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MILIEU PHYSIQUE
Relief et hydrographie
La configuration topographique de Tsaramandroso est accidentée par des intrusions volcaniques et par des affleurements rocheux massifs donnant les principaux reliefs de la Région : les plaines (plaine de Madirovalo, d’Anjiajia, d’Ambato-Boeny, Mitsinjo, Namakia et Soalala) et les plateaux (Berivotra et Bongolava). L’altitude est moins de 800m.
Cette région possède un réseau hydrographique particulièrement dense, mais cette hydrographie est tributaire du relief et du climat. Les principaux fleuves sont : la Betsiboka, la Mahajamba, l’Androtra, l’Andranomiditra, la Kamoro et la Mevarano (FELBER, 1984).
Pour le Menabe, l’allure générale du relief de la Région est plane ou subhorizontale. L’altitude est généralement inférieure à 300m (BESAIRIE, 1973). Nombreux sont des îlots et bancs de sable qui séparent la côte de la mer, à sa voir l’îlot d’Andriamitoraka, Mahelohelo, Andriangory, Andravoko ; le banc de sable d’Ankaramasy et les bancs de sable de Cordelière Moines ; les fosses de Morondava et de la Tsiribihina.
Des cours d’eaux (Kirindy, Andranomena, Tomitsy, Morondava) parcourent la région et des nappes d’eaux superficielles appelées localement « ranovory » se forment en saison pluvieuse.
Géologie et pédologie
La zone de Tsaramandroso appartient au bassin sédimentaire de Mahajanga et présente une succession de formations monoclinales. La bande littorale de nature sableuse est d’origine marine.
Par ailleurs, les sols de la région sont composéspar quatre grands types différents d’origine ferrugineux tropicaux (MINISTERE DE L’AGR ICULTURE/Région Boeny, 2003 ) à savoir :
– les sols des tanety latéritiques rouges avec texture argileuse et structure polyédrique, qui domine les sous-préfectures de Kandreho, Tsaratanana, Maevatanana, Ambato-Boeny, Soalala, Mitsinjo et Mahajanga II ;
Première partie
– les sols de colluvions de bas de pente, ce type de sol se trouvent presque partout dans la région. Ils sont caractérisés par une texture sableuse et une structure particulière résultant de l’érosion ;
– les sols hydromorphes des bas-fonds ou des plaines, qui occupent en général les parties amont où commencent les mangroves, c’est-à-dire à quelques kilomètres des embouchures des grands fleuves Mahavavy, Betsiboka et Mahajamba. Ils sont caractérisés par une texture sablo-limoneuse ;
– les baiboho, qui se trouvent sur les bourrelets de chaque berge des grands fleuves précédents. Ces dernières sont caractériséepar une texture limoneuse avec une structure lamellaire.
De même pour Menabe, la Région est constituée en ngéral par des couches sédimentaires reposant sur du sôcle cristallin (MINISTERE DE L’AG RICULTURE / Région Menabe, 2003).
Le sôcles est constitué généralement de gneiss etde migmatites, renferme localement des micaschistes et des cipolins.
La formation sédimentaire présente des alternancesde formations marines et continentales avec quatre formations d’âges décroissants :
– formation de Karoo qui correspond à la dépression du Betsiriry ;
– formation jurassique moyenne par le plateau calcaire du Bemaraha et Besabora ;
– jurassique supérieur dans le sud de Tsiribihina, formé par des calcaires ;
– formation récente dans les parties non alluvionnaires de la région, la carapace sableuse est très développée. Elle a le faciès habituel deables roux.
Climat
Les données climatiques des stations de Mahajanga et de Morondava de 2005 à 2009 sont présentées en annexe 1. Ce sont les stations les plus proches des sites d’étude avec les données disponibles. (Source : Service météorologique nationale à Ampandrianomby).
· Station de Mahajanga
– Température
D’après les données météorologiques, on constate que la température moyenne à Mahajanga pendant cette période est de l’ordre de 27,04° C. Le mois le plus froid est le mois d’Octobre (24,65°C), tandis que le mois le plu s chaud est celui de Décembre (28,55°C) (Figure 1a/Planche 2).
