La notion de développement local
Par définition, le développement local, aussi appelé développement à la base, est un processus utilisant les initiatives locales au niveau des petites collectivités comme moteur du développement économique (DGVSEES, 2011). C’est une forme alternative de développement qui consiste à rechercher localement et avec le concours des populations, l’amélioration significative de leur situation. C’est donc un processus grâce auquel la communauté participe au façonnement de son propre environnement dans le but d’améliorer la qualité de vie de ses résidents. (Groupe de travail, sommet de Montréal, 9 Avril 2002). Le développement local est ainsi un processus qui impulse, construit et conforte les dynamiques locales et autorise une amélioration substantielle du vivre ensemble et du bien-être de tous. (TESSON) Cependant, cette approche est avant tout un phénomène humain où les projets et l’action, plus que les institutions et les politiques, mobilisent l’ensemble des intervenants de la communauté de chacune des localités. Cette démarche passe par un sentiment d’appartenance au territoire et l’émergence d’une dynamique collective démontrant la capacité d’un groupe à identifier ses ressources et à prendre en main son destin. C’est donc le résultat des initiatives d’une communauté qui cherche ainsi à développer de nouvelles pratiques pour améliorer son quotidien et ses perspectives d’avenir (MILOHIN, 2009). D’une façon générale donc, le concept de développement local appelle un esprit de cohésion, de mise en synergie des forces d’une population locale pour le développement de leur territoire. (ILBOUDO, 2009). Tout cela en perspective avec d’autres niveaux d’administration et d’autres échelons politiques de la nation. C’est une vision du local dans le global, qui voit le territoire comme un système en relation avec d’autres systèmes et d’autres acteurs (KOLOSY, 2006). Aussi, le développement local a certes de multiples définitions, mais force est de reconnaitre qu’il est avant tout une dynamique économique et sociale voire culturelle plus ou moins concertée, impulsée par des acteurs individuels et collectifs sur un territoire donné. Ce territoire (espace économique et social construit) n’est pas isolé mais articulé à des espaces plus vastes. (ILBOUDO, 2009). »Le développement local n’est donc pas la croissance mais un mouvement culturel, économique, social qui tend à augmenter le bien-être d’une société. (France Diplomatie, 2013). Ainsi, l’approche du développement local est aussi appelée développement économique communautaire. (FDL, 2013)
La revue de données secondaires
La description de la zone d’étude s’obtient par une revue de données secondaires. Ainsi, pour collecter les informations sur le cadre de l’étude, une recherche documentaire a été effectuée auprès d’organismes, d’institutions ou de supports susceptibles de disposer d’une documentation se rapportant au programme OCAI et aux communes qui en sont membres. Il s’agit notamment des archives du FDL et des articles et revues sur internet. L’état des lieux consiste à mesurer la situation actuelle en matière de gouvernance, la capacité de gestion financière et de comptabilité des communes et enfin la capacité des communes dans la préparation, la mise en œuvre, l’opérationnalisation des projets de développement communautaire. Les données recueillies par la revue des données secondaires ont été exploitées au fur et à mesure de leur utilité dans la rédaction. Elles ont été surtout utilisées pour alimenter la partie descriptive du contexte de la localité étudiée.
Introduction sur les principes de la méthode 3L
La méthode 3L signifiant Méthode des trois Logiques permet l’étude de l’organisation et le management des processus d’une entreprise ou d’un projet (LACAZE, 1995). C’est donc la maîtrise du processus dans l’organisation et le management des procédés techniques. Elle est applicable dans une organisation existante, réalisable suivant les normes et tous les acteurs sont concernés y compris les clients et les fournisseurs. Le but de la méthode 3L est de pouvoir élaborer un Manuel d’Assurance Qualité d’une organisation pour atteindre son objectif. Les trois logiques de la méthode 3L de Claude LACAZE sont composées de:
– la logique hiérarchique : qui correspond à la détermination d’une politique et d’une stratégie pour l’organisation et au pilotage des actions mises en œuvre pour atteindre ses objectifs. Il consiste à l’établissement d’un organigramme, la définition des rôles et des fonctions, présentation de l’entreprise, des responsabilités qualité (organigramme classique et organigramme qualité).
– la logique transversale (les variants) : c’est l’étude des processus principaux depuis la demande exprimée jusqu’à la réponse apportée, vue sous l’angle de tous les acteurs et de tous les destinataires de la réponse, avec la revue de contrat et l’identification/traçabilité.
– la logique de soutien (les invariants) : ce sont les activités externes qui soutiennent le processus principal (les variants).
Etablissement des fiches par thématique choisi
Une fois l’ensemble du processus présenté, les fiches procédures, documents et responsabilités de la GMP et du CGP sont exposées et permettent de lister les éléments constitutifs de ce dernier. Le format de sortie de la méthode est sous forme de tableau subdivisé en colonnes ci-après :
– une première colonne comporte les phases clés du processus,
– une deuxième comportant les procédures associées à chaque phase,
– une troisième citant les principaux documents produits dans les procédures,
– une dernière associant les intervenants de chaque procédure dans l’organisation.
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Table des matières
INTRODUCTION ET PROBLÉMATIQUE
I. MATÉRIELS ET MÉTHODES
I.1. Matériels
I.1.1. Description du terrain et de l’objet de l’étude
I.1.2. Notions de bases théoriques
I.2. Méthodologie de recherche
I.2.1. Etudes préliminaires
I.2.2. Vérification de l’hypothèse 1
I.2.3. Vérification de l’hypothèse 2
I.2.4. Méthodes de collectes des données
I.2.5. Etude des données
I.3. Chronogramme des activités menées
I.4. Limite de l’étude
II. RÉSULTATS
II.1. Les outils de mesure de la capacité des communes établis à l’aide de la méthode 3L
II.1.1. Organigramme classique d’une commune
II.1.2. Modélisation du processus GMP
II.1.3. Modélisation du processus CGF
II.1.1. Fiche des procédures, documents et responsabilités en matière de GMP
II.1.2. Fiche des procédures, documents et responsabilités en matière de CGF
II.1.3. Les outils de notation
II.2. Classification des communes par les techniques de scoring
II.2.1. Index Comptabilité et Gestion Financière (Index CGF)
II.2.2. Index Gestion et Mise en place de Projet de Développement (Index GMP)
III. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
III.1. DISCUSSIONS
III.1.1. La méthode 3L utilisable pour établir des outils de mesure des capacités des communes
III.1.2. Niveau général bas des communes en matière de CGF
III.1.1. Niveau général bas des communes en matière de GMP
III.2. RECOMMANDATIONS
III.2.1. En matière de CGF
III.2.2. En matière de GMP
CONCLUSION
RÉFÉRENCES
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
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