Classรฉe urgence mondiale en 1993 par lโOrganisation Mondiale de la santรฉ (OMS), la tuberculose pose encore un problรจme de santรฉ publique ร lโรฉchelle planรฉtaire. En effet cโest la premiรจre cause de mortalitรฉ infectieuse dans le monde avec 3 millions de dรฉcรจs par an. On estime quโun tiers de la population mondiale est infectรฉ, avec plus de 8 millions de nouveaux cas de tuberculose active par an .
Pourtant, ร partir de 1952, avec lโapparition dโune chimiothรฉrapie efficace, le dรฉclin de la tuberculose รฉtait rรฉel. Il รฉtait au maximum de 3% en Afrique subโsaharienne et en Asie du sudโest, du mรชme ordre que le taux de croissance dรฉmographique. Cependant en 1986, on a assistรฉ ร une recrudescence de la tuberculose dans le monde, et le rรดle de lโinfection ร VIH est apparu trรจs vraisemblable dans cette rรฉsurgence. En Afrique et en Asie du sudโest, lโimportance de lโendรฉmie tuberculeuse et la prรฉvalence รฉlevรฉe de lโinfection ร VIH ont rendu cette situation plus frรฉquente quโailleurs(94). La coโ infection VIHโtuberculose dans les pays oรน l’endรฉmie tuberculeuse coรฏncide avec l’expansion du VIH est en moyenne de 38%.
En 2010, les personnes vivants avec le VIH (PVVIH) reprรฉsentaient 13% des nouveaux cas de tuberculose dans le monde et 360 000 personnes รฉtaient dรฉcรฉdรฉes des suites de tuberculose liรฉes au VIH [7]YAMA.La tuberculose et lโinfection ร VIH forment ainsi une association meurtriรจre (couple maudit). Au Sรฉnรฉgal, la tuberculose sรฉvit toujours de maniรจre endรฉmique et constitue la plus frรฉquente des affections opportunistes au cours de lโavรจnement du VIH. La tuberculose pulmonaire (TBP) reste la forme la plus courante de tuberculose mรชme chez les sujets infectรฉs par le VIH. Cependant avec la pandรฉmie du Sida, dโautres formes cliniques et radiologiques sont de plus en plus frรฉquentes, parmi lesquelles la miliaire tuberculeuse [90]. La miliaire tuberculeuse est une forme aigรผe grave de tuberculose maladie mettant en jeu le pronostic vital. Elle se dรฉfinit comme une septicรฉmie ร bacilles de Koch se traduisant par une dissรฉmination en un ou plusieurs points de lโorganisme et surtout aux poumons dโรฉlรฉments nodulaires de petite taille (comparรฉs ร des grains de mil) d’origine tuberculeuse. Elle reprรฉsente moins de 2% des tuberculoses selon les auteurs [20] et environ 10 % des tuberculoses extraโ pulmonaires [89 . Le diagnostic de la miliaire est le plus souvent radiologique, ceci du fait de la raretรฉ de la positivitรฉ des bacilloscopies et de lโurgence thรฉrapeutique. Cependant elle connaรฎt encore des difficultรฉs de confirmation du diagnostic mรชme dans les pays dรฉveloppรฉs, conduisant parfois ร des retards ร la mise en route du traitement, et compromettant ainsi le pronostic vital .
GENERALITES SUR LA TUBERCULEUSEย
Dรฉfinition
LโOMS a proposรฉ une dรฉfinition codifiรฉe de la tuberculose : Pour ce qui concerne la forme pulmonaire, elle est fonction du frottis dโexpectoration.
– cas ร frottis positif :
Au moins deux frottis dโexpectorations positif pour le BAAR associรฉes ร des anomalies ร la radiographie thoracique compatibles avec une tuberculose pulmonaire รฉvolutive.
– cas ร frottis nรฉgatif
Au moins deux (et de prรฉfรฉrence trois) frottis dโexpectorations nรฉgatifs pour le BAAR et des anomalies ร la radiographie thoracique compatibles avec une tuberculose pulmonaire รฉvolutive.
La tuberculose dissรฉminรฉe comprend la tuberculose miliaire, la tuberculose avec isolement dans le sang de bacilles du complexe Mycobacterium tuberculosis et la tuberculose touchant plus de deux organes. Si le parenchyme pulmonaire est l’une de ces localisations, le cas devra รชtre classรฉ ร la fois comme tuberculose pulmonaire et dissรฉminรฉe. La tuberculose miliaire est classรฉe ร la fois comme pulmonaire et dissรฉminรฉe.
Historique
La tuberculose est une affection trรจs ancienne. Les รฉchantillons de tissus prรฉlevรฉs des tombes confirment aussi bien par la morphologie que par les analyses dโADN, lโexistence de tuberculose humaine il y a plus de 5400 ans. Le sรฉquenรงage des fragments dโADN de colonne vertรฉbrale dรฉformรฉes sur les momies รฉgyptiennes, sโest avรฉrรฉ รชtre spรฉcifique de Mycobacterium du complexe Mycobacterium tuberculosis de nos jours. En 460 avant J-C., Hippocrate identifiait ยซ phtisies ยป, mot grec signifiant dรฉgรฉnรฉrescence ou tuberculose comme รฉtant la maladie la plus rรฉpandue en ces temps. Cโest ร partir du XVIรจme siรจcle que des publications sur la tuberculose furent faites dans la littรฉrature mรฉdicale europรฉenne. En 1546, Girolamo Tracastoro รฉtait le premier ร expliquer dans son livre ยซ De Morbis Contagiosis ยป que la tuberculose รฉtait contagieuse. A la fin du 19 ieme siรจcle, on lโappelait aussi la ยซ peste blanche ยป ou le ยซ commandant des hommes de la mort ยป en raison du nombre important de morts (15 ร 20%) quโil entrainait dans le monde industrialisรฉ en lโabsence de tout traitement. En 1700 JOHN JACOB MANGET a inventรฉ le terme de la tuberculose miliaire (dรฉrivรฉ du mot latin miliarius, qui signifie liรฉes aux semences de mil) pour dรฉcrire la ressemblance des rรฉsultats pathologiques macroscopiques ร celle des innombrables graines de mil dans la taille et l’apparence [64, 23]. Entre 1774 et 1816, BAYLE dรฉcrivit le granulome miliaire et les aspects anatomiques de la phtisie. En 1819, LAENNEC dรฉmontra que la tuberculose peut atteindre dโautres organes que le poumon. En 1854, RILLET et BARHEZ publient 27 cas de fistules bronchiques liรฉs ร la maladie. En France, VILLEMIN, dรฉmontra par des expรฉriences sur le lapin, la contagiositรฉ de la maladie en 1868. Le bacille tuberculeux fut dรฉcouvert par ROBERT KOCK en 1882 et sa culture sur sรฉrum coagulรฉ permit ainsi de faire le diagnostic bactรฉriologique de ยซ certitude ยป. SMITH quant ร lui, fit la diffรฉrenciation entre le bacille humain et bovin en 1868.
La dรฉcouverte du BCG par CALMETTE et GUERIN EN 1922 a rรฉvolutionnรฉ la prise en charge de la maladie.
A partir de 1944, les mรฉdicaments qui constituent le traitement actuel de la tuberculose ont รฉtรฉ dรฉcouverts progressivement. Lโintroduction du traitement de courte durรฉe en association ร partir de 1972 par FOX et MITCHISON fut le tournant dรฉcisif car apportant une guรฉrison en mรชme temps que le blocage rapide de la chaine de transmission. En 1986-1987 lโUnion International de lutte contre la Tuberculose (UICT) dรฉmontra que lโapplication correct du traitement court de la tuberculose au sein dโun systรจme organisรฉ de diagnostic, dโenregistrement des cas et dโencadrement des traitements permettaient dโobtenir des taux de guรฉrison ร lโรฉchelle nationale, de 75 ร 80% quelque soient les circonstances extรฉrieurs (pauvretรฉ, nomadisme, guerre).
Epidรฉmiologie
Malgrรฉ, les importantes mesures de lutte engagรฉes par lโOMS, la tuberculose demeure un problรจme majeur de santรฉ publique ร lโรฉchelle mondiale. En 2010, le nombre de personnes qui ont contractรฉ la tuberculose est passรฉe ร 8,8 millions, aprรจs un pic de 9 millions en 2005 . La rรฉpartition des cas de tuberculose dans le monde est inรฉgale. Plus de 95% des cas et 98% des dรฉcรจs par tuberculeuse sont notifiรฉs dans les pays dโAfrique, dโAsie et dโAmรฉrique latine. Le nombre de dรฉcรจs diminue lentement du fait de lโamรฉlioration des mesures de santรฉ qui tendent ร maintenir les malades en vie plus longtemps. Cette persistance de la tuberculeuse est liรฉe principalement ร la pauvretรฉ, ร la croissance dรฉmographique et ร lโinfection par le VIH qui a complรจtement bouleversรฉ son รฉpidรฉmiologie, spรฉcialement en Afrique subsaharienne. La tuberculeuse est une maladie des personnes รขgรฉes dans les pays dรฉveloppรฉs alors que dans les pays en dรฉveloppement, la majoritรฉ des cas se situe dans la tranche dโรขge active (80% รขgรฉs de 15 ร 49 ans) [57], ce qui entraรฎne une baisse de la productivitรฉ, avec un impact important sur le dรฉveloppement socioรฉconomique de ces pays. Au Sรฉnรฉgal, la tuberculeuse sรฉvit de maniรจre endรฉmique et constitue lโaffection opportuniste la plus frรฉquente au cours de lโinfection ร VIH [51]. Depuis lโavรจnement du SIDA, on a constatรฉ une tendance ร la hausse de son incidence .
Bactรฉriologie
Lโagent pathogรจne
Le bacille de Koch appartient ร la famille au genre Mycobacterium et au complexe tuberculosis. Il est BAAR, sous forme de bรขtonnets de 2 ร 4 micromรจtres de long, 0,3 micromรจtre de large. Les caractรฉristiques biochimiques et culturales permettent de distinguer, parmi les espรจces qui forment le complexe tuberculeusis :
– Mycobacterium tuberculosis
– Mycobacterium bovis
– Mycobacterium africanum .
โย Mycobacterium tuberculosis
Cโest lโespรจce responsable de la tuberculeuse humaine. Elle se multiplie trรจs lentement, son temps de dรฉdoublement รฉtant de 13 ร 20 heures ; sa coloration est acido alcoolo rรฉsistante. Sa culture, sur milieu de Lowenstein-Jensen, donne en 21-28 jours, de grosses colonies en ยซ chou-fleur ยป, de teinte crรจme beige, ร surface sรจche et rugueuse.
Les caractรฉristiques biochimiques du bacille :
o naturellement sensible ร lโisoniazide ;
o aรฉrobie stricte ;
o catalase rรฉductase positive ;
o peroxydase positive ;
o niacine positif, par production dโune quantitรฉ importante dโacide nicotique ou niacine ;
o il rรฉsiste ร lโhydrazide de lโacide thiophรจne carboxylique(TCH), au froid et ร la dessiccation ;
o Sensible ร la chaleur, aux rayons ultraviolets et ร de nombreux antiseptiques (eau de javel, soude, acide, dรฉtergent, alcool ร 90ยฐ).
โย Mycobacterium bovis
Cโest lโespรจce responsable de la tuberculeuse bovine, รฉgalement pathogรจne pour lโhomme. Elle est micro aรฉrophile et donne de petites colonies pigmentรฉes lisses et brillantes qui ne dรฉpassent pas la tรชte dโรฉpingle sauf si le milieu de Lรดwenstein-Jensen est enrichi de 0,2 ร 0,3 % de pyruvate de sodium. Elles nโapparaissent jamais avant un mois dโisolement. Mais aprรจs repiquage, la croissance peut รชtre plus rapide et les colonies peuvent devenir rugueuses et dรฉveloppรฉes.
Cette espรจce est:
โข Sensible ร lโacide thiophรจne carboxylique ou TCH ;
โข ne possรจde pas de nitrate rรฉductase et, nโaccumule pas suffisamment de niacine pour donner un niacine test positif [35] ;
โย Mycobacterium africanum
Cโest une espรจce intermรฉdiaire entre Mycobacterium tuberculosis et Mycobacterium bovis. Elle donne des colonies dysgoniques de petites tailles qui se dรฉveloppent mieux en prรฉsence de pyruvate de sodium. Elles sont plates avec un bourgeon central, rugueux et de teinte mรขte. Lโaspect des colonies et les caractรจres biochimiques de Mycobacterium africanum diffรฉrent selon lโorigine gรฉographiques de la souche isolรฉe .
โย Le Bacille de Calmette et Guรฉrin ou BCG
Cโest un mutant non virulent de Mycobacterium bovis. Il peut รชtre isolรฉ ร partir dโabcรจs ou dโadรฉnites consรฉcutives ร la vaccination.Les colonies ressemblent beaucoup ร celle de Mycobacterium tuberculosis. Mais comme celle de Mycobacterium bovis : elles nโont pas dโactivitรฉ nitrate rรฉductase, nโaccumulent pas de niacine et sont sensible au thiophรจne carboxylique [36].
Source de transmission de la maladieย
La transmission de Mycobactรฉries est interhumaine et se fait lors du contact rรฉpรฉtรฉ avec une source infectante importante ร rechercher dans lโenvironnement immรฉdiat du sujet contaminรฉ [27,67]. La source est essentiellement constituรฉe par les malades porteurs de tuberculeuse pulmonaire ร microscopie positive (TPM+), parceโ ils infectent 10 ร 20 fois plus de gens dans lโentourage que les autres formes de tuberculeuse [46]. Depuis la quasi-รฉradication du bacille tuberculeux bovin, la transmission du bacille de Koch se produit essentiellement par voie aรฉrienne. Elle est dรฉpendante de lโintensitรฉ des signes cliniques qui conditionnent la dispersion des gouttelettes de Pflรผgge, ร savoir la toux et lโรฉternuement [46].Lโ รฉtroitesse dans lโair respirรฉ, la durรฉe dโexposition [24] et la densitรฉ des particules dans lโair respirรฉ sont dโautres รฉlรฉments exogรจnes dรฉterminants. Les voies de pรฉnรฉtration sont nombreuses mais la voies aรฉriennes est la plus commune. Les voies digestive, conjonctivale, pharyngรฉe, amygdalienne, gรฉnitale et cutanรฉe sont possible mais rares.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
GENERALITES SUR LA TUBERCULOSE
I.1- Dรฉfinition
I.2- Historique [19, 47, 38,93]
I.3- Epidรฉmiologie
I.4- Bactรฉriologie
I.4.1- Lโagent pathogรจne [57,97]
I.4.2 Source de transmission de la maladie
I.4.3- Facteurs favorisants
I.4.4- Les diffรฉrentes populations de bacilles
I.5- Pathogรฉnie [90, 94]
I.5.1- Primo-infection
I.5.2- La tuberculose maladie
โข LA MILIAIRE TUBERCULEUSE [26]
II.1- Pathogรฉnie : 3 Mรฉcanismes
II.2- Anatomopathologie:
II.3- Etude clinique:
II.3.1-Type de description : la miliaire pulmonaire aigue typique ou typhoรฏde dโEmpis de lโadulte jeune.
II3.1.1- Circonstances de dรฉcouverte
II.3.1.2- Dรฉbut
II.3.1.3- Phase dโรฉtat
II.3.1.4- Evolution:
II.3.2- Formes cliniques
II.3.2.1- Formes symptomatique
II.3.2.2- Formes extra-pulmonaires
II.3.2.3- Formes selon le terrain
II.4- Diagnostic
II.4.1- Diagnostic positif
II.4.2- Diagnostic diffรฉrentiel:
II.4.3- Diagnostic Etiologique
โข PARTICULARITES DE LA TUBERCULOSE AU COURS DE LโINFECTION A VIH.
III.1- Epidรฉmiologie de la co-infection [90]
III.1.1- Infection par le VIH et risque de tuberculose
II.1.2- Dรฉveloppement de la tuberculose au cours de lโinfection par le VIH
III.2- Consรฉquences de la co-infection VIH et tuberculose
III.3- Particularitรฉs cliniques et paracliniques [4].
III.3.1- Aspects cliniques
III.3.2- Aspects radiologiques
III.3.3- Aspects biologiques
โข TRAITEMENT DE LA MALADIE TUBERCULEUSE
IV.1- Traitement curatif
IV.1.1- Principes [45,52]
IV.1.2- Buts [52]
IV.1.3- Moyens [52]
IV.1.3.1- Moyens Etiologiques
IV.1.3.2- Moyens Adjuvants
IV.1.4- Indications
IV.1.5- La conduite du traitement [52]:
IV.1.6- Surveillance de la chimiothรฉrapie [21,51]
IV.1.7- Particularitรฉs thรฉrapeutiques de la co-infection VIH-Tuberculose
IV.2- Traitement prรฉventif
IV.2.1- Lโamรฉlioration du niveau de vie et de lโรฉducation sanitaire (I.E.C)
IV.2.2- Le dรฉpistage et le traitement des cas
IV.2.3- La vaccination par le BCG [7]
IV.2.4- La chimioprophylaxie antituberculeuse
โข CADRE DโETUDE : Le Service des Maladies Infectieuses du CHU de FANN(DAKAR)
I.1- Description des lieux
1.2- Personnel mรฉdical
โข MALADES ET METHODES
II.1- Malades
II.1.1- Critรจres dโinclusion
II.1.2- Critรจres d exclusion
II.2- Mรฉthode
II.2.1- Type dโรฉtudes et collecte de donnรฉes
II.2.2- Exploitation des donnรฉes
II.2.3 Contraintes
II.3- ETUDES DESCRIPTIFS
II. 3.1 Epidรฉmiologie
II.3.1.1 Rรฉpartition des malades selon le sexe
II.3.1.2- Rรฉpartition selon lโรขge
โข 3.1.3- Rรฉpartition selon le statut socio รฉconomique
II.3.1.4- Rรฉpartition selon la notion de contage
II.3.1.5- Rรฉpartition selon les rรฉcidives
II.3.1.6- Rรฉpartition des patients selon les tares
II.3.2- ASPECTS CLINIQUES
II. 3.2.1 Rรฉpartition de la population selon les signes cliniques
II.3.3 ASPECTS PARACLINIQUES
II.3.3.1- Rรฉpartition des malades selon les rรฉsultats de lโintradermo rรฉaction
II.3.3.2- Rรฉpartition des cas de selon les signes biologiques
II.3.3.3- Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon la Numรฉration formule sanguine
II.3.3.4- Rรฉpartition des patients selon les rรฉsultats de lโexamen bactรฉriologique des crachats
II.3.3.5- Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon le nombre de lymphocyte CD4
โข ASPECTS EVOLUTIFS
โข Rรฉpartition des malades selon le type dโรฉvolution
II.4- ETUDE ANALYTIQUE : Tuberculose miliaire au cours de lโinfection ร VIH et aspects รฉvolutifs
II.4.1- Facteurs รฉpidรฉmiologiques
II.4.1.1- Evolution selon le sexe
II.4.1.2- Evolution selon lโรขge
II. 4.1.3 Evolution selon le statut professionnel.
II.4.1.4- Evolution selon la notion de contage.
II.4.1.5- Evolution selon les nouveaux cas
II.4.1.6- Evolution selon la vaccination BCG.
II.4.1.7- Evolution selon la prรฉsence de tare.
II.4.2- FACTEURS CLINIQUES
II.4.2.1 Evolution selon les signes cliniques
II.4.3- FACTEURS BIO IMMUNOLOGIQUES
II.4.3.4- Evolution selon les rรฉsultats de lโintradermo Rรฉaction
II.4.3.5- Evolution selon lโhรฉmogramme.
II.4.3.6- Evolution selon les rรฉsultats de lโexamen bactรฉriologique des crachats
II.4.3.7- Evolution selon le nombre des lymphocytes CD4
DISCUSION
CONCLUSION ETRECOMMANDATION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIE