Le développement est une hantise perpétuelle de tous dirigeants soucieux du bien– être de leur population. Sa concrétisation dépend de plusieurs facteurs, entre autre l’aménagement. Pour relever les défis générés par les affres de la pauvreté, l’Organisation des Nations – Unies (ONU), par le biais de la Déclaration du Millénaire pour le Développement (DMD) ou encore des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), s’est engagée à réduire significativement la pauvreté, en collaboration avec les responsables des Etats membres. Madagascar, Etat membre et partie prenante de ces déclarations, s’active à tous les niveaux et dans tous les secteurs pour aboutir aux objectifs visés. L’Etat se définit, en effet, comme étant un groupement humain d’une population qui est fixé sur un territoire déterminé et dans lequel s’exerce un pouvoir souverain apte à assurer l’ordre et le développement. La mutation socio – politico – économique par la mise en place du MAP (Madagascar Action Plan) devrait permettre de rendre le pouvoir plus proche des citoyens et les encourager à une meilleure contribution au développement.
Intégration dans le projet
Stage professionnel au sein du programme
Afin de bien nous intégrer dans le cadre du projet, nous avons effectué un stage professionnel dans le Projet Local Intégré pendant une durée d’environ 07 mois, pour voir les différentes activités et le fonctionnement des structures existantes. Dans ce cas, notre rôle dans le projet consistait à évaluer les structures, les approches utilisées, et vérifier les produits livrables délivrés par les prestataires suivant le plan indiqué et recommandé.
Collecte des données
Cette collecte des données se déroule comme suit :
➤ Collecte des références bibliographiques dans de nombreux centres de documentation : la banque mondiale, le CITE et la bibliothèque du DESS – Foncier;
➤ Documentation auprès de UN HABITAT et PNUD, ainsi qu’auprès du MPRDAT sur les différents chantiers du ministère et de UN HABITAT, les différents documents de projet et les rapports établis par les prestataires concernant le projet PLI.
Participation à des ateliers ou séminaires qui peuvent toucher le domaine d’étude
Durant notre stage, nous avons pu assister à divers ateliers. D’abord, les différents ateliers de restitution et de validation dans le cadre du PLI, véritable outil pour faire avancer le travail de mémoire car ce sont un élément constitutif permettant de constater et d’analyser le fondement du présent projet, ainsi que de fournir les recommandations nécessaires. Aussi, différents ateliers touchant le domaine de l’aménagement et du foncier ont permis de faire progresser notre étude et de nous fournir de plus amples connaissances sur ces domaines.
Diagnostic et recommandations
A partir des phases 1 et 2, ont pu être effectués des diagnostics sur les différentes phases de l’élaboration du projet. Ensuite, la descente sur terrain a permis de constater les faits. Ces diagnostics concernent les points forts ainsi que les points faibles constatés durant la phase de suivi et de l’évaluation effectuée. Une fois le diagnostic établi, des conclusions ont été tirées, suivies des recommandations afin d’améliorer les différents processus à suivre et les différentes phases à respecter.
Rédaction – Finalisation et Validation
C’est la dernière phase précédant la soutenance. Elle concerne la rédaction des données collectées, ainsi que les analyses et les recommandations à observer. Par ailleurs, la validation par les deux encadreurs : professionnel et universitaire est nécessaire pour corriger et ainsi de mieux orienter ce travail de mémoire.
CADRE DE L’ETUDE
Contexte et Justification
A Madagascar, l’effectif de la population urbaine ne cesse d’augmenter. Le déplacement des habitants, notamment des zones rurales vers les zones urbaines, est influencé par de nombreux facteurs : l’insécurité rurale, la pauvreté rurale, les facteurs attractifs de la ville. Les gens quittent les petites agglomérations pour s’installer dans les villes, à la recherche d’une sécurité relative. Actuellement, des problèmes favorisés par l’absence des plans d’aménagement ou d’urbanisme apparaissent.
L’émergence des zones d’habitat non structurées est caractérisée par l’inexistence des réseaux d’assainissement et le manque d’équipements en matière d’hygiène. De nos jours, la pauvreté urbaine demeure un problème majeur dans le domaine de l’aménagement car la plupart de la population urbaine n’ont pas accès aux services urbains de base : logement décent, divers services, infrastructures et équipements publics, adduction en eau potable et électricité, système d’assainissement, voiries et réseaux divers, etc. On peut affirmer qu’une grande frange de la population urbaine ne peut régir les opportunités de la ville. Toutefois, la situation financière et le budget de fonctionnement des communes à Madagascar ne permettent pas d’élaborer un programme de restructuration de quartiers . C’est la raison pour laquelle la commune procède à la recherche des partenaires techniques et financiers pour assurer l’élaboration de ce programme et sa mise en œuvre.
Généralement, le programme de restructuration de quartiers comprend deux phases, à savoir :
1) L’élaboration du PUDé (Plan d’Urbanisme de Détail), qui est un outil, un cadre de référence utile pour la réalisation de l’activité prioritaire : la sécurisation foncière.
Le PUDé est une application au niveau local du PUDi (Plan d’Urbanisme Directeur). Avant l’élaboration du PUDé, il est nécessaire de disposer du PUDi pour les villes ou les communes qui ne disposent pas de ce dernier. Le PUDé peut se présenter sous différents types : PUDé pour les quartiers à restructurer, PUDé pour les quartiers à urbaniser ou pour les quartiers d’extension d’habitat. Le PUDé détermine différents éléments en fonction des nécessités propres aux secteurs ou quartiers intéressés, tels que :
➥ Les modes particuliers d’utilisation du sol ;
➥ Le tracé des voies principales ou secondaires à l’exclusion des voies ne devant servir qu’à la desserte des immeubles ;
➥ Les emplacements réservés aux secteurs publics, aux installations d’intérêt général, aux espaces libres et aux espaces verts ;
➥ Les règles et servitudes de construction justifiées par le caractère des lieux ou les nécessités du fonctionnement des services publics.
2) L’élaboration des plans d’actions pluri – annuelles : le Plan de Développement des quartiers qui est élaboré à la base du PUDé.
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Table des matières
➤ I INTRODUCTION
➤ II CADRE DE L’ETUDE
➤ III METHODOLOGIE DE LA REALISATION DU MEMOIRE
➤ IV ANALYSE DU PROCESSUS SOCIO ORGANISATIONNEL UTILISE DANS LE CADRE DU PROGRAMME LOCAL DE RESTRUCTURATION DE QUARTIER
➤ V PROPOSITIONS ET SUGGESTIONS
➤ VI CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
TABLES DES MATIERES
ANNEXE