Migration des cellules germinales primordiales

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Rapports

Face latรฉraleย 

Elle rรฉpond ร  la paroi pelvienne. Cette paroi est formรฉe par la surface quadrilatรจre de lโ€™os coxal recouverte du muscle obturateur interne. Sur c ette paroi cheminent des constituants vasculo-nerveux :
๏ƒ˜ les branches antรฉrieures de lโ€™artรจre iliaque interne qui comprennent :
– lโ€™artรจre obturatrice et lโ€™artรจre honteuse interne, plaquรฉes contre la paroi.
– lโ€™artรจre ombilicale, utรฉrine et vaginale, qui se portent en avant et vers la ligne mรฉdiane.
๏ƒ˜ les vaisseaux iliaques externes, cheminent le long du dรฉtroit supรฉrieur.
๏ƒ˜ le nerf obturateur passe au dessus de lโ€™artรจre obturatrice.
๏ƒ˜ lโ€™uretรจre qui adhรจre au pรฉritoine, et croise les vaisseaux iliaques de faรงon diffรฉrente selon le cรดtรฉ:
– ร  gauche, il croise les vaisseaux iliaques communs 15 mm avant la bifurcation iliaque interne โ€“ iliaque externe.
– ร  droite, il c roise les vaisseaux iliaques externes 15 mm aprรจs la bifurcation iliaque.
๏ƒ˜ les vaisseaux ovariques appartenant aux pรฉdicules lombo-ovariques :
– ils croisent les vaisseaux iliaques externes 2 cm en avant de leur croisement par lโ€™uretรจre.
– ils pรฉnรจtrent ensuite dans lโ€™angle supรฉro-latรฉral du ligament large.
Le pรฉritoine recouvre tous ces รฉlรฉments qui le soulรจvent, constituant des reliefs limitant des fossettes :
๏ƒ˜ fossette ovarique :
– elle contient lโ€™ovaire allongรฉ verticalement chez la nullipare. Elle est limitรฉe par les reliefs :
๏‚ง du ligament large : en bas et en avant ;
๏‚ง des vaisseaux iliaques externes : en haut ;
๏‚ง des vaisseaux iliaques internes et de lโ€™uretรจre : en arriรจre.
– au fond de c ette fossette cheminent lโ€™artรจre ombilicale, le nerf et les vaisseaux obturateurs.
๏ƒ˜ fossette sous ovarique :
– elle contient lโ€™ovaire abaissรฉ, et ร  grand axe oblique en bas et vers la ligne mรฉdiane chez la multipare.
– elle est limitรฉe par les reliefs :
๏‚ง de lโ€™uretรจre et de lโ€™artรจre iliaque interne, en avant ;
๏‚ง du pli recto-utรฉrin ou ligament utรฉro-sacrรฉ, en bas et vers la ligne mรฉdiane ;
๏‚ง de la paroi postรฉrieure du bassin, en arriรจre, avec, ร  ce niveau le muscle piriforme ou pyramidal du bassin.

Bord mรฉsovarique (bord antรฉrieur)

Il rรฉpond au ligament large, uni ร  sa face postรฉrieure par lโ€™intermรฉdiaire du mรฉsovarium, limitant le hile de lโ€™ovaire.

Bord libre (bord postรฉrieur)

Situรฉ 2 cm en avant de lโ€™articulation sacro-iliaque, il rรฉpond ร  distance :
– par lโ€™intermรฉdiaire du pรฉritoine : ร  lโ€™uretรจre.
– dans la cavitรฉ pรฉritonรฉale : aux anses du j รฉjuno-ilรฉum, caeco- appendice ร  droite, et colon sigmoide ร  gauche.
Il surplombe la fossette sous ovarique contenant lโ€™ovaire chez la multipare.

Extrรฉmitรฉ infรฉrieure

Situรฉe 1 ou 2 cm au dessus du plancher pelvien, elle peut รชtre perceptible par les touchers pelviens.

Vascularisation et innervation

Artรจresย 

La vascularisation de lโ€™ovaire est assurรฉe par deux artรจres : lโ€™artรจre ovarique et lโ€™artรจre utรฉrine.

Lโ€™artรจre ovarique

Elle naรฎt de lโ€™aorte au niveau de L2, entre lโ€™artรจre rรฉnale et lโ€™artรจre mรฉsentรฉrique infรฉrieure.
Elle descend avec le ligament suspenseur de lโ€™ovaire, croise le dรฉtroit supรฉrieur en pรฉnรฉtrant dans le petit bassin, croise les vaisseaux iliaques externes et arrive ร  la partie supรฉro-latรฉrale du ligament large ;
Elle se divise en atteignant lโ€™ovaire en un rameau tubaire pour la trompe utรฉrine, et en un rameau ovarique qui descend le long du hile en donnant des rameaux pour lโ€™ovaire.
En regard de lโ€™extrรฉmitรฉ infรฉrieure de lโ€™ovaire, elle sโ€™anastomose avec le rameau ovarique de lโ€™artรจre utรฉrine.

