Métaparadigme infirmier

Métaparadigme infirmier

Rôle, pratique et responsabilités soignants

Médecin Le médecin fournit au patient une information compréhensible sur les investigations, diagnostics et mesures thérapeutiques envisagées, les résultats d’examen, le pronostic et les risques ainsi que sur les autres possibilités de traitement. Il évalue soigneusement la manière dont il mènera l’entretien avec le patient et les informations que celui-ci est en mesure de supporter (Fédération des médecins suisses, 2019). La relation médecin-patient est soumise aux dispositions du Code des obligations (CO). Le contrat est conclu oralement par une « attitude concluante ». Par ce contrat, le médecin s’engage à examiner et faire bénéficier le patient de traitements ou de thérapies selon les règles de l’art médical. Le patient, qui choisit personnellement son médecin, a le droit d’être traité par ce dernier sauf s’il donne son accord à une délégation du traitement à une tierce personne. Cela découle de la relation de confiance particulière qui est propre au rapport médecin-patient (Pro Infirmis, 2019). Le rôle d’un médecin est d’informer le malade, puis ses proches, en permettant à chacun de trouver sa « bonne » place par rapport au malade et à la maladie (MoleyMassol, 2005). Du côté du médecin, l’annonce d’un diagnostic est souvent vécue comme un premier échec de la médecine et représente toujours un moment difficile pour lui, confronté à ses propres sentiments vis-à-vis du malade, de la maladie mais aussi à ses propres peurs et à son impuissance (Galam, 2005). 11 Infirmière « Les infirmières ont quatre responsabilités essentielles : promouvoir la santé, prévenir la maladie, restaurer la santé et soulager la souffrance. Les besoins en soins infirmiers sont universels ». « Le respect des droits de l’homme, et notamment les droits culturels, le droit à la vie et au libre choix, à la dignité et à un traitement humain fait partie intégrante des soins infirmiers.». « L’infirmière s’assure que l’individu reçoit en temps utile les informations suffisantes et exactes, prodiguées d’une manière appropriée au plan culturel, pour donner ou non son consentement, en pleine connaissance de cause, en ce qui concerne les soins et le traitement qu’il devrait recevoir.» (Conseil international des infirmières, 2012). A l’instar des patients, les soignants sont également soumis à l’angoisse de la situation de leurs patients et peuvent mettre, eux aussi, des mécanismes de défense en place qu’il est utile de reconnaître. L’identification projective, la rationalisation, la fausse réassurance, la fuite en avant, la banalisation, le mensonge en font partie (Haute Autorité de Santé, 2008). Une préparation minutieuse à l’annonce d’une mauvaise nouvelle peut prévenir des résultats négatifs sur l’infirmière comme l’épuisement, la diminution du rendement professionnel et le stress (Warnock et al., 2017). La consultation d’annonce fait partie depuis longtemps du domaine des médecins. C’est pour cela que d’une part, la participation d’une infirmière peut être valorisante et attractive, mais de l’autre, elle fait craindre la rivalité avec les médecins. Les infirmières peuvent ne pas s’autoriser l’annonce à cause d’une emprise toujours agissante de l’autorité médicale (Castioni et al., 2015). Afin de renforcer une communication efficace et d’offrir un meilleur soutien aux professionnels, il apparaît que l’annonce d’une mauvaise nouvelle ne devrait pas 12 être réalisée par le médecin seul. L’implication de l’équipe pluridisciplinaire, et notamment de l’infirmière, est encore insuffisamment reconnue. Le patient ne peut être le seul garant de l’information le concernant en raison de l’état de choc qu’il peut présenter pendant l’annonce. Ce mécanisme de défense l’empêche d’intégrer l’entier de l’information (Castioni et al., 2015). Les conflits entre les médecins et les infirmières sont souvent le résultat d’attente de rôles différents. Alors que les infirmières se concentrent sur le travail d’équipe et souhaitent appliquer leurs connaissances directement aux soins des patients, les médecins se considèrent comme les principaux dispensateurs de soins avec une autorité dominante dans les soins aux patients et la perception que la principale fonction des infirmières est d’exécuter les ordres (Matziou et al., 2014). D’un autre côté, une certaine réticence est ressentie au niveau des soins infirmiers à participer à l’annonce d’une mauvaise nouvelle. Différents facteurs comme le manque d’information, de sensibilisation, la peur du face-à-face et d’un dialogue avec le malade qui doit apprendre à composer avec sa maladie, ses traitements et l’éventualité de la mort sont identifiés.

Partenariat en milieu de soins aigus

Les écrits relèvent une communication interprofessionnelle limitée pour diverses raisons ; le caractère individualiste du médecin ou son envie de préserver les infirmières de cette lourde tâche, par exemple (Pasquier, 2014). Cependant, au Centre Hospitalier Universitaire vaudois (CHUV), des annonces en partenariat ont déjà été mises en place et les résultats sont encourageants mais nécessitent des investigations ultérieures (Castioni et al., 2015). 13 En synthèse, les relations médecin-patient et patient-infirmière sont différentes mais pourraient être complémentaires. En effet, si le médecin est tenu d’annoncer une mauvaise nouvelle en premier lieu, l’infirmière pourrait-elle amener une plusvalue avant, pendant et après celle-ci ? Utiliser les compétences personnelles et professionnelles ainsi que l’expérience de chacun en interdisciplinarité pourrait-il être une bonne piste d’amélioration de la qualité des soins à envisager ? En conclusion, une mauvaise nouvelle peut affecter la trajectoire et la qualité de vie du patient. Le patient a le droit d’être informé de manière claire et appropriée sur son état de santé par le médecin qui, selon le code de déontologie, évalue la manière dont il fera cette annonce pour qu’elle soit supportable pour son interlocuteur. Cette annonce nécessite que le patient fasse un deuil de son ancien état de santé et développe de bonnes stratégies de coping pour maintenir son niveau de qualité de vie. La manière dont l’annonce se déroule influence directement sur le vécu de la maladie au sens large du terme (qualité de vie, adhésion thérapeutique, etc.). Pour être optimale, il semblerait qu’une annonce devrait être faite avec une synergie des compétences interprofessionnelles. Ainsi, la coordination médico-infirmière assure une continuité des soins par la transmission d’une information précise. Cependant, au vu du nombre limité d’articles disponibles et des données actuelles, il semblerait que les annonces ne se passent que très rarement de cette manière ne permettant pas toujours une communication optimale des mauvaises nouvelles.

 

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Table des matières

Introduction
Problématique
Recension des connaissances
Épidémiologie
Étymologie
Évolution des soins
Impact patient
Symptômes
Trajectoire vécue de la maladie chronique
Qualité de vie
Rôle, pratique et responsabilités soignants
Médecin
Infirmière
Partenariat en milieu de soins aigus
Question de recherche
Cadre théorique
Théorie / Aspects théoriques
Métaparadigme infirmier
Concept
Qualité de vie
Méthode
Argumentation du devis
Étapes de revue de littérature non exhaustive
Base de données et mots-clés
Critères d’inclusion et d’exclusion
Présentation des équations de recherche
Présentation diagramme de flux
Résultats
Qualité méthodologique des articles
Communiquer une mauvaise nouvelle
Patient
Soins centrés sur la personne
Impact et attentes
Qualité de vie
Rôle, pratique et responsabilités soignants
Infirmière
Partenariat en milieu de soins aigus
Outils
Formation
Méthodes de communication
Discussion
Résultats en lien avec la théorie de soins centrée sur la personne
Communiquer une mauvaise nouvelle
Patient
Soins centrés sur la personne
Impact et attentes
Qualité de vie
Rôle, pratique et responsabilités soignants
Infirmière
Partenariat en milieu de soins aigus
Outils
Formation
Méthodes de communication
Forces et limites du travail
Recommandations
Recommandation pour la pratique
Recommandation pour la recherche
Conclusion
Références
Appendice A
Appendice B
Appendice C
Appendice D
Appendice E
Appendice F

 

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