Mise en place d’un systeme d’information pour le suivi logistique et la gestion des frais medicaux

Auparavant, les Entreprises effectuent leurs tâches avec des papiers écrits manuellement, ce qui présente une lenteur dans l’exécution de leurs tâches. La naissance des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) favorise le traitement de l’information d’un ou plusieurs secteurs au sein d’une Entreprise ainsi que la rentabilité tant au niveau de temps d’exécution qu’au niveau de la décision à entreprendre. Cela justifie la Banque Centrale de Madagascar (BCM), l’un des piliers de la santé de l’économie nationale, a commencé à l’automatisation ou à l’informatisation de ses opérations depuis des années. Or, cette informatisation nécessite des personnes qualifiées et de temps pour terminer. A cet effet, il y a toujours des quelques traitements de ces activités sont encore traités manuellement.

Contexte de l’étude 

Durant l’élaboration de ce projet, les responsables de la Succursale et nous collaborent ensemble dans le cadre de notre mission afin de développer un outil pour le suivi logistique et la gestion des frais médicaux.

Evolution historique

Avant la colonisation de Madagascar, plus précisément vers VII ème siècle, les immigrés arabes et persans installaient sur les cotes Nord-Est et Nord-Ouest dans l’île introduisaient les premières pièces de monnaie. Au début, l’´echange se faisait par les bijoux, les objets de valeur et après les pièces d’argent dans les opérations de troc. Durant cette période, Madagascar n’a pas connu de monnaie qui lui est propre. Mais lors de la promulgation du Code des 305 articles du 29 mars 1881 sous le règne de la reine RANAVALONA II qu’on a déterminé officiellement une liste des monnaies admises en circulation dans le territoire national comme Ngita, Tanamasoandro, Tsanganolona, Tokazo, etc.. A cette époque, la monnaie divisionnaire n’existait pas mais on utilisait des fragments des piastres qui pouvaient être subdivisées en 720 parties dénommées chacune « variraiventy ». Après la proclamation de la loi d’annexion en 26 Août 1896, la monnaie française (surtout la monnaie divisionnaire) était introduite à Madagascar pour remplacer ces fragments de piastres. Et c’était à partir de la promulgation de la loi du 22 décembre 1925, que la Banque de Madagascar, une banque d’émission sur le territoire national, a été créée en instituant pour la première fois une monnaie spécifiquement malgache le « franc ».

En 1945, à l’issue de la Seconde Guerre mondiale et la dévaluation du franc métropolitain, le franc CFA fut créé dans les colonies françaises en Afrique. Le 29 mars 1950, la Banque de Madagascar devient la Banque de Madagascar et des Comores. A la suite de l’accession de Madagascar à l’indépendance le 26 juin 1960, l’Institut d’Emission fut créé en 1962 qui assurait l’émission d’une monnaie nationale propre à Madagascar en restant toujours dans la Zone franc. A partir du 1er juillet 1962 que notre monnaie, le franc, prit la dénomination de FMG. Après la sortie de Madagascar dans la Zone franc en 1972, la BCRM a été créée par l’ordonnance N° 73-025 du 12 juin 1973 et la monnaie nationale est restée en FMG. Lors de la promulgation de la loi 94-004 du 10 juin 1994 que la BCRM devient en BCM. Et c’était le 31 juillet 2003 que le franc est devenu en ARIARY. Les gouverneurs qui se sont succédés au sein de la BCM depuis sa création jusqu’à ce jours :
● Léon RAJAOBELINA : du 02 juillet au 31 décembre 1983 ;
● Richard RANDRIAMAHOLY : du 1er janvier 1984 au 1er décembre 1988 ;
● Blandin RAZAFIMANJATO : du 02 décembre 1988 au 11 novembre 1993 ;
● Raoul RAVELOMANANA : du 12 novembre 1993 au 11 janvier 1995 ;
● Gaston E. RAVELOJAONA : du 12 janvier 1995 au 31 décembre 2006 ;
● Frederic RASAMOELY : depuis 29 janvier jusqu’à ce jours.

