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EN RESOLUTION POUR L’UTILISATION EN MICROBIOLOGIE
Les deux paramètres d’intérêt, aMcaHeHGKcb et aébéGMHGKcb sont définis en fonction des différentes caractéristiques du métal et du diélectrique selon les deux expressions ci-dessous : é é m (éq. 2.2)m (éq. 2.3)
Profondeur de pénétration dans le diélectrique b. Distance de propagation de l’onde plasmon pour une épaisseur infinie et une épaisseur finie de 50 nm
Pour un système donné, la résonance plasmonique peut être caractérisée par les conditions en angle et en longueur d’onde ( , ) pour lesquels le couplage plasmon est maximal. En champ lointain, lorsque le couplage est maximal, la quantité de lumière réfléchie est minimale et on mesure ainsi un minimum d’intensité réfléchie. On peut ainsi quantifier la modification de la résonance de trois manières. La première consiste à quantifier le décalage en longueur d’onde de la résonance à angle constant, on parle alors d’interrogation spectrale. La seconde revient à mesurer le décalage angulaire de la résonance à longueur constante, on parle alors d’interrogation angulaire. On peut enfin évaluer la variation de la quantité de lumière réfléchie pour un angle et une longueur d’onde donnés, on parle alors d’interrogation en réflectivité.
L’interrogation spectrale (Figure 2.6.a page suivante) consiste à utiliser une source de longueur d’onde variable pour effectuer un balayage spectral de l’échantillon afin de mesurer le décalage du minimum de réflectivité en réponse à l’accroche en surface d’espèce biologique. Cette méthode de détection offre la meilleure sensibilité à la fois théoriquement [10] et expérimentalement [136]. Cependant, le cout inhérent à l’utilisation d’une source à longueur d’onde variable de type monochromateur (plusieurs dizaines de milliers de dollars à l’achat) limite fortement les applications industrielles de ce type de détection. Il est intéressant de noter cependant que certaines alternatives existent, comme l’utilisation de plusieurs sources monochromatiques peu coûteuses pour effectuer un balayage spectral discret [137].
L’interrogation angulaire (Figure 2.6.b) est plus économique, car elle repose sur le balayage angulaire à longueur d’onde fixe et nécessite simplement l’utilisation de moteurs mécaniques (moins de 500 € pour un actuateur motorisé de laboratoire). Cette technique offre une sensibilité moins élevée que l’interrogation spectrale, mais est tout de même très utilisée pour de la détection à faible concentration [15], [16].
Ces deux techniques sont souvent mises en place pour des mesures où une grande sensibilité aux variations du milieu est nécessaire, mais elles nécessitent un balayage angulaire ou en longueur d’onde pour chaque mesure effectuée, ce qui peut être fastidieux ou peut limiter la fréquence d’acquisition du système.
Une troisième technique est donc aussi très utilisée : l’interrogation en réflectivité (Figure 2.6.c). Travaillant à longueur d’onde et à angle constant, cette technique repose sur la mesure de la variation en réflectivité en réponse à une modification du voisinage de la surface. En se positionnant au point de pente maximale de la courbe de résonance plasmonique (appelé point de fonctionnement), il est possible de maximiser la réponse du système (∆ %) à une modification du milieu. Cette technique est donc la plus pratique à mettre en place, car elle ne nécessite aucun balayage une fois le réglage initial de positionnement effectué. Elle est cependant limitée en sensibilité et est donc plutôt utilisée pour la détection ou l’étude de particules de taille conséquente telles que des cellules ou des bactéries, contrairement aux deux premières techniques qui vont être utilisées pour de la détection de molécules (protéines, ADN, etc.).
Les performances comparées des trois types de détections sont résumées dans le tableau ci-dessous à titre de conclusion de paragraphe.
Cette section nous a donc permis de poser les bases de l’imagerie SPR et de mettre en évidence les nuances entre les différents types de couplage (à réseau ou à indice élevé), les différents types d’interrogation (spectrale, angulaire ou en réflectivité) et d’imagerie (à prisme optimisé en champs, à prisme optimisé en résolution, à objectif de microscope).
Ce cadre théorique général va nous permettre dans la suite de réaliser un état de l’art des différentes utilisations de la SPR(I) dans le domaine de la microbiologie.
