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INTERETS BIOLOGIQUES
Vitamine B1 :
La vitamine B1 fait partie des vitamines qui servent à l’organisme et sa croissance. Elle est importante pour le métabolisme des glucides, la dégradation de l’alcool par le foie, et la fonction du système nerveux. Une fois assimilé, la thiamine est transformée dans le foie en pyrophosphate de thiamine (TPP) : forme active de la vitamine B1 (CASTEELS, et al., 2003).
La TPP permet, par toute une série de réactions chimiques, l’assimilation des glucides. Or ceux-ci sont les uniques fournisseurs d’énergie des cellules du système nerveux : elles ne se nourrissent que de glucides. La vitamine B1 joue également un rôle de neurotransmetteur.
Elle est en tout cas fondamentale dans le fonctionnement du système nerveux central (cerveau et nerf). Le métabolisme de la vitamine B1 interfère avec celui d’autres vitamines : vitamine B2, vitamine B6, vitamine PP, vitamine B9. (BETTENDORFF, 1993)
Vitamine B2 :
La vitamine B2 est nécessaire à la fabrication de nombreuses enzymes. Les trois principales formes biologiques actives de la vitamine B2 sont : la riboflavine, la riboflavin-50-phosphate (FMN) et la riboflavin-5’-adenosyldiphosphate (FAD) (NAVARRA, 2004). Avec la possibilité de participer à des réactions redox a un ou deux électrons, FMN et FAD peuvent agir comme cofacteur de plusieurs enzymes flavoprotéiniques qui catalysent les réactions redox dans les cellules (POWERS, 2003). Agissant en tant que coenzymes des déshydrogénases, le FMN et le FAD sont essentiels au métabolisme du glucose et des acides gras en produisant de la kératine indispensable au bon état des ongles et cheveux (DEFIBAUGH, 1987). Outre leur rôle dans le métabolisme énergétique, ils contribuent au métabolisme des médicaments et ces stéroïdes conjointement avec les enzymes du cytochrome P450 (GYÖRGY, 2008). D’autres fonctions importantes de la riboflavine comprennent également l’activation de la pyridoxine (vitamine B6) et la conversion du tryptophane en niacine.
Vitamine B3
La vitamine B3 est la vitamine de la circulation sanguine. Elle intervient dans la dégradation du glucose. Une fois assimilée dans le foie, la vitamine PP est incorporée dans la structure dz deux coenzymes : NAD+ (nicotinamide adénine dinucléotide) et NADP (nicotinamide adénine dinucléotide phosphate), nécessaire comme cofacteur d’oxydoréduction au métabolisme des glucides, des lipides, et de nombreuses enzymes (NAVARRA, 2004). Sous ces formes, elle participe à la production d’énergie au sein des cellules, à la fabrication de différents lipides et de leurs dérives : sels biliaires (indispensable pour digérer les graisses), hormones stéroïdes (corticoïdes, œstrogènes, testostérones,…) (VANDERSLICE, 1986). Autres parts le fait de réparer l’ADN dans le cas où il est endommagé, il intervient dans le bon fonctionnement du système nerveux. La niacine interagit avec d’autres vitamines du groupe B, notamment B1 et B2.
Vitamine B5 :
La vitamine B5, ou acide pantothénique, est indispensable au métabolisme ses différents nutriments énergétiques : glucides (sucres), lipides (graisses), acides aminés (constituants des protéines). Précurseur métabolique de la coenzyme A, la vitamine B5 participe à la synthèse de certaines hormones : cortisol, aldostérone, adrénaline,… L’acide pantothénique joue un rôle essentiel à la croissance des cellules en accélérant le processus de cicatrisation de la peau et à la pousse des cheveux. Elle est aussi utile au bon fonctionnement intellectuel (FINGLAS et FAULKS, 1987).
Vitamine B6 :
Il existe six formes de vitamines B6. Une fois digérée et assimilée, toute la vitamine B6 est transformée en pyridoxal-5-phosphate (PLP) qui est la forme active. Il intervient à la fois dans le métabolisme de l’ensemble des acides aminés (constituants des protéines) et dans la synthèse d‘importants neurotransmetteurs qui assure la transformation du tryptophane en vit B3 (BALL, 2006). La PLP participe à la production de diverses neuromédiateurs ou hormones : (sérotonine, dopamine, adrénaline, noradrénaline) (NAVARRA, 2004). De plus, la PLP joue un rôle dans la synthèse de l’hème et des phospholipides dans le corps. Elle participe au renouvellement des globules rouges et au bon fonctionnement du système immunitaire (MAHAN et ESCOTT-STUMP, 2008). Des rapports récents ont montré un rôle de la vitamine B6 en tant qu’antioxydant efficace (MOONEY, et al,. 2010).
Vitamine B8 :
La vitamine B8 encore appelée vitamine H participe au métabolisme des protéines, des lipides et des glucides. Dans l’organisme il est sous la forme biotinyl-AMP, indispensable à l’activé de plusieurs enzymes. Elle est impliquée dans la néoglucogenèse, production de sucre par le foie (qui a eu lieu pendant les périodes de jeune, par exemple la nuit) (VANDERSLICE, et al,. 1986). Elle participe dans le fonctionnement du système nerveux et le renouvellement des cellules de la peau et des cheveux. Des études ont montré qu’elle est essentielle à l’expression d’au moins 2000 gènes et qu’elle contribue au fonctionnement du système immunitaire (HEMMERICH, 1976). La biotine participerait à la biosynthèse des vitamines B9 et B12. (MAHAN et ESCOTT-STUMP, 2008).
Vitamine B9 :
La vitamine B9 est le précurseur métabolique d’une coenzyme, le tétrahydrofolate (TH4), impliquée notamment dans la synthèse des bases nucléiques, purines et pyrimidiques, constituant les acides nucléiques (ADN et ARN) du matériel génétique (SCHOLES,
Elle est donc particulièrement importante pour les cellules à renouvellement rapide : globules rouges, globules blancs, cellules intestinales, cellules de la peau… (CASTEELS, et al,. 2003). En association avec la vitamine B12, elle permet de diminuer le taux sanguin d’homocystéine, un composé dont l’excès est considéré comme favorisant les maladies cardiovasculaires (PARKHOMENKO, et al,. 2003). Les folates participent bien au bon fonctionnement du système nerveux et à la production de certains neuromédiateurs.
Vitamine B12 :
Encore appelée Cobalamine, intervient comme coenzyme dans de nombreuses réactions enzymatiques. Une fois assimilée, on distingue plusieurs formes actives appartenant à la famille des cobalamines : cyanocobalamine, hydroxycobalamine, methylcobalamine, adenosylcobalamine, qui joue un rôle clé dans le métabolisme du propionate et des acides aminés (MAHAN et ESCOTT-STUMP, 2008). De plus la vitamine B12 agit sur le métabolisme des cellules osseuses d’où son déficit entraine un déficit en folates. Faudrait noter aussi que la vitamine essentielle au bon fon fonctionnement du cerveau, du système nerveux et à la formation du sang. Impliquée comme cofacteur dans le métabolisme de chacune des cellules du corps humain, plus particulièrement dans la synthèse de l’ADN (KRONER, 2011) et sa régulation ainsi que la synthèse des acides gras et dans la production d’énergie (RYAN, 2011).
Vitamine C :
Grace à sa forte capacité réductrice, la vitamine C agit comme un antioxydant pour protéger le corps contre es radicaux libres (NYYSSONEN, 2000). La vitamine C est stockée principalement dans les glandes surrénales et est libérée avec des hormones dans le sang lorsque le corps est soumis à des stress tels que des infections, des brulures, l’ingestion de métaux lourds toxiques, (TRANG, 2013). La propriété réductrice de la vitamine C joue également un rôle important dans l’absorption du fer dans le corps en protégeant le fer de l’oxydation (NAVARRA, 2004). On note que la vitamine C joue un rôle important en tant que cofacteur dans la synthèse du collagène et la conversion du tryptophane et de la tyrosine en neurotransmetteur sérotonine et norépinephrine ainsi que la régulation du métabolisme, (RYAN, 2011). On peut donc dire donc que son intérêt est particulièrement concentré dans les cellules du système immunitaire et la prévention des maladies cardiovasculaires, de certains cancers, de la cataracte et des maladies neuro dégénératives (JEON, 1994).
PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES :
La connaissance des propriétés chimiques et physiques des vitamines, comme celle de leur constitution permet souvent de mieux comprendre leur rôle physiologique, la manière dont on les dose dans les milieux naturels et leur comportement dans les produits alimentaires.
Vitamine B1 :
La forme synthétique, le chlorhydrate de thiamine, est une poudre blanche soluble dans l’eau, peu soluble dans l’alcool et insoluble dans les solvants de graisses : éther, chloroforme, acétone et benzène. A l’abri de la lumière et de l’humidité, les sels de thiamines (chlorhydrate, mononitrate) sont peu sensibles à l’oxygène et à la chaleur. En solution, la thiamine est stable en milieu acide (pH<5) et rapidement dégradée en milieu neutre et alcalin. Les traitements technologiques (sulfites) ou culinaires (cuisson à l’eau) induisent des pertes importantes de thiamine dans les aliments. Des formes liposolubles, telles que la benfotiamine, ont été synthétisées afin d’augmenter la biodisponibilité de la vitamine B1. Par oxydation en milieu alcalin, la thiamine est transformée en thiochrome possédant une fluorescence mise à profit pour son dosage (TRANG, 2013).
Vitamine B2 :
La riboflavine cristallise sous forme de fines aiguilles de couleur jaune orange. Elle est relativement stable à la chaleur, mais se trouve rapidement dégradée à la lumière. La grande sensibilité de la riboflavine et de ses dérivés aux rayons ultraviolets (UV) explique que le traitement de nouveau-nés souffrant de jaunisse par phytothérapie ait pu induire chez ces derniers une déficience en riboflavine (TRANG, 2013).
Vitamine B3 :
L’acide nicotinique et le nicotinamide se présentent sous forme de cristaux aiguilletés, incolores et stable à l’air. Ils sont solubles dans l’eau et insolubles dans les graisses. Une solution aqueuse d’acide nicotinique peut être autoclavée pendant 10 min à 120°C, sans décomposition. Le nicotinamide est soluble dans l’acétone, dans le chloroforme, dans le butanol mais il est légèrement soluble dans le diéthyléther et le benzène (TRANG, 2013).
Vitamine B5
La vitamine B5 se présente comme un liquide jaune clair, visqueux, soluble dans l’eau et dans l’alcool. Les sels se présentent sous forme de poudre blanche, très solubles dans l’eau, stables aussi bien au contact de l’oxygène de l’air qu’à la lumière. Le pantothénol utilisé en dermatologie est une huile soluble dans l’alcool et stable en milieu acide (TRANG, 2013).
Vitamine B6 :
Les molécules du groupe de la vitamine B6 sont des poudres cristallines blanches ou sensiblement blanches, facilement solubles dans l’eau, peu solubles dans l’éthanol, pratiquement insolubles dans le diéthyléther et le chloroforme. Les solutions aqueuses sont transparentes et incolores, excepté les solutions de phosphate de pyridoxal (PLP) qui sont jaune et peu stables en milieu neutre ou alcalin. Ces molécules sont dégradées par la lumière (TRANG, 2013).
Vitamine B8 :
Cette vitamine se présente sous forme d’une poudre cristalline et blanche. Elle est hydrosoluble, cependant sa solubilité est plus importante dans les solutions basiques que dans l’eau. Elle est peu soluble dans les solutions organiques.
La biotine est stable à la chaleur, ainsi qu’en solution aqueuse. Par contre, elle est rapidement dégradée par l’oxygène et les rayons ultraviolets (TRANG, 2013).
Vitamine B9 :
La vitamine B9, d’apparence jaune orangé, est soluble dans l’eau, peu soluble dans méthanol, insoluble dans l’acétone, le chloroforme, l’éther et le benzène. Donc elle est relativement soluble dans les solutions acides. Sa température de fusion est de 250°C. Elle est sensible à la chaleur d’où une perte lors de préparation culinaire s’élevé à 35%. La lumière provoque une oxydation très rapide des folates réduits d’où la nécessité d’utiliser des agents réducteurs tels que l’acide ascorbique ou le mercaptoéthanol pour le dosage. Mais stable à l’humidité (TRANG, 2013).
Vitamine B12 :
La vitamine B12 est la plus grosse des vitamines du groupe B. On peut noter que malgré sa taille, elle présente une forte sensibilité à la lumière et à l’humidité. Mais par contre, elle est très stable à la chaleur et à l’oxydation. Il existe notamment une photoconversion des coenzymes B12 en cyanocobalamine en présence de cyanure de potassium. La vitamine B12 est soluble dans l’eau mais également soluble dans certains solvants, tels que l’acétone. C’est cette propriété qui a été utilisée pour sa purification (TRANG, 2013).
Vitamine C :
L’acide ascorbique se présente sous la forme d’une poudre blanche cristalline. Il est facilement soluble dans l’eau, peu soluble dans l’alcool et insoluble dans l’éther ou le chloroforme. Stable à l’état solide, l’acide ascorbique est rapidement oxydé au contact de l’oxygène lorsqu’il est en solution aqueuse. Avec un pH acide (2,4 à 2,8), son intervalle de fusion se situe entre 189°C et 193°C (TRANG, 2013).
SOURCES PRINCIPALES
Vitamine B1 :
Bien que la thiamine soit présente dans de nombreux produits animaux et végétaux, seuls quelques aliments ont une teneur élevée en cette vitamine c’est-à-dire plus de 0,5mg/100g (Tableau 2). Les céréales sont les sources appréciables de thiamine. On oppose classiquement la pauvreté de l’endosperme du grain à la richesse des fractions périphériques. La thiamine est instable à pH>6 et rapidement dégradée par la chaleur. De ce fait, les traitements tels que la cuisson et le réchauffage peuvent réduire la teneur des aliments en thiamine.
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Spécifiquement, il s’agit de :
Décrire les méthodes microbiologiques de dosage des différentes vitamines hydrosolubles ;
Décrire les méthodes biologiques de dosage des différentes vitamines hydrosolubles.
Décrire les méthodes physico-chimiques de dosage des différentes vitamines hydrosolubles ;
Décrire les méthodes autres que celles citées ;
Préciser les performances des différentes méthodes de dosage des vitamines hydrosolubles à savoir la sensibilité, la facilité de mise en œuvre ainsi que le coût.
METHODOLOGIE
La recherche des méthodes de dosage des vitamines hydrosolubles a consisté à collecter des articles de publication scientifiques sur des sites web spécialisés et dans les pharmacopées européenne et américaine. Des méthodes de dosage ont également été obtenues à partir de revues scientifiques et de livres dédiés à l’analyse et au dosage des vitamines.
RESULTATS
L’étude bibliographique que nous avons menée nous a permis de recenser 16 méthodes analytiques pour permettre de doser les vitamines hydrosolubles dans toutes leurs formes. Les plus distinguées sont celles qui utilisent les méthodes chromatographiques.
Ainsi nous avons visité 139 articles dont 17 en français, lesquels articles sont : journal scientifique, thèse, mémoire, ouvrage, livre, cours, etc…
Pour parvenir à ces articles, les mots clés suivants ont été introduit
Vitamines ;
Vitamines hydrosolubles ;
Dosage vitamines hydrosolubles ;
Dosage microbiologique des vitamines ;
Dosage biologique vitamines hydrosolubles ;
Dosage chimique des vitamines ;
Dosage par CLHP des vitamines hydrosolubles ;
DOSAGES MICROBIOLOGIQUES :
Peu avant la dernière guerre, SCHOPPER et COLL (1920) ont montré qu’un champignon mycélien Phycomus blakesleanus, avait une croissance professionnelle à la quantité de thiamine contenue dans son milieu de croissance. Une telle observation reproduite sur d’autres moisissures, puis sur des bacilles, et pour tous les membres du complexe B, est à la base de la technique microbiologique pour le dosage des vitamines hydrosolubles et des acides aminés indispensables.
La vitamine C n’est pas dosée par voie microbiologique.
PRINCIPE
La méthode microbiologique de dosage des vitamines repose sur le fait que certains micro-organismes exigeants, les lactobacilles en particulier sont incapables de synthétiser certaines substances appelées « Facteur de croissance », la plupart des vitamines sont des facteurs de croissance pour telle ou telle souche de micro-organisme. Tant que l’apport de cette substance est fait au micro-organisme, dans le milieu de culture à dose sous optimale, la carence partielle demeure le facteur qui limite son développement. Par conséquent, pour chacune des doses sous optimales du facteur de croissance introduites dans le milieu de culture, le développement du microbe est limité mais la fonction de la quantité du facteur de croissance est présente.
