors vérifiée. En même temps, le contrôle de flux limitant les données volumineuses reçues par le récepteur n’existe pas avec le protocole UDP. [10] UDP est utilisé pour un transport rapide où la perte occasionnelle des paquets n’est pas critique.

La couche liaison de données

               La couche liaison de données est composée essentiellement de deux sous-couches : le contrôle de la liaison logique ou LLC (Logical Link Control) et le contrôle d’accès au support ou MAC. La couche LLC utilise les mêmes propriétés que la couche LLC 802.2. Il est de ce fait possible de relier un WLAN à tout autre réseau local appartenant à un standard de l’IEEE. La couche MAC, quant à elle, est spécifique de 802.11. Les fonctionnalités nécessaires pour réaliser un accès sur une interface radio sont les suivantes :
• procédures d’allocation du support ;
• adressage des paquets ;
• formatage des trames ;
• contrôle d’erreur CRC (Cyclic Redundancy Check) ;
• fragmentation-réassemblage.
L’une des particularités du standard est qu’il définit deux méthodes d’accès fondamentalement différentes au niveau de la couche MAC. La première est le DCF (Distributed Coordination Function), qui correspond à une méthode d’accès assez similaire à celle des réseaux traditionnels supportant le best-effort. Le DCF a été conçu pour prendre en charge le transport de données asynchrones, dans lequel tous les utilisateurs qui veulent transmettre des données ont une chance égale d’accéder au support. La seconde méthode d’accès est le PCF (Point Coordination Function). Fondée sur l’interrogation à tour de rôle des terminaux, ou polling, sous le contrôle du point d’accès, la méthode PCF est conçue essentiellement pour la transmission de données sensibles, qui demandent une gestion du délai utilisé pour les applications temps réel, telles que la voix ou la vidéo. Un réseau en mode ad-hoc utilise uniquement le DCF, tandis qu’un réseau en mode infrastructure avec point d’accès ou AP (Access Point) utilise à la fois le DCF et le PCF. Nous reviendrons sur ces deux modes un peu plutard.

Commutateur privé PABX

              Un PABX (Private Automatic Branch eXchange) est un autocommutateur téléphonique qui gère les communications téléphoniques de type circuit. Ces différentes générations se sont enrichies d’une multitude de services et offrent désormais la possibilité de transmettre des données, comme le télémarketing ou la gestion des appels par menu grâce à l’association de processeurs informatiques. Un autocommutateur assure une liaison temporaire entre deux lignes d’abonnés (communication locale) ou entre une ligne d’abonné et une jonction allant vers un autre autocommutateur. Il joue le rôle d’interface entre les réseaux privés d’entreprise et les réseaux publics de l’opérateur national, à savoir le RTC ou le RNIS. [1]

De PC à PC

                Cette solution est appelée la solution tout-IP comme illustre la figure 2.5. Dans ce cas, ce sont les PC qui jouent le rôle de passerelle et permettent donc la numérisation et le codage du signal vocal entrant. Ils utilisent des logiciels de communication supportant également la norme H.323 tel que Netmeeting et Netphone. Afin que les différents PC puissent communiquer entre eux, il est nécessaire d’utiliser un serveur d’annuaire. Lorsqu’un terminal se connecte sur le réseau de données, il s’enregistre sur le serveur informant ainsi toutes les autres machines de sa présence sur le réseau. Il existe aujourd’hui un certain nombre de serveurs d’annuaire, le serveur de Netmeeting est ILS (Internet Locator Server). Le serveur d’annuaire a également pour rôle de faire la correspondance entre une adresse logique (exemple : e-mail, identifiant, numéro de téléphone) et une adresse identifiant la machine. Dans ce cas la qualité de service pour la gestion de la voix est assurée par ces protocoles. Une adresse de niveau 3 est alors utilisée uniquement pour l’établissement de la communication réseau. L’échange voix se fera après cet établissement. [8] Notons que la couche niveau 2 n’offre pas de qualité de service suffisante pour le transport de la voix. Nous pouvons distinguer 2 types de réseaux de données utilisant le protocole IP pour gérer la voix : Internet et Intranet. Internet – Ici, le réseau de données est l’Internet. La principale limitation est due à l’incapacité du réseau Internet de garantir un transfert fiable et rapide de l’information, provoquant une qualité d’écoute assez faible. Le principal avantage de l’internet est le faible cout pour les utilisateurs. Dans ce cas les utilisateurs sont des particuliers. [11] Intranet – Dans ce cas le réseau Intranet de l’entreprise vient se subsistuer à l’internet et la limitation précédente est en partie levée. La gestion des routeurs et le dimensionnement du réseau sont alors sous le contrôle d’un seul operateur et de l’entreprise elle-même, ceci permet ainsi de mieux gérer les problèmes de congestion et de file d’attente. [11]

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Chapitre 1 : GENERALITES SUR LES RESEAUX
1.1 – RESEAUX IP
1.1.1 Modèle de référence OSI
1.1.2 Modèle TCP/IP
1.1.3 Protocole IPv4
1.1.4 Protocole de la couche transport
1.2 – RESEAUX SANS FILS
1.2.1 Technologie Wifi
1.2.2 Technologie WiMAX
1.3 – RESEAU TELEPHONIQUE
1.3.1 Autocommutateur public
1.3.2 Commutateur privé PABX
Chapitre 2 : VOIX SUR IP
2.1 – TRAITEMENT DE LA VOIX
2.1.1 Aperçu
2.1.2 Codages
2.2 – NORMES ET PROTOCOLES
2.2.1 Protocole SIP
2.2.2 Autres protocoles
2.3 – DIFFERENTES ARCHITECTURES
2.3.1 De PC à PC
2.3.2 De Téléphone à Téléphone
2.3.3 De PC à Téléphone
2.4 – PARAMETRES
2.4.1 Latence
2.4.2 Gigue
2.4.3 Perte et déséquencement de paquets
2.4.4 Phénomène d‘écho
2.5 – PROBLEMATIQUES
Chapitre 3 : MISE EN PLACE DU SYSTEME
3.1 – ASTERISK
3.1.1 Présentation
3.1.2 Fonctionnalités
3.1.3 Technologies supportées
3.1.4 Architecture interne
3.1.5 Configuration
3.1.6 Prise en compte des configurations
3.2 – SOFTPHONE X-Lite
3.2.1 Description
3.2.2 Configuration
3.2.3 Observation
3.3 – ARCHITECTURE ADOPTEE
3.4 – APPLICATIONS
3.4.1 Communication point à multipoint
3.4.2 Communication point à point
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
ANNEXE 1 : Architecture ISO et TCP/IP
ANNEXE 2 : INSTALLATION DE ASTERISK SUR DEBIAN
REFERENCES

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