L’état de l’art de l’utilisation de la SPR pour des applications en microbiologie peut être divisé en deux catégories, selon que les développements présentés par les auteurs portent plutôt sur des avancées en microbiologie ou plutôt sur une avancée technique. En effet, un système SPR commercial peut être utilisé en routine dans des laboratoires de recherche en microbiologie, ou bien le système SPR peut être ce sur quoi porte la recherche. Le projet développé dans ce manuscrit se situe dans la deuxième catégorie, mais il est intéressant de noter que la très grande majorité des publications qui traitent à la fois de SPR et de microbiologie appartiennent à la première catégorie, précisément car il s’agit d’un test de routine. Par conséquent, même si les travaux qui vont être présentés dans la suite sont plutôt à positionner par rapport aux autres développements techniques concernant la SPR, il semble essentiel d’avoir une vision des utilisations réelles de la SPR en routine en laboratoire de microbiologie afin d’avoir une certaine cohérence quant aux attentes des potentiels utilisateurs futurs. Cette section va donc à la fois porter sur les utilisations de la SPR pour faire des analyses en microbiologie et pour faire de la détection de bactéries.
Le principe de l’étude d’interaction moléculaire en SPR consiste à immobiliser sur la biopuce d’or une molécule A (Figure 2.7, page suivante) et d’évaluer la variation du signal suite à l’injection d’une molécule B dont on souhaite étudier les affinités avec A.
Ainsi, une des plus vieilles études sur l’utilisation de la SPR pour des recherches en microbiologie publiée en 1994 consiste à analyser l’interaction entre des adhésines issues de bactéries pathogènes et des composants de la matrice extracellulaire des cellules, le collagène et la fibronectine [141] dans le but de comprendre le phénomène d’adhésion de bactéries pathogènes aux cellules hôtes. Ce type d’expérience est la transposition directe des évaluations d’interactions moléculaires dans le domaine spécifique de la microbiologie. Il est donc également basé sur la mesure des constantes d’interaction par l’analyse d’intensité du signal pour évaluer la spécificité. Ce type d’analyse est toujours très utilisé dans le domaine de la microbiologie [142], [143].
Un autre type d’analyse moléculaire tire profit de la sensibilité en surface du phénomène de SPR pour estimer l’effet de composants bactériens sur la cohésion d’un tapis de molécules cibles. On peut citer par exemple les travaux de Tun [144], qui évaluent la conséquence de l’injection de toxines issues de bactéries pathogènes sur certains composants de membranes des cellules cibles. Dans ce cas, la surface du biocapteur est recouverte d’une bicouche lipidique, composant principal des membranes cellulaires, et cette surface est mise en contact avec différentes toxines. La SPR permet dans ce cas de différencier deux phénomènes distincts d’atteinte à la cohésion de la membrane lipidique : la création de pores dans la membrane lipidique correspond à une insertion de molécules dans la membrane, donc à une augmentation de la masse et ainsi à une augmentation du signal SPR, tandis que l’hydrolyse des lipides correspond à une perte de masse et à une baisse du signal SPR.
Ce type d’utilisation de la SPR pour l’étude de bactéries porte principalement sur les molécules membranaires, et une première étape consiste à obtenir les molécules d’intérêt par purification, puis à les immobiliser en surface de la puce pour évaluer leur interaction. L’étape d’obtention des molécules d’intérêt et de leur immobilisation peut être complexe, mais ce type d’étude permet d’avoir des réponses spécialisées sur l’effet des solutions testées sur les réactifs fixés et peut permettre d’identifier les acteurs des phénomènes analysés.
Assez rapidement dans le développement des capteurs SPR, l’intérêt d’analyser des bactéries entières a été mis en évidence. Qu’il s’agisse d’estimer l’accroche de microorganismes à des surfaces spécifiques [145] ou, plus rare, d’évaluer l’effet d’actifs sur des bactéries immobilisées en surface [146], la littérature référence déjà des expériences en 1997.
Dans le cas plus courant d’expériences d’accroche de pathogènes à différentes surfaces spécifiques, la technique de SPR est utilisée pour quantifier une affinité actifs – bactéries et permet ainsi d’estimer la capacité d’adhésion des microorganismes analysés.
Il est ainsi possible à la fois de comparer la capacité d’adhésion de plusieurs souches bactériennes à un même substrat [147], [148], de déterminer quelles mutations d’une même souche vont présenter un comportement différent par rapport à la surface étudiée [145], ou encore de comparer l’adhésion d’une même souche sur différentes surfaces traitées chimiquement [149], [150].
Ces expériences peuvent avoir plusieurs applications. L’objectif peut être d’étudier la formation des biofilms [117] afin de mettre en place des méthodes d’inhibition des biofilms potentiellement néfastes. Dans ce cas, ce n’est plus seulement l’interaction entre bactérie et surface qui est considérée, mais c’est l’influence d’un paramètre d’inhibition sur cette capacité d’interaction qui est traitée.
Les exemples sont ici très applicatifs et variés : évaluation de l’inhibition par différents composés de l’adhésion d’E. coli O157 : H7 à des composants alimentaires1 [151], recherche d’anticorps permettant d’empêcher l’adhésion de Streptococcus mutans et ainsi d’empêcher la formation des caries [152], inhibition de l’adhésion bactérienne par un peptide de synthèse bio-inspiré [153], etc.
Ce type d’analyse s’inscrit dans les méthodes d’études indirectes que nous avons pu voir dans le premier chapitre : il est possible de quantifier l’adhésion bactérienne aux surfaces analysées, mais il n’est pas possible d’observer le comportement individuel des pathogènes et donc l’effet mécanique, par exemple, des modifications effectuées, sur ce comportement.
Un autre objectif dans l’étude d’interactions entre bactéries et molécules peut être de mettre en évidence des interactions spécifiques entre les surfaces sur lesquelles sont déposées des molécules, et le pathogène en question pour un futur dépistage [150]. C’est ce qui peut être fait pour trouver les anticorps qui vont offrir une spécificité optimale avec le type de bactéries considéré. Les anticorps qui sont alors retenus vont pouvoir être utilisés pour effectuer du criblage de bactéries, afin de procéder à la détection des pathogènes pour lesquels leur spécificité a été démontrée.
Plus proche de l’utilisation traditionnelle de la SPR, nous allons d’abord nous intéresser à la détection de bactéries par analyse moléculaire.
Le premier type de détection revient à déceler la présence de matériel génétique (de type ADN ou ARN) dans une solution purifiée de bactéries lysées en fonctionnalisant la biopuce avec la séquence complémentaire de l’ADN recherché. On peut par exemple citer la détection d’ARN issu de Legionella pneumophila à des concentrations picomolaires en moins de 3 h [154], ou encore la détection simultanée de Legionella pneumophila, Pseudomonas aeruginosa, et Salmonella typhimurium grâce à leur ARN et l’immobilisation de leur séquence complémentaire [155], ou encore la discrimination des ADN de Staphylococcus aureus et Listeria monocytogenes dans un environnement 10 fois plus concentré en ARN étranger [156].
Dans le cas des bactéries qui doivent leur pathogénicité à la production de toxines, il est pertinent de déceler la présence de la toxine plutôt que la présence de la bactérie elle-même. C’est ce qui peut être effectué pour le dépistage de l’enterotoxine B du staphylocoque [157].
Un dernier type de détection de type « moléculaire » consiste non pas à détecter des composants de la bactérie ou ses sécrétions, mais à détecter la modification d’une solution d’anticorps suite à son contact avec les pathogènes. On parle alors d’inhibition soustractive, et la concentration en anticorps dans la solution qui a été en contact avec les bactéries est inversement proportionnelle à la concentration en microorganismes de la solution initiale [158]–[161].
La détection de bactéries par la mesure d’interaction molécule-molécule peut donc se faire en analysant le matériel génétique, les sécrétions, ou la modification d’une solution par le pathogène en question. Une bactérie ayant sa membrane naturellement tapissée de sites antigéniques, il est tentant d’effectuer la détection des pathogènes directement.
Le principe de la détection de bactéries entières par SPRI est donc le même que celui de l’étude de l’interaction bactéries-molécules à la différence près qu’on ne cherche pas ici à quantifier l’interaction, mais juste à déceler ou non un signal d’accroche.
Une expérience standard de test de détection consiste à fixer en surface de la biopuce des anticorps spécifiques du pathogène ciblé, et d’injecter une solution saline non nutritive, telle que du PBS, contenant une concentration connue de la bactérie à tester, et à tester la capacité du système SPR à fournir un signal de détection. L’utilisation d’une solution non nutritive permet de bloquer la croissance bactérienne et donc de déterminer objectivement la limite détectable. Les performances du capteur sont évaluées en injectant différentes concentrations de microorganismes et en mesurant la quantité minimale mesurable en un temps donné, ou le temps nécessaire pour détecter une certaine concentration. Ce type d’expérience a été validé pour de nombreuses souches bactériennes pathogènes, avec plus ou moins de succès en termes de limite détectable : Salmonella enteritidis et Listeria monocytogenes à 106 UFC.mL-1 [162], Legionella pneumophila à une concentration de 105 UCF.mL-1 [163], Vibrio Cholerae à une concentration de 109 UFC.mL-1 [164], E. coli K12 à 103 UFC.mL-1 [165], etc.
Ces expériences de détection modèle ont l’avantage d’être assez reproductibles et faciles à réaliser, car elles sont de surcroit régulièrement effectuées avec des bactéries mortes, ce qui permet de s’astreindre de la plupart des règlementations sanitaires. Mais de nombreuses recherches s’éloignent de ce modèle pour tenter d’améliorer les limites de détection tout en se rapprochant des cas réels de contamination par des pathogènes [166]– [168].
Les travaux d’amélioration de la limite de détection peuvent être regroupés de la même manière que nous l’avons fait dans le premier chapitre, lorsque nous avons discuté des méthodes d’optimisation des biocapteurs (1.2.3 c).
Ainsi, certains travaux portent sur l’amélioration de la sensibilité du transducteur SPR par utilisation de plasmons de surface à longue portée (LRSP pour Long Range Surface Plasmon en anglais) qui permet de sonder plus en profondeur la solution étudiée. Dans la mesure où une bactérie est de l’ordre du micromètre alors que le champ plasmon évanescent classique a une épaisseur de peau de l’ordre de la centaine de nanomètres, l’idée de sonder plus en profondeur la solution semble donc très pertinente pour sonder une portion plus grande des bactéries immobilisées et donc obtenir une variation de signal plus importante. Une étude montre une sensibilité plus importante pour la détection de bactéries avec un montage à LRSP comparé à un montage de SPR classique [169]. Un inconvénient majeur de l’utilisation de LRSP est la perte de résolution, car l’augmentation de l’épaisseur de peau s’accompagne également d’une augmentation de la distance de propagation. L’utilisation de LRSP va donc limiter fortement toute tentative d’amélioration en résolution du système SPR. Par conséquent, lorsque la résolution est à privilégier devant la sensibilité, les LRSP ne sont pas adaptés.
D’autres travaux d’amélioration de la détection portent sur l’optimisation des sondes. Nous ne reviendrons pas sur la littérature très fournie qui porte sur l’optimisation de l’immobilisation des anticorps sur le biocapteur [86], [85], [170], [171] que nous avons évoquée dans l’introduction aux biocapteurs. En revanche, il est important de noter qu’il existe des alternatives aux anticorps, avec des spécificités et des performances comparables. On peut citer en particulier l’utilisation de phages [172]–[174] ou des aptamères [175], [176].
Afin d’agir sur la limitation induite par la diffusion de la détection, différentes stratégies de concentration ont été proposées. Par exemple, la mise en place d’un gradient magnétique peut être utilisée [89], [177]–[179]. Dans ces situations, des nanoparticules magnétiques sont fonctionnalisées avec des anticorps spécifiques et mises en contact avec la solution de bactéries à tester. Les nanoparticules vont se fixer aux microorganismes et être entrainées en surface lors de l’application du champ magnétique. Les bactéries sont ainsi concentrées en surface et décelables directement.
L’utilisation des nanoparticules fonctionnalisées a également un deuxième avantage, celui « d’alourdir » les bactéries cibles et donc d’amplifier le signal détecté. Cette amplification du signal par greffage de molécules supplémentaire sur le pathogène est assez utilisée. L’ajout d’anticorps pour amplifier le signal suite à l’accroche de bactérie, aussi appelée détection « sandwich » (sandwich assay en anglais, car la bactérie est entourée de part et d’autre d’anticorps) a montré son efficacité a de nombreuses reprises pour la détection SPR [180]–[182]. Par contre, du point de vue de la complexité de la méthode, cette stratégie implique l’ajout d’une étape dans le protocole de détection, ce qui complexifie la tâche. L’utilisation de ces lests moléculaires n’est donc pas toujours un choix astucieux.
Enfin, toute application pratique d’un système de détection SPR nécessite la possibilité d’effectuer des mesures en parallèles de la présence de différentes espèces pathologiques, et d’avoir des contrôles négatifs. La technique consiste alors à fonctionnaliser des zones disjointes par différentes molécules sondes (généralement des anticorps), que l’on appelle des plots. Tous ces plots sont en contact avec la solution à tester et l’imagerie SPR permet d’observer simultanément les différentes zones comme cela est représenté Figure 2.8, page suivante, et ainsi de détecter simultanément différentes espèces [183], [184].
