Un parc mixte avec une activité singulière : la pêche
Le parc d’activités accueille trois secteurs d’activités distincts .Le domaine du commerce, cette activité rassemble 9 établissements et 93 emplois soit 60% de l’emploi assuré sur le parc, L’artisanat, avec une présence marquée du BTP (7 établissements et 22% des emplois sur la zone), La pêche .On retrouve des hangars qui servent de lieu de stockage aux pêcheurs et ne sont pas ouverts lors des sorties en mer. Autour de ces hangars se sont développées des entreprises spécialisées dans le milieu maritime. Cette fonctionnalité de la zone est liée à la proximité du port.
Un parc de proximité attractif
Le parc de la Marjolaine regroupe plus de 30 entreprises sur 8 hectares. Le parc a un rayonnement local. La plupart des entreprises décrivent le parc comme “attractif” et “dynamique” et sont satisfaites de leur implantation au sein du parc d’activités. Toutes les parcelles ont été commercialisées et sont utilisées (Annexe 4). En outre, le parc est déjà relativement dense, la Marjolaine occupe donc la 4ème place en matière d’emploi par hectare au sein du territoire de Cap Atlantique. Cette densité, peut, dans certains cas, entraîner des conséquences néfastes. En effet, les prix sont très élevés et empêchent les entreprises qui le souhaitent de se développer, d’agrandir leurs locaux ou encore de devenir propriétaires.
Une diversité de besoins
Les trois activités se retrouvent dans des espaces distincts. On retrouve les commerces le long de la rue du Roëllo ainsi qu’aux différentes entrées du parc. Les artisans quant à eux sont situés plutôt au centre du parc. Le pôle pêche occupe la rue Nervitil et se retrouve en partie sur la rue du Docteur Gouret donc au Nord-Est du parc.Ces séparations fonctionnelles marquées au sein de la zone peuvent entraîner des conflits d’usages et des gênes pour les autres secteurs d’activités. En effet, les pêcheurs ont besoin d’espace pour leur matériel qu’ils doivent étendre ou nettoyer. Ils utilisent donc l’espace public comme un lieu de stockage .Il serait possible de le faire sur le port mais cela augmenterait les allers-retours des pêcheurs et engendrerait une perte de temps pour eux. Cependant l’encombrement de la voie publique sur le parc reste dangereux pour les usagers.
Un parc d’activités au cœur de la commune
Le parc de la Marjolaine se trouve à un emplacement particulier au sein de la commune de la Turballe. En effet, le centre-ville est accessible simplement en traversant le Boulevard de l’Europe et le port se trouve à moins de deux minutes en voiture en passant par la rue de la Marjolaine. L’aménagement de La Turballe s’est réalisé en partant du port en s’étendant vers le Nord. L’emplacement qu’occupe aujourd’hui le parc d’activités est resté inchangé jusqu’aux années 1970 alors que ses environs subissent un étalement urbain croissant. A la fin des années 1970, un premier hangar et la D99 sont construits. Ils marquent les premiers aménagements sur la zone suite auxquels le parc se développe rapidement d’Ouest en Est, en remplaçant les espaces naturels. Aujourd’hui, les hangars côtoient les habitations présentes au niveau de la rue de Bellevue (Annexe 5). Cette commune a connu une croissance rapide de sa population et la densité de population a été multipliée par 1,5 en 40 ans (de159,7hab./km² en 1975 à 240,7 hab./km² en 2005).Cependant ,en 2015, presque 56% des résidences étaient secondaires et inoccupées une majeure partie de l’année. C’est le cas pour certaines résidences accolées au parc d’activités (Données de l’INSEE). Du fait de ce développement urbain hétérogène, le parc n’est pas cohérent avec l’implantation de résidences d’un point de vue architectural.
Un accès au parc complexe et dangereux
Le parc d’activités de la Marjolaine se trouve le long de laD99, l’axe majeur traversant la Turballe. Deux accès principaux connectés à cette voie, lui offrent une bonne desserte. Cependant, un seul de ces accès est mis en avant par la signalétique routière (Annexe 7). Au cours des comptages routiers réalisés, il apparaît que malgré la signalétique, les usagers entrent préférentiellement sur le parc par la rue de Belle vue et ce bien qu’elle soit moin adaptée. Cette rue, qui se trouve au milieu de lotissements, est relativement étroite. En outre, les deux carrefours qui s’y situent ainsi que le rond-point sont considérés par les usagers comme des zones à risques. En ce qui concerne la première entrée, le virage nécessaire pour entrer dans la zone ainsi que le carrefour avec la rue des Pins présente un inconfort. En effet, cet axe accueille un itinéraire cyclable qui peut engendrer un flux important. Pour autant la visibilité y est quasi nulle et les cyclistes ne disposent d’aucune infrastructure les signalant si ce n’est un panneau . De plus, cette courbe ne permet pas à deux poids lourds de se rencontrer sans s’arrêter ce qui peut constituer une gêne importante pour la fluidité de la circulation au sein du parc.
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Table des matières
Introduction
1 Matériel et méthode
1.1 Méthode du diagnostic
1.1.1 Travail surle terrain
1.1.2 Enquête auprès des acteurs du parc
1.2 Méthode des orientations et préconisations
2 Résultats et Discussion
2.1 Contexte général de l’étude
2.2 Diagnostic
2.2.1 L’environnement économique
2.2.2 Les usagers
2.2.3 Environnement
2.2.4 Mobilités et circulation au sein du parc d’activités de la Marjolaine
2.2.5 Bilan du diagnostic
2.3 Enjeux et orientations d’aménagement
2.3.1 Affirmation de la vocation du parc
2.3.2 Accessibilité du parc d’activités
2.3.3 Intégration paysagère et urbaine
Conclusion
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