Madagascar met en valeur le sport de combat depuis 10 ou 11ans. Le sport de combat Malagasy a vécu un grand moment. Madagascar commence à se faire de nom sur la scène internationale. En plus, les fédérations surtout celle du Judo s’efforce de multiplier la participation des combattants à des rencontres internationales. C’est vrai que ces résultats constituent le reflet du programme de préparation et de formation des combattants, imposé par la fédération et les résultats de la multiplication des échanges à travers des stages extérieurs dirigés par d’éminents d’experts ou des stages sur place, ces résultats servent à évaluer les techniques pour améliorer la continuité de formation de chaque combattant. Par ailleurs, depuis 1984, le JUDO et le KARATE ont été prévus et introduits au programme scolaire, car les responsable du sport scolaire ont manifesté leur intention d’intégrer le sport de combat au programme national tel que le JUDO. Ce programme est publié au MINESEB et d’une manière logique, intégrer le sport de combat parmi les épreuves aux examens officiels du Baccalauréat. Cependant le problème est que cette insertion du sport de combat dans le milieu scolaire ne reste qu’au stade de l’intention car le programme n’a pas encore été appliqué, En tant qu’optionnaire du JUDO au sein du département ENS/EPS, nous pensons qu’une bonne formation à la base scolaire de cette discipline aurait un double objectifs.
LES CARACTERISTIQUE DEL’ACTIVITE DUELLE COMBAT
Aspect bio-informationnel
La classification des activités physique de PARLEBAS P est basée sur l’incertitude, dans cette distribution, il a utilisé trois symboles .
A : Incertitude issue de l’adversaire
P : Incertitude issue de partenaire
I : Incertitude informationnelle issue de l’environnement cependant, le symbole est surligné quand l’incertitude est absente. Effectivement, un comportement moteur ne se réduit à dérouler un stéréotype c’est-à-dire une séquence de mouvement se déroulant d’un seul tenant, indépendamment des données sensorielles auditives venant du milieu, que dans la mesure où l’environnement d’action est stable.
C’est ainsi que d’après PARLEBAS P, le sport de combat est présenté par un sous ensemble {I A P} c’est-à-dire que le sujet est en face de l’adversaire qui ruse et qui feinte, introduisant ainsi des perturbations pour entraver le déroulement normale de l’action, qui devrait permettre la réalisation du but assigné .
Le problème du contrôle moteur
a) Présentation des différentes théories
Pour expliquer la performance motrice humaine ; trois systèmes de commande ont été démontrés par les psycho-physiologistes.
Les systèmes de commande à chaine fermée (ADAMS – 1971)
Les systèmes de commande à chaine ouvert (KEEL – 1968)
Les systèmes de contrôle discontinu (SCHMIDT – 1975)
b) les systèmes de commande à chaine fermée (ADAMS 1971)
La réalisation du mouvement résulte de l’intervention de boucles de rétroactions externes alimentées par des informations sensorielles d’origines : proprioceptive musculaire, articulaire, tactile et visuelle. Ces messages informent en retour l’exécutant de la situation existante.
En outre, ces systèmes mettent en jeu un patron standard testé et mémorisé au cours de l’apprentissage et assure le rôle de référence .
c) les systèmes de commande à chaine ouverte (KEEL)
L’hypothèse de la programmation centrale concerne l’aptitude du système de commande à planifier totalement la séquence motrice, et à solliciter l’appareil effectué indépendamment de toute référence sensorielle.
D’ailleurs, HUBERT RIPOLL dans son étude concernant les problèmes posés par l’adaptabilité du geste sportif aux perturbations imposées par le milieu, soutient qu’à ce niveau : deux systèmes de commandes principaux peuvent être invoqués (LESTIENNE – 1984) pour expliquer les différents types de commandes centrales.
-Un système de fonctionnement à chaine ouverte .
La commande motrice élaborée centralement détermine directement le fonctionnement de l’appareil musculaire, qui est indépendant de tout retour sensoriel .
-Un système de fonctionnement à chaine fermée et à boucle de rétroaction .
Ce système, proche du précédent, implique l’existence d’une rétroaction interne dont l’activité est déterminée par un système de signaux commandant le mouvement. Ces signaux sont comparés principalement avec le modèle de référence et avec une évaluation de correction élaborée sans recours aux messages sensoriels. Il suppose donc l’existence d’un modèle interne acquis au cours de l’apprentissage (KELSON – STELMACH-1976) et d’un contrôle central de l’afférence (JONES 1974 a, b) .
Dans ces conditions, l’exécution du mouvement est dépendant de la programmation centrale d’un ensemble d’instruction. Pour SEMJEN (1977), cette instruction planifiée centralement, l’exécution du mouvement déterminera :
-L’identité des unités effectrices sollicitées
-La fonction spécifique des blocs fonctionnels des moteurs sélectionnés, agonistes par antagonistes, phasique par tonique.
-L’intensité et la durée de leur activation
-L’ajustement temporel ou « timing » des unités motrices sollicitées.
d) les systèmes de contrôle discontinus (SCHMIDT)
Toujours pour HUBERT RIPOLI, les modèles supposent que les mouvements notamment les plus complexes , résultent de la juxtaposition dans le temps et dans l’espace de plusieurs séquences qui les constituent. L’exécution de ces séquences pourrait faire intervenir des systèmes de commandes diversifiées (à chaine ouverte et fermée) déterminés par la nature même de la séquence envisagée. Le contrôle de l’exécution du mouvement se transforme en un contrôle de l’exécution des différentes séquences et plus précisément les phases critiques qui les caractérisent. Il s’agit d’un système de contrôle discontinu (HOUK 1972) ou intermittent (HAY 1979).
Le modèle proposé par SCHMIDT 1975 constitue un exemple de ce type, faisant intervenir un contrôle discontinu effectué à un double niveau. Au niveau des conditions initiales préalables à l’exécution et au niveau de l’exécution du geste lui –même.
Le schéma de rappel
Le modèle prévoit l’élaboration au cours de l’apprentissage d’un « schéma de rappel » et permettant la recherche en mémoire et le lancement du programme moteur général le mieux adapté à la situation proposée. Ce schéma de rappel résultera de la coordination de trois facteurs.
1ère facteur : les conditions initiales définies par l’interaction des propriétés de l’environnement physique à l’intérieurs duquel, l’action se déroule et de l’organisation posturale du sujet ; elle –même référenciée à cet environnement.
2ème facteur : les spécifications des réponses qui sont produites à partir de cette « plate –forme de lancement » que constitue l’exécution des conditions initiales. Ces spécifications de réponses ne concernent pas l’organisation de programmes moteurs spécifiques tels que le supposait ADAMS 1971, mais la production de programmes moteurs très généraux .
3ème facteur les résultats réels de l’action aux résultats désirés .
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE
1-Objet de la recherche
2-But de la recherche
2-Limitation du sujet
Chapitre II : CADRE D’ETUDE ET POSITION DU PROBLEME
1-Cadre théorique
2-Etat des lieux
3-Formulation du problème
Chapitre III :HYPOTHESE ET PROCEDURES EXPERIMENTALES
1-Formulation d’hypothèse
2-Notre table de cotation
3-procédures expérimentales
Chapitre IV : SUGGESTIONS
1-De la formation continue des enseignants
2-De la formation théorique des élèves professeurs
3-De la forme pédagogique de l’enseignement du sport de combat
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE