Methodologie d’exploration petroliere

Depuis l’avènement de la révolution industrielle, le pétrole est inclus parmi les facteurs de développement de l’économie mondiale, car le pétrole est actuellement la première source d’énergie dans le monde et satisfait 32 % des besoins énergétiques. Il reste le plus utilisé dans le transport, la production de 4,6 %, de l’électricité mondiale et d’autres nombreuses utilisations selon la qualité pour laquelle on l’emploie. Pour le cas de Madagascar, les recherches pétrolières ont commencé dès le début du XXème siècle mais c’est surtout après de la Deuxième Guerre Mondiale qu’elles ont pris de l’ampleur. A cette époque, l’importance de gisement pétrolifère n’est pas encore considérable vue la situation économique et politique du pays. Grace à l’approbation du Plan de Développement par le Comité de Direction du Bloc de Tsimiroro et au premier Titre Minier délivré par l’Etat à la société exploitante de l’huile lourde de Tsimiroro en avril 2015, Madagascar est entré dans le club des pays africains producteurs du pétrole.

Actuellement, la recherche et l’exploitation de gisements pétroliers sont devenues un sujet très important dans le monde car le sommet de production des champs pétroliers est atteint et, d’après le théorème du pic pétrolier, les réserves exploitables de pétrole commencent à être épuisées. Et face à cette circonstance très alarmante, plusieurs sociétés et entreprises étrangères s’intéressent à Madagascar grâce à ses potentiels en ressources pétrolières qui sont reparties dans les bassins sédimentaires occidentaux du pays.

CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE 

Localisation

Notre zone d’étude se situe dans les formations Post-Karoo du Bassin de Morondava Sud et entre les fleuves de Belon’i Tsiribihina au Nord et Mangoky au Sud, situé à l’ouest du pays, au bord du canal de Mozambique. Elle se situe sur la Route Nationale 35, à 456 km d’IvatoAmbositra et environ 640 km d’Antananarivo, la Capitale de Madagascar. Elle englobe en générale la commune de Beroboka Nord et les districts de Mahabo, Morondava, Manja, Mahabo et Beroroha. La zone est limitée :
❖ à l’Ouest par le canal de Mozambique,
❖ à l’Est par la Commune de Mandabe, District de Mahabo,
❖ au Nord par la Commune de Beroboka Nord
❖ au Sud par le District de Manja .

Aperçu géographique

Selon le découpage territorial actuel de Madagascar, la zone d’étude appartient aux Districts de Manja, Mahabo et Morondava, dans la Région Menabe, partie Nord de l’exProvince de Toliara. La région couvre une superficie de l’ordre de 170000 km2 dont 20 550 km2 de terrains sédimentaires, dans le Bassin Sédimentaire de Morondava .

Température et climat 

Le climat dominant à Morondava est un climat de steppe. Presque durant toutes les périodes de l’année, les précipitations sont faibles à Morondava. D’après la classification de Köppen-Geiger, le climat est un type de climat de steppe semi-aride chaud. La température moyenne annuelle est de 25,2 °C. La meilleure période pour visiter Morondava est du mois de Mars jusqu’au mois de Décembre.

Pluviométrie

A Morondava, il tombe en moyenne 774 mm de pluie par an, avec des précipitations moyennes de 0 à 6,4 mm du mois de mai à août : ce sont les mois le plus secs. Pour les mois de janvier, février et mars les précipitations sont les plus importantes de l’année avec une moyenne de 233,9 mm.

Morphologie et hydrographie 

Morphologie

La morphologie du terrain est l’un des traits essentiels qui aide à mieux connaître la formation existante à la surface des continents. Elle dépend de la formation géologique, des phénomènes de latérisation et des surfaces d’érosion. Notre zone se situe dans des plateaux sableux et la plaine côtière. Le revers de la cuesta campanienne est constitué par un plateau sableux couvert de forêt qui s’abaisse doucement vers l’Ouest avec quelques buttes correspondant aux affleurements de l’Eocène, puis passe à la zone côtière proprement dite recouverte de carapace sableuse et de forêts. La forêt de caractère tropophile et une haute futaie dense sont difficilement pénétrables avec des grands baobabs et de nombreuses clairières humides en saison des pluies avec étangs à nénuphars. Elle est malheureusement attaquée par les brûlis pour cultures éphémères de maïs.

La plaine côtière s’élargit considérablement à l’Est de Morondava pour former la grande plaine de Mahabo traversée par les larges bandes des alluvions de la Morondava et de l’Andranomena. Les alluvions de la Morondava sont irriguées par un système de canaux partant de Dabara. La côte est monotone, basse avec une ligne dunaire en arrière de laquelle s’étend une mangrove très élargie dans les deltas du Manambolo et de la Tsiribihina. Elle est bordée à l’Est par des bandes de vases salines où la mer ne pénètre plus qu’aux très grandes marées.

Hydrographie

L’aspect de la zone est caractérisé par les réseaux hydrographiques. La zone d’étude se trouve entre le bassin versant de la Tsiribihina et du Mangoky. Généralement, la densité des réseaux hydrographiques dans cette zone est moyenne et ceux-ci ont une allure sinusoïdale et une nature dendritique.

Genèse du pétrole

Gisement d’hydrocarbure

On appelle gisement, une concentration d’hydrocarbures dans le sous-sol susceptible d’être exploitée dans des conditions économiques. Un gisement est une fraction du sous-sol où l’huile est aujourd’hui immobile et prête à être extraite. On dit qu’elle y est piégée. La superficie d’un gisement va de quelques km² à quelques dizaines de km² et peut plus rarement atteindre quelques centaines de km². Les gisements correspondent à des structures géologiques particulières limitées à leur partie supérieure par des couches imperméables qui font obstacle à une migration des hydrocarbures vers le haut. Ces structures sont inclues dans des ensembles géologiques plus vastes dits bassins sédimentaires. Ces bassins ont couramment des épaisseurs de quelques kilomètres.

Définition du pétrole

Le mot ‘’pétrole’’ provient des termes latins « pétra », qui signifie « pierre », et « oléum », qui signifie « huile ». Ainsi « pétrole » signifiant littéralement « huile de pierre », est de l’huile qui se trouve dans des roches et plus précisément dans des roches sédimentaires poreuses. Il est ssu d’un mélange variable d’hydrocarbures (molécules composées d’atomes de carbone et d’hydrogène) associé à d’autres atomes, principalement de soufre, d’azote et d’oxygène. Certains de ses composants peuvent être gazeux, liquides et parfois solides selon la température et la pression. Cela explique la consistance variable du pétrole, plus ou moins visqueuse ou liquide.

Bassin sédimentaire

Les bassins sédimentaires correspondent à d’anciennes zones océaniques dans lesquelles des sédiments se sont accumulés durant des périodes géologiques plus ou moins longues. Les dépôts sédimentaires peuvent avoir des origines diverses. Il peut s’agir notamment :
● d’une accumulation de particules solides comme l’érosion des roches, ou issues d’organismes qui ont vécu antérieurement dans le milieu aquatique du bassin.
● des dépôts de sels minéraux (sel gemme, gypse, potasse) liés à l’évaporation de l’eau résultant par exemple d’un assèchement des mers suite à un changement climatique important.

Lors du dépôt des sédiments, une partie des particules solides déposées provient de matières organiques (cadavres d’animaux grands ou petits, débris de végétaux, plancton, etc.). Dans les milieux aquatiques riches en oxygène, ces particules disparaissent car elles sont « mangées » par les bactéries. Par contre dans des eaux fermées très pauvres en oxygène, en l’absence de bactéries pour les détruire, les particules organiques tombent et séjournent au fond du bassin. Si la sédimentation est rapide, la matière organique est alors enfouie dans les sédiments avant d’avoir été détruite. Cette matière organique enfouie est à l’origine de deux substances :
● du charbon qui résulte de la transformation de débris végétaux de grande taille,
● du pétrole qui résulte de la transformation de matière organique dispersée provenant de débris de taille microscopique.

Les débris organiques de taille microscopique se concentrent dans des vases noirâtres. Dans les premières centaines de mètres de leur enfouissement, la matière organique se transforme en des assemblages macromoléculaires de produits carbonés appelés kérogène. Les roches sédimentaires, généralement argileuses, qui contiennent le kérogène, sont appelées « roches mères ». Sous le poids des sédiments, le kérogène est transporté à des profondeurs importantes, où la température ambiante est suffisante pour entraîner un « cracking naturel » de la matière organique solide. Les chaînes organiques du kérogène sont ainsi brisées. Ce qui entraîne la transformation de cette matière en hydrocarbures : pétrole ou gaz naturel.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDES ET GENERALITES SUR LE PETROLE
Chapitre 1 : CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE
Chapitre 2 : GENERALITES SUR LE PETROLE
Partie II : METHODOLOGIE D’EXPLORATION PETROLIERE ET RESULTATS DES TRAVAUX ANTERIEURS
Chapitre 3 : METHODOLOGIE D’EXPLORATION PETROLIERE
Chapitre 4 : RESULTATS DES TRAVAUX ANTERIEURS
Partie III : INTERPRETATION DES DONNEES ET LOCALISATION DES STRUCTURES FAVORABLES A UNE ACCUMULATION DE PETROLE
Chapitre 5 : INTERPRETATION DES DONNEES
Chapitre 6: SYNTHESE ET LOCALISATION DES STRUCTURES FAVORABLES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXES

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