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Rapports
Face latรฉraleย
Elle rรฉpond ร la paroi pelvienne. Cette paroi est formรฉe par la surface quadrilatรจre de lโos coxal recouverte du muscle obturateur interne. Sur c ette paroi cheminent des constituants vasculo-nerveux :
๏ les branches antรฉrieures de lโartรจre iliaque interne qui comprennent :
– lโartรจre obturatrice et lโartรจre honteuse interne, plaquรฉes contre la paroi.
– lโartรจre ombilicale, utรฉrine et vaginale, qui se portent en avant et vers la ligne mรฉdiane.
๏ les vaisseaux iliaques externes, cheminent le long du dรฉtroit supรฉrieur.
๏ le nerf obturateur passe au dessus de lโartรจre obturatrice.
๏ lโuretรจre qui adhรจre au pรฉritoine, et croise les vaisseaux iliaques de faรงon diffรฉrente selon le cรดtรฉ:
– ร gauche, il croise les vaisseaux iliaques communs 15 mm avant la bifurcation iliaque interne โ iliaque externe.
– ร droite, il c roise les vaisseaux iliaques externes 15 mm aprรจs la bifurcation iliaque.
๏ les vaisseaux ovariques appartenant aux pรฉdicules lombo-ovariques :
– ils croisent les vaisseaux iliaques externes 2 cm en avant de leur croisement par lโuretรจre.
– ils pรฉnรจtrent ensuite dans lโangle supรฉro-latรฉral du ligament large.
Le pรฉritoine recouvre tous ces รฉlรฉments qui le soulรจvent, constituant des reliefs limitant des fossettes :
๏ fossette ovarique :
– elle contient lโovaire allongรฉ verticalement chez la nullipare. Elle est limitรฉe par les reliefs :
๏ง du ligament large : en bas et en avant ;
๏ง des vaisseaux iliaques externes : en haut ;
๏ง des vaisseaux iliaques internes et de lโuretรจre : en arriรจre.
– au fond de c ette fossette cheminent lโartรจre ombilicale, le nerf et les vaisseaux obturateurs.
๏ fossette sous ovarique :
– elle contient lโovaire abaissรฉ, et ร grand axe oblique en bas et vers la ligne mรฉdiane chez la multipare.
– elle est limitรฉe par les reliefs :
๏ง de lโuretรจre et de lโartรจre iliaque interne, en avant ;
๏ง du pli recto-utรฉrin ou ligament utรฉro-sacrรฉ, en bas et vers la ligne mรฉdiane ;
๏ง de la paroi postรฉrieure du bassin, en arriรจre, avec, ร ce niveau le muscle piriforme ou pyramidal du bassin.
Bord mรฉsovarique (bord antรฉrieur)
Il rรฉpond au ligament large, uni ร sa face postรฉrieure par lโintermรฉdiaire du mรฉsovarium, limitant le hile de lโovaire.
Bord libre (bord postรฉrieur)
Situรฉ 2 cm en avant de lโarticulation sacro-iliaque, il rรฉpond ร distance :
– par lโintermรฉdiaire du pรฉritoine : ร lโuretรจre.
– dans la cavitรฉ pรฉritonรฉale : aux anses du j รฉjuno-ilรฉum, caeco- appendice ร droite, et colon sigmoide ร gauche.
Il surplombe la fossette sous ovarique contenant lโovaire chez la multipare.
Extrรฉmitรฉ infรฉrieure
Situรฉe 1 ou 2 cm au dessus du plancher pelvien, elle peut รชtre perceptible par les touchers pelviens.
Vascularisation et innervation
Artรจresย
La vascularisation de lโovaire est assurรฉe par deux artรจres : lโartรจre ovarique et lโartรจre utรฉrine.
Lโartรจre ovarique
Elle naรฎt de lโaorte au niveau de L2, entre lโartรจre rรฉnale et lโartรจre mรฉsentรฉrique infรฉrieure.