– Précipitation
Le climat de la Région Boeny est de type tropical sec. La précipitation moyenne annuelle est de 1224 mm de pluies, et tombe pendant 105 jours (Figure 1b/Planche 2). Le rythme climatique montre l’alternance d’une saison pluvieuse qui s’étale généralement de Novembre à Mars et d’une saison sèche d’Avril à Oct obre. Le mois de Février est le mois le plus arrosé qui a une pluviométrie de 376,8 mm tandis que le moins arrosé est celui d’Août avec 0,5 mm.
Le diagramme ombrothermique établi suivant le principe de GAUSSEN (1955) est une représentation graphique qui met en évidence al relation existant entre la température et la pluviométrie. Il reporte sur un même graphique,en fonction des mois de l’année, les pluviosités et les températures moyennes mensuelles, et en adoptant pour les ordonnées : pluviométrie P et température T avec une échelle P= 2T. Les mois dits « éco-secs » d’une région sont caractérisés par la relation P < 2TDans. le cas contraire, les mois les plus humides correspondent à P ≥ 2T.
La figure 1c (Planche 2) montre que la saison sèche et fraîche commence au mois d’Avril et se termine au mois d’Octobre et la saiso n chaude et pluvieuse s’étale de Novembre jusqu’à Mars. Alors, il y a 7 mois secs dans l’année et 5 mois pluvieux.
– Vent
D’après les données météorologiques, la vitesse moyenne annuelle du vent de la station est de 12 Km/h. En général, le vent souffle de NordEst vers Nord Ouest.
MILIEU BIOTIQUE
Flore et végétation
D’après la division phytogéographique de Madagascarétablies par HUMBERT (1955), les régions d’étude font partie du domaine de l’Ouest (Carte n°4). La végétation climacique est une forêt dense sèche semi caducifoliée appartenant à la série à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia (KOECHLIN et al, 1974). C’est une forêt généralement structurée en trois strates (ROHNER, 1987) :
– Un sous bois très dense, de 1 à 5 m de hauteur constitué par des essences partiellement sempervirentes ;
– Une strate moyenne de 6 à 12 m de hauteur en partie à feuillage persistant ;
– Une strate supérieure de 12 à 20 m de hauteur comprenant les essences à feuillage caduque.
Différents types de peuplement végétal, qui se distinguent par leur physionomie, leur condition écologique, leur délimitation géographique et leur distribution spatiale ont été trouvés dans cette zone (RAZAFINDRAMANGA, 1990) :
– Forêt primaire pluristratifiée, sur plateau ou surpente, sur sol perméable de couleur rouge ou jaune avec dominance d’espèces caducifoliées (Commiphora spp., Poupartia sylvatica, Hazomalania voyroni, Dalbergia spp…) ;
– Forêt primaire plus ou moins monostratifiée, sur sol rouge de plateau ou de terrains subhorizontaux à dominance d’espèces à feuille pers istante (Securinega seyrigii, Baudouinia fluggeiformis, Strychnos decussata…) ;
– Forêt de bas fond regroupant les forêts rupicoles urs sol brun ou rouge brun à dominance d’espèces à feuille persistante ( Quivisianthe papinae, Securinega perrieri, Foetida assymetrica, Capurodendron perrieri…) et les forêts des zones périodiquement inondées sur sol argileux ;
– Forêt secondaire à essences autochtones dont des essences forestières endémiques de la région (Dalbergia spp., Securinega perrieri, Commiphora spp., Poupartia sylvatica…) ;
– Savane boisée à Ziziphus spp. présentant quelques essences forestières de larégion.
Nombreuses formes d’adaptation à la sécheresse dans ces forêts sont observées tels que :
– La pachycaulie : Adansonia spp. , Adenia spp.;
– La crassulescence au niveau des tiges : Euphorbia spp.;
– La sclérophyllie :Strychnos decussata, Diospyros tsihanimposa;
– La spinescence : Zanthoxylum spp., Brexiella ilifoia;
– La cauliflorie : Evonymus pleurostyloides;
– Le géophytisme :Dioscorea spp. (KOECHLIN et al, 1974).