Lโ€™artรจre utรฉrine

Elle se termine au niveau de la corne utรฉrine, 2cm au dessous de la trompe. Elle donne 3 rameaux:
– le rameau du fond utรฉrin,
– un rameau tubaire qui va sโ€™anastomoser avec la branche homologue de lโ€™artรจre ovarique.
– un rameau ovarique qui suit le ligament propre de lโ€™ovaire et donne des rameaux pour lโ€™ovaire.

Tumeurs non dysgerminomateuses
Tumeurs vitellines ou tumeurs du sinus endodermique
Les tumeurs vitellines sont des tumeurs hautement malignes pourvues dโ€™un potentiel mรฉtastatique important. Cโ€™est le type histologique le plus pรฉjoratif des tumeurs germinales malignes [122].
Lโ€™examen macroscopique retrouve une tumeur unilatรฉrale souvent encapsulรฉe mesurant de 5 ร  30 cm avec une surface lisse, de coloration gris-jaune avec des plages de nรฉcrose, dโ€™hรฉmorragies et parfois de kyste ร  la tranche de section [22].
Lโ€™examen au histologique peut montrer de nombreux aspects architecturaux diffรฉrents, notamment parmi les plus frรฉquents le type rรฉticulรฉ et le type pseudopapillaire. Lโ€™identification de corps de Schiller-Duval et de ยซ boul es hyalinesยป colorรฉes par le PAS (Periodic Acid Schiff) sont typiques de ce type de tumeur [22]. Le diagnostic peut รชtre confortรฉ par des immuno-marquages qui montrent que les cellules tumorales sont PLAP ยฑ, cytokรฉratine+ et AFP+ [212].
Les tumeurs vitellines ont une extension locorรฉgionale (vessie, rectum, utรฉrus et pรฉritoine pelvien), ganglionnaire rรฉtro-pรฉritonรฉale et hรฉpatique dans les stades avancรฉs. Des cas dโ€™atteinte de lโ€™รฉpiploon, du pรฉritoine abdominal et des poumons ont รฉtรฉ รฉgalement dรฉcrits [157].
Tรฉratomes
Les tรฉratomes ovariens sont les tumeurs ร  cellules germinales les plus frรฉquentes et comptent parmi les tumeurs ovariennes les plus rencontrรฉes en pratique. Ces tumeurs sont constituรฉes de tissus dโ€™origine ectodermique (peau, annexes, dents, tissu nerveux), mรฉsodermique (muscle, cartilage, tissu adipeux), ou endodermique (tube digestif, bronche, thyroรฏde). Elles se diffรฉrencient par la nature et la maturitรฉ des tissus regroupรฉs au sein de la tumeur [63].
Tรฉratomes matures
Avec deux variantes, l’une rare, solide, l’autre frรฉquente, kystique. Les tรฉratomes matures complexes (kystes dermoรฏdes) s’opposent aux tรฉratomes simplifiรฉs monotissulaires (goitre ou carcinoรฏde ovarien) [174].
๏ƒ˜ Le kyste dermoรฏde
Il constitue la tumeur germinale la plus frรฉquemment retrouvรฉe, soit 95 % des cas. Il est entiรจrement composรฉ de tissus adultes d’origine ectodermique (peau et annexes, dents, tissus nerveux), mรฉsodermique (muscle, conjonctive, cartilage) endodermique (intestin, thyroรฏde). L’aspect macroscopique est caractรฉristique : formation kystique ร  paroi nodulaire contenant un liquide sรฉbacรฉ et des poils. Des dents sont visibles dans un tiers des cas [174]. Assez frรฉquemment un nodule solide est appendu ร  la face interne de la paroi kystique, appelรฉ nodule de Rokitansky ou protubรฉrance. Cโ€™est dans cette protubรฉrance que sont retrouvรฉs les dรฉrivรฉs des 3 co uches de cellules souches : tissu nerveux, phanรจres, tissu adipeux, muqueuse gastro-intestinale, bronchiqueโ€ฆ [63]
Bien que classiquement bรฉnin, le kyste dermoรฏde peut dรฉgรฉnรฉrer dans 0,17 ร  1,4 % des cas [11, 57] par transformation maligne d’un des tissus constitutifs, le plus souvent sous la forme de carcinome รฉpidermoรฏde [11].
๏ƒ˜ Le goitre ovarien ou struma ovarii [120]
Cโ€™estย  un t รฉratomeย  oรน d omineย  un t issuย  thyroรฏdienย  habituellementย  non sรฉcrรฉtant.
Lโ€™aspect macroscopique caractรฉristique des goitres ovariens est celui dโ€™une tumeur ร  c omposante mixte, solide et kystique, de couleur marron vert, gรฉnรฉralement de grande taille et associรฉe aux autres composants dโ€™un tรฉratome mature dans prรจs de la moitiรฉ des cas.
Lโ€™aspect microscopique retrouve des inclusions de follicules thyroรฏdiens contenant du c olloรฏde qui sont soit encapsulรฉs, soit irrรฉguliรจrement distribuรฉs parmi les autres composantes du tรฉratome.
Lโ€™architecture tissulaire est tout aussi variรฉe que celle de la glande thyroรฏde, avec des structures macro- ou microvรฉsiculaires, de goi tre colloรฏde, pseudotubaires ou t rabรฉculaires, qui peuvent รชtre associรฉes entre elles. Les cellules peuvent prรฉsenter un cytoplasme รฉosinophile ou clair, parfois vacuolรฉ.
๏ƒ˜ Le carcinoรฏde ovarien [23, 174]
Le carcinoรฏde ovarien est un t รฉratome ร  prรฉdominance solide, constituรฉ de cellules argentaffines, parfois responsable dโ€™un syndrome carcinoรฏde. Cette tumeur est associรฉe dans 90 % des cas ร  dโ€™autres composantes tรฉratomateuses, le plus souvent ร  un kyste dermoรฏde. Le carcinoรฏde strumeux est une forme particuliรจre associant une tumeur carcinoรฏde et un goitre ovarien.
Tรฉratomes immatures
Les tรฉratomes immatures sont des tumeurs typiquement unilatรฉrales et de grande taille mesurant 18,5 cm en moyenne. Ce sont des tumeurs solides, plus rarement kystiques avec des zones de nรฉcrose ou dโ€™hรฉmorragie [22].
Histologiquement, les tรฉratomes immatures sont composรฉs dโ€™un mรฉlange de tissus matures identiques ร  ceux retrouvรฉs dans les kystes dermoรฏdes et de tissus immatures, souvent reprรฉsentรฉs par du tissu ร  diffรฉrenciation nerveuse. [63].
En fonction de la quantitรฉ de tissu immature retrouvรฉ, les tรฉratomes immatures sont classรฉs en 4 grades de malignitรฉ croissante (Tableau II). La classification initiale a รฉtรฉ proposรฉe par Thรผrlbeck et Scully en 1960 [208] et modifiรฉe par Norris et O’Connor en 1976 [163].
EPIDEMIOLOGIE
Epidรฉmiologie descriptive
Les tumeurs germinales de lโ€™ovaire sont des tumeurs rares, dรฉcouvertes le plus frรฉquemment entre les 1รจre et 6รจme dรฉcennies [194].
Dans les pays occidentaux, ces tumeurs constituent le second groupe en frรฉquence aprรจs les tumeurs รฉpithรฉliales, soit 20 ร  25 % de lโ€™ensemble des tumeurs ovariennes, seulement 3 ร  5 % dโ€™entre elles sont malignes [194]. Chez lโ€™enfant et lโ€™adolescente, plus de 40 % des tumeurs ovariennes sont dโ€™origine germinale [36, 48, 192] et un tiers dโ€™entre elles sont malignes [66, 166, 218].
Lโ€™incidence annuelle des tumeurs germinales malignes de lโ€™ovaire, tous รขges confondus, est de 0,41 pour 100 000 femmes aux USA [175], 0,2 pour 100 000 femmes au Royaume-Uni [71], et 0,5 pour 100 000 femmes en France [177].
Pour des raisons mal รฉlucidรฉes, les tumeurs germinales de lโ€™ovaire sont plus frรฉquentes dans la population asiatique et africaine que dans la population occidentale. En effet, ces tumeurs constituent 40 ร  50 % de lโ€™ensemble des tumeurs ovariennes dans les populations africaine [27, 39] et asiatique [108, 156], alors quโ€™elles ne reprรฉsentent que 20 ร  25 % des tumeurs de lโ€™ovaire dans la population occidentale [194]. Les tumeurs germinales malignes reprรฉsentant moins de 5% des cancers de lโ€™ovaire dans les pays occidentaux [71, 139, 175], constituent 9,6% des cancers de lโ€™ovaire en Chine [54] et environ 20% des cancers ovariens au Japon [13, 156]. Cette diffรฉrence serait probablement liรฉe ร  l’incidence relativement faible des tumeurs รฉpithรฉliales de lโ€™ovaire dans les populations africaine et asiatique par rapport ร  celle retrouvรฉe dans la population occidentale [188].
Par ailleurs, une prรฉdisposition raciale pour les tumeurs germinales de lโ€™ovaire nโ€™est pas ร  exclure. En effet, dans une รฉtude rรฉalisรฉe dans la rรฉgion de Natal en Afrique du Sud, Bhoola a notรฉ que les tumeurs germinales de lโ€™ovaire prรฉdominent chez la population de race noire oรน elles reprรฉsentent 52% de lโ€™ensemble des tumeurs de lโ€™ovaire tandis que chez la population dโ€™origine indienne, ces tumeurs ne constituent que 19% [27]. Aux USA, selon les registres de lโ€™Institut National de Cancer, les tumeurs germinales malignes sont plus frรฉquentes chez les femmes de race noire ou dโ€™or igine asiatique que chez les femmes blanches dโ€™origine non hispanique [91].