Elle descend avec le ligament suspenseur de lโovaire, croise le dรฉtroit supรฉrieur en pรฉnรฉtrant dans le petit bassin, croise les vaisseaux iliaques externes et arrive ร la partie supรฉro-latรฉrale du ligament large ;
Elle se divise en atteignant lโovaire en un rameau tubaire pour la trompe utรฉrine, et en un rameau ovarique qui descend le long du hile en donnant des rameaux pour lโovaire.
En regard de lโextrรฉmitรฉ infรฉrieure de lโovaire, elle sโanastomose avec le rameau ovarique de lโartรจre utรฉrine.
Lโartรจre utรฉrine
Elle se termine au niveau de la corne utรฉrine, 2cm au dessous de la trompe. Elle donne 3 rameaux:
– le rameau du fond utรฉrin,
– un rameau tubaire qui va sโanastomoser avec la branche homologue de lโartรจre ovarique.
– un rameau ovarique qui suit le ligament propre de lโovaire et donne des rameaux pour lโovaire.
Dans les pays occidentaux, ces tumeurs constituent le second groupe en frรฉquence aprรจs les tumeurs รฉpithรฉliales, soit 20 ร 25 % de lโensemble des tumeurs ovariennes, seulement 3 ร 5 % dโentre elles sont malignes [194]. Chez lโenfant et lโadolescente, plus de 40 % des tumeurs ovariennes sont dโorigine germinale [36, 48, 192] et un tiers dโentre elles sont malignes [66, 166, 218].
Lโincidence annuelle des tumeurs germinales malignes de lโovaire, tous รขges confondus, est de 0,41 pour 100 000 femmes aux USA [175], 0,2 pour 100 000 femmes au Royaume-Uni [71], et 0,5 pour 100 000 femmes en France [177].
Pour des raisons mal รฉlucidรฉes, les tumeurs germinales de lโovaire sont plus frรฉquentes dans la population asiatique et africaine que dans la population occidentale. En effet, ces tumeurs constituent 40 ร 50 % de lโensemble des tumeurs ovariennes dans les populations africaine [27, 39] et asiatique [108, 156], alors quโelles ne reprรฉsentent que 20 ร 25 % des tumeurs de lโovaire dans la population occidentale [194]. Les tumeurs germinales malignes reprรฉsentant moins de 5% des cancers de lโovaire dans les pays occidentaux [71, 139, 175], constituent 9,6% des cancers de lโovaire en Chine [54] et environ 20% des cancers ovariens au Japon [13, 156]. Cette diffรฉrence serait probablement liรฉe ร l’incidence relativement faible des tumeurs รฉpithรฉliales de lโovaire dans les populations africaine et asiatique par rapport ร celle retrouvรฉe dans la population occidentale [188].
Par ailleurs, une prรฉdisposition raciale pour les tumeurs germinales de lโovaire nโest pas ร exclure. En effet, dans une รฉtude rรฉalisรฉe dans la rรฉgion de Natal en Afrique du Sud, Bhoola a notรฉ que les tumeurs germinales de lโovaire prรฉdominent chez la population de race noire oรน elles reprรฉsentent 52% de lโensemble des tumeurs de lโovaire tandis que chez la population dโorigine indienne, ces tumeurs ne constituent que 19% [27]. Aux USA, selon les registres de lโInstitut National de Cancer, les tumeurs germinales malignes sont plus frรฉquentes chez les femmes de race noire ou dโor igine asiatique que chez les femmes blanches dโorigine non hispanique [91].
Au Sรฉnรฉgal, lโabsence dโun re gistre national des cancers rend difficile lโestimation exacte de la prรฉvalence des tumeurs germinales de lโovaire. Dans une รฉtude effectuรฉe ร l โInstitut Juliot Curie de D akar, Kane Gueye et collaborateurs, ont colligรฉ 93 tumeurs ovariennes sur une pรฉriode de 10 ans. Parmi elles, 16 cas de tumeurs germinales (17,2%) ont รฉtรฉ notรฉs, dont 15 รฉtaient des tรฉratomes matures (93,75%) [110].
Lโi(12p) est rare ou absent dans les tรฉratomes de lโovaire [180].
Comme dans leur homologues testiculaires, il e xiste dans les tumeurs germinales malignes ovariennes dโautres anomalies cytogรฉnรฉtiques en particulier le gain des chromosomes 1, 6p, 8, 12q, 21 et 22q et la perte du 13q. Nรฉanmoins, dans le tรฉratome immature, c’est le gain des chromosomes 14 et 16q que l’on retrouve le plus souvent [119], ce qui suggรจre une biologie un pe u diffรฉrente. En effet, il semble que, plus la tumeur a un potentiel malin, plus les anomalies chromosomiques soient frรฉquentes. Cela est dโailleurs confirmรฉ par lโรฉtude de la ploรฏdie. Les tรฉratomes, matures ou immatures, sont diploรฏdes et ont un caryotype normal 46 X X, seuls les tรฉratomes immatures de grade 3 son t aneuploรฏdes. Par contre, les dysgerminomes et les tumeurs vitellines sont aneuploรฏdes ou t รฉtraploรฏdes [15]. Ces constatations sont en faveur du dรฉveloppement des tรฉratomes de lโovaire ร partir dโune cellule germinale aprรจs la premiรจre division mรฉiotique [105, 165, 219], alors que les autres tumeurs germinales se dรฉvelopperaient ร partir dโune cellule germinale avant la fin de la premiรจre mรฉiose [105]. Lโorigine prรฉmรฉiotique de la transformation maligne pourrait expliquer le rรดle รฉventuel des perturbateurs endocriniens environnementaux (PEE) qui pourraient รชtre incriminรฉs dans la genรจse de ces tumeurs [52, 98].
Les tรฉratomes matures sont dans environ 60% des cas asymptomatiques et dรฉcouverts fortuitement ร lโoccasion dโun examen clinique, dโune รฉchographie systรฉmatique [57, 151] ou au cours dโune cรฉsarienne [11, 45]. Ailleurs, les tรฉratomes matures peuvent รชtre dรฉcouverts ร lโoccasion de douleurs pelviennes chroniques, dโirrรฉgularitรฉs menstruelles ou lors dโune complication [151]. Les complications sont dominรฉes par la torsion, retrouvรฉe dans 3,5 ร 7,7 % des cas. La rupture et lโinfection sont rares [9, 11, 57].
Les tumeurs germinales malignes ovariennes sont presque toujours symptomatiques car il sโagit de nรฉoplasmes ร croissance rapide pouvant atteindre des dimensions volumineuses en peu de temps [177]. Leurs circonstances de dรฉcouverte sont dominรฉes par les douleurs abdomino-pelviennes chroniques, lโaugmentation du volume abdominale et/ou la perception de masse abdominale (80 ร 90% des cas) [55, 171, 205]. Dans environ 10% des cas, ces tumeurs peuvent รชtre dรฉcouvertes ร lโoccasion de douleurs abdominales aigues secondaires ร une torsion, une rupture ou encore ร une hรฉmorragie intra tumorale. Ces complications รฉtant favorisรฉes par la grande taille de ces tumeurs [140]. Dans de rares cas, la dรฉcouverte peut รชtre faite ร lโoccasion de manifestations endocriniennes ร type de pseudo pubertรฉ prรฉcoce [28, 66] ou de virilisation [202].
๏ Lโinspection abdominale peut รชtre normale ou montrer une voussure voire une distension abdominale avec un dรฉplissement de lโombilic.
๏ La palpation abdominale recherche la masse et prรฉcise ses caractรจres : volume, consistance, sensibilitรฉ, mobilitรฉ, bilatรฉralitรฉ.
๏ Au toucher vaginal, le col peut รชtre dรฉviรฉ, refoulรฉ dโun cรดtรฉ ou de lโautre ou ascensionnรฉ. La masse palpรฉe peut prendre plusieurs aspects :
– masse mobile sรฉparรฉe de lโutรฉrus par un s illon dans les formes dรฉbutantes ;
– masse volumineuse dont on ne perรงoit que le pรดle infรฉrieur ; lโutรฉrus peut รชtre dรฉviรฉ ;
– comblement du pelvis par une masse dure irrรฉguliรจre englobant tous les organes.
๏ Le toucher rectal รฉvalue les rapports de la masse avec le rectum, et son enclavement รฉventuel dans le cul-de-sac de Douglas.
๏ Lโexamen physique recherche รฉgalement :
– une ascite.
– des adรฉnopathies, surtout inguinales, mais aussi ร distance (susclaviculaires, voire axillaires).
– des signes cliniques en faveur dโhyperandrogรฉnisme : hirsutisme, clitoridomรฉgalie.
– la technique utilisรฉe,
– le siรจge des lรฉsions ; le caractรจre uni- ou bilatรฉral,
– la taille,
– lโรฉchogรฉnicitรฉ de l a lรฉsion : liquidienne pure, mixte ร prรฉ dominance liquidienne ou ร prรฉdominance solide, solide homogรจne ou hรฉtรฉrogรจne.
– en cas de kyste ou de lรฉsion ร prรฉdominance kystique : lโรฉpaisseur et la rรฉgularitรฉ des parois, la prรฉsence de sept ums, unique ou m ultiples, dรฉfinissant lโuni- ou la multilocularitรฉ du kyste, la prรฉsence de papilles ou de vรฉgรฉtations endokystiques et exokystiques.
– lโexistence ou non de signes associรฉs : ascite, adรฉnopathies, retentissement sur les cavitรฉs rรฉnales.
Bien quโil soit impossible dโaffirmer, par lโรฉchographie, le caractรจre strictement bรฉnin ou malin dโune tumeur ovarienne, la littรฉrature a d รฉcrit des critรจres รฉchographiques indispensables ร rechercher pour orienter le diagnostic [133, 209] :
๏ signes รฉchographiques en faveur de la malignitรฉ :
– tumeur solide irrรฉguliรจre ;
– prรฉsence dโascite ;
– prรฉsence au moins de quatre vรฉgรฉtations ;
– tumeur irrรฉguliรจre multiloculaire solide dont le diamรจtre est supรฉrieur ร 10 cm.
๏ signes รฉchographiques en faveur de la bรฉnignitรฉ :
– kyste uniloculaire ;
– portion solide dโun kyste infรฉrieur ร 7 mm
– absence de vรฉgรฉtations
– tumeur rรฉguliรจre et multiloculaire avec diamรจtre maximum infรฉrieur ร 100mm.
Si un ou plusieurs critรจres de malignitรฉ sโapplique en lโabsence dโun c ritรจre bรฉnin, la masse est classรฉe ยซ suspecte de malignitรฉ ยป ; Si un ou plusieurs critรจres bรฉnins sโappliquent en lโabsence dโun c ritรจre malin, la masse est classรฉe ยซ bรฉnigne ยป.
Une analyse de la vascularisation de la masse tumorale par le doppler pulsรฉ couleur peut aider รฉgalement ร diffรฉrencier les tumeurs bรฉnignes et malignes [142] :
– une vascularisation centrale est plutรดt en faveur dโune tumeur maligne tandis quโune vascularisation pรฉriphรฉrique est davantage en fa veur dโune tumeur bรฉnigne [121, 146].
– un index de pulsatilitรฉ (IP) รฉlevรฉ (3 ร 9) est plutรดt en faveur de la bรฉnignitรฉ tandis quโune diminution de cet index (<1) est plutรดt suspecte [31].
Par ailleurs, de nombreux scores ont รฉtรฉ publiรฉs dans la littรฉrature pour diffรฉrencier tumeur bรฉnigne et maligne, peu ont รฉtรฉ utilisรฉs ร nouveau par dโautres รฉchographistes que leurs auteurs : score de Sassone [189], score de Mainz [147], score de Lerner [132]โฆ etc. Tous reprennent de faรงon variable les diffรฉrents critรจres morphologiques รฉchographiques que sont : lโaspect de la paroi tumorale et son รฉpaisseur, sa rรฉgularitรฉ, les cloisons, lโรฉchogรฉnicitรฉ tumoraleโฆ Ces scores ont le mรฉrite de simplifier lโรฉvaluation morphologique tumorale et de la standardiser afin de supprimer lโeffet examinateur. La plupart des auteurs retrouvent une valeur prรฉdictive positive autour de 50 % pour u ne sensibilitรฉ proche de 90 %. La concordance รฉchographie/histologie se situe aux alentours de 70-80 % [142].
Les choriocarcinomes produisent de lโhCG, et les tumeurs du sinus endodermique de lโAFP [178]. Lโรฉlรฉvation dโun ou de ces deux marqueurs peut รชtre รฉgalement observรฉe en cas de carcinome embryonnaire [89] ou de tumeur germinale mixte [55].
Dans lโimmense majoritรฉ des cas, les tรฉratomes immatures ne sรฉcrรจtent aucun marqueur tumoral, exception faite de quelques cas dรฉcrits de production dโAFP [62, 111, 134] ou de CA125 [111, 134].
Il nโy a pas de marqueur tumoral spรฉcifique des dysgerminomes. Dans de rares cas, des รฉlรฉvations de ฮฒHCG [46, 128] ou de CA125 [2, 111] ont รฉtรฉ rapportรฉes. Par contre, ont รฉtรฉ dรฉcrits des taux รฉlevรฉs de LDH (hormone lactico-dรฉshydrogรฉnase) dans cette pathologie [46, 111, 112].
Dans la majoritรฉ des cas, les tรฉratomes matures ne sรฉcrรจtent aucun marqueur tumoral, ร lโexception de quelques cas dรฉcrits de production de CA125 ou de CA 19.9 [74, 111]. Des taux รฉlevรฉs de CA125 ont รฉtรฉ rapportรฉs dans 50% des cas de kystes dermoรฏdes cancรฉrisรฉs [111]. Lโinterprรฉtation des dosages de marqueurs tumoraux hCG, AFP, CA125, est difficile pendant la grossesse du fait des modifications physiologiques de leurs taux au cours de la grossesse [143] :
– lโhCG est une hormone sรฉcrรฉtรฉe physiologiquement par le placenta au cours de la grossesse [79].
– le taux normal moyen dโAFP sรฉrique au troisiรจme trimestre est rapportรฉ entre 300 et 400 ng/mL (normale < ร 10 ng/mL). Ainsi, quand lโAFP est prรฉsente dans le sรฉrum, il est trรจs difficile de distinguer une source maternelle dโune source foetale. Une alternative serait de doser les isoformes de lโAFP ; la fraction L2, qui disparaรฎt vers 18 semaines dโamรฉnorrhรฉe, serait spรฉcifique dโune origine maternelle [4].
– lors dโune grossesse normale, le taux de CA 125 augmente au cours du premier trimestre et diminue ensuite. Il est donc peu utile en cas de faible augmentation de moins de 200 U I. Son dos age peut รชtre utile plus tard, lors de lโรฉvaluation ou du suivi [6, 199].
Une importance particuliรจre doit รชtre portรฉe au toucher vaginal et rectal ร l a recherche dโun envahissement pelvien.
๏ Le scanner abdomino-pelvien constitue actuellement lโexamen de rรฉfรฉrence du bilan dโextension. Il รฉvalue les localisations pรฉritonรฉales avec une attention particuliรจre sur le pรฉritoine pelvien, le mรฉsentรจre, les gouttiรจres pariรฉtocoliques, coupoles diaphragmatiques et le petit รฉpiploon, la prรฉsence dโadรฉnopathies pelviennes ou aortiques, lโatteinte de lโappareil digestif, ainsi que lโexistence de mรฉtastases viscรฉrales. Le scanner permet รฉgalement dโรฉvaluer les rapports de la tumeur avec les organes de voisinage, notamment une compression extrinsรจque sur les voies excrรฉtrices urinaires.
๏ LโIRM abdomino-pelvienne permet une e xploration fine du pelvis, bien meilleure que celle du scanner abdomino-pelvien.
๏ La radiographie thoracique a pour but de repรฉrer lโatteinte pleurale, frรฉquente dans les cancers รฉvoluรฉs de lโovaire.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I. EMBRYOLOGIE
1. Stade indiffรฉrenciรฉ
1.1. Apparition des cellules germinales primordiales
1.2. Apparition des crรชtes gรฉnitales
1.3. Migration des cellules germinales primordiales
1.4. Constitution de la gonade indiffรฉrenciรฉe
2. Diffรฉrenciation ovarienne
2.1. Formation des cordons sexuels secondaires
2.2. Multiplication des ovogonies
2.3. Entrรฉe en prophase de la premiรจre division mรฉiotique
II. ANATOMIE
1. Anatomie descriptive
1.1. Situation
1.2. Aspect gรฉnรฉral
1.3. Moyens de fixitรฉ
2. Rapports
2.1. Face latรฉrale
2.2. Face mรฉdiale
2.3. Bord mรฉsovarique (bord antรฉrieur)
2.4. Bord libre (bord postรฉrieur)
2.5. Extrรฉmitรฉ supรฉrieure
2.6. Extrรฉmitรฉ infรฉrieure
3. Vascularisation et innervation
3.1. Artรจres
3.2. Veines
3.3. Lymphatiques
3.4. Nerfs
III. ANATOMIE PATHOLOGIQUE
1. Dysgerminomes
2. Tumeurs non dysgerminomateuses
2.1. Tumeurs vitellines ou tumeurs du sinus endodermique
2.2. Tรฉratomes
2.2.1. Tรฉratomes matures
2.2.1. Tรฉratomes immatures
2.3. Carcinomes embryonnaires
2.4. Choriocarcinomes non gestationnels
3. Tumeurs germinales mixtes
IV. EPIDEMIOLOGIE
1. Epidรฉmiologie descriptive
2. Epidรฉmiologie analytique
V. DIAGNOSTIC
1. Diagnostic positif
1.1. Circonstances de dรฉcouverte
1.2. Examen physique
1.3. Examens paracliniques
1.3.1. Imagerie
1.3.1.1. Lโรฉchographie
1.3.1.2. Autres moyens dโimagerie
1.3.2. Marqueurs tumoraux
1.4. Bilan dโextension
1.4.1. Bilan clinique
1.4.2. Bilan radiologique
1.5. Classification
2. Diagnostic diffรฉrentiel
2.1. Les pathologies extra-ovariennes
2.2. Les masses ovariennes
2.2.1. Masse ovarienne kystique
2.2.2. Masse ovarienne ร prรฉdominance solide ou mixte
VI. TRAITEMENT
1. Objectifs du traitement
2. Moyens
2.1. Chirurgie
2.1.1. La laparoscopie
2.1.1.1. Etape diagnostique
2.1.1.2. Etape thรฉrapeutique
2.1.1.3. Complications de la laparoscopie
2.1.3.1. Complications gรฉnรฉrales
2.1.3.2. Complications spรฉcifiques aux tรฉratomes matures kystiques
2.1.2. La laparotomie
2.1.2.1. Bilan lรฉsionnel
2.1.2.2. Lโexรฉrรจse tumorale
2.1.2.3. Classification
2.1.2.4. Complications de la laparotomie
2.2. Radiothรฉrapie initiale
2.3. Chimiothรฉrapie
2.3.1. Chimiothรฉrapie adjuvante de la femme adulte
2.3.2. Chimiothรฉrapie de lโenfant
2.3.2.1. Groupe franรงais
2.3.2.2. Groupe britannique
2.3.2.3. Groupe allemand
2.3.2.4. Groupe amรฉricain
2.3.3. Chimiothรฉrapie de rattrapage
3.1. Tumeurs germinales de lโovaire chez la femme adulte
3.1.1. En dehors de la grossesse
3.1.1.1. Tumeurs germinales malignes de lโovaire
3.1.1.1.1. Chirurgie premiรจre
3.1.1.1.2. Chimiothรฉrapie adjuvante
3.1.1.1.3. Chirurgie de second regard
3.1.1.1.4. Traitement des rechutes
3.1.1.2. Tรฉratomes matures de lโovaire
3.1.2. En cours de la grossesse
3.2. Tumeurs germinales ovariennes de lโenfant
3.2.1. Tumeurs germinales malignes de lโovaire
3.2.2. Tรฉratomes matures de lโovaire
4. Surveillance post-thรฉrapeutique
5. Rรฉsultats carcinologiques
DEUXIEME PARTIE
I. CADRE DโETUDE
II. PATIENTES ET METHODES
1. Durรฉe dโรฉtude
2. Critรจres dโinclusion
3. Critรจres de non inclusion
4. Paramรจtres
5. Analyse statistique des donnรฉes
III. RESULTATS
1. Prรฉsentation des cas
2. Synthรจse des donnรฉes
2.1. Donnรฉes รฉpidรฉmiologiques
2.1.1. Age
2.1.2. Statut gynรฉcologique
2.2. Donnรฉes diagnostiques
2.2.1. Donnรฉes cliniques
2.2.1.1. Circonstances de dรฉcouverte
2.2.1.2. Examen physique
2.2.2. Donnรฉes de lโimagerie
2.2.2.1. Echographie abdomino-pelvienne
2.2.2.2. Scanner abdomino-pelvien
2.2.3. Marqueurs tumoraux
2.3. Donnรฉes thรฉrapeutiques
2.3.1. Chirurgie
2.3.1.1. Type de chirurgie
2.3.1.2. Qualitรฉ du rรฉsidu tumoral post-opรฉratoire
2.3.1.3. Diagnostic anatomopathologique
2.3.1.4. Classification
2.3.2. Chimiothรฉrapie
2.3.3. Stratรฉgie thรฉrapeutique
2.3.3.1. Tumeurs germinales malignes de lโovaire
2.3.3.2. Tรฉratomes matures de lโovaire
2.4. Donnรฉes รฉvolutives
2.4.1. Tumeurs germinales malignes de lโovaire
2.4.2. Tรฉratomes matures
IV. DISCUSSION
1. Donnรฉes รฉpidรฉmiologiques
1.1. รge
1.2. Statut gynรฉcologique
2. Donnรฉes diagnostiques
2.1. Donnรฉes cliniques
2.1.1. Circonstances de dรฉcouverte
2.1.2. Examen physique
2.2. Donnรฉes de lโimagerie
2.2.1. Echographie
2.2.2. Scanner abdomino-pelvien
2.3. Marqueurs tumoraux
3. Donnรฉes thรฉrapeutiques
3.1. Chirurgie
3.1.1. Type de chirurgie
3.1.2. Qualitรฉ du rรฉsidu tumoral post-opรฉratoire
3.1.3. Diagnostic anatomopathologique
3.1.4. Classification
3.2. Chimiothรฉrapie
3.3. Stratรฉgie thรฉrapeutique
3.3.1. Tumeurs germinales malignes de lโovaire
3.3.2. Tรฉratomes matures de lโovaire
4. Donnรฉes รฉvolutives
4.1. Tumeurs germinales malignes de lโovaire
4.1.1. Facteurs pronostiques
4.1.2. Survie
4.1.3. Fertilitรฉ
4.2. Tรฉratomes matures de lโovaire
CONCLUSION
REFERENCES
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