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Table des matières
INTRODUCTION
ETAT DE L’ART ET CONTEXTE
1.1 Les bactéries
1.1.1 Contexte sanitaire : pourquoi étudier et détecter des bactéries ?
1.1.2 La bactérie comme objet d’étude
1.1.3 Cas particuliers : E.coli ATCC 11775 et Listeria
1.2 Méthodes de détection
1.2.1 Méthode de référence
1.2.2 Critères d’évaluation des méthodes de détection (et d’identification)
1.2.3 Les biocapteurs
1.3 Méthodes d’étude du comportement en surface
1.3.1 Méthodes d’étude en point final
1.3.2 Méthodes d’études cinétiques
MISE EN PLACE DE LA SPRI OPTIMISEE EN RESOLUTION POUR L’UTILISATION EN MICROBIOLOGIE
2.1 État de l’art de la SPRI en microbiologie
2.1.1 Qu’est-ce qu’un biocapteur SPR et comment différencier les détecteurs SPR ?
2.1.2 Utilisation de la SPR(I) en microbiologie
2.2 Présentation du montage optique de SPRI à prisme OR couplé à un microscope de type Nomarski
2.2.1 Spécificités optiques du montage utilisé
2.2.2 Présentation du montage optique final
2.3 Élaboration d’une cuve compatible avec la croissance bactérienne
2.3.1 Prérequis pour la conception de la cuve
2.3.2 Présentation et performances de la cuve
2.4 Microbiologie et chimie
2.4.1 Choix des anticorps et préparation de la biopuce
2.4.2 Souches, milieu, protocoles
2.5.1 Reconstruction d’images à partir du balayage du plan image
2.5.2 Analyse des images
ANALYSE STATIQUE DES EVENEMENTS BACTERIENS EN SPRI A PRISME OPTIMISE EN RESOLUTION
3.1 Présentation des expériences réalisées
3.2 Comparaison qualitative des images prises selon les deux modalités et évaluation de la qualité de l’image SPRI HR
3.2.1 Résolution et taille de bactéries
3.2.2 Répartition qualitative des bactéries sur un plot
3.3 Évaluation des temps de doublement et qualité de la cuve
3.3.1 Hypothèses
3.3.2 Critères d’évaluation des modèles
3.3.3 Efficacité de la croissance bactérienne dans la cuve
3.4 Détection précoce
3.5 Relation entre concentration en solution et densité surfacique
3.5.1 Évaluation de la concentration en solution
3.5.2 Comparaison concentration en solution vs densité surfacique
3.6 Conclusion
LA SPRI RESOLUE SPATIALEMENT COMME METHODE D’ETUDE DU COMPORTEMENT BACTERIEN
4.1 Méthode d’étude : stratégie et instrumentation
4.1.1 Types d’expériences effectuées
4.1.2 Instrumentation
4.2 Traitement des données
4.2.1 Suivi de trajectoires
4.2.2 Analyse des données
4.2.3 Présentation des résultats
4.3 Résultats et discussion sur les expériences de suivi de trajectoire d’E. coli ATCC 11775
4.3.1 Résultats sur les points d’intensité
4.3.2 Résultats sur les trajectoires
4.4 Retour sur les expériences avec Listeria
4.4.1 Comment obtenir des points d’intensité sur les zones non spécifiques ?
4.4.2 Résultats
4.5 Résultats sur les peptides anti microbiens (PAM)
4.5.1 Les peptides antimicrobiens et la SPRI classique
4.5.2 Résultats en SPRI SE
4.6 Conclusion
TRAVAUX PROSPECTIFS ET PERSPECTIVES
5.1 Travaux prospectifs : étudier l’interaction entre bactéries et surfaces structurées
5.1.1 Intérêt de l’étude de surfaces structurées
5.1.2 Types de structures envisagées
5.1.3 Fabrication des structures
5.2 Perspectives pour améliorer le dispositif en tant que méthode d’étude de l’interaction entre bactéries et surfaces
5.4 Perspectives pour passer d’un dispositif de laboratoire à l’expérimentation en conditions réelles
5.4.1 Se rapprocher du cas réel : travail en milieu complexe et en grand volume
5.4.2 Augmenter le taux de couverture spécifique de la surface
5.4.3 Pour aller vers des dispositifs commerciaux
5.4.4 Association de la SPRI HR avec d’autres techniques pour améliorer le dispositif de détection
5.5 Bilan des avancées et des perspectives
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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