MAPLE 10
Maple est un logiciel de calcul symbolique et un outil très performant pour faire des calculs mathématiques. Il faut cependant bien comprendre ses performances ainsi que ses limites. Les domaines d’utilisation:
– Le calcul numérique, avec lequel Maple peut donner des réponses approximatives décimales (mais aussi précises qu’on le veut!!) à toute sorte d’équations ou de requêtes. Maple a une package Matlab, en utilisant cette package on peut utiliser les codes Matlab.
– le tracé de graphiques précis et modifiables en 2 et 3 dimensions avec plusieurs options de visualisation (dont l’animation).
– Sur tous les calculs symboliques, Maple est en mesure de manipuler efficacement des expressions mathématiques symboliques et de donner des réponses exactes à des problèmes divers.
– On peut faire une simulation statistique avec MAPLE 10 en utilisant les packages statistiques
Bref, Maple combine les atouts d’un super calculateur graphique avec la puissance de l’ordinateur et la résolution exacte d’équations inimaginable d’aborder « à la main ». Les premiers documents présentés visent à donner des informations de base sur l’utilisation du logiciel et sa syntaxe, puis les autres sont des illustrations des possibilités ou des exemples d’applications en calcul différentiel. Plusieurs autres informations et d’innombrables exemples d’utilisation sont également disponibles à partir du site web de Waterloo Maple principalement dans les sections: User Community/Application Center et Site Resources/Training et Student Help Center (en anglais).
MS EXCEL
MS EXCEL est une extension du Microsoft Office, il est formé par des tableurs qu’on peut lier les uns des autres par un ou plusieurs formules ; ainsi on peut traiter les tests logiques, les formules statistiques, mathématiques, etc, et on l’utilise pour l’automatisation des arbres de décision. En plus les commandes MAPLE 10 peut être introduites dans Excel en lançant le package de MAPLE 10 « MAPLE for Excel ».
MS ACCESS
MS ACCESS est composé de six types d’objets distincts : les tables, les requêtes, les formulaires, les états, les macros et les modules. On utilise MS ACCESS pour l’enregistrement des données techniques et d’autres informations. Son avantage c’est que les tables ACCESS peut être traitées directement sur MS EXCEL. Les processus d’élaboration d’un programme de régulation des postes d’éclairage public comporte quatre (4) étapes: la première est l’enregistrement de l’opération réalisée pour chaque poste, la deuxième la construction des critères de choix, la troisième la conception d’une base de donnée relationnelle, et en fin l’ hiérarchisation par ordre de priorité de régulation et réhabilitation.
Construction matrice de décision
La construction de la matrice de décision nécessite la détermination des postes à évaluer et les critères d’évaluation.
• Le choix des critères : La modélisation des préférences d’un gestionnaire (choix des postes pour la régulation) repose sur la définition d’un certain nombre des critères. Cette étape est nécessaire dans le processus de l’élaboration de l’aide à la décision. Selon (Simos, 1990), le critère est défini comme : « une expression qualitative ou quantitative de point de vue d’objectifs, d’amplitude, ou de contraintes relatives, au contexte réel, qui permettent d’apprécier des alternatives ». La construction des critères associés à chacun des points de vue présentés dans le tableau 2 a été menée selon les deux principes généraux suivants :
Principe 1 : chaque critère vise à mesurer l’intérêt d’une régulation d’un poste donné soit, pour corriger une situation de déficience soit, pour éviter l’occurrence d’événements indésirables (l’augmentation de fréquence). Chaque critère s’inscrit donc dans l’une des deux logiques suivantes :
– Logique corrective (identification et réduction des déficiences présentes):
• Déficiences identifiées au niveau du coût d’exploitation : par exemple le critère prix de consommation spécifique ;
• Déficiences identifiées sur la luminosité: nombre de lampadaire allumé qu’on peut évaluer par l’énergie consommée spécifique.
– Logique préventive : réduction des risques liés à l’état de santé des postes (par exemple : des dommages sur la société, l’économie, etc.) ;
Principe 2 : chaque critère correspond à l’évaluation d’impact constaté, présumé et induit par la défaillance d’un poste. Les objectifs généraux des programmes de régulation sont : les réductions des coûts de fonctionnement, de maintenance, des défaillances et leurs conséquences, l’amélioration du fonctionnement, et la gestion des ressources matérielles, financières et humaines. On distingue quatre (4) groupes de critères : les critères du groupe1, associés à des problèmes de coût ; les critères du groupe 2, associés à des problèmes qui concernent la qualité services (heure de fonctionnement, et l’énergie consommée spécifique); les critères du groupe 3, associés à la réduction d’impact de défaillance (prévision de défaillance) ; les critères du groupe 4 ne concernent pas tous les services. L’importance de ces critères dépend du quartier où le poste est implanté (situations différentes concernant l’activité des gens, la situation sécuritaire, etc.).
• Jeux de paramètre d’ELECTRE TRI : Pour ELECTRE Tri, les critères une fois définis, il faut fixer le niveau de coupe et les profils de référence. Puis on classe les postes en trois (3) catégories (moins critique, critique, très critique,) à chaque procédure (optimiste et pessimiste) ; donc il nous faut deux profils de référence notés « R1 et R2 ».
Pour déterminer le profil de référence
Dans la bibliographie, la détermination des profils de référence COLSON (2000) peut se baser sur des références (point de vue externe et interne), aux données observées. L’intégration des références externes est une tâche ardue et difficile, pourtant on est obligé de l’utiliser dans ce travail à cause des données non représentatives. Il est conseillé dans le cas réel, d’utiliser des références internes avec des données plus significatives. Les profils de référence pour chaque critère sont déterminés de façon suivante [6]: La référence supérieure gi(R1) = xi + ei avec « i » un critère donné, « x » la moyenne et « e » l’écart type; la référence inférieure par gi(R2)=| xi – ei |. Dans le cas réel (souvent plus de 200 postes d’éclairage public à gérer), il faut des outils informatiques spécifiques comme le logiciel Electre tri 2.0a (logiciel développé par le Laboratoire d’Analyse et Modélisation du Systèmes pour l’Aide à la Décision de l’Université Paris Dauphin) ; pourtant ce logiciel ne nous est pas accessible, d’ailleurs les données ne sont pas tous disponibles. Alors on se contente à programmer les calculs avec le logiciel MAPLE_10 pour une étude restreinte (des exemples simples réduits à dix postes suffisent).
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre1 : MATERIELS et METHODES
1.1. Présentation du terrain
1.2. Situation de l’éclairage public
1.3. Planification de la régulation de l’éclairage public
1.3.1. Optimisation tarifaire
1.3.2. Maintenance et réhabilitation
1.3.3. Les motifs de régulation
1.4. Informations nécessaires
1.5. Aide à la décision multicritère
1.5.1. Définition des éléments
1.5.2. Système de préférence
1.5.3. Indice global de concordance
1.5.4. Indice de discordance
1.5.5. Degré de crédibilité ou degré de surclassement
1.5.6. Type de problématique en analyse multicritère
1.5.7. ELECTRE TRI
1.6. Processus d’aide à la décision multicritères
1.7. Logiciel utilisé
1.7.1. MAPLE 10
1.7.2. MS EXCEL
1.7.3. MS ACCESS
1.8. Démonstration de l’hypothèse 1 : l’élaboration d’une base de données sur les informations sur chaque poste est importante
1.9. Démonstration de l’hypothèse 2 : Hiérarchisation selon la classe de criticité en utilisant le processus d’aide à la décision multicritère
1.9.1. Construction matrice de décision
1.9.2. Calcul de degré de concordance et discordance
1.9.3. Calcul de degré de surclassement ou crédibilité des assertions
1.9.4. Construction du modèle d’affectation de chaque poste
1.10. Limite méthodologique
Chapitre2 : RESULTATS
2.1. La base de données réalisées
2.1.1 . Plan de la base de données
2.1.2 . Les composants de la base de données
2.1.3 . Présentation de la base de données
2.2. Résultat du processus d’aide à la décision multicritères
2.2.1. Matrice de décision
2.2.2. Les valeurs de degrés de concordances et discordances
2.2.3. Les degrés de surclassement
2.2.4. Résultat de trie avec λ =0,5
Chapitre3 : DISCUSSIONS et RECOMMANDATIONS
3.1. Discussions
3.1.1. Discussion sur l’élaboration de la base de données
3.1.2. Discussion sur l’hiérarchisation des postes via le processus d’aide multicritère à la décision
3.2. Recommandations
3.2.1. Sur la base de données
3.2.2. L’hiérarchisation des postes via le processus d’aide à la décision multicritères
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
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