Méthode d’analyse des scores de la consommation alimentaire et de la diversité alimentaire

La sécurité alimentaire et nutritionnelle est une situation caractérisée par le fait que toute la population à tout moment, un accès matériel et socioéconomique garanti des aliments sans danger et nutritifs en quantité suffisante pour couvrir ses besoins alimentaires répondant à ses préférences alimentaires et lui permettant de mener une vie active et être en bonne santé [1]. Ainsi, la sécurité alimentaire s’occupe plus de la disponibilité en quantité et qualité suffisante des aliments tandis que la sécurité nutritionnelle prend en charge l’aspect nutrition et santé c’est-à-dire que la consommation des aliments n’ai pas de conséquences néfastes sur la santé. La sécurité alimentaire et nutritionnelle, sont les fondements d’une vie descente, d’une bonne éducation et aussi la réalisation des objectifs pour le développement. Conformément aux recommandations formulées par le comité de la sécurité alimentaire (CSA), la division de statistique de la FAO a élaboré des indicateurs divers de l’insécurité alimentaire dans le monde en 2012. Selon une estimation faite en 2010-2012 par la FAO, la sous alimentations chronique touche encore un nombre important de personnes :

➤ Près de huit cent soixante dix millions (870 millions) de personnes dans le monde dont la majorité de 850 Millions) de personnes vivent dans les pays en voie de développement; l’Afrique en grande partie. Près de 218 Millions soit une personne sur quatre reste sous alimentée.
➤ En Afrique sub-saharienne un nombre important de ménage souffre d’insécurité alimentaire comme le Burkina par exemple, il avec 35,4% en 2008[4]. L’une des couches vulnérables de cette population africaine (les enfants de moins de cinq ans (5ans) sont à 58 millions soit 40% souffrent de malnutrition.
➤ Selon l’OMS en 2009 plus d’un tiers des décès d’enfants sont causés par la sous nutrition.
➤ Le Mali comme les plus parts des pays en voie de développement est touché par ce fléau, selon le SMART 2011, le taux national de la malnutrition chronique était au dessus du seuil d’alerte 30%.

Une des principales conséquences de l’insécurité alimentaire est la malnutrition (Surtout la nutrition).

➤ La malnutrition se caractérise par un état pathologique résultant de la carence ou l’excès relatif ou absolu d’un ou plusieurs nutriments essentiels. Cet état peut se manifester cliniquement ou être décelable par des analyses biochimiques, anthropométriques ou physiologiques. Cette définition exclut les troubles nutritionnels liés à des erreurs de métabolisme ou de malabsorption.
➤ Les enfants de moins de 5ans au Mali ont présentés les taux suivants (SMART 2011) selon les différents types :

• La malnutrition aigue ou émaciation a affecté 10,9% (taux national) dont 12,4% à Koulikoro qui n’était pas loin du seuil d’urgence et mérite une attention particulière ;
• Malnutrition globale ou insuffisance pondérale a affecté 20,2% (taux national) dont 23,1% à Koulikoro ;
• Malnutrition chronique ou retard de croissance a affecté 27,1% (taux national) dont 29,8% dans la région de Koulikoro.
• Une autre couche vulnérable, les femmes en âges de procréer y compris les femmes enceintes, il a été enregistré 12,1% (taux national) dont 14,3% dans la région de Koulikoro. Au même moment la région de Gao a été la plus affectée en termes de déficit énergétique chronique (DEC) (le taux le plus élevé enregistré).

Le Mali étant un pays en voie de développement ,continental ,sahélien ,avec un climat chaud et sec en grande partie est exposé aux différent chocs (conjoncturel et structurel) et la zone de Nara de surcroit subit plus de chocs, faisant frontière avec la Mauritanie et est dépendant de la pluviométrie en plus d’autres facteurs défavorisant d’où sa vulnérabilité et les difficultés à satisfaire les quatre piliers de la sécurité alimentaire à savoir : la disponibilité des aliments, l’accès aux utilisateurs, la stabilité dans l’approvisionnement et la salubrité ou hygiènes des aliments consommés [chatpfe.com].

Situation Sanitaire au Mali 

La situation sanitaire reste préoccupante au Mali comme dans beaucoup de pays en voie de développement avec des indicateurs les plus bas au monde, justifiée primordialement par la pauvreté qui touche plus de 2/3 de la population [11]. L’incidence de la pauvreté a atteint 70% en milieu rural et 20% en milieu urbain. Face à cette situation préoccupante, la lutte contre la pauvreté constitue maintenant l’une des priorités du pays. Les maladies infectieuses et parasitaires sont les principales maladies et la première cause de décès est le paludisme. Au Mali le paludisme touche moins de 50% parmi les jeunes enfants d’âges 6-23mois, par contre il touche plus de la moitié de ceux de 24-59mois avec un pic de71% à Mopti et un minimale à Bamako avec 10% [13]. Les infections respiratoires aigues (IRA), et plus particulièrement la pneumonie constituent l’une des premières causes de mortalité infantiles dans les pays en développement comme le Mali. On note une prévalence de 8% à Bamako, suivie de Kayes avec 8% et Sikasso 7% [13]. Aussi les maladies diarrhéiques par leurs conséquences, notamment la déshydratation et la malnutrition qui constituent directement ou indirectement une des principales causes de décès de jeunes enfants 20% chez les enfants de (6 à 11mois) et 22% chez les enfants de (12-23mois) [8]. En plus des maladies infectieuses, il faut signaler la progression alarmante du VIH/SIDA estimée à 3,4% en 2005 avec un pic de 5,1 à Ségou et une minimale de 1,2 à Gao [14]. La prévalence du VIH passe de 1,7% à 1,1% en 201[15]. De nouvelles pathologies se pointent à l’horizon et deviennent de plus en plus fréquentes à savoir les maladies : cardiovasculaires (l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque), les hépatites (A, B, C), endocriniennes (diabète, goitre), et rénales (glomérulonéphrite aigue, insuffisance rénale) [11]. Aussi certaines pratiques liées aux meurs et coutumes, comme la mutilation génitale chez les filles. A ceux-ci s’ajoute un niveau de mortalité et de morbidité les plus élevé au monde qui s’explique par [16] :
• Une insuffisance des ressources financières allouées au secteur au regard des besoins de la politique sectorielle et du programme quinquennal de développement sanitaire et social (PRODESS) ;
• Des habitudes sur le plan nutritionnel qui ont pour conséquence des apports s nutritionnels non équilibrés et déficients en certains éléments essentiels comme (fer, iode, vitamine A) ;
• Une insuffisance d’accès à l’eau potable des populations
• Un environnement insalubre et propice à la transmission des maladies infectieuses;
• Un faible niveau d’alphabétisation de la population ;
• Une insuffisance de politique et personnel sanitaire et sociale.

Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté 

Après une évaluation de la mise en œuvre de la première génération du Cadre Stratégique de lutte contre la Pauvreté (2002 -2006), le Gouvernement a adopté, pour la période 2007 -2011, le document du Cadre Stratégique pour la Croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP), qui ambitionne d’atteindre un taux de croissance moyen annuel de 7% sur la période 2008-2012, en vue de réduire la pauvreté et d’accélérer les progrès vers la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) [20]. Pour atteindre cet objectif de croissance, le Gouvernement entend faire du Mali une puissance agro -pastorale à travers : (i) l’augmentation et la diversification de la production agricole, (ii) la promotion de la gestion rationnelle des ressources naturelles, (iii) le développement de la planification de la gestion durable du secteur, (iv) le développement des infrastructures pour assurer le désenclavement des zones de production, (v) l’organisation des filières et le développement des aménagements hydro -agricoles. L’ensemble de ces mesures sont consignées dans un document intitulé « Investir dans l’agriculture pour une croissance durable et soutenue sur la période 2008 -2012. La mise en œuvre des mesures pour l’accélération de la croissance, avec comme levier l’amélioration de la production primaire et le renforcement de la sécurité alimentaire, permettra de réduire significativement la pauvreté notamment en milieu rural et d’entamer le décollage socio -économique du pays. Le taux de croissance économique au Mali a été en moyenne, sur la période 2002 à 2006, égal à 3,5% [chatpfe.com].

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Table des matières

I INTRODUCTION
II OBJECTIFS DE L’ETUDE
III GENERALITES
3.1. Présentation du Mali
3.2 Définitions de quelques concepts de base
3.3 Les causes de la malnutrition
3.4 Les aspects cliniques de la malnutrition
3.5 Prise en charge de la malnutrition aigue
IV METHODOLOGIE
4.1 Contexte d’étude
4.2 Type, lieu et période d’étude
4.3 Quelques informations sur le cercle de Nara
4.4 Population d’étude
4.5 Critères d’inclusion et de non inclusion
4.6 Echantillonnage
4.7 Recueil des donnés
4.8 Matériels et variables étudiés
4.9 Saisie, analyse des données
4.10 Vérification de collecte des données anthropométriques
4.11 Méthode d’analyse des scores de la consommation alimentaire et de la diversité
alimentaire
V. RESULTATS
5.1. Données sociodémographiques
5.2. Score de consommation alimentaire
5.3. Nombre de repas quotidien
5.4. Score de diversité alimentaire
5.5 Hygiène des mères
5.6 Statut nutritionnel des enfants et des mères
VI COMMENTAIRE ET DISCUSSION
VII CONCLUSION
VIII RECOMMANDATIONS
IX REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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