Mesures réalisées à la station d’étalonnage radiométrique de Bessines (ORANO)

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Le minerai d’uranium et ses émissions radioactives

Le minerai d’uranium

Plus de 300 modes de cristallisation sont connus pour l’uranium ce qui rend la phase de valorisation du minerai difficile. Le plus connu d’entre eux est l’Uraninite (également appelé pechblende – voir Figure 7). Les formes d’oxyde d’uranium les plus présents dans la nature sont l’UO2 (oxyde uraneux) et l’U3O8, de forme solide et très peu solubles dans l’eau. En raison de leur stabilité, ces deux oxydes sont souvent utilisés pour entreposer ou stocker l’uranium. L’uranium peut néanmoins être associé, par exemple, à l’azote (nitrure d’uranium UN) ou le carbone (carbure d’uranium UC). L’uranium ne représente qu’un risque faible pour l’homme en contamination externe en raison de sa faible émission de rayonnements gamma. Néanmoins, la contamination interne et plus particulièrement l’inhalation de poussière contaminée peut être dangereuse pour l’homme (évaporation radon provenant du minerai – voir § I.1.3.2).
L’uranium naturel est composé de trois isotopes : 238U (99.275 % – T1/2 = 4.468 × 109 ans ), 235U (0.72 % – T1/2 = 7.038 × 108 ans ) et 234U (0.005 % -T1/2 = 2.455 × 105 ans) [6].
Les principales émissions d’un minerai d’uranium proviennent du 40K et des chaînes de désintégration de l’238U, de l’235U et du 232Th. Comme nous le verrons plus tard, les méthodes développées pour mesurer les teneurs en uranium dépendent du type d’émission provenant de ces 4 chaînes radioactives (alpha, bêta, X, gamma, neutron, cette dernière émission étant négligeable par rapport aux autres).
L’238U est le noyau père d’une large filiation par décroissance radioactive se ponctuant par un élément stable : le 206Pb. L’235U est le père d’une autre famille radioactive se ponctuant par un autre élément stable : le 207Pb. Ces deux familles, émettrices α, β, X et sont représentées sur la Figure 8 ainsi que celle du 232Th qui se termine par un autre isotope stable du plomb : le 208Pb. Ces trois chaînes associées à la décroissance du 40K, représentent la quasi-totalité de l’activité naturelle du minerai d’uranium.
Il est à noter que les chaînes de filiation peuvent être soumises à d’éventuels déséquilibres radioactifs provenant parfois d’aléas géochimiques (phénomènes de roll-front – voir §I.1.3.2 ) ou de traitements physico-chimiques sur le minerai (voir §I.1.2) . En effet, l’uranium est un élément mobile dans le minerai et sa mobilité est influencée par les conditions chimiques du milieu. Le principal déséquilibre considéré lors de la prospection minière est le déséquilibre entre l’uranium et le radium, noté U/Ra. Notons que 95 % des émissions gamma issues des chaînes de filiation de l’uranium proviennent du 214Pb et du 214Bi, la mesure indirecte de la teneur en uranium par ces deux nucléides peut donc parfois être erronée sans connaissance du déséquilibre entre le haut de chaîne et le bas de chaîne de filiation de l’238U. On note que le déséquilibre U/Ra est mesurable par spectrométrie gamma haute résolution. Des mesures menées par ORANO Mining avec un détecteur GeHP [7], ont permis de caractériser le déséquilibre U/Ra d’échantillons provenant du Kazakhstan (mine d’uranium de Tortkuduk).