MODE OPERATOIRE
Le dosage microbiologique d’une vitamine comporte les étapes suivantes :
Obtention d’une souche exigeant la vitamine à doser comme facteur de croissance. On peut se les procurer auprès des collections françaises (Institut Pasteur) ou internationales (Americain type culture collection) ;
Préparation d’un milieu de culture renfermant tout ce dont le microbe a besoin mais rigoureusement exempt de la vitamine à doser ;
Etablissement d’une courbe de référence faisant correspondre le développement microbien obtenu à des doses sous optimales du facteur de croissance ajoutées au milieu ;
L’appréciation du développement microbien, après incubation est faite généralement soit par acidimétrie soit par opacimétrie.
Préparation, dans des conditions déterminées, d’un extrait de la vitamine à doser à partir d’un produit naturel dont on cherche à établir la teneur ;
Comparaison du développement microbien obtenu en introduisant un volume connu de cet extrait dans le milieu de culture à ceux de la courbe de référence. On en déduit la quantité de la vitamine présente, donc la concentration de l’extrait et ainsi la teneur du produit naturel (LEVEAU et BOUIX., 1984).
Vitamine B1
En marge des techniques microbiologiques courantes, on peut doser la vitamine B1 en mesurant l’intensité fermentaire de Saccharomyces cerevisiae (levure de boulangerie). En effet, le pouvoir de fermentation de cette souche est lié à la quantité de thiamine présente dans le milieu.
La méthode la plus courante pour le dosage de la thiamine utilise le Lactobacillus fermenti et le Lactobacillus viridescens (BALL, 2006). Le L. fermenti bien qu’utilisé à l’origine, est sujet à des effets inhibiteurs et stimulants lors du dosage (SCHOLES, 1960). L.viridescens, qui nécessite de la thiamine intacte pour sa croissance, est donc favorisé en raison de sa spécificité plus élevée pour le dosage (DEIBEL, et al., 1957).
Le milieu de base est semi-synthétique et l’incubation dure 18h au bout desquelles on titre la néphélométrie des tubes de culture.
Afin de garantir l’utilisation complète de la vitamine B1 totale pour le L. viridescens, l’hydrolyse à la fois acide et enzymatique est nécessaire pour libérer et déphosphoryler toutes les formes liées afin d’éviter une réponse différentielle de la croissance à TMP (Thiamine monophosphate), TPP (Thiamine pyrophosphate) et TTP (Thiamine triphosphate) (BALL, 2006).
Une autre méthode alternative utilisant le protozoaire Ochromonas danica a été mise au point pour l’évaluation de la thiamine dans le sang (BAKER, et al., 1964).
Rappelons que la première méthode microbiologique a été créée par SCOPPER et JUNG pour doser la thiamine à l’aide d’un Phycomyces se développant sur un milieu extrêmement simple. L’extraction de la thiamine en vue de son dosage microbiologique se fait généralement en deux temps : extraction chimique en milieu sulfurique 0,1 N, puis digestion enzymatique (papaïne) à pH 4,5.
Vitamine B2
Ce facteur se dose habituellement à l’aide de Lactobacillus casei et de Lactobacillus rhamnosus (BALL, 2006).
Les procédures nécessitent donc une étape d’hydrolyse pour libérer la riboflavine libre de FMN et FAD. La croissance du L. rhamnosus est affectée par des composants communs dans les aliments, y compris la dégradation de l’amidon et des protéines produits (BALL, 2006). Le milieu est un ensemble de produits naturels que l’on prive de riboflavine :
la vitamine B2 est éliminée de la peptone par photolyse alcaline.
elle est enlevée de la levure par traitement avec une solution alcaline d’acétate basique de plomb dont on se débarrasse par un passage à SH2 (Src Homology 2)
L’extraction de cette vitamine est sensiblement pareille que celle de la thiamine à pH 4,5.
Certains autres microorganismes qui été utilisé au fil du temps comme le
Leuconostoc mesenteroides, le Tetrahymena pyriformis et l’Enterococcus faecalis. Parmi eux, E. faecalis offre une sensibilité beaucoup plus élevée que L. rhamnosus (EITENMILLER, et al., 2008).
Il est par ailleurs possible de déterminer des concentrations beaucoup plus faibles de riboflavine en utilisant le Leuconostoc mesenteroides.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Généralités sur les vitamines hydrosolubles
I. GENERALITES SUR LES VITAMINES HYDROSOLUBLES
1.1 DEFINITION
1.2 DIFFERENTS TYPE DE VITAMINES HYDROSOLUBLES
1.2.1 Vitamine B1
1.2.2 Vitamine B2
1.2.3 Vitamine B3
1.2.4 Vitamine B5
1.2.5 Vitamine B6
1.2.6 Vitamine B8
1.2.7 Vitamine B9
1.2.8 Vitamine B12
1.2.9 Vitamine C
1.3 ROLES BIOLOGIQUES
1.3.1 Vitamine B1
1.3.2 Vitamine B2
1.3.3 Vitamine B3
1.3.4 Vitamine B5
1.3.5 Vitamine B6
1.3.6 Vitamine B8
1.3.7 Vitamine B9
1.3.8 Vitamine B12
1.3.9 Vitamine C
1.4 PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES :
1.4.1 Vitamine B1
1.4.2 Vitamine B2
1.4.3 Vitamine B3
1.4.4 Vitamine B5
1.4.5 Vitamine B6
1.4.7 Vitamine B9
1.4.8 Vitamine B12
1.4.9 Vitamine C
1.5 SOURCES PRINCIPALES
1.5.1 Vitamine B1
1.5.2 Vitamine B2
1.5.3 Vitamine B3
1.5.4 Vitamine B5
1.5.5 Vitamine B6
1.5.6 Vitamine B8
1.5.7 Vitamine B9
1.5.8 Vitamine B12
1.5.9 Vitamine C
1.6 APPORTS JOURNALIERS RECOMMANDES
II. METHODES DE DOSAGE DES VITAMINES HYDROSOLUBLES
2. OBJECTIFS DE L’ETUDE
2.1 OBJECTIF GENERAL
2.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES
3. METHODOLOGIE
4. RESULTATS
4.1 DOSAGES MICROBIOLOGIQUES :
4.1.1 PRINCIPE
4.1.2 MODE OPERATOIRE
4.1.2.1 Vitamine B1
4.1.2.2 Vitamine B2
4.1.2.3 Vitamine B3
4.1.2.4 Vitamine B5
4.1.2.5 Vitamine B6
4.1.2.6 Vitamine B8
4.1.2.7 Vitamine B9
4.1.2.8 Vitamine B12
4.1.3 PERFORMANCES
4.2 DOSAGE BIOLOGIQUE
4.2.1.1 Vitamine B1
4.2.1.2 Vitamine B2
4.2.1.3 Vitamine B3
4.2.1.4 Vitamine B5
4.2.1.5 Vitamine B6
4.2.1.6 Vitamine B8
4.2.1.7 Vitamine B12
4.2.1.8 Vitamine C
4.2.2 PERFORMANCES
4.3 DOSAGES PHYSICO-CHIMIQUES
4.3.1 GENERALITES
4.3.2 METHODES CHROMATOGRAPHIQUES
4.3.2.1 Principe général
4.3.2.2 Chromatographie liquide haute performance (CLHP)
4.3.2.3 Dosage vitamine B1
4.3.2.4 Dosage vitamine B2
4.3.2.5 Dosage vitamine B3
4.3.2.6 Dosage vitamine B5
4.3.2.7 Dosage vitamine B6
4.3.2.8 Dosage vitamine B12
4.3.2.9 Dosage vitamine C
4.3.2.10 Chromatographie planaire
4.3.3 Dosage colorimétrique
4.3.3.1 Principe de dosage de l’acide ascorbique
4.3.3.2 APPAREILLAGE
4.3.3.3 Protocole de dosage.
4.3.4 DOSAGE PAR SPECTROPHOTOMETRIE
4.3.4.1 Spectrophotométrie d’absorption :
4.3.4.2 Spectrophotométrie d’émission
4.3.4.3 Dosage de la riboflavine
4.3.4.4 Dosage de la vitamine C
4.3.5 DOSAGE PAR ELECTROPHORESE CAPILLAIRE
4.3.5.1 Principe
4.3.5.3 Dosage de la vitamine B1
4.3.5.4 Dosage de la vitamine B2
4.3.6 CHIMILUMINESCENCE
4.3.6.1 Principe
4.3.6.2 Vitamine B1
4.3.7 AUTRES METHODES
4.3.7.1 L’injection de flux
4.3.7.2 Radio-immunologie de type Elisa
4.3.7.3 La méthode de réduction des ions métalliques
III COMMENTAIRES
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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