Activités principales de la Banque Centrale de Madagascar La monnaie, quelque soit sa forme, chèque, billet, pièce, etc., joue un rôle essentiel dans notre vie quotidienne. C’est pour cela qu’une banque centrale, qui gère la politique monétaire, l’inflation et la réglementation du système bancaire, est efficace dans l’économie d’un pays. La Banque Centrale de Madagascar, l’une des institutions financières d’Etat, assure les fonctions suivantes :
● Les privilèges d’émission des billets de banque et des monnaies ayant cours légal sur le territoire national ;
● la banque des banques en fixant un coefficient minimal de liquidité que les banque du second rang ou les banques primaires doivent détenir;
● la banque de l’Etat c’est-à-dire elle assure les relations et les financements, en cas de besoin, des institutions d’Etat comme le Trésor Public et les services de Douanes ;
● la gestion de la réserve nationale de change ;
● le garant du bon fonctionnement du système bancaire et financier ;
● la supervision des banques et les institutions de crédit par l’intermédiaire du Secrétariat Général de la CSBF ;
● la gestion des opérations du MID en la valeur de sa monnaie nationale par rapport aux devises étrangères.

Organisation et fonctionnement 

L’organisation et le fonctionnement de la BCM résulte de l’étude et de l’analyse des structures des différents entités dans son organigramme.

Administration de la BCM

Actuellement, la BCM possède :
◆ deux organes de décision:
◆ le Gouverneur ;
◆ le Conseil d’Administration ;
◆ un organe de surveillance : le Censeur.

A- Le Gouverneur
Il a pour rôle :
◆ d’assumer la direction et la gestion de la Banque Centrale de Madagascar ;
◆ d’assurer l’application des lois et des règlements relatifs à la Banque Centrale ;
◆ d’avoir le pouvoir de la mise en œuvre de la politique monétaire et de crédit ;
◆ de représenter la Banque Centrale vis-à-vis des tiers ;
◆ d’être le Président du Conseil d’Administration de la Banque Centrale et celui de la CSBF.

B- Le Conseil d’Administration
Le Conseil d’Administration ou CA gère la politique d’administration en générale de la Banque Centrale à savoir :
◆ la définition de la politique monétaire et de crédit ;
◆ la délibération sur la création, l’émission, le retrait ou l’échange des types de billets et des pièces de monnaie de la Banque Centrale ;
◆ la délibération sur l’organisation générale de la Banque Centrale et la création ou la suppression de toute Succursale, Agence, comptoir ou bureau de représentation;
◆ l’approbation du statut du personnel et du régime de rémunération des Agents de la Banque Centrale ;
◆ l’arrêt du règlement intérieur de la Banque et les budgets prévisionnels et rectificatifs de la BCM.

Il est à noter que les membres du Conseil d’Administration sont nommés par décret pris en Conseil des Ministres pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois.

C- Le Censeur
Quant à eux, les Censeurs :
❖ Exercent une surveillance générale sur tous les services et sur toutes les opérations de la Banque Centrale ;
❖ Assistent aux séances du Conseil d’Administration avec voix consultative ;
❖ Et sont nommés par décret pris en Conseil des Ministres pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE LA BANQUE CENTRALE DE MADAGASCAR, DE L’UNIVERSITE DE TOAMASINA ET ETUDE PREALABLE
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE LA BANQUE CENTRALE DE MADAGASCAR
Section 1 : Introduction
Section 2 : Contexte de l’étude
Section 3 : Evolution historique
Section 4 : Organisation et fonctionnement
3- Structure
Section5 : Présentation de la succursale de Toamasina
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’UNIVERSITE DE TOAMASINA
Section1 : Généralités
Section2 : Les Facultés
CHAPITRE III : ETUDE PREALABLE DU PROJET AU SEIN DES SERVICES CONCERNES
Section1 : Les activités du bureau personnel et logistique
Section2 : Analyse de l’existant
Section4 : Bilan de l’existant
Section5 : Cahier des charges fonctionnelles
Section 6 : Choix de la méthode d’analyse
Section7 : Diagramme de flux
DEUXIEME PARTIE : CONCEPTION ET MISE EN PLACE DU SYSTEME
CHAPITRE I : SOLUTIONS CONCEPTUELS
Section1 : Modèle Conceptuel de Données (MCD)
Section2 : Modèle Conceptuel de Traitement (MCT)
CHAPITRE II : SOLUTIONS ORGANISATIONNELLES
Section1 : Modèle Organisationnel de Traitement (MOT)
CHAPITRE II : REALISATIONS
Section1 : Modèle Logique de Données (MLD)
Section2 : Modèle Physique de Données (MPD)
Section3 : Développement
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *