MISE EN PLACE AU NIVEAU D’UNE FEDERATION SPORTIVE

Les gloires du tennis (22)

Suzanne Lenglen : A quinze ans, Suzanne Lenglen gagnait à Paris le championnat du monde sur terre battue. C’était en 1914 ; il lui fallut donc attendre la fin de la guerre pour obtenir, en 1919, la consécration suprême et remporter, sur gazon, le tournoi de Wimbledon. Elle se qualifia sans perdre une manche et battit Mrs Lambert Chambers, sept fois championne, par 10-8, 4-6 et 9-7. La marque dit combien ce match fut disputé. On admira cette jeune Française de vingt ans qui jouait comme un homme avec la grâce d’une ballerine. On n’avait pas fini d’admirer. Généreusement, Suzanne devenue la « championne », accepta, pour permettre au club de Wimbledon d’opulentes recettes, de jouer les épreuves qualificatives au lieu d’attendre que la compétition lui eût désigné sa rivale. Elle allait rester invaincue jusqu’en 1926, après qu’ayant contracté la coqueluche en Amérique, et jouant le surlendemain de son arrivée, elle succomba à Forest Hill devant Mrs Mallory, qu’elle massacra, 6-0, 6-0, par la suite. Elle fut également la première joueuse professionnelle de tennis en 1926.
Les « Mousquetaires » et Tilden : Nul n’a marqué le tennis d’une empreinte aussi accusée que Suzanne Lenglen. Son premier succès de Wimbledon provoqua en France une émulation dont ce pays ne devait pas tarder à recueillir les fruits. En 1924, cinq ans après les débuts de Lenglen à Wimbledon, deux Français s’y disputaient la finale du simple messieurs, et Jean Borotra, en 5 sets, l’emportait sur René Lacoste. La France avait déjà eu de bons joueurs de tennis. Max Decugis et André Gobert avaient même remporté le double messieurs à Wimbledon en 1911, mais l’exemple de Lenglen dota la promotion suivante de l’assurance qui avait défaut à celle d’avant la guerre de 1914. L’amicale rivalité des trois plus grands joueurs que la France ait jamais eus fit le reste, et la souveraineté dura aussi longtemps que Borotra, Lacoste et Cochet ( dans l’ordre où ils s’inscrivent au palmarès de Wimbledon ) furent à leur apogée. On les appela les « Trois mousquetaires », et comme les héros de Dumas, ils étaient quatre, avec Jacques Brugnon qui les secondait en double. Les Mousquetaires étaient d’origines différentes et avaient chacun leur qualités particulières. Lyonnais, Cochet se distinguait par une sorte de génie du jeu auquel il conférait, grâce à sa détente, une surprenante vitesse. Le tennis masculin accomplissait d’énormes progrès sous l’impulsion d’un joueur américain qui fut sans doute le plus grand tennisman de tous les temps et, à coup sûr, le joueur américain qui posséda la plus forte personnalité. Admirable exécutant et parfait stratège, William T. Tilden montra qu’il fallait, l’esprit toujours en alerte, être capable de varier continuellement l’exécution des coups, frapper tantôt la balle à plat et tantôt la lifter ( ce qui donne un rebond excessif ) ou la couper ( ce qui produit l’effet inverse). Il possédait une douzaine de services différents, et ses autres coups n’étaient pas moins variés. Il réhabilita les balles qui viennent mourir juste au-delà du filet, et qu’on appelait alors des « carottes », terme péjoratif contre lequel Lenglen s’insurgeait, car ces coups d’exécution difficile sont périlleux : ils sont très vulnérables s’ils sont ratés. Devenues « drop shots » ou « amorties », ces balles font partie maintenant de l’arsenal indispensable au champion. Ce fut René Lacoste le premier à gagner contre le grand Tilden, remportant deux fois le titre de champion des Etats-Unis et enlevant le match décisif de la Coupe Davis en 1927.