Faune
La forêt sèche est caractérisée par une grande diversité faunistique, la plupart des classes du règne animal y sont représentées (ABRAHAM, 1985).On y trouve des Reptiles du groupe des Ophidiens : Acrantophis spp., Lioheterodon madagascariensis, …, et du groupe des Sauriens : Chalarodon madagascariensis…
Des Mammifères : Propithecus verreauxi, Lemur fulvus, Lepilemur ruficaudatus, Tenrec ecaudatus…
Des Oiseaux : Numida mitrata, Margaroperdrux madagascariensis, Buduclus ibis…
Des Insectes : guêpes, moustiques, abeilles, «sy » (insecte produisant du miel)…
L’HOMME ET SES ACTIVITES
Toute la région Ouest de Madagascar est principalement habitée par le peuple Sakalava. Ce dernier est donc le groupe ethnique originale des régions Boeny et Menabe. Ces régions, bien que peuplées de Sakalava, restent une ancienne zone de migration de populations formées des gens des Hautes Terres, du Sud-est et de Sud-ouest.
Composition ethnique
Les régions Boeny et Menabe sont multiethniques puisqu’on y trouve plus de dix ethnies (Antandroy, Antesaka, Betsileo, Merina,…), qui vive nt côte à côte. Les Sakalava ont été les premiers à occuper le terrain avec leur bétail. Comme les régions sont des zones de migration, les autres ethnies sont venues s’installer ou accumuler des richesses avant de revenir dans la région d’origine. Les activités de la population dépendent en général de chaque groupe ethnique. Le tableau suivant présente les principales ethnies ainsi que leurs activités (Référentiel agricole de la zone forestière du Menabe, 2003).
Activités humaines relatives à la forêt
La forêt sèche constitue une source permanente de iversesd matières indispensables pour la population locale. Les riverains de la forêt y xercent de nombreuses activités pour assurer leur subsistance et leur besoin :
– Exploitation de bois
Selon la CIREF de Morondava, nul ne peut exploiter les forêts sèches à son profit sans recevoir l’autorisation de l’Etat par le biais de l ’administration forestière (Permis d’exploitation). Or, ces forêts font l’objet d’une exploitation abusive et souvent illicite. Les villageois y prélèvent : du bois de construction, de charbonnage, de cercueil, de confection des outils de ménage, et du bois de chauffage.
Les exploitants y coupent les bois susceptibles de fournir des matériaux sous diverses formes : longrines, madriers, bois carrés, chevron et bois ronds. Les prélèvements affectent surtout les Dalbergia, Commiphora, Diospyros, Cedrelopsis grevei, Cordyla madagascariensis, Alleanthus greveanus, Zanthoxylum spp.
– Culture sur brûlis
C’est le système de culture le plus pratiqué par les paysans riverains de la forêt ; deux types de culture sur brûlis peuvent être rencontrés.L’un consiste à brûler la forêt sans abattre des arbres après un léger débroussaillement, le solainsi mis à nu est prêt pour la culture tandis que l’autres cas il s’agit de faire un défrichement avant de brûler les arbres. Les terrains défrichés sont cultivés en maïs, quelquefois associé avec de l’arachide ou du manioc.
Les surfaces cultivées forment des parcelles dispersées dans les forêts et sont abandonnées après 2 ou 3 cultures successives.
– Cueillette des plantes médicinales
Parmi les espèces les plus exploitées, on peut citer : Uncarina stellulifera (Farehitra), Vanilla decaryana (Vahinamalo), Cedrelopsis grevei (Katrafay).
– Exploitation des produits secondaires
La forêt sèche constitue aussi une source d’aliments en période de soudure (Dioscorea acuminata, Dioscorea soso, …), elle fournit des produits de chasse (Lémurien s, Tenrecs et sangliers). Les villageois y récoltent du miel et des fruits sauvages (Ziziphus spp.).
– Elevage
Les Sakalava et les migrants Bara pratiquent l’élevage extensif des zébus et des chèvres. Les savanes boisées servent de zones de pâturage pour ces animaux. Ces formations sont brûlées tous les deux ans en vue d’obtenir des jeunes pousses nécessaires à l’alimentation du bétail.
Démographie
La densité moyenne de l’ensemble de la population de la Région Boeny est de 11 habitants au kilomètre carré. Cette population estinégalement repartie dans les neuf sous-préfectures. A part la ville de Mahajanga I qui estla Capitale de la Province : 2411 habitants au kilomètre carré (127783 populations résidentes),Ambato- Boeny 11,2 habitants au Km² (102489 populations résidentes) est la plus forte concentration après Marovoay avec 20,4 habitants au kilomètre carré (117496 populations résidentes), et la plus faible à Kandreho avec seulement 1,8 habitants au kilomètre carré (11201 populations résidentes) (FELBER, 1984).
D’après le recensement effectué en 2000, la population totale de Tsaramandroso est de 5 475 habitants, dont 47,38% sont de sexe masculin et 52,62% de sexe féminin. La densité moyenne de la population est de 11,31 habitants par kilomètre carré (madagascar-vision.com/ethnie-sakalava-madagascar).
Pour le Menabe, la densité est de 6,2 habitants/Km². La population, bien qu’inégalement repartie dans la région, reste très faible. Les deux sous-préfectures, Morondava et Belo/Tsiribihina sont les plus peuplées avec, respectivement, une densité de 11,6 hab/km² (64070 populations résidentes) et 5,5 hab/km² (41879 populations résidentes). A Morondava, elle est très hétérogène, allant même vers un bragess de races très métissées. Morondava est le seul centre urbain important avec un développement des activités agro-industrielles, artisanales, portuaires et de pêche (BESAIRIE, 1973).
MATERIEL VEGETAL
Dalbergia est connue par son nom vernaculaire « Manary » dans la partie Ouest de Madagascar et en commerce « Palissandre », appartient à la famille de LEGUMINOSAE (ou FABACEAE), ordre de ROSALES, sous-classe de DIALYPETALES, classe de DICOTYLEDONES . Le genre Dalbergia possède 40 espèces à Madagascar (BOSSER & RABEVOHITRA, 1996). Parmi ces espèces, 8 d’entre elles ont été concernées par cette étude avec trois espèces à Tsaramandroso et quatre à Moro ndava.
La famille de LEGUMINOSAE
Plantes herbacées, lianes rampantes, buissons et arbres de petit à grande taille, hermaphrodites ou rarement dioïques ; feuilles alternent ou rarement subopposées à opposées, simples, unifoliolées, trifoliolées, composées imparipennées, paripennées ou bipennées. Inflorescences terminales ou axillaires, en épis, en racèmes ou en panicules, ou parfois des fleurs solitaires ; fleurs petites à grandes, régulières à irrégulières, pentamères, cinq sépales libres ; calice soudé ; cinq pétales libres parfoisen onglets, étalés ou organisés avec un étendard supérieur, deux latéraux et les deux les lusp bas soudés en formant la carène ; étamines souvent au nombre de 10 , parfois pas plusde une ou deux, quelques unes parfois réduites en staminodes, ou multiples, libres, ou soudées ; ovaire supère, unique carpelle uniloculaire. Fruits en gousse sèche ligneuse, souvent comprimée ou aplatie ; graine présentant parfois une petite arille encerclant lehile ; albumen présent ou non.
Cette famille compte trois sous-familles : Caesalpinioïdeae, Papilionoïdeae et Mimosoïdeae. Dalbergia appartient dans la sous-famille des Papilionoïdeae et caractérisé par un fruit entouré d’une aile mince, à 1 – 3 graines, fleurs petites, blanches ou rosées.
Description botanique des espèces cibles
La description est basée sur les caractères citésdans les études bibliographiques (CAPURON, 1957 ; BOSSER & RABEVOHITRA, 1996) et l’observation sur terrain des appareils végétatifs et reproducteurs des espècesiblesc.
Noms vernaculaires : manary sarivoanjo, manary tombobitotse.
Arbre de 12 à 15m de haut. Port ramifié. Ecorce blanchâtre à grisâtre. Bois noirâtre. Feuilles composées ; rachis et pétioles glabres mais rarement avec des poils. Pétiole 10 à 15cm de long avec 11 à 15 folioles alternes. Foliol e caduque à face supérieure glabre et face inférieure rarement avec des poils ; base de foliole pointue, apex arrondi ; pétiolules bien visibles, glabres ou pubescents. Inflorescence apparaissant avant ou avec les jeunes feuilles, en cymes terminales et axillaires, paniculées, 5-10centimètres de longueur. Fleur petite, 8 à 12 mm de longueur, blanc, calice glabre, rougeâtre au pourpre, avec lobe plus long que le tube, lobe inférieur étroitement triangulaire, lobesupérieur en forme de cône, simple et bilobé apicalement, pétale standard, largement elliptique,arrondi à l’apex. Fruit en gousse, elliptique, aigu ou arrondi apicalement, 1 à 2 graines, raremen t 3 par fruit ; péricarpe légèrement coriace, glabre, rouge-brun, veine finement net. Floraison entre août et avril.
METHODES
Différentes étapes ont été adoptées pour avoir drenseignements sur l’aspect socio-économique des espèces dans les régions, la régénération naturelle, les pressions et menaces.
ETUDES PRELIMINAIRES
Etude bibliographique
Des recherches bibliographiques ont été effectuéesavant la réalisation des travaux sur terrain et tout au long du travail de recherche. Elles devraient permettre de rassembler tous les renseignements sur les milieux d’étude, d’orienter les travaux de recherche et les différentes méthodes utilisées. Les documents consultés sont des ouvrages scientifiques, des mémoires de fins d’études, des articles et des téléchargementsà partir des sites web concernant des thèmes comme : perception, station forestière, utilisation, conservation et biodiversité.
COLLECTE DES DONNEES
Méthodes d’études socio-économique et ethnotaniqueb de l’espèce
Cette étude consiste à collecter et à analyser les informations portant sur l’utilisation et l’exploitation de Dalbergia. Elle permet d’évaluer la pression anthropique exercée sur cette ressource.
Des enquêtes ont été réalisées dans les différentes Fokontany de la Commune de Tsaramandroso (Amborondolo, Maevarano, Tsaramandroso, Ambatoloaka, Andranomiditra) et des villages proches de la forêt sèche d’Ampatak (Andranomena, Marofandilia, Kirindy, Beroboka et Ampataka).
Objectifs des enquêtes
Avoir des informations sur :
– les noms vernaculaires des espèces
– les catégories d’utilisation de Dalbergia spp.
– la partie ou organe utilisée
– le mode d’utilisation
– la qualité et la quantité des parties utilisées
– les lieux d’exploitation (localité, type de forêt,distance par rapport au village)
– le mode et la période de l’exploitation
– la qualité et la quantité de bois exploité
– les prix et la destination des produits issus de l’exploitation, ont été collectés.
L’ethnobotanique est l’étude des relations entre les plantes et l’homme. L’enquête ethnobotanique a pour but de collecter le maximum d’information concernant la plante étudiée. Les enquêtes ont été réalisées en librescussiondi. Les questions ont été formulées sans qu’il y ait des questions formelles préalablement établies. L’enchaînement progressif des questions et les réponses obtenues servent de basepour la prochaine question.
· Identification et choix des villages
La population est inégalement repartie à travers le territoire de la Commune. Le choix de villages pour la conduite des enquêtes est fonction de la densité de la population et de la distance du village par rapport à la forêt. La densité de la population a été préalablement obtenue à partir de la recherche bibliographique ef fectuée au près des autorités et organismes locaux.
· Elaboration de la fiche d’enquête
Une fiche d’enquête a été utilisée à chaque personnou groupe de personne enquêtée, portant des questionnaires relatifs aux objectifs. Le modèle de la fiche d’enquête est présenté en ANNEXE II. Chaque fiche d’enquête a été complétée après l’interview ou la conversation avec les enquêtés.
· Choix des personnes enquêtées
Les enquêtes ont été menées auprès des personnesactivitésd’ différentes :
– paysans : agriculteurs, éleveurs
– exploitants forestiers
– bûcherons
– menuisiers, charpentiers, ébénistes
– confectionneurs de boutre
– agents de l’Eaux et Forêts de Tsaramandroso et personnels du CNFEREF de Morondava
· Analyse des informations
L’importance de l’utilisation des plantes peut être évaluée à partir de la détermination
de l’indice d’utilisation (PHILLIPS et GENTRY, 1993 ). Cet indice d’utilisation est calculé d’après la formule : UVs = UVis / ns.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Première partie MILIEU D’ETUDE
I-SITUATION GEOGRAPHIQUE
II-MILIEU PHYSIQUE
III-MILIEU BIOTIQUE
IV-L’HOMME ET SES ACTIVITES
Deuxième partie MATERIEL ET METHODES
I-MATERIEL VEGETAL
II–METHODES
Troisième partie RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I–RESULTATS DES ENQUETES
II–REGENERATION NATURELLE
III-EVALUATION DES RISQUES D’EXTINCTION
Quatrième partie DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
I-REMARQUES SUR LA METHODOLOGIE
II-REMARQUES SUR LES RESULTATS OBTENUS
III-RECOMMANDATIONS
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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