Déséquilibre des chaînes de filiation de l’uranium

Ce paragraphe aborde les cas de déséquilibres radioactifs les plus connus : l’évaporation radon et les caractéristiques physico-chimiques des éléments fils de l’uranium dans les gisements de type roll-front.
– L’évaporation radon
Le radon est un gaz noble, de numéro atomique 86, très volatil. Trois isotopes de celui-ci sont situés dans les chaînes de filiation de l’238U (222Rn), de l’235U (219Rn) et du 232Th (220Rn). Il est présent partout dans l’atmosphère suite à son évaporation des sols et représente un enjeu sanitaire majeur car tous ses isotopes, pouvant être inhalés, sont radioactifs.
Le phénomène d’évaporation du radon est aussi un enjeu majeur dans la prospection minière. En effet, dans le cas où celui-ci s’échappe du minerai naturellement ou pendant les étapes de traitement, un déséquilibre peut se produire et ainsi « casser » les différentes chaînes de filiation en deux parties. Dans ce cas, le nombre de rayonnements gamma émis par la fin de chaîne de filiation de l’238U (majoritairement par le 214Bi et 214Pb) n’est plus seulement corrélé avec la teneur en uranium de l’échantillon mais aussi avec le taux d’évaporation du radon. Il est donc nécessaire de fermer hermétiquement l’échantillon dans un conteneur le mieux adapté aux dimensions de celui-ci. Par exemple, lors de l’estimation de l’activité du 226Ra grâce aux différentes raies du 214Pb et 214Bi [9], un temps d’attente est nécessaire afin de remettre l’échantillon à l’équilibre séculaire. Communément, ce temps est de l’ordre d’un mois, soit environ 10 fois la période radioactive du 222Rn. On note que les périodes radioactives du 219Rn (3.96 secondes) et du 220Rn (55 secondes) sont courtes par rapport au 222Rn (3.82 jours) et peuvent ainsi être négligées dans le temps d’attente de la remise à l’équilibre des différentes chaînes de filiation.
– Déséquilibre induit par le caractère physico-chimique des éléments fils. Cas du gisement de type roll-front.
Un autre phénomène potentiel de déséquilibre des chaînes de filiation de l’uranium provient du caractère radioactif de ces chaînes et des propriétés physico-chimiques des différents éléments fils de l’uranium (mobilité, solubilité…) [10].
Quatre processus sont à l’origine du déséquilibre radioactif des chaînes de filiation de l’uranium dans les sols. Chacun d’entre eux intervient à l’interface eau-roche du milieu :
– recul α : lors des différentes désintégrations α des chaînes de filiation, l’élément fils subit un déplacement de l’ordre de la dizaine de nanomètres suivant le type de nucléides associés. De plus, la particule α éjectée pendant ce processus peut endommager le réseau cristallin ce qui rend l’élément fils encore plus mobile. Ce phénomène permet donc le passage en solution d’éléments insolubles.
– lessivage : l’uranium naturel présente deux degrés d’oxydation : +VI et +IV. A l’état +VI, l’uranium est soluble et mobile alors qu’à l’état +IV il a tendance à précipiter. Ce phénomène est à l’origine des gisements de types roll-front. Lors de l’infiltration d’eau oxydante dans les sols, l’uranium a tendance à être mobile sous son état de valence +VI. Cette mobilité lui permet de suivre un chemin précis situé entre deux couches imperméables constituées le plus communément d’argile ou de boues. Lorsque cette eau entre en contact avec un milieu réducteur (milieu carboné : plantes, minéraux sulfurés), elle se réduit et l’uranium dissout précipite à cause de sa solubilité plus petite dans ces conditions (état de valence +IV). Dès lors, un dépôt d’uranium est créé (gisement de type roll-front) et suit précisément les fronts d’oxydo-réduction présents dans la roche. Pendant tout son parcours, l’uranium se désintègre en différents éléments fils qui sont plus ou moins solubles dans l’eau ce qui aura pour conséquence la création ponctuelle d’un déséquilibre au sein des chaînes de filiation de l’uranium. Pour exemple, les isotopes du radium ou du radon sont solubles dans l’eau alors que les isotopes du thorium et du protactinium sont insolubles. Néanmoins, certains éléments insolubles peuvent être mis en mouvement dans l’eau en raison du recul α.

Comptage total : première approximation de la teneur en uranium

Dans l’hypothèse de l’équilibre des différentes chaînes de filiation de l’uranium, le nombre de rayonnements ou X enregistré par seconde dans le détecteur peut être relié à la teneur en uranium du minerai étudié [14].
Dans ce cas, on parle de coefficient d’étalonnage associé au détecteur utilisé, noté CE (en coups.s-1.ppmU-1). Ce coefficient d’étalonnage peut être calculé par simulation ou encore expérimentalement sur des échantillons étalons [14]. Notons par exemple qu’ORANO dispose d’une station d’étalonnage, situé à Bessines, composée de blocs étalons (cubes en béton de 70 cm d’arête) ayant des teneurs en uranium croissantes de 0 à 9 700 ppmu. Cette station permet d’étalonner les sondes radiométriques de type NGRS ou Geiger-Müller sur cette plage de teneurs.
Néanmoins, dans le cas d’un déséquilibre des chaînes de filiation, la méthode du comptage total conduit à sous-estimer la teneur en uranium lorsque le ratio d’activités 238U/(214Bi+214Pb) est supérieur à 1, et au contraire à la surestimer s’il est inférieur à 1 (voir chaîne de filiation). Cependant, dans certains cas, comme une étude préliminaire des terrains potentiellement intéressants, la teneur en uranium « apparente » qui correspondrait au taux de comptage total si la chaîne était en équilibre, notée Uapp, peut permettre de cartographier très rapidement une zone suspectée d’avoir des teneurs en uranium intéressantes pour de futures extractions. Le taux de comptage total est aussi employé sur des bandes convoyeuses en sortie de mines ou des portiques pour camions afin de réaliser un suivi de production (COMINAK au Niger).

Méthode Thommeret

Une méthode utilisant le taux de comptage total et β a été développé au CEA en 1949 par J. Thommeret [15] afin de corriger les effets du déséquilibre sur le taux de comptage. Cette méthode utilisable sur des échantillons fins (pour limiter l’auto-absorption β) se base sur le ratio des émissions β et de l’échantillon.
La méthode repose sur deux hypothèses, premièrement que la contribution dans la chaîne de l’uranium est due principalement à l’activité du radium et de ses descendants (hypothèse H1) et deuxièmement que ceux–ci sont en équilibre avec le 226Ra au bout de quelques heures (hypothèse H2). Dans ce cas d’équilibre, le ratio β/ émis par cette fin de chaîne (226Ra et descendants) est constant et est noté k. L’activité β du haut de la chaîne de l’uranium provient du 234Th (aussi appelé UX1) et du 234mPa (UX2), alors que les descendants du radium contribuent à la fois en β et en .
Remarque : La notion d’activité β et d’activité est un abus de langage afin de simplifier la compréhension de la méthode. Elle reflète les comptages associés respectivement aux émissions β et . Néanmoins, on conservera ces notations afin de respecter la publication de J. Thommeret.

Fluorescence X

Principe de la fluorescence X

Les raies de fluorescence X proviennent d’un réarrangement du cortège électronique d’un atome. Les électrons d’un atome occupent des niveaux d’énergie quantifiés K, L1, L2, L3, M1 à M5, N1 à N7 … Il existe donc des énergies seuils pour lesquelles il est possible d’éjecter un électron d’une couche du cortège électronique. Le réarrangement de ce cortège est ainsi accompagné de l’émission de rayons X. On appelle Kα1 la transition L3 vers K, Kα2 la transition L2 vers K, Kβ1 la transition M3 vers K, Kβ2 celle de M2 vers K, les notations Lαi et Lβi se référant aux transitions d’une sous couche de la couche M vers une sous couche de la couche L. Notons qu’il existe plusieurs phénomènes conduisant à l’éjection d’un électron d’une sous couche atomique comme la capture électronique (désintégration ε+) et la conversion interne (désexcitation électromagnétique du noyau) donnant lieu à l’émission d’un rayon X.
Par ailleurs, des noyaux radioactifs peuvent émettre des rayonnements gamma eux aussi susceptibles de créer des lacunes électroniques. Prenons l’exemple de la chaîne de filiation de l’uranium : le 214Bi et le 214Pb émettent des rayonnements gamma qui peuvent, après diffusion Compton, éjecter par effet photoélectrique un électron d’une couche de l’238U, entrainant aussi l’émission de rayons X suite au réarrangement du cortège électronique. Ce phénomène d’excitation extérieure au noyau est la « fluorescence X ».

Analyseur à fluorescence X

La fluorescence X est utilisée par les prospecteurs minier in situ sur le minerai. L’analyseur à fluorescence X utilisé permet d’exciter les premiers millimètres de la matière grâce à un tube X d’énergie voisine de 50 keV. Dès lors, seules les raies X de transition L de l’uranium (inférieur à 17 keV) sont observées. Ces rayons X sont ensuite analysés grâce à un détecteur semi-conducteur au silicium (SDD, Si-PIN) connecté à une chaîne numérique de type DSP (Digital Signal Processor). Remarque : Un détecteur Si-PIN repose sur un silicium refroidi à l’azote liquide (ou par effet Peltier), compris entre deux plans servant d’anode et de cathode. Un champ électrique est introduit entre l’anode et la cathode pour collecter les paires électrons-trous créées lors du passage d’un rayon X par ionisation dans le cristal, ce qui génère une impulsion de courant dont l’amplitude est proportionnelle à l’énergie du rayon X (même principe que pour le détecteur GeHP – voir annexe A.1).
Le détecteur SDD est différent du détecteur Si-PIN par la taille de l’anode, beaucoup plus petite et située au centre d’une des faces du cristal. Tout autour de l’anode, des électrodes de forme annulaire sont placées afin de modifier les lignes de champ dans le cristal et diminuer ainsi le trajet des électrons et des trous dans le milieu ce qui aura pour conséquence une meilleure résolution du détecteur. Des mesures réalisées sur un Si-PIN de 6 mm² et un SDD de 7 mm² ont permis de montrer qu’à 5.9 keV, un SDD présente une résolution d’environ 152 eV alors que celle du Si-PIN est de l’ordre 195 eV [40].

Spectrophotométrie

La spectrophotométrie est principalement utilisée sur les mesures en ligne sur tuyauterie. Elle repose sur la mesure de l’intensité d’un faisceau lumineux traversant l’échantillon généralement sous forme de solution. Connaissant l’intensité I0 du faisceau entrant dans l’échantillon et en mesurant l’intensité sortante I, on peut mesurer son absorbance A définie par = log( 0) qui est liée à la teneur en uranium.
La mesure de l’absorbance du milieu dans les lignes de tuyauterie permet de suivre en temps réel la phase de valorisation du minerai. Un des attraits de cette méthode réside en la mesure de la valence de l’uranium, U(VI) et U(IV), qui représente un enjeu majeur lors de cette phase. En effet, l’uranium possède une chimie complexe, constitué de 4 états de valence dont deux sont majoritaires : U(IV) qui est facilement oxydable et U(VI) représentant l’état le plus stable et le plus mobile. La connaissance de ces différentes formes d’oxydation permet de mieux valoriser le minerai lors de la phase de transformation en Yellow cake (ajout ou non de solvant, temps de lixiviation, températures de traitements).
Remarque : La valence d’un élément chimique représente le nombre maximal de liaisons covalentes ou ioniques que celui-ci peut réaliser avec le milieu. Dans le cas de la valence +IV, l’uranium forme un ion UO+2 instable comportant 4 liaisons chimiques avec l’oxygène et qui est peu soluble. Dans le cas +VI, celui-ci forme un ion plus stable UO2+2 et de couleur jaune (qui donne son nom au Yellow Cake) de 6 liaisons chimiques avec l’oxygène.

ICP-MS

La spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif (ou ICP-MS : Inductively Coupled Plasma Mass Spectrometry) permet elle aussi d’obtenir la teneur en uranium d’un échantillon. Elle consiste à ioniser l’échantillon par une torche à plasma et à réaliser une spectrométrie de masse sur les ions issus de l’échantillon. Un champ magnétique permet de séparer les ions suivant leur rapport masse sur charge (m/Z). La trajectoire de l’ion sortant de l’échantillon dépendant de ce rapport, ce qui permet de quantifier les différents isotopes présents dans l’échantillon. Ces mesures sont très précises (10-3 ppm) mais difficilement réalisables sur site car elles nécessitent un matériel de mesure lourd et une préparation difficile des échantillons.
Remarque : Lors de la thèse, les différentes teneurs de référence des minerai mis à disposition au Laboratoire de Mesures Nucléaires ont été mesurée par ORANO par ICP-MS.

La fluorescence X

Le principe physique de la fluorescence X est expliqué dans le § I.4.1. Pour rappel, il existe plusieurs phénomènes conduisant à l’éjection d’un électron d’une sous couche atomique comme la capture électronique (désintégration ε+) et la conversion interne (désexcitation électromagnétique du noyau) donnant lieu à l’émission d’un rayon X. Par ailleurs, des noyaux radioactifs peuvent émettre des rayonnements gamma eux aussi susceptibles de créer des lacunes électroniques. Prenons l’exemple de la chaîne de filiation de l’uranium : le 214Bi et le 214Pb émettent des rayonnements gamma qui peuvent, après diffusion Compton, éjecter par effet photoélectrique un électron d’une couche de l’238U, entrainant aussi l’émission de rayons X suite au réarrangement du cortège électronique. Ce phénomène d’excitation extérieure au noyau est la « fluorescence X ». MCNP génère les raies d’auto-fluorescence X induites par les rayonnements gamma modélisés, comme ceux émis par les isotopes radioactifs de la chaîne de filiation de l’uranium. On note que les pics d’auto-fluorescence sont systématiquement décalés entre la simulation et les données figurant dans les bibliothèques. La Figure 50 montre le décalage énergétique en keV ( E) entres les raies de fluorescence XKα1 et XKα2 simulées par MCNP et celles de la bibliothèque « table des isotopes [47] » pour des matériaux de numéros atomiques compris entre 40 et 92. Pour l’uranium, l’énergie de la raie XKα1 vaut 98.439 keV mais est simulée par MCNP à 99 keV.

Effet d’une hétérogénéité potentielle de l’échantillon

Hétérogénéités simulées

Le dernier effet pris en compte sur les indicateurs de la teneur en uranium (raies à 92 et 98 keV) est celui de l’hétérogénéité de l’échantillon. Pour la décrire, il a été décidé de simuler deux types d’hétérogénéité :
une pépite d’UO2 (densité égale à 11) qui concentre tout l’uranium au centre de l’échantillon. Le reste de l’échantillon est composé de sable SiO2. Si l’on considère dans le cas homogène (densité de 1.4 et hauteur de 6 cm) une teneur de 1 000 ppmU, alors le rayon de la pépite d’UO2 qui permet de concentrer toute la masse en uranium (0.798 gU) est de 0.264 cm. Cette hétérogénéité est notée H1.
une pépite d’UO2 (densité égale à 11) de 0.2 cm de rayon, soit une masse d’uranium de 0.343 gu.
Comme le rayon de la pépite est plus petit que dans le 1er cas d’hétérogénéité, le reste de l’uranium (0.455 gu) est dilué dans le sable SiO2. Ainsi, si l’on considère dans le cas homogène une teneur en uranium de 1 000 ppmU pour une densité de 1.4 et une hauteur de remplissage de 6 cm, cela équivaut à concentrer 43 % de la masse de l’uranium total de l’échantillon dans la pépite et 57 % dans le sable SiO2. Cette hétérogénéité est notée H2.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : CONTEXTE ET OBJECTIFS DE LA THESE
INTRODUCTION
Des géosciences aux mesures de suivi de production
La phase de valorisation du minerai d’uranium
Le minerai d’uranium et ses émissions radioactives
Le minerai d’uranium
Déséquilibre des chaînes de filiation de l’uranium
Technologies déployées pour mesurer la teneur en uranium
TAUX DE COMPTAGE TOTAL
Détecteurs utilisés
Comptage total : première approximation de la teneur en uranium
Méthode Thommeret
SPECTROMETRIE GAMMA
Spectrométrie gamma haute résolution
Détecteur à semi-conducteur : cas du germanium
Emissions gamma mesurées
Détermination de la teneur en uranium d’un échantillon via les raies du spectre 
Spectrométrie gamma basse résolution
Principales différences avec la spectrométrie haute résolution
Mesure basées sur les raies du spectre 
Analyse par bandes d’énergie
FLUORESCENCE X
Principe de la fluorescence X
Analyseur à fluorescence X
AUTRES TECHNOLOGIES
Mesure par activation ou interrogation neutronique
Spectrophotométrie
ICP-MS
Spectrométrie alpha
CONCLUSION ET APPORT DE LA THESE
Mesures réalisées à la station d’étalonnage radiométrique de Bessines (ORANO)
Nouvelles informations à exploiter pendant la thèse
Récapitulatif des détecteurs et des méthodes utilisées
CHAPITRE II : NOUVELLES METHODES DE SPECTROMETRIE GAMMA HAUTE RESOLUTION
INTRODUCTION
GEOMETRIE DE MESURE DE REFERENCE
Modélisation du détecteur Falcon et de la scène de mesure
Coefficient d’étalonnage CE1001
UTILISATION DE LA RAIE A 92 KEV
Contribution principales
Calcul de la teneur en uranium : CmU(92 keV)
Etude des paramètres d’influence
Efficacité de détection à 92 keV
Hauteur de remplissage
Densité
Minéralogie
Coefficient d’étalonnage CE92
UTILISATION DE LA RAIE A 98 KEV
Contributions principales
Méthode d’auto-fluorescence X
La fluorescence X
Rendement de fluorescence
Effet de la densité
Effet de la hauteur de remplissage
Calcul de la teneur en uranium : CmU(98 keV)
Etude des paramètres d’influence
Hauteur de remplissage
Densité
Minéralogie
Coefficient d’étalonnage CE98
EFFET D’UNE HETEROGENEITE POTENTIELLE DE L’ECHANTILLON
Hétérogénéités simulées
Translation de la pépite
Translation horizontale de la pépite dans l’échantillon
Translation verticale de la pépite dans l’échantillon
Conclusion sur l’effet pépite
ETUDES EXPERIMENTALES
Mesures réalisées par ORANO
Echantillons et géométrie de mesure
Paramètres d’acquisition
Mesure de la teneur en uranium
Gain potentiel sur le temps d’acquisition et incertitude associée
Mesures réalisées par le Laboratoire de Mesures Nucléaires
Optimisation de la modélisation du détecteur Falcon
Description des échantillons et de la géométrie de mesure
Paramètres d’acquisition et de traitement du signal
Mesure de la teneur en uranium et gain en temps d’acquisition
Temps mort du détecteur Falcon 5000
INCERTITUDE TOTALE SUR LA MESURE
Incertitude sur la teneur CmU(1001 keV)
Incertitude sur la teneur CmU(92 keV)
Incertitude sur la teneur CmU(98 keV)
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
CHAPITRE III : NOUVELLES METHODES DE SPECTROMETRIE GAMMA BASSE RESOLUTION
INTRODUCTION
SIMULATION DE LA SONDE NAI
Efficacité de détection à 30 cm : sources utilisées et géométrie de mesure
Résultats et analyse
Largeur à mi-hauteur
Efficacité de détection expérimentale à 30 cm
Modélisation du détecteur NaI et comparaison expérience – calcul
METHODE D’ANALYSE PAR BANDES D’ENERGIE
Simulation de la scène de mesure
Comparaison expérience-calcul pour une mesure d’échantillon
Description de la méthode d’analyse par bandes d’énergie
Définition du système d’équations à résoudre
Simplification du système d’équations
Etude paramétrique de sensibilité des coefficients α et β
Auto-atténuation
Hauteur de remplissage
Minéralogie
Densité
Effet de l’hétérogénéité de l’échantillon
Effet induit par la variation statistique du ratio CU/CRn
ETUDE EXPERIMENTALE DE LA METHODE PAR BANDES D’ENERGIE
Sélection des 38 échantillons
Mesure de la teneur en uranium des 38 échantillons
Optimisation de la zone uranium
COMPARAISON DES EMBASES UNISPEC ET OSPREY A FORT TAUX DE COMPTAGE
INCERTITUDE TOTALE DE LA METHODE
CONCLUSION ET PERSPECTIVES DE LA METHODE PAR BANDES D’ENERGIE
CONCLUSION GENERALE
PERSPECTIVES
ANNEXES
A.1 DETECTEUR GERMANIUM HYPER-PUR (GEHP)
A.2 ANALYSE EN COMPOSANTE PRINCIPALES
A.3 RENDEMENT DE FLUORESCENCE ET EFFICACITE DE DETECTION
A.4 ISOCS-LABSOCS
A.5 ESTIMATION DU GAIN EN TEMPS D’ACQUISITION
A.6 MESURE AVEC UN ANALYSEUR A FLUORESCENCE X
A.7 REGRESSION MULTILINEAIRE GREMLIN
A.8 SPECTRES NAI EXPERIMENTAUX ET MCNP
A.9 COEFFICIENTS CORRECTIFS K POUR LES ZONES « URANIUM 2 ET 3 »
A.10 COMPARAISON EXPERIENCE-CALCUL – EMBASE OSPREY
A.11 NOTE D’INDUSTRIALISATION DE LA METHODE PAR BANDES D’ENERGIE
A.12 UTILISATION D’UN DETECTEUR 2″X2″ POUR LA METHODE PAR BANDES D’ENERGIE TABLES
TABLE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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