La population de tennis(20)

Avant l’indépendance Elle est constituée essentiellement par les étrangers et une minorité de malgaches de situations aisées (des médecins, des corps magistrats, des juges etc…). Et grâce à la notion de proximité (obligation de relations), certains jeunes malgaches arrivaient à jouer au tennis. Ces gars, au début, étaient venus sur le court pour être ramasseurs de balles. Et, faute de partenaire, certains pratiquants ont été obligés de prendre les ramasseurs comme adversaires. Mais comme ces ramasseurs n’avaient rien, les amateurs étaient finalement obligés de leur donner des matériels tels que des raquettes, des balles etc… En résumé, lors de la période coloniale, la population du tennis était composée d’étrangers et des malgaches aisés (qui ont des relations professionnels avec les étrangers) et les gens issus de la classe défavorisée (ramasseurs).
Après l’indépendance Ce n’est qu’après l’indépendance que les malgaches commencèrent à connaître ce jeu de tennis, parce qu’avant il n’y avait pas de clubs et vu l’insuffisance des possibilités, les joueurs malgaches n’avaient pas de terrain pour jouer. Vers 1945 (après la guerre), des clubs ont été créés aux alentours de Tananarive (club charmy d’Androhibe, Sport-club d’Antsahavola) et vers 1952 le club FCJA (Foyer Chrétien des Jeunes d’Antsahamanitra). C’était à partir de cette date que les jeunes malgaches commençaient à s’intéresser au tennis. Aujourd’hui, on voit la popularisation de cette discipline, presque dans toutes les régions de Madagascar à citer : (Tananarive, Antsiranana, Tamatave, Fianarantsoa, Morondava, Mahajanga, Antsiranana etc…). Le nombre des pratiquants et des clubs augmente.

LE CLUB DE TENNIS A.S.U.T

Historique : L’enseignement Supérieur existait à Madagascar depuis les années 1960. C’étaient des Ecoles Supérieures (Sciences, Lettres, Droits, Agronomie, …). Mais déjà à cette époque existait une activité sportive tennistique « universitaire » animée par Mr DUTERTRE. Il s’agissait d’un cours collectif de perfectionnement pour adulte et qui se déroulait à Mahamasina. Parmi les participants à ce cours figurait le futur Président du futur Club de tennis de l’Université de Madagascar, il s’agit de Mr RAZAFINONY Guy. En 1965, les installations tennistiques d’Ankatso furent terminées et les cours collectifs furent transférés à Ankatso, avec une participation accrue des nationaux et une intensification des cours (2 fois par semaine). C’est en 1969 que fut mis sur pieds le Club Civil de Tennis de l’ASUM (ASUT) avec RAZAFINONY Guy (ancien champion de Madagascar cadet-junior) comme Président. C’est en 1982 que l’ASUM se transforma en ASCUR et puis en ASUT en 1989 par suite de la décentralisation de l’Université de Madagascar.
Evolution En ce qui concerne les installations, au départ les courts étaient au nombre de six (6) dont 2 en dur. Par suite de l’augmentation de l’effectif des membres, les courts en dur (près du mur) furent transformés en terre battue. Cependant, ceux qui désirent jouer sur surface rapide peuvent jouer à l’intérieur du gymnase.
NB : – 1982 : Ajout de 2 terrains.
– 1990 : Construction des gradins.
– 1993 : Construction de la cafétéria.
Les membres Si les membres du Club étaient essentiellement des Universitaires au départ, ils sont actuellement pour la plupart des personnes (enfants, adolescents, adultes) de toute nationalité issues de tous les milieux. Très peu d’enseignants et étudiants fréquentent les courts d’Ankatso. L’effectif des membres est passé d’une dizaine (au départ) à quelque 300 personnes actuellement.
Ojectifs Les principaux objectifs du club sont tout d’abord la formation des jeunes dans le but de pouvoir représenter les raquettes de demain. Ensuite le second objectif est la promotion du tennis au sein du club. Et enfin comme dans les autres clubs le loisir n’est pas à négliger.
Activités En ce qui concerne les activités du club, les stages d’entraîneurs sont au rendez vous ainsi que les déplacements dans d’autres régions de Madagascar pour des rencontres et des échanges. Parfois même, des joueurs sont envoyés à la Réunion pour des rencontres tennistiques.. Ajouté à cela les tournois internes du club existe depuis toujours et connaît un véritable progrès surtout des plus jeunes
L’école de tennis Cette école fut créée en 1984 par Mr Max RANDRIANTEFY, Yolande RAZAFINDRAZAKA, RAFOLOMANANTSIATOSIKA Ravalitera. Elle fut dirigée par Mr Max RANDRIANTEFY et RAFOLOMANTSIATOSIKA Ravalitera de 1985 à 1986.Ce dernier dirige l’école de tennis depuis 1987 jusqu’à ce jour. Cette école de tennis a beaucoup contribué et contribue encore à la formation de la crème du tennis et plus particulièrement le tennis féminin dont Dally RANDRIANTEFY et sa sœur Natacha, Aina RAFOLOMANANTSIATOSIKA, Solange RASOARIVELO, Faratiana RASOARILALAO pour ne citer que les plus connues.
Financement Au début le fonctionnement et l’entretien du Club étaient à la charge de l’ASUM et de l’Université. Actuellement, ceux-ci sont assurés uniquement par la cotisation des membres et les locations des terrains Afin de nous permettre de mieux comprendre la situation du tennis à Madagascar et pour mener à bien notre étude, il est important de faire le bilan des résultats de nos joueurs et joueuses de tennis dans les différentes compétitions durant ces dix dernières années (1993 – 2003), période à laquelle nous rattachons notre recherche.

