METHODE DE DETERMINATION D’UNE SURFACE THÉORIQUE D’ UNE EXPLOITATION AGRICOLE FAMILIALE

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Analyse des informations et traitement des données

Les analyses des données aussi bien qualitatives que quantitatives ont été faites avec les outils appropriés par rapport à l’objectif de la recherche. Il convient d’utiliser en général les logiciels informatiques ACCES, XLSTAT, EXCEL et éventuellement SPSS pour mieux traiter les informations obtenues. Le logiciel WORD a été tiliséu pour la rédaction du document.

Elaboration des modèles

La dernière étape de la méthodologie a été consacrée au travail épistémologique sur la conception des modèles conformément à l’objectif de l’étude. C’est l’étape la plus importante car elle a permis de représenter les comportements des producteurs vis-à-vis de l’amélioration de leur système de production, ramené aux différents niveaux : Commune, District et Région. Les détails sont présentés dans les paragraphes desparties.

Chronogramme

Les interventions ont commencé vers la fin de l’année 2008 par le contact des responsables au niveau de la région Atsinanana. L’objectif de cette rencontre était de définir la modalité, les intervenants et les différentes étapes à suivre dans toute la Région. Ont été réalisés successivement l’observation, la bibliographie, le protocole de recherche, l’élaboration d’un guide d’entretiens, les collectes des données sur terrain, les analyses des données obtenues, et la rédaction du document. Ces travaux sont ainsi présentés dans le Tableau 1 ci-après.

Différents concepts incluant le développement

Le développement peut être défini comme «l’ensembleds transformations sociales qui rend possible une croissance économique autonome et qui se nourrit elle-même» (Perroux, 1963). Depuis les années 1970, le Tableau du développement qui est dressé est sombre (Sachs, 1980) : la crise économique est mondiale ; les politiques de développement échouent ; les inégalités se creusent ; les conditions de vie se égradent. D’ailleurs, à propos des pays du Sud, le terme de développement, «qui s’est progressivement substitué à celui de sous-développement, semble se limiter de plus en plus à la description de réalités appréciées d’une manière négative» (Guichaoua et Goussault, 1993).

Le développement durable

Dans leur rapport, les Nations Unies en 1987 par la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement ont défini pourla première fois le concept de développement durable. Selon cette Commission, « Le développement durable répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins » (C.M.E.D., 1987). Cette définition usuelle a été reprise en 1992 à la Conférence de Rio.
Le concept de développement durable tente donc de éconcilier des domaines aussi différents que l’économie et l’écologie, tout en illantve à une répartition équitable entre les générations (Rist G., 1996 in Thiébaut L., 2003). nEeffet, les activités à but économique ne tiennent pas compte des limitations environnementales ; elles modifient à terme leur propre base nourricière et, par la même occasion, mettenten danger la base écologique des ressources permettant aux futures générations de satisfaire leurs besoins. De plus, l’origine du développement durable peut être trouvée dans troisgrands courants théoriques : l’éco développement, l’économie écologique et la théorienéoclassique (Godard, 1994).

Le développement participatif

L’approche participative conduit, en général, au développement participatif. Il accorde une place favorisée à l’implication de la masse à d éfinir ensemble des problèmes, des solutions correspondantes et à leur mise en œuvre afin de con tribuer à donner plus d’efficacité et de durabilité aux programmes et/ou aux projets qui en résultent. Dans ce concept, il existe un partage de responsabilité car chaque participant sera responsable du processus du développement. Dans ce même ordre d’idée, Boukhari (1995) affirmeque « le principe fondamental de la participation : c’est le partage de savoir et de pouvoir ». Il continue en disant que « Dans une approche participative, la population n’est pas un gisement d’information mais un partenaire avec qui il faut échanger et partager l’information utile… » « …la participation, c’est penser et faire avec la population et non pour la population, c’est la responsabilisation, la concertation et la négociation ». Ce concept a été développé, en Afrique, à partir dela fin des années 70 et au début des années 80 par différents spécialistes qui étaientrrivésa au constat des limites des stratégies habituelles de développement adoptées auparavant (Bara G. at al., 1991). Dans la plupart des cas, ces approches étaient standardisées, centralisées et verticales pour un pays donné. En fait, elles ne permettaient pas une participation des populations aux processus de prise de décisions. Au contraire, l’Etat s’est prétendu être en mesure(i) de définir lui-même les attentes des populations et (ii) de décider des opérations nécessaires pour les satisfaire alors que « le seul moyen de réussir une politique, c’est d’en confier la réalisation à ceux qui ont intérêt qu’elle réussisse » (Yoda,op. cit.).

