METHODOLOGIE POUR LA PERIODE MEDIEVALE

METHODOLOGIE POUR LA PERIODE MEDIEVALE

Prise en main, recherches ambulatoires et propositions de bases de données

Après avoir reçu les informations nécessaires de la part de Mme Viaccoz-de Noyers ainsi que de M. de la Corbière et avant d’entrer dans le vif de la mission de mon stage, j’ai pu procéder, dans un premier temps, à une prise en main du travail demandé pour la digitalisation des plans historiques. Une vectorisation de trois îlots pour la couche bâti Billon ainsi qu’un îlot pour le parcellaire Céard a été faite. Cela faisait en réalité partie des mandats de Mme Dudezert et de M. Ghilardi. La première a digitalisé avec ArcGis 9.2 le parcellaire du plan Céard. Quant au second, il a vectorisé le bâti Billon. Cette première prise en main devait m’aider à comprendre la logique de la digitalisation pour l’atlas historique. Une des difficultés majeures de ce travail était de retrouver les lignes sur le plan concerné et d’estimer le plus justement possible où elles devaient se situer, car le plan n’est pas forcément extrêmement précis. En outre, il fallait parfois se référer de préférence à une source plus récente pour certains tracés. Pour plus d’informations sur ces éléments, le lecteur peut se diriger vers le rapport de stage de M. Giancarlo Ghilardi. Dans l’image qui suit, on retrouve plusieurs îlots que j’ai digitalisés. Lorsque la ligne bleue ne suit pas le plan Billon qui se trouve en dessous, c’est que le plan Grange a été préféré.
Image extraite d’ArcGis du parcellaire et raster Billon
Dans un deuxième temps, une recherche sur Internet a été lancée afin de voir ce qui a pu se faire dans ce domaine. Le site de l’Inventaire fédéral des Sites construits d’importance nationale à protéger en Suisse (ISOS) a été consulté. De plus, les sites de plusieurs villes importantes ont été visités au sujet de leur base de données et de leur guichet cartographique. Parmi eux, celui des villes de Montréal, Bruxelles ou de Paris. Le site de la ville de Paris est à souligner ici.
Il recense un grand nombre d’informations selon des thématiques, notamment dans le « Tissu urbain ancien » avec les « voieries de 1300 ». Un élément qui a attiré mon attention est que l’unité des objets n’est pas le bâti ou la parcelle, comme dans le cas des couches vectorisées pour le projet d’atlas historique, mais l’îlot. En fait, il rassemble plusieurs bâtiments et parcelles. Nous n’avons pas voulu les imiter car d’une part, les autres géoportails du SITG sont aussi centrés sur les parcelles et d’autre part, cela aurait entraîné une perte d’informations. Néanmoins, nous avons pu constater qu’il y avait d’autres façons de s’y prendre.
Sur les conseils de M. Matthieu de la Corbière et de Mme Anne-Marie Viaccoz-de Noyers, les guichets cartographiques des cantons suisses tels que Vaud, Neuchâtel, Berne et Fribourg ont également été consultés. J’ai pris contact par téléphone avec les administratrices de ceux de Neuchâtel et Vaud. Pour le premier, la personne chargée de celui-ci m’a confirmé que leur méthode ne différait pas de celle du canton de Vaud et était moins développée que le guichet du SITG. Quant à la personne travaillant sur le guichet cartographique de Vaud, elle m’a aiguillée sur un document concernant le portail du recensement architectural du canton qui avait été mis en ligne le jour-même. Dans celui-ci, un élément important est à prendre en compte. Depuis septembre, une plate-forme participative a été mise en fonction. Un login est demandé pour que les utilisateurs puissent proposer d’ajouter des fiches descriptives aux objets du guichet cartographique.
Source : Recensement architectural du canton de Vaud
Une recherche a aussi été menée au sujet des BD historiques et patrimoniales françaises. Il y en a cinq qui représentent l’architecture, le mobilier, l’image, la bibliographie et le vocabulaire (Mérimée, Palissy, Mémoire, Archidoc et Thésaurus). Ce qui est principalement ressorti, c’est qu’un immense travail sur la sémantique a été fait. Il est extrêmement utile pour le futur de faire de telles réflexions quand on met en place un projet prévu pour être diffusé sur Internet. Une certaine interopérabilité avec les différents atlas historiques doit être valorisée. Toutefois, M. Matthieu de la Corbière m’a expliqué que ce travail avait déjà été fait. Ils se sont inspirés du travail français avec le moteur de recherches sémantiques « Collections » de l’État français ainsi que son modèle américain : « The Getty ». Je n’ai alors pas eu besoin de me soucier davantage de ce sujet.
Dans un troisième temps, un lien avec le Service de la Mensuration Officielle (SEMO) a été envisagé à la suite d’une réunion avec M. Nicolas Schätti, ancien membre du projet initial. Il nous a informés que leur projet pouvait nous intéresser et que des échanges fructueux pouvaient peut-être se faire. En effet, le cadastre actuel, en suivant la loi fédérale sur la géoinformation, a décidé d’historiciser ses données. C’est le service de la mensuration qui a mandaté une stagiaire puis une entreprise pour développer une BD temporelle. M. Nicolas Schätti a suggéré de réutiliser leur système. Avec Mme Anne-Marie Viaccoz-de Noyers et M. Matthieu de la Corbière, nous avons pu avoir une réunion avec une partie des membres du SEMO et Mme Annick Deshayes, chargée du projet chez ArxIt. Avec le recul, cela a été un tournant dans mon stage. Le point clé donné par Mme Deshayes était de mettre en place un identifiant unique dans notre BD afin de pouvoir utiliser l’outil TimeLine des derniers ArcGis. De plus, elle nous a expliqué qu’il faudrait éviter les listes déroulantes dans la BD pour faciliter le lien avec l’application développée. Afin de ne fermer aucune porte, il a été décidé que je ferai une couche test de polygones pour que Mme Deshayes puisse l’intégrer au projet.5 Il serait ensuite question d’une collaboration sur le long terme.
Pour ce qui est des autres propositions sur les BD, j’ai proposé de simplifier au maximum la méthode en utilisant directement les tables attributaires d’ArcGis. Étant donné que les objets dessinés sur ArcGis sont forcément liés à une BD qui possède une structure que l’on peut relativement facilement modifier selon ses besoins, cela m’a semblé la solution la plus évidente. D’ailleurs, Mme Séverine Kraft, chargée du suivi informatique du projet, a confirmé cette hypothèse. En revanche, cette suggestion ne prend pas en compte la BD Access déjà réalisée. Cette dernière comportant peu d’objets (avec un maximum de 241 données pour une table), il m’a semblé plus aisé de ne pas la lier à ArcGis, ce d’autant plus qu’il a été décidé à l’Etat qu’Oracle serait préféré à Access dans les projets futurs, car il est plus performant d’après Mme Séverine Kraft.
La deuxième proposition a été suggérée par Mme Annick Deshayes. Elle proposait de fournir des scripts FME pour lier les BD Access et Oracle avec l’application développée par ArxIt à la BD ArcGis. Cette proposition aurait été la plus complète. Elle aurait ainsi permis de regrouper les différents éléments de l’équation. Cependant, elle n’a pas été retenue. Comme expliqué précédemment, la BD Access était peu remplie et la BD Oracle de l’OPS (Pas.EVI), bien qu’elle ait une application cartographique, n’a pas été prévue pour représenter des données historiques et géoréférencées selon Mme Séverine Kraft.
La troisième possibilité reprenait la première proposition en tentant de garder la BD Access pour ne pas perdre le travail effectué auparavant. Il est possible que je n’aie pas de connaissances suffisantes avec Access mais, quand j’ouvrais la BD autonome sous ArcGis, très peu d’informations étaient disponibles. Il a alors été décidé de ne pas la reprendre.
Une quatrième proposition rejetée était de mettre en place une BD avec des tables de type « pères-fils ». Cette structure devait rendre possible la poursuite dans le temps d’un objet qui avait été modifié mais existait sur plusieurs périodes. M. Nicolas Schätti m’a expliqué qu’il avait déjà voulu mettre en place cela dans le projet initial et qu’il avait imaginé un système avec des symboles. Par exemple, une étoile signifiait l’existence de la cathédrale depuis sa construction et, malgré les modifications du bâtiment au fil du temps, l’étoile maintiendrait l’unité « cathédrale ». Après discussion avec Mmes Annick Deshayes et Anne-Marie Viaccoz-de Noyers ainsi que M. Matthieu de la Corbière, cette option a été abandonnée parce qu’elle compliquait le processus. De plus, une représentation visuelle sous forme de polygone dans ArcGis avec la TimeLine semble répondre suffisamment aux attentes après discussion.
C’est finalement la première proposition qui a été choisie avec un essai sur l’application développée par Mme Annick Deshayes. Ma tâche était alors de réorganiser les champs attributaires déjà proposés.

Réorganisation de la base de données

Dans cette partie, je vais d’abord décrire ce qui a été proposé par les personnes qui m’ont précédée puis exposer le choix opéré pour les champs attributaires.
D’une part, j’avais les fichiers reprenant la grosse de reconnaissances sous Word (exemple en annexe 2). Les attributs que j’ai relevés sont les suivants: No_planche Billon, No_planche Deharsu, Correspondance_Deharsu, Propriétaire, Type_structure et Impôts. La BD Access qui a été conçue sur le modèle de ces fichiers possède un grand nombre de tables avec, pour certaines, beaucoup d’attributs. Pour la table « Localisation » (la plus remplie), on trouve vingt-sept attributs mais seuls quinze sont renseignés. De plus, il est souvent arrivé que je ne comprenne pas à quoi les titres faisaient référence :
Extrait de la BD Access, table LOCALISATION
D’autre part, j’ai rassemblé les différents attributs de M. Sylvain Ponserre et Mme Sokhna N’Daye. Le premier suggérait dix attributs :
La seconde a repris une partie des attributs de son prédécesseur et en a ajouté d’autres pour un total de six attributs :
Après avoir étudié ces différents champs attributaires et participé à cinq séances de travail avec Mmes Anne-Marie Viaccoz-de Noyers, Annick Deshayes et Séverine Kraft ainsi que M.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie ?avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

1. INTRODUCTION
1.1 CONTEXTE
1.2 PROJET 2002-2009
1.3 DEMANDES ET ATTENTES
2. TRAVAIL EFFECTUE
2.1. PRISE EN MAIN, RECHERCHES AMBULATOIRES ET PROPOSITIONS DE BASES DE DONNEES
2.2. REORGANISATION DE LA BASE DE DONNEES
2.3. TEST SUR LES FORTIFICATIONS
2.4. METHODOLOGIE POUR LA PERIODE MEDIEVALE
3. APPORTS ET LIMITES DES SIG
4. PERSPECTIVES FUTURES
5. CONCLUSION
6. BIBLIOGRAPHIE
7. ANNEXES

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *