LE CLOUD COMPUTING ET LA VIRTUALIZATION
Le Cloud Computing est un anglicisme moderne qui date depuis des années. Mais, sa première ‘expression « Cloud Computing » remonte à 1997, utilisée par Ramnath Chellappa, professeur en systèmes d’information et en management, lorsqu’il décrivait un nouveau modèle de gestion de l’informatique, dans lequel les limites ne seraient plus définies par des problématiques techniques mais par des choix économiques.
En 2002, le Leader de la vente en ligne Amazon lance le premier service clairement estampillé « Cloud Computing ». Le terme Cloud Computing sera rendu populaire en 2006 par le directeur exécutif de Google, Éric Schmidt, qui qualifiait ainsi le déport vers « le nuage Internet » de données et d’applications qui auparavant étaient situées sur les serveurs et ordinateurs des sociétés, des organisations ou des particuliers.
Le terme Cloud Computing, ou « informatique dans les nuages », est un nouveau modèle informatique qui consiste à proposer les services informatiques sous forme de service à la demande, accessible de n’importe où, n’importe quand et par n’importe qui. Le cloud computing permet aux entreprises d’externaliser le stockage et leurs données et de leur fournir une puissance de calcul supplémentaire pour le traitement de grosse quantité d’information.
DEFINITION
Le Cloud computing, en français l’informatique dans le nuage désigne un ensemble de processus qui consiste à utiliser la puissance de calcul et/ou de stockage de serveurs informatiques distants à travers un réseau, généralement Internet. Le Cloud computing consiste à proposer des services informatiques sous forme de services à la demande, accessible de n’importe où, n’importe quand et par n’importe qui, grâce à un système d’identification via un PC et une connexion à l’internet. Il y a plusieurs définitions de Cloud computing :
• Pour Wikipédia, le Cloud computing est un concept de déportation sur des servers distants des traitements informatiques traditionnels localisés sur le poste client.
• Pour CISCO, le Cloud computing est une plateforme de mutualisation informatique Fournissant aux entreprises des services à la demande avec l’illusion d’une infinité de ressources.
• Pour le groupe de travail CIGREF le Cloud computing est défini par les quatre points suivants :
– Un Cloud est toujours un espace Virtual.
– Contenants des informations qui sont fragmentées.
– Dont les fragments sont toujours dupliqués et répartis dans cet espace Virtual, lequel peut être sur un ou plusieurs supports physiques.
– Qui possède une console (programme) de restitution permettant de reconstituer l’information.
TYPES DE CLOUD COMPUTING
Le Cloud qui est un service d’externalisation des ressources informatiques, présente les différents types de modèles de déploiement selon les besoins :
– Cloud publique
– Cloud privé
– Cloud hybride
Le Cloud publique
Le nom de Cloud publique fait référence au modèle standard de Cloud Computing, dans lequel le prestataire met à la disposition de tout utilisateur sur Internet son infrastructure (software ou hardware) gratuitement ou en payant un certain montant lié au volume ou au temps de l’utilisation. Les services des Cloud publiques sont proposés au grand public ou à des groupes de divers organisations, et son propriétaire est le fournisseur de services. Les applications et les informations sont stockées sur des serveurs externes et le service est Offert sur Internet.
Le Cloud Privé
C’est un environnement déployé au sein de l’entreprise et qui peuvent être gérés et administrés par l’entreprise elle-même ou par un tiers. De ce fait, les ressources sont détenues et contrôlés par votre département informatique. Cloud privé, s’appuie sur ressources informatiques propres à l’organisation : Infrastructure, Serveurs, Applications, etc. Implémenter un Cloud privé signifie transformer l’infrastructure interne en utilisant des technologies telles que la virtualisation.
Avantage
-Plus sécurisé que le Cloud publique
Inconvénients
-Le principal inconvénient est le coût, car l’entreprise devra assumer le coût total d’acquisition de l’équipement, y compris les coûts de maintenance et la création du Cloud
-c’est un modèle moins flexible comparé au Cloud public.
Eucalyptus, OpenNebula, Open Stack sont des exemples de solution pour la mise en place du Cloud privé.
Le Cloud hybride
Le Cloud hybride consiste à combiner au moins deux infrastructures de Cloud en incluant des mécanismes pour transférer des données ou des applications entre ces entités, tout en les maintenant indépendantes. Le Cloud hybride c’est la cohabitation et la communication entre un Cloud privé et un Cloud publique dans une organisation partageant des données et des applications. (Par exemple, un Cloud dédié pour les données et un autre pour les applications). Ce modèle :
– permet d’allier les avantages des deux modèles de déploiement
-Permet la gestion de deux Cloud qui peut s’avérer plus contraignant (le Cloud privé et public).
MODE DE FONCTIONNEMENT DU CLOUD COMPUTING
Le Cloud Computing du point de vue fonctionnel est un outil à base : le contrat entre le Client et le Fournisseur qui précise autant que possible, la répartition des responsabilités entre les deux entités. Le contrat doit notamment mentionner la gestion des problématiques de la loi Informatique et Libertés, comme :
– L’information des personnes
-L’exercice des droits d’accès et de rectification par celles-ci
-La durée de conservation et la suppression des données
– Etc.
Dans le cadre de services c’est-à-dire le client loue les services du Cloud chez le fournisseur sur mesure selon le besoin. Par nécessité, impérative le Cloud fonctionne avec une connexion Internet et abonnement et payable à l’utilisation pour l’accès aux services distants.
LES SERVICES DU CLOUD COMPUTING
Pour définir le Cloud Computing, vous devez le considérer comme un modèle orienté service plutôt qu’un modèle orienté serveur. La quasi-totalité des services informatiques de l’entreprise a vocation à trouver sa déclinaison dans le Cloud Computing tout en distinguant ces trois (3) grand modèle de services à utiliser qui sont :
– SaaS (Software as a Service)
– PaaS (Platform as a Service)
– IaaS (Infrastructure as a Service) .
IaaS (Infrastructure as a Service)
C’est la mise à disposition d’infrastructures en ligne. Il fournit la plateforme de calcul telle que les réseaux, les serveurs et le stockage sur laquelle l’organisation peut héberger ses propres applications. De plus, le client dispose d’une plus grande maîtrise du traitement fait avec ses données, à l’exception de leur localisation. IaaS permet l’accès aux servers et à leurs configurations pour les administrateurs de l’entreprise.
Le client a la possibilité de louer des clusters, de la mémoire ou du stockage de données. Le cout est directement lié au taux d’occupation. Dans ce modèle de service, l’utilisateur final ne gère pas ni contrôle pas l’infrastructure de base de Cloud computing, mais peut contrôler les appareils à partir de stockage, systèmes d’exploitation, applications déployées et contrôler éventuellement les composants du réseau, tels qu’un pare-feu ou un routeur. Eucalyptus est un exemple d’infrastructure.
• Avantage
– Les administrateurs doivent installer le logiciel qu’une seule fois sur le serveur et il sera affiché.
– Grand flexibilité et sécurisé
– contrôle total des systèmes qui permet d’installer tout type de logiciel métier
– IaaS est fiable
• Inconvénients
-Besoin d’administrateurs système comme pour les solutions de serveurs classiques sur site.
SaaS (Software as a Service)
Les applications en ligne. Le SaaS est la forme la plus élémentaire de Cloud Computing. Il fournit les logiciels et les données associées telles que : Les bases de données et les documents utilisateurs qui sont hébergés dans le Cloud. Ce sont les applications entièrement gérée par le fournisseur de Cloud Computing qui vient remplacer ou compléter des applications gérées par le client. Il peut s’agir :
✓ Les clients mails (Gmai
✓ Les logiciels de gestion commerciale (Salesforce)
✓ Les logiciels de stockage de données (drop box)
✓ Etc.
Pour le client, ce type de service SaaS lui permet d’externaliser complètement la gestion technique des applications. Aucune application n’est pas installée sur l’ordinateur, elles sont directement utilisables via le navigateur web.
ABREVIATIONS ET SIGLES
GPU – Unité de traitement graphique
SSD – Solid-State drive (Disque dur)
VPN – Virtual Private Network (Réseau privé virtuel)
DNS – Domain Name System (Système de noms de domaines)
PUTTY – port unique de type terminal
NASA – L’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace
MAC OS – Macintosh Operating System (Système d’exploitation Macintosh)
SSH – Secure Shell
ID – identifiant
RDP – Remote Desktop Protocol (Protocole de bureau à distance)
UNGE – Université Nationale de la Guinée Equatorial
LMD – Licence-Master-Doctorat
WEB – World Wide Web
VLAN – Virtuelle LAN
IaaS – Infrastructure en tant que service
SaaS – Software en tant que service
PaaS – Plateforme en tant que service
CIGREF – Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises
GMAIL – Google Mail
YAHOO – Yet Another Hierarchical Officious Oracle (encore un autre oracle hiérarchique organisé)
RAM – Random Access Memory (Mémoire vive)
VM – Virtuelle Machine
VMM – Virtuelle Machine Manager
KVM – Keyboard, Video, Mouse (Clavier, Vidéo, Souris)
VDI – infrastructure de bureau virtuel
API – Interface de programmation d’application
EC – Elastic compute
AWS – Amazon Web Service
AMD – Advanced Micro Devices (Micro-systèmes avancés)
ZDNET – Ziff Davis Network (Réseau Ziff Davis)
CPU – Unité Central de Traitement
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE 1 : PRESENTATION GENERALE DU SUJET
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE L’UNGE ET LES OBJECTIFS
I.1. INTRODUCTION
I.2. HISTORIQUE
I.2.1. Formation professionnelle
I.3. ORGANE DE DIRECTION DE L’UNIVERSITÉ
I.3.1 Organigramme de l’UNGE
I.3.2. Présentation du réseau informatique de l’UNGE l’UNGE
I.4. PRESENTATION DU SUJET
I. 4.1. Description du problème
CHAPITRE II : LE CLOUD COMPUTING ET LA VIRTUALIZATION
II.1. INTRODUCTION
II.2. DEFINITION
II.3. TYPES DE CLOUD COMPUTING
II.3.1. Le Cloud publique
II.3.2. Le Cloud Privé
II.3.3. Le Cloud hybride
II.4. MODE DE FONCTIONNEMENT DU CLOUD COMPUTING
II.5.LES SERVICES DU CLOUD COMPUTING
II.5.1. IaaS (Infrastructure as a Service)
II.5.2. SaaS (Software as a Service)
II.5.3. PaaS (Platform as a Service)
II.6. DESCRIPTION DE LA VIRTUALISATION
II.6.1. Définition
II. 6.2. Mode de fonctionnement de la virtualisation
II.6.2.1. Machine virtuelle
II. 6.2.2 Les Hyperviseurs
II. 6.2.2.1. Les Hyperviseurs de type A
II. 6.2.2.2. Les Hyperviseurs de type B
II.6.3. Domain d’application
II .7. AVANTAGE ET INCONVENIENTS DU CLOUD COMPUTING
II.8. LA SECURITE DANS LE CLOUD
Conclusion
PARTIE 2 : OUTIL ET APPROCHE GENERALE DE LA SOLUTION
CHAPITRE III : ANALYSE ET PRESENTATION DE LA SOLUTION
III.1. INTRODUCTION
III.2. SOLUTIONS DU CLOUD EXISTANTE
III.2.1. Solution propriétaire
III.2.1.1. VMWare Cloud
III.2.1.2. Amazon Web Service
III.2.1.3. Microsoft Azure
III.2.2. Solution libre
III.2.2.2. OpenNubela
III.2.2.3. OpenStack
II.2.3. Etude comparatif des solutions
III.3. CHOIX DE LA SOLUTION A DEPLOIYER
3.1. Amazon Web Service
PARTIE 3 : MISE EN OEUVRE
CHAPITRE IV : MISE EN PLACE DE LA SOLUTION
IV.1. INTRODUCTION
IV.3.3. Prérequis nécessaire pour la mise en œuvre
IV.2. ARCHITECTURE AWS
IV.3. UTILISATEURS DU SYSTEME
Iv.3.1. L’administrateur
IV.3.2. L’utilisateur
IV.4. CREATION D’UNE COMPTE AWS
IV.4.1. Création d’une Machine Virtuelle
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE