Le groupe Total Energie
Nous avons vu dans la section précédente que le groupe Total Energie constitue une branche d’activité de groupe TOTAL. Néanmoins, elle a fait l’objet d’une prise de participation d’autres sociétés d’envergure comme la société EDF ou Electricité De France. Total Energie opère donc dans le domaine de l’énergie solaire où les modules photovoltaïques sont fabriqués au sein d’une unité de production industrielle se situant en Afrique du Sud. Une deuxième unité de production est en cours de construction dans la région toulousaine, en France. Ce groupe possède aussi plusieurs filiales dont les principales sont:
– Total Energie Deutsch- land
– Total Energie Etats-Unis
– Total Energie Maroc
– Total Energie Afrique de l’ouest
– Total Energie Caraïbes
– Total Energie Brésil
– Total Energie Martinique
– Total Energie Comores
– Total Energie Costa Rica
– Total Energie Guyane
– Total Energie Madagascar
Organigramme
Un organigramme est une représentation schématisée de la structure d’une entreprise où l’on peut déterminer les liaisons hiérarchiques et fonctionnelles s’y opérant et les différents postes de travail existants. La planification des services de la TENEMA est assurée par la direction en même temps que la synthèse des informations venant de ces services. Nous trouvons en annexe II le schéma de l’organigramme de la TENEMA Etant donné que la société opère sur une vaste étendue du territoire malgache et notamment sur les sites isolés de la grande île, elle présente un organigramme relativement faible en personnel car elle n’emploie, en fait, que 16 personnes pour des tâches aussi complexes que sont les opérations administratives et financières, commerciales, technique et de communication. On constate donc une concentration plus importante des fonctions et responsabilités détenues par chaque employé. Nous allons donc voir les responsabilités de chaque service de cette société.
Le service administratif et financier
Ce service est assuré par le responsable administratif et financier et son assistant dont les rôles respectifs sont les suivants: Comptabilisation des mouvements de la société, établissement du budget annuel, des rapports financiers systématiques, des déclarations fiscales et des états financiers semestriels et annuels, administration du personnel (fiche médicale, CNaPS, congé, contrat de travail, ordre de mission, paie), analyse des comptes. L’assistant administratif et financier s’occupe du pointage des comptes, du dépôt et suivi des déclarations fiscales, de l’établissement et suivi des dossiers bancaires ainsi que les dossiers d’importation et de la gestion des stocks en magasin.
Le prêteur
La situation du prêteur qui constitue la partie intervenante du contrat peut se diviser en deux cas: le premier est quand l’acheteur fait appel à une banque pour financer l’achat en payant le prix du produit au comptant et où les remboursements se feront auprès de cette dernière ; le deuxième cas est quand le vendeur fait appel à une banque pour financer la totalité du prix du produit vendu à crédit à l’acheteur quitte, par la suite, à rembourser cette dernière en même temps que le remboursement de l’acheteur. Comme toute étude de cas, la procédure normale de présentation consiste à établir la problématique du sujet c’est à dire l’ensemble des difficultés rencontrés vis à vis du sujet à traiter après avoir déterminé le champ d’application de l’étude et l’outil de gestion approprié à cette étude. D’ailleurs, une étude de cas consiste à proposer des solutions aux problèmes de l’entreprise en question d’où la nécessité d’évoquer, dans une deuxième partie, les problèmes rencontrés vis à vis du thème et qui sera intitulé « identification et formulation des problèmes ». Comme il a été énoncé ci-dessus, un contrat de vente à crédit s’effectue plus généralement entre deux parties constituées par l’acheteur et le vendeur. La propriété du bien est transférée à l’acheteur à la date de conclusion du contrat même si le prix n’a pas encore été payé ou la marchandise livrée. C’est la raison pour laquelle la garantie contre le non paiement de l’acheteur doit être en mesure de renflouer le prix restant dû de l’objet du contrat et donc ne devrait être négligée par le vendeur. Il est à noter que des obligations de chaque partie seront nées une fois la propriété de la marchandise vendue est transférée. Ces obligations émanent de l’application de l’article 1583 du code civil. Ce sont donc l’obligation de délivrer la marchandise qui s’opère par le simple consentement des parties et la garantie de la chose pour la part du vendeur et le paiement du prix ainsi que la réception de la marchandise livrée pour la part de l’acheteur. Toutefois, les parties contractantes à une vente à crédit peuvent se convenir à l’avance de la date de transfert de propriété de l’objet du contrat autre que la date de conclusion de celui-ci mais le problème se pose en cas de litige où la juridiction compétente ne reconnaîtra que la date