Mise en place d’un guide de procedures administratives et comptables

Madagascar est un pays en voie de développement. 80% de la population sont des paysans, et la plupart des terres malgaches sont cultivables. Les ressources rurales sont faibles et l’inflation augmente le jour au jour. C’est pour cela que l’on a besoin de financement pour développer l’agriculture et l’élevage. Dans ce cas, les paysans organisent collectivement eux-mêmes, de façon décentralisée un système de crédit adapté à leur besoin.

L’Etat Malgache s’appuie sur le Madagascar Action Plan (M.A.P.) dans le but de développer rapidement et durablement son économie. Dans le quatrième engagement : «Le développement rural», plus précisément dans la deuxième définition «Améliorer l’accès au financement rural» il est stipulé que l’institution financière fait partie du MAP. Et il existe sept institutions de micro finances agréées par l’Etat à Madagascar, la Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuel (CECAM) en est l’un. Beaucoup de paysans font la demande de crédit et le taux d’acceptation de financement qui était de 3% en 2003 a augmenté de 6% en 2005. Les principaux obstacles de lucidité de la population sont : le taux d’intérêt élevé et l’existence de garanties excessives exigées par les institutions financières ; néanmoins l’Etat trouve que les micros finances sont essentielles pour encourager et aider la population. Le niveau de vie est devenu favorable, grâce au développement du secteur financier. Après la promulgation de la loi bancaire et la constitution de la Commission de Supervision Bancaire et Financière (C.S.B.F.), la mise en application de la loi de 1996 sur les Institutions Financières Mutualistes (I.F.M.) démontre la volonté des pouvoirs publics malgaches d’encourager et de prolonger les IFM. Mais également de sécuriser leurs opérations, au bénéfice des épargnants. C’est la raison pour laquelle, nous avons choisi comme cas de nôtre institution.

SITUATION GENERALE 

La situation générale se divise en trois sous sections différentes : la présentation générale, l’objectif et l’activité au sein de l’URCECAM Analamanga.

Présentation de l’URCECAM 

Identité

Nom : URCECAM Analamanga
Statut : Institution Financière Mutualiste
Sise au: lot IVM 103 YC ter Antetezanafovoany
Antananarivo 101
Tél. mobile: 261 033 14 250 50
261 032 04 554 27
Tél. fixe: 261 22 206 70
Fax: 22 604 31
E-mail: cecamanal@yahoo.fr
Date de création: 18 Décembre 2002 .

Selon la loi 96020, l’URCECAM est une institution à but non lucratif donc, elle fonctionne selon les principes de solidarité, d’entraide mutuelle et de coopération. Elle mobilise également des fonds propres, collecte l’épargne des membres et leur distribue du crédit. Chacun de ses membres est égal en droits et en obligations. Il possède des parts sociales cessibles et transmissibles. Il a accès à tout document (statuts, règlement,…) et il participe aux Assemblées de Section (AS) pour être informé, donner son avis et élire les dirigeants.

Historique

Suivant la date de création du Fonds Interrégional Garantie Mutualiste (FIGAM):
1986 : Des agriculteurs et des éleveurs malgaches appuyés par l’ AVEAMM et soutenus par les agriculteurs français de FERT lancent une expérience pilote de crédit rural.
1989 : Création de l’association professionnelle agricole FIFATA, avec missions l’approvisionnement en intrants, la collecte des produits agricoles et le crédit rural, géré dans les caisses Villageoises (Vakinankaratra et Amoron’Imania).
1993 : Les caisses Villageoises deviennent les CECAM (avec l’appui du BIT et du Ministère de l’agriculture).
1994 : Le Ministère de Finances et de la Commission Européenne soutiennent les CECAM (avec l’appui du BIT et du Ministère de l’agriculture). Elles s’étendent sur Bongolava avec l’appui du projet Maïs du Moyen Ouest (PMMO).
1996 : Les deux premières unions régionales (URCECAM Bongolava, URCECAM Vakinankaratra) deviennent des Institutions Financières Mutualistes.
1997 : Le groupe Crédit Agricole Mutuel au travers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Nord Est et le Formation pour l’Epanouissement et le Renouveau de la Terre se solidarisent pour renforcer la formation et l’assistance technique. Des CECAM sont ouvertes dans Menabe.
1998 : Les six (06) URCECAM (Vakinankaratra, Ivon’Imerina, Sofia, Amoron’Imania, Itasy, Bongolava) réunies créent le réseau CECAM et un Fonds Interrégional de Garantie Mutuelle « FIGAM ».

Suivant la naissance de l’URCECAM :
2000 : L’UNICECAM (Unité Interrégionale des CECAM), agréée par le CSBF a été constituée. Et en même temps, un accord de financement étatiste entre l’union Européenne et Agence Française de Développement a été signé. Ensuite, un mandat de gestion a été confié à l’opérateur ICAR (Association loi 1901 Créée entre FERT et Crédit Agricole du Nord Est).
2001 : La mise en œuvre du plan stratégique de développement du réseau CECAM sur quatre ans (2001 – 2004) et de son institutionnalisation a été placée.
2002 : L’assemblées constitutives portant la nomination de la CECAM Menabe en URCECAM Menabe et la CECAM Marovatana en URCECAM Analamanga et la création prévue d’un Etablissement Financier Central INTERCECAM Société Anonyme ont nées.

Le réseau Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuel de Madagascar, connu sous l’abréviation CECAM est la première institution financière malgache active en milieu rural et agréée par CSBF, et est reparti dans neuf régions à Madagascar dont Vakinankaratra, Itasy, Bongolava, Amoron’Imania, Alaotra, Ivon’Imerina, Sofia, Menabe et Analamanga.

Ce sont les raisons pour lesquelles, lors de la réunion du 18/12/2002 à Antananarivo, il a été décidé d’ériger en « Assemblée Constitutive » une Unité Régionale dénommée « ANALAMANGA » en la présence de quarante quatre Délégués des Caisses locales, des représentants de l’ organe Central et des autres URCECAM. C’est la septième URCECAM dans notre pays.

Les objectifs

Pour atteindre son objectif à long et à court terme, l’URCECAM applique le développement spiral ascendant . Elle pratique la stratégie de proximité : ouverture des caisses proche des clients. L’animation commerciale au niveau des caisses de bases (porte à porte), participation dans les foires, explication du nouveau produit durant l’assemblé de section font partie de la publicité. L’efficience de ses stratégies provoque à l’institution d’atteindre à ses objectifs.

Objectif interne (long terme)

L’objectif à l’intérieur de l’URCECAM se définit en deux points différents. Ils permettent de :
• Contribuer à l’augmentation du capital c’est-à-dire, indépendance du CECAM lorsqu’il n’y a plus le financement du Bailleur de Fonds.
• Augmenter l’effectif des membres : plus précisément les emprunteurs.

Objectif national (court terme)

En plus, l’URCECAM se développe dans le pays tout entier, son objectif à court terme est de :
• Donner une aide aux paysans pour les encourager à investir et de promouvoir leurs exploitations rurales.
• Fournir des services de crédits aux agriculteurs.
• Satisfaire les clients de l’institution.
• Favoriser la solidarité et la coopération entre ses membres.

On peut donc les résumer en trois grands objectifs principaux :
• Améliorer le niveau de vie de la population malgache
• Accélérer la croissance et l’indépendance financière de l’URCECAM
• Servir le monde rural exclu du système financier classique par un système financier MUTUALISTE, autogéré et de PROXIMITE.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1: CONSIDERATIONS GENERALES de l’URCECAM
CHAPITRE 1 : Présentation generale
Section 1 : Situation génerale
Section 2 : Structure organisationnelle
CHAPITRE 2 : Description de l’existant
Section 1 : Agencement des départements
Section 2 : Evolution des activités de l’URCECAM
PARTIE 2 : DIAGNOSTIC DU SYSTEME APPLIQUE
CHAPITRE 1 : Analyse du circuit de documents et d’informations
Section 1 : Circuit des documents
Section 2 : Circuit d’information
CHAPITRE 2: Analyse de la tenue des opérations courantes et de l’élaboration des états financiers
Section 1 : Tenue des opérations courantes
Section 2 : Elaboration des Etats financiers
PARTIE 3 : MISE EN PLACE DE PROCEDURES ADMINISTRATIVES ET COMPABLES
CHAPITRE 1 : Mise en place d’un guide de procédures administratives
Section 1 : Les documents nécessaires
Section 2 : Circuit des informations
Section 3 : Circuit des documents
CHAPITRE 2 : Mise en place de documents comptables (PCEC)
Section 1 : Cadre conceptuel
Section 2 : Suivi des opérations comptables courantes
Section 3 : Elaboration des états financiers
CHAPITRE 3 : Les résultats attendus et perspectifs d’avenir
Section 1. Evolution attendue
Section 2. Impacts des propositions
CONCLUSION

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