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CLIMAT
Selon Besairie H et Collignon M., (1972), tout le bassin de Majunga est affecté par un même régime climatique, avec une saison sèche pluslongue allant du mois d’avril au mois de décembre, au cours de laquelle des rares pluies sont tombées. Il s’agit d’un climat tropical chaud et moins humide (Besairie H., 1973). La pluviosité moyenne annuelle varie de 1000 mm à 1700 mm. C’est une zone plus chaude à Madagascar ; sa température moyenne varie de 26,5°C à 27°C et la température maximale peut s’élever jusqu’à 36°C. En été, le bassin reçoit la mousson du Nord-Ouest accompagnée de fortes pluies . Pendant l’hiver, l’alizé du Sud-est souffle par intermittence, mais il est desséché dans son trajet sur les hautes terres. L’humidité relative de l’air varie de 60 à 89% et parvient à s on maximum pendant la saison pluvieuse, particulièrement le mois de février. Des valeurs moyennes de quelques paramètres climatiques de Mahajanga entre les années 1978 et 1997 sont présentées dans le tableau 1 (cf. Annexe 2), pour être par la suite, présentées en histogrammeurs la figure 5 (cf. Annexe 3).
FLORE
La forêt d’Ankarafantsika possède des florestrès diversifiées dont leur répartition est liée à la nature du sol.
Les Raphia sont abondants dans les vallées. Ces plantes tiennen une place importante dans l’économie de la Région du Boina par l’exportation de ses fibres. Les populations locales utilisent ainsi leurs pétioles (maivanaty) comme matériaux de construction d’une maison (mur, plafond, toit). En outre, sur le plan hydraulique, les Raphia montrent aussi ses importances sur la capacité de rétention d’eau même pendant la saison sèche.
FAUNE
Du point de vu paléontologique, l’Albien qui est en contact avec le Cénomanien inférieur de l’Ankarafantsika est défini par des nombreux gisements fossilifères, riches en Ammonites (Besairie H., 1966) et Foraminifères (Razaiarisoa V. E., 1994). Le premier auteur a signalé ensuite que dans le Quaternaire, un important gisement avec des Hippopotamus lemerlei, Crocodilus, Aepiornis, Lemur, Archeolemur, Paleopropithecus, Megaladapis a été découvert dans un marais à Amparihingidro, à 7 km de Mahajang a, sur la RN 4. Actuellement, le Parc National d’Ankarafantsika présente ainsi une diversité faunistique considérable qui attire la curiosité des touristes. Citons en particulier la présence des Propithecus verreauxi coquereliou Tsibahaka (Famille des Indriidae) qui sont faciles à voir et habitués aux visiteurs, des Xenopirostris dami ouVanga (Famille des Vangidae), des Boa(Famille des Boidea) et des Angonoka en captivité,… (La liste n’est pas exhaust ive).
TRAVAUX SUR TERRAIN
Ils consistent principalement à une prospe ction des sites d’étude et à des échantillonnages de sédiments. Chaque partie de travail requiert des matériels et des techniques d’opération adéquates pour que les données soient suffisammentriches et exploitables.
PROSPECTION
La prospection constitue la première partie des travaux sur terrain. Elle vise à mieux connaître les sites d’étude afin d’y constater l’état actuel de l’habitat et de choisir les points cibles pour les échantillonnages. Il s’agit d’une visite à la fois intérieure et extérieure des sites d’étude, dotée des matériels tels que carte géologique, carte topographique, boussole, GPS, carnet de terrain et crayon.
ECHANTILLONNAGE DES SEDIMENTS
Deux types de prélèvements ontété réalisés, à savoir : un premier en profondeur à l’aide d’une tarière et un second sur un affleurement accessible. Le but est d’obtenir des échantillons représentatifs et à l’abri des contaminations afin d’établir une coupe lithologique et de procéder à des analyses aux laboratoires. Une observation directe à l’œil nu a été effectuée à chaque prise. Cette observation est matérialisée arp une prise de note sur l’épaisseur de la couche, sa couleur et sur la dimension des grains. La taille des grains est estimée par simple toucher ou en frottant une portion de l’échantillon entre les doigts. Cette méthode est appliquée pour les deux types de prélèvement.
Prélèvement en profondeur
Choix du point cible
Le marécage estun lieu de dépôts des sédiments fins où les microflores peuvent se conserver ; c’est la raison pour laquelle le forage a été implanté sur le marécage d’Ampijoroa, avant d’entrer au lac Ravelobe.