Le développement agricole

Ce concept consiste essentiellement à augmenter le volume des productions agricoles. Cette augmentation se fait en améliorant les rendements par une utilisation rationnelle des facteurs de production (Morize, 1992,a).
Actuellement, le développement agricole doit inclure la notion de durabilité pour protéger l’environnement, et de qualité de la production pour améliorer le régime alimentaire des populations et/ou pour répondre aux exigences du marché. Pour ce faire, le moteur clé est la vulgarisation agricole puisqu’il passe par l’encadr ement technique des agriculteurs par rapport au contexte local et par l’introduction de semences améliorées ainsi que par la gestion rationnelle des moyens et/ou des ressources naturelles de production.

Le développement rural

Le développement rural est la transformation logique du milieu rural en faveur de la communauté tout en bien gérant les ressources naturelles ; dans cette transformation, l’activité agricole est la principale occupation des individus. Selon Morize (1992, b), « Le développement rural consiste à améliorer tout l’environnement de l’agriculteur, considéré cette fois comme le principal bénéficiaire. Il porte à la fois sur lesroutes, les villages, la santé, l’éducation et sur tous les services économiques et sociaux susceptibles d’améliorer non seulement la fonction productive, mais aussi le bien être social ».

L’exploitation agricole familiale

Plusieurs définitions de l’exploitation agricole existent dans la littérature. Elle peut être assimilée à un centre de décision avec un objectifunique qui n’est autre que l’optimisation de son profit en utilisant des facteurs de production par rapport à cet objectif.
Benoit-Cattin et Faye (1982), définissent l’exploitation agricole familiale comme « une unité de production constituée par l’ensemble des membres d’un groupement familial qui partagent la même cuisine et dont l’aîné assure lacharge en y affectant une partie de sa production, en contrepartie du travail que lui allouent les autres membres du groupement ».
L’exploitation agricole familiale est un groupe familial au sein duquel sont organisées la production agricole et la consommation en commun des repas. Cette définition a été retenue dans cette étude pour être en phase avec le contextactuel.

Le système de production

Le système de production est la combinaison de production dans l’exploitation agricole et des facteurs de production qui sont capital foncier, travail et capital d’exploitation (Chombart de Lauwe et al. 1963). Dans le contexte agricole africain, le système de production peut être précisé comme une combinaison des moyens de production organisée par un chef d’exploitation inséré dans un groupe familial, en vue d’atteindreun certain nombre d’objectifs (Fillonneau, 1981).
Badouin (1987) enrichit ce concept en intégrant l’environnement parmi les ressources productives. En effet, il énonce que « le système de production se rapporte aux combinaisons productives, aux dosages opérés à l’intérieur de ces combinaisons entre les principales ressources productives : les ressources naturelles, le travail, les consommations intermédiaires et les biens d’équipement ».

Le développement local

Dans une localité donnée, la résolution des problèmes relatifs au développement économique et social reste une préoccupation des dir geants politiques et/ou des responsables des organismes œuvrant dans le développement. En général, la résolution est formalisée sous forme de politiques macro-économiques et/ou de mesures sectorielles. Cette formulation ne s’avère pas très efficace pour résoudre convenablement les problèmes. De ce constat, le développement local est né. Dans ce même ordre d’idée, Vachon (2001) raisonne ueq l’approche du développement local est originale. Elle permet d’inciter les acteurs et/ou les ressources locales dans le but d’obtenir de nouveaux projets. De plus, elle permet également, d’encourager les volontés individuelles et collectives de changement de façon positive. D’après lui, l’initiative doit sortir de l’intérieur pour être appuyé de l’extérieur etourp ce faire, il y a une idée de responsabilité de tout un chacun pour le développement de l’ensemble du territoire. Dans cette optique, le processus est basé sur les potentialités locales dont les différentes organisations, les pratiques habituelles et les ressources naturelles. Zana (2003, a, b) confirmait ce propos en précisant que la mobilisation des ressources locales doit précéde tout recours à l’appui des donateurs extérieurs.

Le développement intégré

Morize (b, op. cit.) avançait que « le développement intégré est un éveloppementd logique et rationnel, visant dans un but de croissance tous les aspects qui dépendent les uns des autres, de manière à n’oublier aucune des condition s nécessaires à ce développement ».
Le développement intégré a alors un processus itératif et dynamique orienté vers une vision globale et systémique dans les différentes pproches,a à l’inverse de la démarche spécifique. En effet, il intègre tous les paramètres de changement liés à une communauté donnée telle qu’un système indissociable c’est-à-dire identique à « un ensemble d’éléments interactifs, organisés et finalisés » (Boukhari, a,op. cit.). Cet impératif permet de minimiser les risques d’échec et de contribuer par conséquent à la réalisation des résultats attendus dans les différentes opérations de développement.

Analyse des décisions des agriculteurs

Des analyses ont été déjà faites sur les modèles analysed’ des décisions des agriculteurs. Compte tenu du contexte de la présente étude, il convient d’en retenir deux : le modèle du comportement adaptatif et le modèle d’action. Ils sont les plus courants et leurs champs d’application ont été réalisés sur des cas très variés (Petit, 1981).

Modèle du comportement adaptatif des agriculteurs

C’est une théorie de la décision «prenant explicitement en compte le caractère adaptatif de tout comportement humain». Elle repose sur une hypothèse de rationalité et utilise les concepts d’objectifs, de situation et de représentation (Petit, ibid.). Pour analyser les décisions des ménages, l’hypothèse de rationalité des comportements individuels est posée : les agriculteurs ont de bonnes raisons de faire ce qu’ils font ; leurs objectifs sont cohérents et leurs choix appropriés à leurs moyens.
Les planteurs, tout comme les décideurs, ont leurs objectifs qui peuvent être définis des «intentions d’action avec un résultat escompté» (Petit, ibid.). En général, ces objectifs sont hiérarchisés selon le choix ; et celui-ci fait partie du processus de décision.
La situation des planteurs peut être définie commel’ensemble des contraintes qui limitent les possibilités d’action. Elle comprend en particulier les différents moyens de production et les composantes de son environnement. Pour un cultivateur, la situation est caractérisée par le territoire, terre, par le milieu biotique, climat et sol, par l’accès aux marchés, des facteurs de production et des produits, par les ressources dont il dispose, par sa famille et par les rapports avec ses voisins et avec la communauté. Par conséquent, il doit prendre en compte ces points dans toute prise de décision (Petit, ibid.). Le décideur agit en fonction de ses représentations de sa situation, de son avenir et des conséquences de ses actes (Weber et Bailly, 1992). C’est la représentation que se font les décideurs de leur situation qui compte dans la prise de décision, plus que la situation objective (Friedberg, 1992 ; Godelier, 1974).
De plus, les modèles économiques de producteurs considèrent des fonctions exogènes et des fonctions de production puis les séparent. Par contre, le modèle de comportement adaptatif considère ces fonctions comme endogènes. En effet, les objectifs du décideur s’adaptent en permanence à la situation. Ensuite, la nature hiérarchique des objectifs et des actions fait que chaque agriculteur décide d’actions élémentaires.aLfonction de production, qui est l’agrégation des résultats de ces actions, dépend donc de l’agriculteur, de sa situation, de ses choix : elle n’est pas exogène (Bruno L., 2004).

Dimension sociale et humaine

Le développement agricole s’inscrit dans une perspective anthropocentriste c’est-à-dire qu’il est centré sur le développement de la communauté humaine organisée sur un territoire donné. Ce développement suppose une forte implication socioculturelle des communautés concernées. Dès lors, l’optimisation prend un caractère social important du fait de cette attente de voir la population s’approprier les différentesmanières. Le défi est majeur dans un contexte où la population ne sait ni lire ni écrire (Adamou,op. cit.).
La présente dimension prendra en compte comme variables les aspects socio culturels. Par conséquent, la simulation des modèles engendrera les paramètres socio culturels liés à l’exploitation tels que la disponibilité en main d’œuvre locale, en nombre de jours néfastes dans la zone ainsi qu’en quantité des actifs agricoles dont dispose le ménage.

Dimension environnementale

Avant tout, le concept d’environnement nécessite d’être défini. D’après Passet (1990), le terme environnement désigne « l’entour, c’est-à-dire un ensemble de choses et de phénomènes localisés dans l’espace ». Pour insister sur les interactions qui existent entre l’environnement et les activités économiques, Faucheux et Noël (1995) proposent de définir l’environnement comme « la sphère d’influence réciproque existant ntre l’homme et son milieu extérieur ». Pour Weber et Bailly (1992), l’environnement se définitpar des notions d’appropriation : « il est constitué de ce qui n’appartient à personne en particulier ».
Dans son Rapport mondial sur le développement humain de 1998, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), raviveavec force la grande corrélation entre la dégradation des écosystèmes et la pauvreté dans mondele et, particulièrement en Afrique. Cette dégradation, en réduisant la superficie des terresarables, affecte la productivité, réduit la quantité de fourrage pour le bétail, et transformeles individus en réfugiés écologiques en quête de terres plus fertiles (Sachs, op. cit.), évoque le caractère extraverti de mode de développement : « le transfert mimétique de solutions mises au point par les pays industrialisés, loin de se révéler un raccourci vers le développement, induit un mode de croissance par inégalité, renforce la dépendance culturelle et extraversion, provoque enfin la dégradation du patrimoine de ressources naturelles ». Depuis l’avènement du concept du développement durable, un lien fort a été établi entre le développement et l’environnement. Cela a été un aspect important du remarquable travail fait par les différents sommets de la Commission des Nations unies sur l’environnement et le développement. De Stockholm (1972) à New York (1997), en passant par Rio (1992), la nécessité de coupler l’environnement et le développement est apparue comme une démarche nécessaire dans toutes les politques et les stratégies d’intervention. Selon le Rapport Brundtland (CMED, op. cit.), «le développement ne peut aller de l’avant si labase des ressources ne fait que se détériorer et l’environnement ne peut être protégé si la croissance ne tient pas compte du coût de la destruction de l’environnement». Avant même la publication du Rapport Brundtland, l’Agence Canadienne de Développement International (1995) a confirmé que le processus de développement risque ‘êtred inefficace et ses effets positifs de courte durée si l’on ne tient pas compte de l’environnement. Dans l’État du monde, Lester Brown (1990) et ses collaborateurs soutenaient «qu’à un certain point, le déclin de la production biologique se traduira par le déclin économique». Tout cela démontre assez bien l’imbrication des phénomènes et des problèmes. Ces problèmes ne peuvent être traités isolément. tCeétat requiert une démarche conceptuelle globale et une meilleure analyse des interactions. Le but est de permettre une intégration de tous les aspects de l’environnement et du développement. Les concepts de développement durable et d’éco développement militent dans cette perspective (Adamou, op. cit.). Ainsi, la figure 2 suivante présente schématiquement les dimensions de l’étude.

Caractéristiques des exploitants et des systèmes deproduction

En respectant les démarches prévues, les 200 échantillons de ménages ont pu être classés en trois types selon leurs objectifs de culture qui sont l’autosubsistance (Type I), le revenu (Type II) et le mixte combinant les deux objectifs à la fois (Type III). Les 20 ménages enquêtés par Fokontany sont ainsi répartisselon cette catégorisation. Les 71% des exploitants sont du Type I, 18% du Type II, et 11% du Type III. Les proportions de la répartition des exploitants dans ces trois types nesont pas égales. En effet, les Fokontany Ampihaonana et Vohibolo ne contiennent pas des exploitants du Type III. Sahandahatra ne contient pas de Type II. Et pour les autres Fokontany, les exploitants du Type III se trouvent en faible proportion (Graphe 1).

Stratégies paysannes en période de soudure

Depuis un certain nombre d’années, on assiste aux mutations profondes en milieu rural, entraînées notamment par la baisse de la pluviométrie et les changements d’ordre institutionnel tels les désengagements de l’Etat, la suppression des subventions.
Pour faire face à cette nouvelle situation, tous le s types de producteurs ont développé des activités non agricoles génératricesde revenus comme des stratégies de gestion de la période de soudure. Ils sont confrontés dans la majorité (95,6 %) à la période difficile, durant laquelle les réserves alimentaires sont épuisées et les cultures ne sont pas encore en maturité en général. Deux périodes de soud re sont enregistrées : pour 84% des enquêtés, la première dure 2 mois et se situe entrele mois de mars et avril ; la deuxième période vécue, par 16 % des enquêtés, s’étale surmois3 allant du mois d’octobre à décembre (Cf Annexe I).
Plusieurs stratégies de gestion de la soudure sont développées par les paysans afin d’affronter cette période de déficit alimentaire. En général, le riz est remplacé par le manioc, la patate douce, l’igname, le maïs et la ba nane selon la production de la saison (INSTAT, 2000). A noter que ces spéculations sont cultivées en complément de la consommation mais elles peuvent aussi être vendues(Ndayishimiye P., 2005).
Par ailleurs, pour les urgences ou les besoins ponctuels, tels que les accidents, les maladies et les dettes à payer, le ménage vend du produit d’élevage ou met en gage sa plantation en phase de croissance sur place, au lieu de recourir au crédit direct. Dans le cas extrême, il procède au nantissement du terrainou du zébu, le cas échéant. Ce cas est valable pour les trois types de planteurs.