Au Sรฉnรฉgal, lโ€™absence dโ€™un re gistre national des cancers rend difficile lโ€™estimation exacte de la prรฉvalence des tumeurs germinales de lโ€™ovaire. Dans une รฉtude effectuรฉe ร  l โ€™Institut Juliot Curie de D akar, Kane Gueye et collaborateurs, ont colligรฉ 93 tumeurs ovariennes sur une pรฉriode de 10 ans. Parmi elles, 16 cas de tumeurs germinales (17,2%) ont รฉtรฉ notรฉs, dont 15 รฉtaient des tรฉratomes matures (93,75%) [110].
Epidรฉmiologie analytique
Aucun facteur รฉtiologique nโ€™a รฉtรฉ identifiรฉ dans la genรจse des tumeurs germinales de lโ€™ovaire. Cependant, lโ€™existence de cas familiaux de tumeurs germinales [160, 201], ainsi que leur dรฉcouverte frรฉquente chez des patientes porteuses de dysgรฉnรฉsies gonadiques (46 XY ; 45 X 0/46XY) [25, 81, 207] laissent supposer quโ€™il existe un facteur gรฉnรฉtique dans leur tumorogรฉnรจse. Les tumeurs germinales partagent une anomalie gรฉnรฉtique relativement constante. Il sโ€™agit dโ€™un isochromosome i(12p) [7]. Lโ€™isochromosome 12p est un chromosome 12 qui a perdu son bras long et a dupliquรฉ son bras court, les deux bras courts se plaรงant de part et dโ€™autre du ce ntromรจre. Cette anomalie est constatรฉe dans 80% des tumeurs germinales non t รฉratomateuses de lโ€™ovaire.
Lโ€™i(12p) est rare ou absent dans les tรฉratomes de lโ€™ovaire [180].
Comme dans leur homologues testiculaires, il e xiste dans les tumeurs germinales malignes ovariennes dโ€™autres anomalies cytogรฉnรฉtiques en particulier le gain des chromosomes 1, 6p, 8, 12q, 21 et 22q et la perte du 13q. Nรฉanmoins, dans le tรฉratome immature, c’est le gain des chromosomes 14 et 16q que l’on retrouve le plus souvent [119], ce qui suggรจre une biologie un pe u diffรฉrente. En effet, il semble que, plus la tumeur a un potentiel malin, plus les anomalies chromosomiques soient frรฉquentes. Cela est dโ€™ailleurs confirmรฉ par lโ€™รฉtude de la ploรฏdie. Les tรฉratomes, matures ou immatures, sont diploรฏdes et ont un caryotype normal 46 X X, seuls les tรฉratomes immatures de grade 3 son t aneuploรฏdes. Par contre, les dysgerminomes et les tumeurs vitellines sont aneuploรฏdes ou t รฉtraploรฏdes [15]. Ces constatations sont en faveur du dรฉveloppement des tรฉratomes de lโ€™ovaire ร  partir dโ€™une cellule germinale aprรจs la premiรจre division mรฉiotique [105, 165, 219], alors que les autres tumeurs germinales se dรฉvelopperaient ร  partir dโ€™une cellule germinale avant la fin de la premiรจre mรฉiose [105]. Lโ€™origine prรฉmรฉiotique de la transformation maligne pourrait expliquer le rรดle รฉventuel des perturbateurs endocriniens environnementaux (PEE) qui pourraient รชtre incriminรฉs dans la genรจse de ces tumeurs [52, 98].
DIAGNOSTIC
Diagnostic positif
Circonstances de dรฉcouverte
ร€ un st ade dรฉbutant, les tumeurs germinales de lโ€™ovaire, quโ€™elles soient bรฉnignes ou malignes, prรฉsentent souvent le mรชme aspect clinique. Toutefois, certaines particularitรฉs sont ร  noter.
Les tรฉratomes matures sont dans environ 60% des cas asymptomatiques et dรฉcouverts fortuitement ร  lโ€™occasion dโ€™un examen clinique, dโ€™une รฉchographie systรฉmatique [57, 151] ou au cours dโ€™une cรฉsarienne [11, 45]. Ailleurs, les tรฉratomes matures peuvent รชtre dรฉcouverts ร  lโ€™occasion de douleurs pelviennes chroniques, dโ€™irrรฉgularitรฉs menstruelles ou lors dโ€™une complication [151]. Les complications sont dominรฉes par la torsion, retrouvรฉe dans 3,5 ร  7,7 % des cas. La rupture et lโ€™infection sont rares [9, 11, 57].
Les tumeurs germinales malignes ovariennes sont presque toujours symptomatiques car il sโ€™agit de nรฉoplasmes ร  croissance rapide pouvant atteindre des dimensions volumineuses en peu de temps [177]. Leurs circonstances de dรฉcouverte sont dominรฉes par les douleurs abdomino-pelviennes chroniques, lโ€™augmentation du volume abdominale et/ou la perception de masse abdominale (80 ร  90% des cas) [55, 171, 205]. Dans environ 10% des cas, ces tumeurs peuvent รชtre dรฉcouvertes ร  lโ€™occasion de douleurs abdominales aigues secondaires ร  une torsion, une rupture ou encore ร  une hรฉmorragie intra tumorale. Ces complications รฉtant favorisรฉes par la grande taille de ces tumeurs [140]. Dans de rares cas, la dรฉcouverte peut รชtre faite ร  lโ€™occasion de manifestations endocriniennes ร  type de pseudo pubertรฉ prรฉcoce [28, 66] ou de virilisation [202].
Examen physiqueย 
Lโ€™examen physique est un รฉlรฉment fondamental du diagnostic, il repose sur lโ€™inspection, la palpation, la percussion abdominale, et les touchers pelviens.
๏ƒ˜ Lโ€™inspection abdominale peut รชtre normale ou montrer une voussure voire une distension abdominale avec un dรฉplissement de lโ€™ombilic.
๏ƒ˜ La palpation abdominale recherche la masse et prรฉcise ses caractรจres : volume, consistance, sensibilitรฉ, mobilitรฉ, bilatรฉralitรฉ.
๏ƒ˜ Au toucher vaginal, le col peut รชtre dรฉviรฉ, refoulรฉ dโ€™un cรดtรฉ ou de lโ€™autre ou ascensionnรฉ. La masse palpรฉe peut prendre plusieurs aspects :
– masse mobile sรฉparรฉe de lโ€™utรฉrus par un s illon dans les formes dรฉbutantes ;
– masse volumineuse dont on ne perรงoit que le pรดle infรฉrieur ; lโ€™utรฉrus peut รชtre dรฉviรฉ ;
– comblement du pelvis par une masse dure irrรฉguliรจre englobant tous les organes.
๏ƒ˜ Le toucher rectal รฉvalue les rapports de la masse avec le rectum, et son enclavement รฉventuel dans le cul-de-sac de Douglas.
๏ƒ˜ Lโ€™examen physique recherche รฉgalement :
– une ascite.
– des adรฉnopathies, surtout inguinales, mais aussi ร  distance (susclaviculaires, voire axillaires).
– des signes cliniques en faveur dโ€™hyperandrogรฉnisme : hirsutisme, clitoridomรฉgalie.
Examens paracliniques
Imagerie
Lโ€™exploration par imagerie dโ€™une masse ovarienne repose sur lโ€™รฉchographie pelvienne dans un premier temps ; en cas de difficultรฉ de diagnostic, lโ€™รฉchographie peut รชtre complรฉtรฉe par un examen par tomodensitomรฉtrie ou par imagerie par rรฉsonance magnรฉtique (IRM)
Lโ€™รฉchographie
Lโ€™รฉchographie est lโ€™examen radiologique de premiรจre intention ร  effectuer devant toute masse annexielle [104]. Elle peut se faire par deux voies : abdominale et endovaginale. Lโ€™รฉchographie endovaginale, grรขce au contact avec les structures รฉtudiรฉes, offre une meilleure rรฉsolution que lโ€™รฉchographie abdominale dans la description morphologique. Nรฉanmoins, cette technique ne permet pas toujours un meilleur diagnostic car elle est souvent mise en dรฉfaut pour les tumeurs ovariennes de grosse taille. La voie abdominale demeure utile pour avoir une vision dโ€™ensemble et pour les grosses tumeurs [104, 131]. Ces deux voies dโ€™abord sont complรฉmentaires et doivent รชtre rรฉalisรฉes simultanรฉment pour une meilleure exploration [142]. Le compte-rendu รฉchographique doit mentionner [182] :
– la technique utilisรฉe,
– le siรจge des lรฉsions ; le caractรจre uni- ou bilatรฉral,
– la taille,
– lโ€™รฉchogรฉnicitรฉ de l a lรฉsion : liquidienne pure, mixte ร  prรฉ dominance liquidienne ou ร  prรฉdominance solide, solide homogรจne ou hรฉtรฉrogรจne.
– en cas de kyste ou de lรฉsion ร  prรฉdominance kystique : lโ€™รฉpaisseur et la rรฉgularitรฉ des parois, la prรฉsence de sept ums, unique ou m ultiples, dรฉfinissant lโ€™uni- ou la multilocularitรฉ du kyste, la prรฉsence de papilles ou de vรฉgรฉtations endokystiques et exokystiques.
– lโ€™existence ou non de signes associรฉs : ascite, adรฉnopathies, retentissement sur les cavitรฉs rรฉnales.
Bien quโ€™il soit impossible dโ€™affirmer, par lโ€™รฉchographie, le caractรจre strictement bรฉnin ou malin dโ€™une tumeur ovarienne, la littรฉrature a d รฉcrit des critรจres รฉchographiques indispensables ร  rechercher pour orienter le diagnostic [133, 209] :
๏ƒ˜ signes รฉchographiques en faveur de la malignitรฉ :
– tumeur solide irrรฉguliรจre ;
– prรฉsence dโ€™ascite ;
– prรฉsence au moins de quatre vรฉgรฉtations ;
– tumeur irrรฉguliรจre multiloculaire solide dont le diamรจtre est supรฉrieur ร  10 cm.
๏ƒ˜ signes รฉchographiques en faveur de la bรฉnignitรฉ :
– kyste uniloculaire ;
– portion solide dโ€™un kyste infรฉrieur ร  7 mm
– absence de vรฉgรฉtations
– tumeur rรฉguliรจre et multiloculaire avec diamรจtre maximum infรฉrieur ร  100mm.
Si un ou plusieurs critรจres de malignitรฉ sโ€™applique en lโ€™absence dโ€™un c ritรจre bรฉnin, la masse est classรฉe ยซ suspecte de malignitรฉ ยป ; Si un ou plusieurs critรจres bรฉnins sโ€™appliquent en lโ€™absence dโ€™un c ritรจre malin, la masse est classรฉe ยซ bรฉnigne ยป.
Une analyse de la vascularisation de la masse tumorale par le doppler pulsรฉ couleur peut aider รฉgalement ร  diffรฉrencier les tumeurs bรฉnignes et malignes [142] :
– une vascularisation centrale est plutรดt en faveur dโ€™une tumeur maligne tandis quโ€™une vascularisation pรฉriphรฉrique est davantage en fa veur dโ€™une tumeur bรฉnigne [121, 146].
– un index de pulsatilitรฉ (IP) รฉlevรฉ (3 ร  9) est plutรดt en faveur de la bรฉnignitรฉ tandis quโ€™une diminution de cet index (<1) est plutรดt suspecte [31].
Par ailleurs, de nombreux scores ont รฉtรฉ publiรฉs dans la littรฉrature pour diffรฉrencier tumeur bรฉnigne et maligne, peu ont รฉtรฉ utilisรฉs ร  nouveau par dโ€™autres รฉchographistes que leurs auteurs : score de Sassone [189], score de Mainz [147], score de Lerner [132]โ€ฆ etc. Tous reprennent de faรงon variable les diffรฉrents critรจres morphologiques รฉchographiques que sont : lโ€™aspect de la paroi tumorale et son รฉpaisseur, sa rรฉgularitรฉ, les cloisons, lโ€™รฉchogรฉnicitรฉ tumoraleโ€ฆ Ces scores ont le mรฉrite de simplifier lโ€™รฉvaluation morphologique tumorale et de la standardiser afin de supprimer lโ€™effet examinateur. La plupart des auteurs retrouvent une valeur prรฉdictive positive autour de 50 % pour u ne sensibilitรฉ proche de 90 %. La concordance รฉchographie/histologie se situe aux alentours de 70-80 % [142].
Autres moyens dโ€™imagerie
Un examen par tomodensitomรฉtrie ou IRM est parfois nรฉcessaire pour prรฉciser lโ€™origine de la masse tumorale en cas de grande taille, et pour mieux รฉvaluer lโ€™atteinte ganglionnaire en cas de tumeur ovarienne manifestement maligne [182].
Marqueurs tumoraux
Un ou plusieurs marqueurs tumoraux peuvent รชtre exprimรฉs par les tumeurs germinales de lโ€™ovaire. Le dosage des marqueurs tumoraux est utile au diagnostic, au pronostic et au suivi de lโ€™รฉvolution de la maladie. Leur augmentation signifie la rechute tumorale, mais leur valeur pronostique nโ€™est cependant pas clairement รฉtablie. Le dosage sanguin doit donc รชtre fait de faรงon systรฉmatique et, si p ossible, en prรฉ-opรฉratoire et le plus tรดt possible aprรจs la chirurgie [178].
Les choriocarcinomes produisent de lโ€™hCG, et les tumeurs du sinus endodermique de lโ€™AFP [178]. Lโ€™รฉlรฉvation dโ€™un ou de ces deux marqueurs peut รชtre รฉgalement observรฉe en cas de carcinome embryonnaire [89] ou de tumeur germinale mixte [55].
Dans lโ€™immense majoritรฉ des cas, les tรฉratomes immatures ne sรฉcrรจtent aucun marqueur tumoral, exception faite de quelques cas dรฉcrits de production dโ€™AFP [62, 111, 134] ou de CA125 [111, 134].
Il nโ€™y a pas de marqueur tumoral spรฉcifique des dysgerminomes. Dans de rares cas, des รฉlรฉvations de ฮฒHCG [46, 128] ou de CA125 [2, 111] ont รฉtรฉ rapportรฉes. Par contre, ont รฉtรฉ dรฉcrits des taux รฉlevรฉs de LDH (hormone lactico-dรฉshydrogรฉnase) dans cette pathologie [46, 111, 112].
Dans la majoritรฉ des cas, les tรฉratomes matures ne sรฉcrรจtent aucun marqueur tumoral, ร  lโ€™exception de quelques cas dรฉcrits de production de CA125 ou de CA 19.9 [74, 111]. Des taux รฉlevรฉs de CA125 ont รฉtรฉ rapportรฉs dans 50% des cas de kystes dermoรฏdes cancรฉrisรฉs [111]. Lโ€™interprรฉtation des dosages de marqueurs tumoraux hCG, AFP, CA125, est difficile pendant la grossesse du fait des modifications physiologiques de leurs taux au cours de la grossesse [143] :
– lโ€™hCG est une hormone sรฉcrรฉtรฉe physiologiquement par le placenta au cours de la grossesse [79].
– le taux normal moyen dโ€™AFP sรฉrique au troisiรจme trimestre est rapportรฉ entre 300 et 400 ng/mL (normale < ร  10 ng/mL). Ainsi, quand lโ€™AFP est prรฉsente dans le sรฉrum, il est trรจs difficile de distinguer une source maternelle dโ€™une source foetale. Une alternative serait de doser les isoformes de lโ€™AFP ; la fraction L2, qui disparaรฎt vers 18 semaines dโ€™amรฉnorrhรฉe, serait spรฉcifique dโ€™une origine maternelle [4].
– lors dโ€™une grossesse normale, le taux de CA 125 augmente au cours du premier trimestre et diminue ensuite. Il est donc peu utile en cas de faible augmentation de moins de 200 U I. Son dos age peut รชtre utile plus tard, lors de lโ€™รฉvaluation ou du suivi [6, 199].
1.4. Bilan dโ€™extension [8, 20]
En dehors des cas oรน sโ€™impose une intervention chirurgicale urgente, un bilan dโ€™extension est nรฉcessaire.
Bilan clinique
Lโ€™examen clinique doit รชtre complet puis focalisรฉ sur l โ€™examen abdominal, comportant la palpation hรฉpatique et la recherche dโ€™une ascite.
Une importance particuliรจre doit รชtre portรฉe au toucher vaginal et rectal ร  l a recherche dโ€™un envahissement pelvien.
Bilan radiologique
๏ƒ˜ Lโ€™รฉchographie abdomino-pelvienne permet dโ€™apprรฉcier lโ€™ovaire controlatรฉral, de rechercher une ascite, une carcinose pรฉritonรฉale ou une atteinte hรฉpatique.
๏ƒ˜ Le scanner abdomino-pelvien constitue actuellement lโ€™examen de rรฉfรฉrence du bilan dโ€™extension. Il รฉvalue les localisations pรฉritonรฉales avec une attention particuliรจre sur le pรฉritoine pelvien, le mรฉsentรจre, les gouttiรจres pariรฉtocoliques, coupoles diaphragmatiques et le petit รฉpiploon, la prรฉsence dโ€™adรฉnopathies pelviennes ou aortiques, lโ€™atteinte de lโ€™appareil digestif, ainsi que lโ€™existence de mรฉtastases viscรฉrales. Le scanner permet รฉgalement dโ€™รฉvaluer les rapports de la tumeur avec les organes de voisinage, notamment une compression extrinsรจque sur les voies excrรฉtrices urinaires.
๏ƒ˜ Lโ€™IRM abdomino-pelvienne permet une e xploration fine du pelvis, bien meilleure que celle du scanner abdomino-pelvien.
๏ƒ˜ La radiographie thoracique a pour but de repรฉrer lโ€™atteinte pleurale, frรฉquente dans les cancers รฉvoluรฉs de lโ€™ovaire.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I. EMBRYOLOGIE
1. Stade indiffรฉrenciรฉ
1.1. Apparition des cellules germinales primordiales
1.2. Apparition des crรชtes gรฉnitales
1.3. Migration des cellules germinales primordiales
1.4. Constitution de la gonade indiffรฉrenciรฉe
2. Diffรฉrenciation ovarienne
2.1. Formation des cordons sexuels secondaires
2.2. Multiplication des ovogonies
2.3. Entrรฉe en prophase de la premiรจre division mรฉiotique
II. ANATOMIE
1. Anatomie descriptive
1.1. Situation
1.2. Aspect gรฉnรฉral
1.3. Moyens de fixitรฉ
2. Rapports
2.1. Face latรฉrale
2.2. Face mรฉdiale
2.3. Bord mรฉsovarique (bord antรฉrieur)
2.4. Bord libre (bord postรฉrieur)
2.5. Extrรฉmitรฉ supรฉrieure
2.6. Extrรฉmitรฉ infรฉrieure
3. Vascularisation et innervation
3.1. Artรจres
3.2. Veines
3.3. Lymphatiques
3.4. Nerfs
III. ANATOMIE PATHOLOGIQUE
1. Dysgerminomes
2. Tumeurs non dysgerminomateuses
2.1. Tumeurs vitellines ou tumeurs du sinus endodermique
2.2. Tรฉratomes
2.2.1. Tรฉratomes matures
2.2.1. Tรฉratomes immatures
2.3. Carcinomes embryonnaires
2.4. Choriocarcinomes non gestationnels
3. Tumeurs germinales mixtes
IV. EPIDEMIOLOGIE
1. Epidรฉmiologie descriptive
2. Epidรฉmiologie analytique
V. DIAGNOSTIC
1. Diagnostic positif
1.1. Circonstances de dรฉcouverte
1.2. Examen physique
1.3. Examens paracliniques
1.3.1. Imagerie
1.3.1.1. Lโ€™รฉchographie
1.3.1.2. Autres moyens dโ€™imagerie
1.3.2. Marqueurs tumoraux
1.4. Bilan dโ€™extension
1.4.1. Bilan clinique
1.4.2. Bilan radiologique
1.5. Classification
2. Diagnostic diffรฉrentiel
2.1. Les pathologies extra-ovariennes
2.2. Les masses ovariennes
2.2.1. Masse ovarienne kystique
2.2.2. Masse ovarienne ร  prรฉdominance solide ou mixte
VI. TRAITEMENT
1. Objectifs du traitement
2. Moyens
2.1. Chirurgie
2.1.1. La laparoscopie
2.1.1.1. Etape diagnostique
2.1.1.2. Etape thรฉrapeutique
2.1.1.3. Complications de la laparoscopie
2.1.3.1. Complications gรฉnรฉrales
2.1.3.2. Complications spรฉcifiques aux tรฉratomes matures kystiques
2.1.2. La laparotomie
2.1.2.1. Bilan lรฉsionnel
2.1.2.2. Lโ€™exรฉrรจse tumorale
2.1.2.3. Classification
2.1.2.4. Complications de la laparotomie
2.2. Radiothรฉrapie initiale
2.3. Chimiothรฉrapie
2.3.1. Chimiothรฉrapie adjuvante de la femme adulte
2.3.2. Chimiothรฉrapie de lโ€™enfant
2.3.2.1. Groupe franรงais
2.3.2.2. Groupe britannique
2.3.2.3. Groupe allemand
2.3.2.4. Groupe amรฉricain
2.3.3. Chimiothรฉrapie de rattrapage
3.1. Tumeurs germinales de lโ€™ovaire chez la femme adulte
3.1.1. En dehors de la grossesse
3.1.1.1. Tumeurs germinales malignes de lโ€™ovaire
3.1.1.1.1. Chirurgie premiรจre
3.1.1.1.2. Chimiothรฉrapie adjuvante
3.1.1.1.3. Chirurgie de second regard
3.1.1.1.4. Traitement des rechutes
3.1.1.2. Tรฉratomes matures de lโ€™ovaire
3.1.2. En cours de la grossesse
3.2. Tumeurs germinales ovariennes de lโ€™enfant
3.2.1. Tumeurs germinales malignes de lโ€™ovaire
3.2.2. Tรฉratomes matures de lโ€™ovaire
4. Surveillance post-thรฉrapeutique
5. Rรฉsultats carcinologiques
DEUXIEME PARTIE
I. CADRE Dโ€™ETUDE
II. PATIENTES ET METHODES
1. Durรฉe dโ€™รฉtude
2. Critรจres dโ€™inclusion
3. Critรจres de non inclusion
4. Paramรจtres
5. Analyse statistique des donnรฉes
III. RESULTATS
1. Prรฉsentation des cas
2. Synthรจse des donnรฉes
2.1. Donnรฉes รฉpidรฉmiologiques
2.1.1. Age
2.1.2. Statut gynรฉcologique
2.2. Donnรฉes diagnostiques
2.2.1. Donnรฉes cliniques
2.2.1.1. Circonstances de dรฉcouverte
2.2.1.2. Examen physique
2.2.2. Donnรฉes de lโ€™imagerie
2.2.2.1. Echographie abdomino-pelvienne
2.2.2.2. Scanner abdomino-pelvien
2.2.3. Marqueurs tumoraux
2.3. Donnรฉes thรฉrapeutiques
2.3.1. Chirurgie
2.3.1.1. Type de chirurgie
2.3.1.2. Qualitรฉ du rรฉsidu tumoral post-opรฉratoire
2.3.1.3. Diagnostic anatomopathologique
2.3.1.4. Classification
2.3.2. Chimiothรฉrapie
2.3.3. Stratรฉgie thรฉrapeutique
2.3.3.1. Tumeurs germinales malignes de lโ€™ovaire
2.3.3.2. Tรฉratomes matures de lโ€™ovaire
2.4. Donnรฉes รฉvolutives
2.4.1. Tumeurs germinales malignes de lโ€™ovaire
2.4.2. Tรฉratomes matures
IV. DISCUSSION
1. Donnรฉes รฉpidรฉmiologiques
1.1. ร‚ge
1.2. Statut gynรฉcologique
2. Donnรฉes diagnostiques
2.1. Donnรฉes cliniques
2.1.1. Circonstances de dรฉcouverte
2.1.2. Examen physique
2.2. Donnรฉes de lโ€™imagerie
2.2.1. Echographie
2.2.2. Scanner abdomino-pelvien
2.3. Marqueurs tumoraux
3. Donnรฉes thรฉrapeutiques
3.1. Chirurgie
3.1.1. Type de chirurgie
3.1.2. Qualitรฉ du rรฉsidu tumoral post-opรฉratoire
3.1.3. Diagnostic anatomopathologique
3.1.4. Classification
3.2. Chimiothรฉrapie
3.3. Stratรฉgie thรฉrapeutique
3.3.1. Tumeurs germinales malignes de lโ€™ovaire
3.3.2. Tรฉratomes matures de lโ€™ovaire
4. Donnรฉes รฉvolutives
4.1. Tumeurs germinales malignes de lโ€™ovaire
4.1.1. Facteurs pronostiques
4.1.2. Survie
4.1.3. Fertilitรฉ
4.2. Tรฉratomes matures de lโ€™ovaire
CONCLUSION
REFERENCES

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