A la fin du XIIIe siècle, la production de bien et service ont connu un essor important résultant des progrès scientifique et technique, des changements de structure et d’organisation au niveau des firmes et l’existence des échanges internationaux. C’est à partir d’un technique de production choisit dans un ensemble de production qu’on peut définir les contrainte techniques des producteurs. Ces techniques de production peuvent être efficace ou non. Mais c’est au devoir de l’entrepreneur de déterminer celle qui sera le plus bénéfique à l’organisation et au comportement de la firme. Cependant, il est difficile de mesurer les critères d’efficacité car les informations ne sont pas toujours disponible, certains n’existent même pas. Pour les autres secteurs de productivité comme le cas des patients traités au niveau des hôpitaux publics, on ne peut pas accorder un prix.
Pour remédier à cette situation, plusieurs auteurs se sont succèdes afin de proposer des technique de mesure de l’efficacité de la productivité tels sont Koopmans (1951), Debreu (1951), Shephard (1953) avec la notion de « fonction distance », Farrell (1957), Fare et Lovell (1978), etc. Les moyens utilisés par les économistes pour estimer la fonction de production sont l’économétrie, l’estimation par enveloppement qui a été popularisé par Charnes, Cooper et Rhodes en introduisant la méthode DEA basée sur la programmation linéaire. Il y a aussi les travaux de Malmquist, Caves, Christensen et Diewert (1982) qui ont proposé des méthodes permettant à la fois de mesurer la variation d’efficacité technique des firmes entre deux périodes et le progrès technique que résulte essentiellement du déplacement de la frontière de production à travers le temps, c’est ce qu’on appelle l’indice de Malmquist.
MESURE DE L’EFFICIENCE DE LA PRODUCTIVITE
GENERALITES ET MODELISATION
STRUCTURE DE LA TECHNOLOGIE DE PRODUCTION
Dans un processus de production, on utilise des inputs appelés aussi « intrants » pour produire des outputs. L’objectif principal est de maximiser la satisfaction que ce soit pour les producteurs ou pour les consommateurs. Les inputs sont les différents facteurs de productions utilisés par l’entreprise. Ils englobent les facteurs terre, travail et capital. Récemment, on a introduit les services et l’énergie. Ces inputs peuvent être fixes ou variables selon la période, plus souvent les fixes sont utilisés pour des périodes de court terme et les inputs variables pour le long terme. Cependant, l’output concerne les produits finaux c’est-à-dire les biens et services produites par les facteurs de productions. Les firmes rencontrent souvent des difficultés dans la mesure multi-inputs multioutputs surtout pour les différents secteurs de service comme l’éducation, la santé, les transports qui ont des grands intérêts du point de vue économique. Ainsi ils nécessitent une attention particulière.
La structure des rendements d’échelle
Les rendements d’échelles caractérisent les conséquences d’un accroissement proportionnel des inputs sur l’output. La question naturelle est alors de savoir si l’output va exactement doubler, faire plus que doubler ou bien faire moins que doubler ? On peut alors avoir un rendement d’échelle croissant, décroissant et constant qu’on peut présenter comme suit :
i) Les rendements d’échelle sont constants si f (λx) = λf(x), pour tout λ >1.
ii) Les rendements d’échelle sont croissants si f (λx) >λf(x), pour tout λ >1.
iii) Les rendements d’échelle sont décroissants si f (λx) <λf(x), pour tout λ >1.
FONCTION ET MESURES D’EFFICIENCE
FONCTIONS DISTANCE ET EFFICIENCE
Plusieurs travaux, ce sont succédés dans le temps à la recherche de la notion d’efficacité technique comme celui de Koopmans (1951), Debreu (1951) et Farrell (1957) etc. De ce fait, on a différentes méthode comme la quantification de l’efficacité et de l’inefficacité à partir du vecteur input-output, la projection des unités observés vers la frontière de production dans un graphe. Grâce à cette notion d’efficacité, on peut évaluer l’ampleur des économies réalisable et celle des améliorations possible de production. Pour plus de détail on va voire la mesure d’efficience et la fonction distance de Shephard, la mesure hyperbolique, la fonction distance directionnelle et la fonction distance proportionnelle.
Les mesures d’efficience et la fonction distance de Shephard
La mesure d’efficacité de Debreu-Farrell est l’inverse de la fonction distance de Shephard. Dans ce cas, on va séparer ces deux méthodes pour obtenir la contraction maximum en input ou l’expansion maximum en output.
Décomposition de la productivité et rôle de PT
L’intérêt pour les économistes d’étudier la productivité est de connaître les sources de la croissance économique. A cet effet, en décomposant la productivité en plusieurs éléments on trouve ces sources : progrès technique, écart par rapport aux techniques de meilleur pratique ou plus précisément l’inefficacité. L’approche basée sur la fonction de Solow-Swan montre que la croissance de l’output est due à la croissance des inputs mais aussi à la croissance du progrès technique exogène. Cependant dans la théorie de la nouvelle croissance économique, on considère que le progrès technique est un facteur endogène c’est-à-dire qu’il se fait a l’intérieure du système grâce a des recherche de développement et a l’amélioration des capacités humaine. La décomposition de la productivité totale est attribuée à Nishimizu et Page (1982) qui ont fait apparaître deux composantes : le changement d’efficacité technique et le Progrès technique. Ainsi l’indice de productivité de Malmquist peut être présenté comme le produit de ces deux composantes.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : MESURE DE L’EFFICIENCE DE LA PRODUCTIVITE
Chapitre I : GENERALITES ET MODELISATION
I.1.STRUCTURE DE LA TECHNOLOGIE DE PRODUCTION
I.2.MODELISATION DE LA TECHNOLOGIE DE PRODUCTION
Chapitre II : FONCTION ET MESURES D’EFFICIENCE
II.1.FONCTIONS DISTANCE ET EFFICIENCE
II.2.MESURE D’EFFICIENCE ET DUALITE
Chapitre III : MESURE DE LA PRODUCTIVITE ET PROGRES TECHNIQUES
III.1.LES MESURES DE LA PRODUCTIVITE
III.2.LE PROGRES TECHNOLOGIQUE
PARTIE II : L’EFFICIENCE DE LA PRODUCTIVITE DU RIZ DANS LES 22 REGIONS DE MADAGASCAR
Chapitre IV : ANALYSE DE LA REALITES SUR LA FILIERE RIZ A MADAGASCAR
IV.1.ETAT DE LIEUX DE LA FILIERE RIZ
IV.2.DIMENSIONS ECONOMIQUES
IV.3.LES ENJEUX ET DEFIS
Chapitre V. MESURE DE L’EFFICIENCE DE LA PRODUCTION RIZICOLE
V.1.La méthode d’analyse
V.2. Les résultats
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE