MEDECINS GENERALISTES, AINS ET INFECTIONS ORL
Données démographiques
Nous avons inclus 90 médecins, soit un taux de réponse de 27%. La population étudiée était composée à 58% d’hommes (n = 52) et 42% de femmes (n = 38). La moyenne d’âge retrouvée était de 47 ans, avec des extrêmes allant de 28 à 65 ans. Les médecins interrogés ont été quasiment exclusivement formés en France (un à l’étranger), et majoritairement à la Faculté de Médecine d’Angers (81 %, n = 73).
Données relatives à l’exercice
Soixante-quatre pourcents (n = 58) des médecins généralistes inclus exerçaient en milieu urbain, 28 % (n = 25) en milieu semi-rural, et 8% (n = 7) en milieu rural. La majorité était installée en cabinet de groupe (n = 59, soit 70%), 23 % (n = 21) seuls, et 11 % (n = 10) en maison de santé pluridisciplinaire. Quatre-vingt-dix-sept pourcents étaient informatisés au cabinet, et y bénéficiaient également d’un accès internet (n = 87).
L’activité des médecins était très variée, s’étendant de 10 à 40 actes par jour en moyenne, avec une médiane à 25, et très peu des médecins interrogés estimaient avoir des difficultés à adresser leurs patients aux spécialistes ORL (8 %, n = 7). Enfin 29% (n = 26) déclaraient participer à un groupe de pairs.
Données relatives à l’accès à l’information médicale
Seuls 5 médecins de l’échantillon (6%) déclaraient ne participer à aucune session de Formation Médicale Continue (FMC). Vingt-huit médecins (31%) déclaraient suivre au moins 10 sessions de formation par an, et dix-huit (20%) avaient participé récemment à une formation indépendante sur la pathologie infectieuse.Les médecins de l’échantillon ont été interrogés quant à leurs rapports avec l’industrie pharmaceutique : 72% des médecins généralistes (n = 65) déclaraient recevoir la visite médicale, 20% (n = 18) se souvenaient avoir reçu une information sur une spécialité médicamenteuse à visée ORL contenant un AINS. La participation à la FMC organisée par l’industrie pharmaceutique a été retrouvée chez 42 % (n = 38) des participants à l’étude, dont 32 % (n = 12) avaient souvenir d’avoir suivi une session sur la pathologie ORL infectieuse dans ce cadre.
La lecture de la presse spécialisée était dominée par la revue Prescrire : 49% des médecins interrogés (n = 44) déclaraient la lire régulièrement. Plusieurs autres titres étaient également lus : 7 % (n = 6) pour la Revue du Praticien, 6 % (n = 5) pour le Quotidien du Médecin, et 14 % (n = 13) pour divers autres titres.
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-INTRODUCTION
-MATERIELS ET METHODES
-RESULTATS
-DISCUSSION
-CONCLUSION
-BIBLIOGRAPHIE
-TABLE DES MATIERES
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