de conclusion du contrat comme étant la date de transfert de propriété du bien en question. Après avoir décrit la notion de vente à crédit ainsi qu’un bref aspect juridique de celle-ci, nous pouvons dès lors aborder la problématique du sujet. Comme toute étude de cas d’une société, la procédure normale de présentation consiste à établir cette problématique autrement dit l’ensemble des difficultés rencontrées vis-à-vis du sujet à traiter après la présentation du champ d’application ainsi que l’outil de gestion approprié et qui fera par la suite l’objet de propositions de solutions d’où la nécessité d’évoquer dans une deuxième partie, les problèmes rencontrés vis-à-vis du thème que nous intitulerons « Identification et formulation des problèmes. »
Un règlement d’achat plus complexe
Une vente à crédit sans l’intervention de la banque présente quelques difficultés du point de vue règlement car cette dernière joue un rôle important sur la facilitation des paiements surtout pour le cas de la vente à crédit; d’ailleurs comme sa définition l’indique, une banque est un établissement financier habilité à gérer les moyens de paiement. Autrement dit, les instruments qui permettent le transfert d’un fonds quelconque outre la réception de fonds provenant du public, l’octroi de crédits ou la mise à disposition de fonds au public. L’établissement d’un ordre de virement ou l’acceptation d’un effet de commerce ou l’établissement d’un chèque de la part de l’acheteur à sa banque qui l’effectuera pour le compte du vendeur est, en effet, plus avantageux au lieu de se déplacer auprès de la société vendeur pour régler les mensualités de l’achat ou encore, du côté de l’entreprise, la nécessité de réorganiser les activités ou les tâches du personnel pour recevoir les clients réglant leurs mensualités comme une sorte de caisse au sein de l’entreprise ou chez les distributeurs ce qui engendrerait une augmentation des charges de la société. Cependant, bon nombre de clients ciblés par la TENEMA surtout ceux dans la catégorie « particuliers » ne possèdent pas de comptes bancaires. Ceci est le résultat d’une attitude encore réticente non pas vis à vis de l’esprit de crédit mais vis à vis de la banque elle-même où les gens préfèrent garder leur argent chez eux plutôt que de le confier à cette dernière. En effet, la banque prélève des frais financiers sur les soldes de leurs clients en contrepartie du service offert qui est donc la tenue du compte de ces derniers. Il existe, ainsi, des personnes qui choisissent ne pas avoir de comptes bancaires du fait de l’existence de cette contrainte. On observe aussi le manque de liquidités pour approvisionner un compte bancaire qui constitue un autre obstacle de posséder une référence auprès de la banque. Alors, si ces mêmes personnes optent pour l’achat à crédit du produit de la TENEMA, des difficultés seront constatées au niveau du règlement des mensualités comme la nécessité de se déplacer pour la part des clients ou le renforcement de la politique de recouvrement pour celle de la société. En résumé, le règlement d’un achat de chauffe-eau solaire à crédit pour les particuliers, représentant la majorité des clients ciblés par la TENEMA, et n’ayant pas de compte bancaire est plus complexe du fait des difficultés de détermination du moyen de paiement à adopter, si l’on considère l’impossibilité d’acheter au comptant, alors que l’intervention d’une banque est plus utile tant du côté de la société que de celui des particuliers, ce qui nuirait la bonne marche de la commercialisation de ce produit.
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Table des matières
Introduction
Première partie : Présentation générale de la recherche
Chapitre I- Présentation de la société
Section 1- historique
Section 2- structure organisationnelle
Section 3- activités et mission
Chapitre II- Théorie sur l’outil de gestion « Technique Commerciale »
Section 1- définition
Section 2- caractéristiques
Section 3- éléments constitutifs
Section 4- approche descriptive sur la « vente à crédit »
Deuxième partie : Identification et formulation des problème
Chapitre I- problème liés à la clientèle
Section 1- prix du produit élevé sur le marché
Section 2- existence de clients sans références bancaires
Chapitre II- problème liés à l’activité de la société
Section 1- situation complémentaire du produit
Section 2- manque d’informations sur les moyens de financement
Troisième partie : Propositions de solutions
Chapitre I- solutions concernant la clientèle
Section 1- adopter une politique de vente adaptée sur le marché
Section 2- favoriser les clients sans références bancaires
Chapitre II- solutions concernant l’activité de la société
Section 1- positionner le produit
Section 2- collecter des informations sur les moyens de financement
Chapitre III- Solutions retenues et résultats attendus
Section 1- Solutions retenues
Section 2- Résultats attendus
Conclusion
Annexes
Bibliographie
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