MISE AU POINT D’UNE TECHNOLOGIE DE FABRICATION DE BONBON GELIFIE AIDE-MEMOIRE ET DE GELULE COUPE-FAIM

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Description morphologique

Opuntia est un arbuste vivace, succulent pouvant atteindre 1,5 à 5 m de hauteur selon les conditions culturales et la variété. Ce cactus est un arbre à tiges aplaties, érigées ou retombantes et ligneuses à la base appelées « cladodes » ou « raquettes » ou « articles » ou « palettes ». Les principales caractéristiques des cactus sont les aréoles, bourgeons axillaires modifiés qui constituent des zones spécialisées de la tige sur lesquelles poussent des épines vulnérables. Mêmes les fruits sont recouverts d’auréoles susceptibles d’émettre à nouveau des fleurs ou des racines. Chaque partie de la plante possède ses propres particularités que ce soit au niveau morphologique que fonctionnel.

Exigences climatiques

Le figuier de Barbarie se développe mieux dans des zones à faible hygrométrie, à fort ensoleillement et à des étés chauds et secs. Les cactus craignent en général les basses températures hivernales. Néanmoins, la raquette supporte les basses températures et même les gelées et se rencontre presque sous tous les climats (78). Si la température s’élève jusqu’à 43°C, le fruit durcit. Il nécessite une luminosité maximale (ou même en plein soleil) pendant toutes ses étapes de développement (2). Les besoins en chaleur durant la phase de croissance des fruits se situent entre 15 et 25°C. La pluviométrie annuelle est très variable avec un optimum de 300 à 700 mm. Ceci dépend de l’altitude du milieu (34). Malgré ses caractères d’adaptation à la sècheresse, O. ficus indica est une plante qui est apte à se développer dans presque toutes les conditions climatiques et édaphiques. Cette acclimatation lui confère sa propriété de plante envahissante.

Culture proprement dite

La culture se résume en trois étapes successives à savoir : La préparation du sol : labour, La préparation des boutures, Le bouturage (24).

Entretien de la plantation

Pour une meilleure productivité, la plantation requiert divers soins culturaux qui sont : La fertilisation, Le désherbage, La taille.
La récolte se fait, en général, manuellement en utilisant des outils à mains afin de faciliter l’opération et éviter l’agression par les épines. Toutefois, des matériels de récolte sont employés dans certains pays (35).
Dans la partie Sud de l’île notamment dans la région Androy (Ambovombe), la production s’étend du mois de février au mois de juillet dont le rendement est maximal en mois de juillet. Elle est presque absente en septembre, octobre, novembre et décembre (24). Par contre, dans les Hautes-Terres centrales, les raquettes fructifient surtout durant la saison pluvieuse c’est-à-dire les mois de décembre et janvier et les fruits arrivent à maturité en janvier ou février. Elles sont localisées dans presque toutes les campagnes (Ambohimanga, Ambatofotsy, Ambohimangidy, Ankazobe, Ivato, Mahitsy, Tsiroanomandidy, etc.) où elles sont le plus souvent utilisées comme clôtures.

Composition chimique

Les composants actifs les plus connus du Talapetraka sont des triterpénoïdes à savoir : l’acide asiatique, l’asiaticoside, l’acide madécassique, l’acide madasiatique et le madécassoside (8), (55). C. asiatica contient aussi des flavonoïdes. Par ailleurs, elle renferme très peu d’huile essentielle (0,1 %), un peu de tanin, des phytostérols et un contenu en caroténoïdes (0,25mg/g de β-carotène, environ 1mg/g de lutéine, 0,25mg/g de viola xanthine, mesures effectuées sur la plante sèche), de la vitamine C et des protéines (31). Ces substances jouent un rôle essentiel dans le corps humain d’où l’exploitation de la plante dans le domaine de la pharmacologie et de la médecine comme il est indiqué dans le paragraphe suivant.

Vertus thérapeutiques

Des expériences ont montré la cicatrisation des lésions superficielles et un accroissement du tonus cutané par l’application de la plante sur une peau lésée. Cette dernière est également devenue plus résistante au rayonnement (8), (85). Les tritérpénoïdes de la plante sont principalement indiqués dans les cas suivants :
– la réparation des ulcères et plaies rebelles.
– la préparation de greffes cutanées.
– le traitement des chéloïdes et autres scléroses.
– la thérapie des cirrhoses.
– le traitement des blessures causées par les radiations (8).
En effet, les triterpénoïdes de la plante stimulent et régulent la production de collagène, matrice fibreuse indispensable à la cicatrisation des plaies et à la réparation tissulaire (31), (64). L’acide asiatique est aussi utilisé dans la prévention du cancer de la peau. (69), (40) D’après des études effectuées sur les feuilles et les racines de C. asiatica, il a été démontré que ces deux parties de la plante présentent une activité antioxydante élevée semblable à celle de l’α-tocophérol. Cette propriété est surtout due aux composés phénoliques contenus dans la plante tels les flavonoïdes (31), (88).
Des expériences faites sur des rats ont montré que l’extrait de feuilles fraîches de C. asiatica stimule le système nerveux et peut être utilisé pour lutter contre le stress, les problèmes de mémoire et la dégénérescence neurologique. Cette plante a été utilisée comme antidépresseur et régulateur du système nerveux central. Une partie de son pouvoir cicatrisant peut être due à sa capacité de faciliter la régénération des axones des nerfs qui bordent la plaie (66), (77). La fraction triterpenique de C. asiatica améliore la microcirculation sanguine et en conséquence, elle est bénéfique pour ceux qui souffrent d’hypertension. Ceci a été prouvé par les études réalisées sur quarante patients atteints d’hypertension ou d’enflure des chevilles (39), (42), (47). L’action conjuguée des triterpénoïdes et des flavonoïdes renforce les parois des veines et limite la perméabilité des petits vaisseaux sanguins (31). La plante prévient la génotoxicité. L’expérience a été effectuée en utilisant l’acétate de cyprotérone (substance contraceptive) capable d’initier une tumeur cancéreuse (76). Elle est également recommandée pour réduire les oedèmes des chevilles lors des longs voyages du fait de l’amélioration de la circulation sanguine. Cette propriété prévient non seulement les maladies cardiovasculaires mais aussi les maladies cérébrales (47), (57). Utilisé dans la médecine orientale, C. asiatica est connu par sa propriété d’augmenter l’espérance de vie et de conserver la jeunesse. Les chinois ont pu garder leur chevelure même dans leur quatre-vingt dix ans grâce à la consommation périodique de cette plante (54).