Optimisation des systèmes d’exploitation des trois types de producteurs

Les situations obtenues précédemment ont permis demettre en exergue des éléments permettant de faire une modélisation pourl’optimisation des surfaces exploitées et des temps de travail. Pour les deux types de modèles « autosubsistance » et « économie ouverte », la Figure 4 ci-après représente un chefde ménage qui prend des décisions sur la conduite de son exploitation en fonction :
– des caractéristiques telles que la situation familiale, les objectifs, les facteurs de production.
– des paramètres de décision exogène (Maximeet al, 1995 ; 1997 ; Papy et al, 1988 ; Attonaty et al., 1993 ; Leroy et al, op. cit. ; Aubry, 1995 ; Aubry et al, 1998).
Ces paramètres regroupent respectivement l’environnement national et/ou international (social, économique, politique), l’environnement local (us et coutumes, organisation sociale, technique et/ou technologie, organisation du marché), l’environnement naturel (climat, topographie du terrain, qualité dusol, catastrophes naturelles) ainsi que les décisions des autres ménages qui l’entourent (BrunoL., op. cit.). De plus, des différents acteurs interviennent aussi dans la prise de décision (Weber et Reveret, 1993).

Modèle basé sur l’économie ouverte

Le modèle ayant pour objectif de maximiser la marge de ménage a aussi été conçu car bon nombre des ménages (28%) ont choisi le revenu comme objectif de culture dont 18 % à stratégie revenu (type II), et 10 % mixte adoptant en même temps la stratégie revenu et autosubsistance (Type III). Dans ce cas, tel qu’il a été cité plus haut, l’exploitant est appelé à maximiser la marge M telle que : Max (M) = [R – C].
La structure des revenus et des coûts d’exploitation a été établie au Tableau 18 plus haut afin de mieux représenter le concept. Lesrevenus de la riziculture obtenus ne reflètent pas toutefois la réalité car les exploitants ne vendent pratiquement pas le riz ; ils sont destinés à la consommation familiale. Dans ce cas, les rizicultures donnent des résultats négatifs (- 192 600 Ariary pour le type utosubsistance, – 64 200 Ariary du type revenu, et – 89 880 Ariary du type mixte) sans que les producteurs s’en aperçoivent. En considérant que toute la production rizicole est entièrement consommée, donc n’engendre pas de revenus agricoles, les marges dégagées par ypet d’exploitant se sont détériorées (Tableau 22).

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Table des matières

LISTE DES SIGLES ET DES ACRONYMES
INTRODUCTION GENERALE
CONTEXTE
PROBLEMATIQUE
OBJECTIFS
HYPOTHESES
RESULTATS ATTENDUS
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES COMMUNES AUX TROIS HYPOTHESES
INTRODUCTION
1.1 MATERIELS
1.1.1 Zone d’étude
1.1.2 Justification du choix de la zone d’étude
1.2 METHODOLOGIE GENERALE
1.2.1 Démarche méthodologique
1.2.1.1 Etude bibliographique
1.2.1.2 Observations
1.2.1.3 Collecte des informations
1.2.1.4 Elaboration d’outils d’entretien
1.2.1.5 Echantillonnage
1.2.1.6 Entretiens
1.2.1.7 Restitutions
1.2.2 Analyse des informations et traitement des données
1.2.3 Elaboration des modèles
1.2.4 Chronogramme
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE II : CONCEPTS ET SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
INTRODUCTION
2.1 DEFINITIONS DU DEVELOPPEMENT
2.2 ORIGINE DU CONCEPT
2.3 DIFFERENTS CONCEPTS INCLUANT LE DEVELOPPEMENT
2.3.1 Le développement durable
2.3.2 Le développement participatif
2.3.3 Le développement agricole
2.3.4 Le développement rural
2.3.5 L’exploitation agricole familiale
2.3.6 Le système de production
2.3.7 Le développement local
2.3.8 Le développement intégré
2.3.9 Autres concepts
2.4 THEORIES DE LA DECISION
2.4.1 Analyse des décisions des agriculteurs
2.4.2 Modèle du comportement adaptatif des agriculteurs
2.4.3 Modèle d’action
2.4.4 L’importance du risque
2.4.5 Risque et modèle de décision
2.5 DIMENSIONS DE L’ETUDE
2.5.1 Dimension agro écologique
2.5.2 Dimension économique
2.5.3 Dimension sociale et humaine
2.5.4 Dimension environnementale
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE III : METHODE DE PRISE DE DECISION SUR LA CONDUITE DU SYSTEME DE PRODUCTION INFLUENÇANT
3.1 MATERIELS ET METHODES
3.1.1 Milieu d’étude
3.1.2 Démarche commune aux deux hypothèses
3.1.2.1 Etudes bibliographiques
3.1.2.2 Observations et personnes ressources
3.1.2.3 Collecte des informations
a. Elaboration de questionnaire
b. Echantillonnage
c. Enquête
3.1.2.4 Analyse des informations et exploitation des données
3.1.2.5 Construction des modèles
3.1.3 Démarche de vérification de l’hypothèse 1 : « L’exploitant agricole gère mal les facteurs de production en termes de temps, de main d’oeuvre et de surface».
3.1.3.1 Variables
3.1.3.2 Fonctions objectives de l’auto subsistance
3.1.4 Démarche de vérification de l’hypothèse 2 : « La décision sur la conduite de l’exploitation est motivée par l’objectif de l’exploitant défini par les différentes spéculations agricoles. »
3.1.4.1 Variables
3.1.4.2 Fonctions objectives : Revenu monétaire
3.2 RESULTATS
3.2.1 Caractéristiques des exploitants et des systèmes de production
3.2.1.1 Caractéristiques des exploitants
a. Age des chefs de ménage
b. Niveau d’instruction
c. Cultures principales
d. Formation des revenus
e. Stratégies paysannes en période de soudure
3.2.1.2 Caractéristiques du système de production
a. Le travail et la main d’oeuvre
Différents travaux agricoles
Détermination de la main d’oeuvre théorique
Bilan main d’oeuvre
b. La terre
Mode de faire valoir
Surface de plantation actuelle
Qualité de sol
c. Les intrants agricoles
d. Les productions
e. Les outillages agricoles
3.2.2 Décision sur la conduite du système de production
3.2.2.1 Temps de non travail T0
3.2.2.2 Revenu d’exploitation agricole
3.3 DISCUSSIONS
3.3.1 Traduction des perceptions des exploitants agricoles
3.3.2 Les systèmes de production basés sur des mesures réelles des parcelles des exploitants
3.3.2.1 Encadrement technique et social
3.3.2.2 Communication
3.3.3 Optimisation des systèmes d’exploitation des trois types de producteurs
3.3.3.1 Modèle basé sur l’autosubsistance
3.3.3.2 Modèle basé sur l’économie ouverte
a. Accès au crédit agricole
b. Optimisation du système de culture
Utilisation des semences améliorées
Utilisation des fertilisants appropriés
Respect du calendrier cultural
Défense et restauration de sol
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE IV : METHODE DE DETERMINATION D’UNE SURFACE THÉORIQUE D’ UNE EXPLOITATION AGRICOLE FAMILIALE EN VUE DU DEVELOPPEMENT AU NIVEAU DU DISTRICT
INTRODUCTION
4.1 MATERIELS ET METHODES
4.1.1 Zone d’étude
4.1.2 Démarche commune aux deux hypothèses
4.1.2.1 Recherche documentaire
4.1.2.2 Collecte des informations