Les rôles de l’entraîneur (1)

               Un entraîneur de tennis tient plusieurs emplois et assume de nombreuses fonctions. Chacun de ces rôles contribue à sa réussite. Il doit être à la fois :
• Un instructeur : il indique aux joueurs ce qu’ils doivent faire.
• Un enseignant : il transmet des connaissances et des idées nouvelles.
• Une source de motivation : il inculque aux joueurs une approche positive et saine.
• Un homme de discipline : il récompense ou punit les joueurs selon les cas.
• Un directeur : il dirige des acteurs.
• Un secrétaire : il s’occupe efficacement de la paperasserie / de l’organisation.
• Un agent publicitaire : il sert d’intermédiaire entre les joueurs d’une part et les médias et le public d’antre part.
• Un travailleur social : il conseille et soutient les joueurs, particulièrement dans les moments difficiles
• Un ami : il s’efforce d’établir de bonnes relations avec les joueurs.
• Un scientifique : il analyse, évalue et tire des conclusions.
• Un étudiant : il écoute, apprend, pense pour lui-même : il cherche en permanence à s’améliorer.
Le métier d’entraîneur nécessite de porter toutes ces casquettes à la fois. L’entraîneur doit prendre des décisions en tenant compte de sa philosophie du métier, de son expérience et de ses connaissances (NCF, 1984 ; 1986)

LA DIETETIQUE

                  Le type d’alimentation qui nous intéresse ici est plutôt le type d’alimentation adaptée à la compétition. En effet, avant une compétition, il est important de bien se nourrir. Lors des deux jours qui précèdent, son match, le joueur doit augmenter progressivement sa consommation de glucides afin que le niveau des réserves en glycogènes soit élevé. Le dernier dîner pris avant le match est très important. Ce repas devra être allégé en matière grasse et se composer principalement d’aliments riches en glucides (pain, pâtes, pommes de terre, riz et céréales) accompagnés d’une salade ou de légumes, et se terminer par une salade de fruits. Il faut éviter pour ce repas les sauces à bases de crème qui contiennent beaucoup de matières grasses. Quelques idées de repas :
• Plat de pâtes ou riz accompagné de tomates ou de sauce à la bolognaise.
• Pizza accompagnée d’une salade (réduire la quantité de fromage ou choisir des garnitures moins grasses).
Comme dessert :
• Salade de fruits, fruits frais.
• Entremet au lait écrémé avec de la confiture.
Le jour du match, il faut commencer par connaître l’heure à laquelle on sera appelé à jouer, puis décider de la meilleure stratégie à adopter concernant les repas. A cet égard, les conseils donnés ci-après peuvent être très utiles. Le dernier repas doit être pris 2 à 3 heures avant le début du match. Il est important que les joueurs sachent jusqu’à quel moment ils peuvent prendre leur repas sans que cela entraîne pour autant une baisse de leurs performances. En période d’entraînements, ils peuvent par exemple faire des expériences au niveau de l’espacement entre les repas et les séances de travail. Ce qu’il faut boire : le joueur à le choix entre les boissons suivantes :
• L’eau (à condition qu’il consomme des glucides au cours de son repas).
• Les boissons isotoniques (sodium, potassium, etc.) qui ont été testées scientifiquement.
• Les jus de fruits.
Si le joueur opte pour des boissons que l’on trouve dans le commerce, il doit choisir celles qui ont fait l’objet de tests scientifiques et qui ont « fait preuve » de leur efficacité pour le tennis. Les boissons doivent impérativement allier les trois facteurs suivants :
• Réhydratation rapide.
• Prise en petite quantité chaque fois.
• Apport d’énergie.
• Goût agréable.
En résumé, les joueurs doivent contrôler leur alimentation en veillant à inclure chaque jour des denrées des quatre principaux groupes d’aliments :
• FECULENTS, au moins un féculent à chaque repas (pain, avoine, riz, pâtes, pomme de terre, céréales, pop-corn, barres de céréales, essayer les variétés complètes).
• FRUITS ET LEGUMES, 5 portions ou plus par jour (tous les types de fruits et de légumes frais, crus, cuits, en conserve, secs, congelés et sous forme de jus.
• VIANDES, POISSONS ET ALIMENTS DE REMPLACEMENT, 2 portions par jour (viande maigre, volaille, poisson, légumes à gousse : poix, haricots et lentilles, œufs, amandes, noisettes et aliments de remplacement convenant aux végétariens).
• LAIT ET PRODUITS LAITIERS, 3 portions par jour (lait écrémé ou demi-écrémé, fromage et yaourt allégés, riz au lait/dessert à base de lait écrémé.) 1 portion = 30g de fromage ou 1 petit pot de yaourt ou 200ml de lait.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I – PRESENTATION DE LA RECHERCHE
1- 1. OBJET DE LA RECHERCHE
1- 2. DELIMITATION DU SUJET
1- 3. INTERETS DE LA RECHERCHE
CHAPITRE II – HISTORIQUE DU TENNIS
2- 1. ORIGINES DU TENNIS
2- 1-1. Historique
2- 1-2. Les gloires du tennis
2- 2. LE REGLEMENT ET LE TERRAIN
2- 3. L’AMATEURISME ET LE PROFESSIONNALISME
2- 4. LE TENNIS A MADAGASCAR
2-4 -1. Date d’importation, l’importateur et le lieu d’importation
2-4 -2. Diffusion
2-4 -3. La population de tennis
2-4 -4. Evolution de la pratique
2- 5. LA FEDERATION MALGACHE DE TENNIS
2- 6. LE CLUB A.S.U.T.
2-6-1. Historique
2-6-2. Evolution
2-6-3. Les membres
2-6-4. Les objectifs
2-6-5. Les activités
2-6-6.L’école de tennis
2-6-7. Financement
CHAPITRE III – CONSTAT DES RESULTATS
3- 1. Résultats aux jeux des îles de l’Océan Indien
3- 2. Résultats aux Championnats d’Afrique Junior
3- 3. Résultats aux Championnats de Madagascar
3- 4. Résultats des filles sur le plan International
3- 5. Commentaire
3- 6. Rôles de l’ASUT dans tous les résultats
3- 7. Le nombre de terrain et l’infrastructure
3- 8. La présence du D.T.N au sein du club
3- 9. La politique sportive au niveau du club
3- 10. Conclusion
CHAPITRE IV – CADRE THEORIQUE GENERAL
6- 1 . Rôles de l’entraîneur
6- 2 . Méthodologie de l’enseignement du tennis
6- 3 . La préparation mentale des joueurs de compétition
6- 4 . La préparation physique des joueurs de compétition
6- 5 . La séance d’entraînement
6- 6. La diététique
6- 7. Le tennis en France
6- 8 .Conclusion
CHAPITRE V – POLITIQUE A INSTAURER POUR LE TENNIS MALGACHE LES MOYENS EXISTANTS POUR ARRIVER AU TOP NIVEAU
7- 1. La détection
7- 2. Le regroupement
7 -3. La formation des entraîneurs
7- 4. Politique de relève
7- 5. Les parents
7- 6. L’Etat
7- 7. Les sponsors
7- 8. La Fédération Internationale de Tennis
7- 9. Conclusion
CHAPITRE VI – METHODOLOGIE
8- 1. Démarche
8- 2. Echantillon population
8- 3. Echantillon temps
8- 4. Echantillon espace
8- 5. Contenus de l’enquête
8- 6. Interprétation des résultats
CHAPITRE VII – LES SUGGESTIONS
9- 1. Présentation du programme d’activités de la F.M.T
9- 2. Multiplication des centres d’entraînement
9- 3. Multiplication du nombre de tournois
9- 4. Partenariat avec les structures étrangères (clubs, ligues, fédération)
9-5. Création d’un brevet d’Etat en sport
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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