Qualité des bonbons

Les nombreuses caractéristiques technologiques de la pâte dépendent de celles des deux phases, solide et liquide (17), (11).

Rapport solide/liquide

Plus la phase solide (cristallisée) est importante, plus le bonbon est « sec », ferme et mat. Une élévation de la température permet une augmentation de la fraction du sucre solubilisé dans la phase liquide. Ceci entraîne une diminution du rapport solide/liquide d’où le ramollissement du produit. Des variations répétées de température conduisent à la disparition des microcristaux au profit de cristaux plus gros, ce qui entraîne une rugosité du produit.

Humidité Relative d’Equilibre (HRE)

L’HRE d’un bonbon est l’humidité relative de l’atmosphère en équilibre avec lui, autrement dit, placé à une telle atmosphère le produit ne gagnera ni ne perdra de l’eau. Elle influence considérablement la stabilité du produit notamment celle de la texture (durcissement ou ramollissement) et la stabilité microbienne. Si la HRE est inférieure à l’humidité relative de l’air ambiant, une partie de l’humidité sera absorbée avec pour résultat le collage et la recristallisation des bonbons.

Teneur en sucres réducteurs

La qualité des bonbons dépend de la quantité en sucres réducteurs. Pour lui assurer une bonne conservation, le pourcentage de sucres réducteurs dans le produit doit se situer entre 15 et 40%.

Durée de conservation

L’altération de la qualité des bonbons se manifeste par la présence d’une masse collante autour du bonbon aboutissant à une cristallisation du sucre. Du fait de l’hygroscopicité du bonbon, il absorbe l’humidité de l’atmosphère entraînant le collage des bonbons pendant leur stockage. L’augmentation de la teneur en eau diminue la viscosité et entraîne le phénomène de tournage qui sera accompagné d’une expulsion d’eau à l’extérieur. Il se manifeste par une opacification de la surface qui diffuse progressivement vers le centre. Pour les bonbons durs, la surface du sucre cuit changera d’aspect et devient laiteuse, d’où la formation d’une croûte superficielle si le bonbon est cassé.

Qualité organoleptique

Elle englobe les caractéristiques suivantes :
 La forme et la dimension.
 La consistance.
 La couleur.
 L’arôme et l’odeur.
 La saveur.
La genèse de l’étude a été de mettre en exergue les propriétés coupe-faim et de brûle graisse d’O. ficus indica par l’intermédiaire de la fabrication d’un bonbon mou, dans lequel est incorporée de la poudre de cette plante. Faute de matières premières notamment de graisse végétale et d’émulsifiant, la poursuite des recherches n’a pas été possible. De ce fait, la fabrication du bonbon mou au cactus sera décrite dans l’Annexe 1 (p.95) mais ne sera pas mentionnée dans le corps du devoir. Le tableau ci-dessous résume les résultats des expérimentations effectuées et l’évolution des travaux.

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Table des matières

Partie I : ETUDE DE FILIERES
I.1. Généralités sur le projet
I.1.1. Contexte
I.1.2. Objectifs du projet
I.2. Généralités sur Opuntia ficus indica
I.2.1. Histoire
I.2.2. Biologie de la plante
I.2.3. Culture
I.2.4. Maladies et ennemis
I.2.5. Composition chimique
I.2.6. Propriétés médicinales et vertus
I.2.7. Utilisations des raquettes
I.3. Généralités sur Centella asiatica
I.3.1. Origine et répartition géographique
I.3.2. Biologie de la plante
I.3.3. Culture
I.3.4. Composition chimique
I.3.5. Vertus thérapeutiques
I.3.6. Maladies et ennemis
I.3.7. Utilisations
I.4. Obtention des extraits des plantes
I.4.1. Poudre de cladodes d’O. ficus indica
I.4.2. Teinture mère de C. asiatica
Partie II : MISE AU POINT D’UNE TECHNOLOGIE DE FABRICATION DE BONBON GELIFIE AIDE-MEMOIRE ET DE GELULE COUPE-FAIM
II.1. Généralités sur la confiserie
II.1.1. Définitions
II.1.3. Classification
II.1.4. Matières premières
II.1.5. Qualité des bonbons
II.2. Bonbons gélifiés aide-mémoire
II.2.1. Description
II.2.2. Composition
II.2.3. Fabrication
II.2.4. Appareillages
II.2.5. Bilan matière
II.2.6. Analyses du produit fini
II.3. Gélule coupe-faim de raquette
II.3.1. Définition
II.3.2. Différents types de gélules
II.3.3. Remplissage des gélules
II.3.4. Avantages et inconvénients
II.3.5. Procédé de fabrication des gélules coupe-faim
II.3.6. Analyses microbiologiques
II.3.7. Test d’efficacité
Partie III : INGENIERIE
III.1. Présentation de l’entreprise
III.2. Analyses socio-économiques
III.2.1. Etude de marché
III.2.2. Etude sommaire de la production
III.2.3. Analyse financière du projet
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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