Technique de prélèvement
Théoriquement, à chaque changement lithologique correspond un évènement (Babin C., 1991). Cela conduit à repérerle point de prélèvement sur la carotte obtenue. Ci-après la procédure à suivre :
– monter la tarière portant une barre en «T» se terminant par deux lames tranchantes à son extrémité inférieure ;
– racler soigneusement la surface à forer ;
– enfoncer les deux lames en pressant et en tournant la barre dans le sens d’une aiguille d’une montre ;
– retirer en surface l’appareil bourré de sédiments ;
– nettoyer, à l’aide d’un couteau propre, l’outil pou r éviter la contamination ;
– prélever 200 à 300 g de sédiments à chaque changement lithologique ;
– étiqueter et numéroter chaque prise à l’aide d’un marker à encre indélébile. L’étiquetage comprend la lettre AMP suivi d’un chiffre indiquant le niveau de la couche échantillonnée.
Exemple : AMP1
AMP : Ampijoroa
1: couche niveau 1
Le codage de chaque échantillon est transcrit de telle manière dans le carnet de terrain. Pour les couches sous-jacentes, la même opération a été procédée après nettoyage de l’outil à l’aide de chiffon. Prolonger la tige si besoin est.
Prélèvement sur un affleurement accessible
Choix du point cible
Un affleurement accessiblepermettant d’observer de façon nette l a stratification et de faire la collecte d’échantillon de sédiments a été choisi pour cette opération.
L’affleurement du lavaka d’Ankarokaroka remplit ces conditions mais il suffit de bien choisir la voie d’accès pour éviter tout incident.
Matériels utilisés
Ont été utilisés :
– une échelle,
– un décamètre,
– des sachets en plastiques,
– un sac à échantillon,
– une spatule,
– un chiffon.
L’échelle est réservée pour l’affleurement dépassant de 1,5 mètre de hauteur.
Technique d’échantillonnage
Elle se résumecomme suit :
– mesurer à l’aide d’un décamètre, dont le point 0 m se trouve au niveau supérieur, la longueur de l’affleurement choisi ;
– délimiter une colonne de 15 à 20 cm perpendiculaire au plan de stratification de la roche à prélever ;
– racler la surface à prélever avant la prise d’échantillon pour éviter une contamination ;
– prélever, de bas en haut, 200 à 300 g de sédimentsà chaque changement lithologique et le mettre dans un sachet plastique ;
– utiliser l’échelle pour le prélèvement dépassant 501, m de hauteur ;
– étiqueter et numéroter chaque prise à l’aide d’un marker à encre indélébile et la mettre dans un sac à échantillon.
L’étiquetage comprend la lettre ANK suivi d’un chiffre indiquant le niveau de la couche échantillonnée.
DETERMINATION DE CARBONATE DE CALCIUM
Les échantillons sont ensuite testés avecl’acide chlorhydrique (HCl) à 10 % pour vérifier la présence ou non de carbonate. Une effervescence se produit lors de la réaction chimique si le sédiment contient du carbonate et lecas contraire signifie son absence.
TRAVAUX AU LABORATOIRE
Tous les échantillons obtenus font l’objet de travaux au laboratoire afin de dégager les informations nécessaires à l’interprétation paléo-cologiqueé de la zone d’étude. La datation du niveau AMP 25 par le principe d’identité paléontologique est aussi réalisée.
Triage et tamisage
Des débris des végétaux tels queracines, écorces et troncs sont à séparer du sédiment par triage à la main. Pour le amisage,t le choix de la méthode utilisée dépend du type et de la nature de sédiments ainsi ueq de la taille des particules. Dans notre cas, la méthode par tamisage à sec, dont le principe est le suivant, a été utilisée:
– écraser l’échantillon sans détruire les grains à’aidel d’un mortier ;
– peser 100g de sédiment à l’aide d’une balance de précision SOV ;
– verser l’échantillon (100 g) dans une colonne de tamis rangés par ordre de mailles décroissantes ;
– placer cette colonne de tamis sur la machine à seco usse ;
– mettre la machine sous tension pendant 15 minutes ;
– récupérer chaque refus de tamis et les peser pour onnaîtrec leurs poids ;
– mettre le produit du tamis dans un sachet en plastique portant le code de l’échantillon, le numéro de tamis et le poids du refus.
Une référence granulométrique sera utilisée nafid’attribuer un nom à chaque refus. Les refus obtenus sont prêts pour les analyses granulométriques dont les résultats sont présentés graphiquement par des courbes de fréquences simpleset des courbes de fréquences cumulées.
Remarques
. Après chaque tamisage, il faut bien frotter les tamis pour éviter une contamination ;
. Au cours du pesage, il faut faire attention à la respiration dans la direction de la balance hypersensible.
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Table des matières
PARTIE I. INTRODUCTION
PARTIE II. SITES D’ETUDE
II. 1 SITUATION GEOGRAPHIQUE
II. 2 CADRE GEOLOGIQUE
II. 3 CLIMAT
II. 4 FLORE
II. 5 FAUNE
PARTIE III. MATERIELS ET METHODES
III. 1TRAVAUX SUR TERRAIN
III. 1. 1 PROSPECTION
III. 1. 2 ECHANTILLONNAGE DES SEDIMENTS
III. 1. 2. 1 Prélèvement en profondeur
III. 1. 2. 1. 1 Choix du point cible
III. 1. 2. 1. 2 Matériels utilisés
III. 1. 2. 1. 3 Technique de prélèvement
III. 1. 2. 2 Prélèvement sur un affleurement accessible
III. 1. 2. 2. 1 Choix du point cible
III. 1. 2. 2. 2 Matériels utilisés
III. 1. 2. 2. 3 Technique d’échantillonnage
III. 1. 3 DETERMINATION DE CARBONATE DE CALCIUM
III. 2 TRAVAUX AU LABORATOIRE
III. 2. 1 TRAITEMENTS DES DEPOTS
III. 2. 1. 1 Séparation des particules sédimentaires
III. 2. 1. 1. 1 But et principe
III. 2. 1. 1. 2 Matériels utilisés
III. 2. 1. 1. 3 Triage et tamisage
III. 2. 1. 2 Détermination des minéraux
III. 2. 1. 2. 1 But et principe
III. 2. 1. 2. 2 Matériels utilisés
III. 2. 1. 2. 3 Tri
III. 2. 1. 3 Morphoscopie des grains de quartz
III. 2. 1. 3. 1 But et principe
III. 2. 1. 3. 2 Examen sous la loupe binoculaire
III. 2. 2 TRAITEMENTS PALYNOLOGIQUES
III. 2. 2. 1 But et principe
III. 2. 2. 2 Matériels utilisés
III. 2. 2. 3 Extraction des spores et pollens
III. 2. 2. 4 Examen au microscope et microphotographie
III. 2. 3 TRAITEMENT POUR L’OBTENTION DES MICROCHARBONS
III. 2. 4 MENSURATION SUR LES POLLENS DE PODOCARPACEAE ET D’ERICACEAE
I. 3 METHODE DE RECONSTITUTION CLIMATIQUE
I. 4 METHODE DE RECONSTITUTION DE LA VEGETATION
I. 5 ELEMENTS D’ANALYSES QUALITATIVES
III. 5. 1 CLASSIFICATION DES PARTICULES SEDIMENTAIRES
III. 5. 2 MINERALOGIE
III. 5. 3 FORMES ET ASPECTS DES GRAINS DE QUARTZ
III. 5. 4 PAROI DES SPORES ET POLLENS
III. 5. 5 CARACTERISTIQUES DES MICROCHARBONS
III. 5. 6 PHENOMENE DE L’EROSION
III. 6 ELEMENTS D’ANALYSES QUANTITATIVES
III. 6. 1 REPARTITION DES FORMES OBSERVEES
III. 6. 1. 1 Critère de présence-absence
III. 6. 1. 2 Fréquence absolue
III. 6. 1. 3 Fréquence relative
III. 6. 2 FREQUENCE DES MICROCHARBONS
III. 6. 3 ANALYSES STATISTIQUES
III. 6. 4 MESURES DE LA LIAISON ENTRE QUELQUES PARAMETRES CLIMATIQUES FACE A L’EROSION
III. 6. 4. 1 Rappel sur la matrice
III. 6. 4. 2 Application des calculs matriciels
III. 6. 5 MESURE DE LA VITESSE DE L’EROSION
PARTIE IV. RESULTATS
IV. 1 DONNEES SEDIMENTOLOGIQUES
IV. 1. 1 ECHANTILLONNAGE ET LITHOLOGIE
IV. 1. 2 CARACTERISTIQUES DES DEPOTS
IV. 1. 3 DATATION
IV. 2 DONNEES PALYNOLOGIQUES
IV. 2. 1 FORMES OBSERVEES
IV. 2. 2 HABITATS, TYPES BIOLOGIQUES ET REPARTITION GEOGRAPHIQUE
IV. 2. 3 SPECTRE POLLINIQUE
IV. 2. 4 CORTEGE FLORISTIQUE
IV. 2. 5 CALCULS DU RAPPORT (PA / PNA) * 100
IV. 2. 6 CALCULS DU RAPPORT REPARTITION MACROCLIMATIQUE
IV. 2. 7 MICROCHARBONS
IV. 2. 8 MENSURATION SUR LES POLLENS DE PODOCARPACEAE
IV. 2. 8. 1 Statistique descriptive
IV. 2. 8. 2 Test de corrélation
IV. 3 PARAMETRES PALEO – ECOLOGIQUES
IV. 4 CALCULS MATRICIELS POUR LE SITE D’AMPIJOROA
IV. 5 CALCULS MATRICIELS POUR LE SITE D’ANKAROKAROKA
PARTIE V. DISCUSSION
V. 1 INTERET ET INCOVENIENTS DE LA TARIERE
V. 2 LITHOLOGIE
V. 3 MICROCHARBONS
V. 4 HISTOIRE DE LA VEGETATION
V. 5 RECONSTITUTION CLIMATIQUE
V. 6 IMPACT DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
V. 7 APPLICATION DE LA MATRICE
V. 8 VARIATION DE LA VITESSE DE L’EROSION
V. 9 RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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