a. Elaboration de questionnaire
b. Echantillonnage
c. Enquêtes
4.1.2.3 Analyse des informations et traitement des données
4.1.3 Démarche de vérification de l’hypothèse 1 : « les surfaces exploitées actuellement permettent aux agriculteurs de gagner un revenu supérieur au SMIG.»
4.1.3.1 Reconnaissance des terroirs
4.1.3.2 Typologie des parcelles de plantation
4.1.4 Démarche de vérification de l’hypothèse 2 : La réussite d’une exploitation agricole dépend de la gestion rationnelle des moyens de production disponibles dont la terre et la main d’oeuvre
4.1.4.1 Caractérisation de la main d’oeuvre
4.1.4.2 Evaluation des besoins des ménages
4.1.4.3 Expression de la formule
a. Les variables
b. La formule
4.2 RESULTATS
4.2.1 Typologie des parcelles de cultures
4.2.1.1 Transect des parcelles
4.2.1.2 Type de parcelles
4.2.2 Besoins de ménage
4.2.2.1 Typologie des ménages
4.2.2.2 Caractéristiques de la main d’oeuvre familiale
4.2.2.3 Les différents besoins des ménages
a. Besoins alimentaires
b. Autres besoins sociaux quotidiens
c. Besoins en moyens de production
Surfaces moyennes exploitées
Autres besoins en moyens de production
4.2.2.4 Application de la formule : superficies théoriques de plantation
4.3 DISCUSSIONS
4.3.1 L’optimum dimensionnel
4.3.1.1 Effet de rendement
4.3.1.2 Effet Revenu
a. Aménagement de terroirs
b. Organisation des acteurs
4.3.2 La terre et la main d’oeuvre
4.3.2.1 La terre
a. Appui institutionnel
b. Sécurisation foncière
4.3.2.2 La main d’oeuvre
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE V : METHODE DE CHOIX DES SPECULATIONS PRATIQUEES DANS LA ZONE DE COTE EST MALGACHE 
INTRODUCTION
5.1 MATERIELS ET METHODES
5.1.1 Milieu d’études
5.1.2 Démarche de vérification de l’hypothèse 1 : « la condition de réussite d’une exploitation agricole dépend essentiellement de la pertinence des spéculations pratiquées »
5.1.2.1 Guide d’entretien
5.1.2.2 Échantillonnage
5.1.2.3 Entretiens
a. Listing des spéculations des critères de sélection
b. Tri des critères de sélection
c. Restitution : Matrice de sélection
5.1.3 Démarche de vérification de l’hypothèse 2 : « pour une exploitation agricole, le choix des cultures est fonction des variables socioculturelles, techniques et économiques,».
5.1.3.1 Variables
a. L’adéquation agro-socio-écologique
b. Le débouché
c. Le Coût de production
d. Le Prix de vente unitaire de la production
e. L’autoconsommation
5.1.3.2 Modélisation
5.2 RESULTATS
5.2.1 Principales spéculations agricoles par district
5.2.1.1 Cultures vivrières
5.2.1.2 Cultures fruitières
5.2.1.3 Cultures de rente et cultures industrielles
5.2.2 Variables du modèle
5.2.2.1 L’adéquation
5.2.2.2 Le débouché
5.2.2.3 Le Coût
5.2.2.4 Le Prix
5.2.2.5 L’autoconsommation
5.2.3 Choix des filières
5.3 DISCUSSIONS
5.3.1 Caractéristiques des variables
5.3.2 Choix des spéculations
5.3.3 Plan Local de Développement Agricole
5.3.3.1 Objectif et caractéristiques
5.3.3.2 Parties prenantes dans l’élaboration du PLDA
5.3.3.3 Contenus du PLDA
a. Application de la Défense et Restauration de Sol
b. Choix de filières avec des fiches techniques
c. Surface de culture
d. Compost familial
e. Calendriers culturaux
f. Transformation et conservation locale
5.3.4 Encadrement de proximité
5.3.4.1 Objectif
5.3.4.2 Résultats attendus
5.3.4.3 Agent de Développement Rural
5.3.4.4 Parcelle de démonstration
5.3.5 Appuis institutionnels
5.3.5.1 Parties prenantes
5.3.5.2 Sécurisation foncière
5.3.5.3 Appui financier
5.3.5.4 Commercialisation
5.3.5.5 Centre semencier
5.3.6 Développement des infrastructures
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE VI : DISCUSSIONS GENERALES
INTRODUCTION
6.1 EDUCATION CITOYENNE
6.2 SAUVEGARDE ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
6.3 GOUVERNANCE LOCALE ET LES CINQ TYPES DE CAPITAUX
6.3.1 Gouvernance décentralisée
6.3.2 Les cinq types de capitaux
6.3.2.1 Capital humain
6.3.2.2 Capital social
6.3.2.3 Capital produit
6.3.2.4 Capital financier
6.3.2.5 Capital naturel
6.4 SECURISATION FONCIERE
6.5 FINANCEMENT RURAL ET CREDIT AGRICOLE
6.6 RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL
6.6.1 Objectif
6.6.2 Acteurs
6.6.3 Application et exploitation
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE 

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