Mécanismes d’évasion du parasite au système parasitaire 

Diversité génétique de Plasmodium falciparum

A chaque fois que le système immunitaire essaie de contrecarrer son hôte par des mécanismes complexes, le parasite trouve un moyen pour y échapper en utilisant sa machinerie génétique et moléculaire. Des études antérieures ont montré que les stratégies utilisées par le parasite font intervenir plusieurs facteurs notamment, un important polymorphisme chromosomique et allèlique et de variation antigénique (Janse and Mons, 1992).

Polymorphisme chromosomique

Les régions subtélométriques des chromosomes sont le site de fréquents réarrangements génétiques chez de nombreux organismes notamment P. falciparum (Janse et al., 1992). Le polymorphisme au niveau de la taille des chromosomes est accentué de façon significative par la délétion de l’extrémité de ces derniers. Des multiplications sont observées aussi bien au cours de la reproduction asexuée que sexée. L’instabilité de l’extrémité chromosomique est en partie liée à la présence de motifs répétés et ceux-ci sont le site privilégié de recombinaisons intra et inter chromosomiques à l’origine du polymorphisme de taille chromosomique (Janse et al., 1992 ).

Polymorphisme allèlique étendu

Le polymorphisme allèlique de P. falciparum est attribué à sa diversité antigénique : sa mise en évidence a été démontrée par typage génétique d’isolats en zone d’endémie palustre, ainsi que le séquençage de plusieurs allèles de gènes comme ceux de la famille des Mérozoïte Surface Protein MSP dans plusieurs études (Janse et al., 1992; Snounou et al., 1999). Pour l’espèce P.falciparum, de nombreux antigènes codés par des gènes en copie unique possèdent un très grand nombre d’allèles, pouvant, parfois, êtres regroupés en familles allèliques de séquences primaires très différentes. Cependant P. falciparum utilise de manière intensive d’autres mécanismes afin de générer une telle diversité. Beaucoup d’antigènes comportent des séquences répétées qui, suivant les allèles, peuvent varier en nombre et en taille. De plus la dégénérescence des répétions pourrait assurer un degré de diversité supplémentaire (Janse et al., 1992).

Antigènes du plasmodium

Il existe des techniques permettant de caractériser et d’isoler de nombreuses protéines de P. falciparum. Plusieurs seraient reconnues comme antigéniques sur la base de leur reconnaissance sérique ou par l’induction de réponses au cours d’immunisations expérimentales animales.

Antigènes des formes pré-érythrocytaires

Il s’agit de molécules exprimées par les schizontes intra-hépatiques comme LSA1 (Liver Stage specific Ag) (Hill et al., 1992), LSA3 et CSP (CircumSporozoiteProtein) (BenMohamed et al., 1997). CSP est un peptide de synthèse constituant majeur du sporozoïtes. Il a fait l’objet de nombreuses études et a été utilisé comme candidat vaccin dansplusieurs essais (BenMohamed et al., 1997).

Antigènes des formes asexuées

Antigènes de surface des mérozoïtes

L’Ag MSP1 (Mérozoïte Surface Protein 1) est ancré dans la membrane du mérozoïte par la GPI (glucosylphosphadidylinositol). Une des séquences est un constituant de SPF66, vaccin synthétique ayant fait l’objet d’essais vaccinaux (Alonso et al., 1994). MSP2 (Mérozoïte Surface Protein 2) ou gp46-53 est, comme la MSP1, ancré dans la membrane du merozoite. C’est une protéine synthétisée lors de la dernière phase du cycle intraérythrocytaire. MSP3 (Mérozoïte Surface Protein 3) est une protéine synthétisée au moment de la schizogonie et libérée lors de l’éclatement des schizontes ; elle est fixée à la surface des mérozoïtes. Sur le plan fonctionnel, MSP3 induirait la synthèse d’Ac qui interviennent par un mécanisme d’ADCI (Inhibition cellulaire dépendante des anticorps) (Oeuvray et al., 1994). La protéine GLURP (Glutamate, Rich Protein) est synthétisée par tous les stades du parasite. Elle est la cible d’Ac permettant l’inhibition de croissance du parasite in vitro (ADCI) (Theisen et al., 1998). La protéine RESA/pf155 (Ring-stage érythrocyte surface Antigen) est phosphorylée au niveau de ses résidus tyrosines. Elle intervient dans le processus d’invasion érythrocytaire. AMA-1/Ag352 et RAP-2 sont issues des rhoptries qui constituent des organelles paires du système apical des mérozoïtes.

Rôle de la rate

C’est dans la rate qu’a lieu une part importante de la clairance des parasites au cours des accès palustres. La reconnaissance d’antigènes spécifiques et le recrutement subséquent des cellules du système immunitaire sont probablement très importants dans cet organe. Des expériences ont montré que des souris et des singes splénectomisés deviennent plus sensibles aux plasmodies, voire incapables de contrôler une infection (Cruz Cubas et al., 2000). Les accès palustres et l’acquisition de l’immunité sont souvent associés à l’augmentation du volume de la rate. Les indices de splénomégalies et à hépatomégalie sont utilisés comme indicateurs classiques du niveau d’endémicité (Hommel, 1996).

Réponse humorale

Rôle protecteur des anticorps

L’immunité contre les stades sanguins de P. falciparum est complexe car régie par de multiples mécanismes antiparasitaires complémentaires. Leurs cibles sont principalement les différentes formes asexuées notamment les mérozoïtes et les schizontes. Le rôle protecteur des Ac contre les stades sanguins a été établi chez l’homme au début des années 1960 par plusieurs expériences de transfert passif d’IgG purifiés provenant d’individus immunisés, à des patients souffrant de paludisme clinique (Edozien, 1962). En effet, les Ac administrés à des enfants gambiens souffrant d’accès palustres graves et présentant une parasitémie élevée ont permis une diminution considérable de la parasitémie accompagnée d’une disparition des symptômes. Cependant, cette protection fut de courte durée car de nouveaux accès sont notés chez ces enfants dans les mois suivant l’expérience (Edozien, 1962). Les IgG notamment les sous classes cytophiles IgG1 et IgG3 ont donc une importance primordiale dans la protection antipalustre (Garraud et al., 2003) . Des études ont montré une corrélation positive entre les IgG1 anti-MSP1p19 et la protection (Braga et al., 2002) et entre les IgG3 anti-MSP2 et la protection (Metzger et al., 2003). A l’inverse, les IgG2 et IgG4 seraient en compétition avec les IgG1 et les IgG3 et bloqueraient l’opsonisation due à ces dernières (Groux and Gysin, 1990). Par ailleurs, plusieurs travaux ont fait état de relation entre les taux d’IgG non cytophiles et la gravité de la maladie et qu’un taux élevé d’IgG4 est associé à un nombre important d’accès palustres (Soe et al., 2004). Schreiber et al en 2006 ont également montré que les personnes souffrant de neuropaludisme ont des taux d’IgG2 et d’IgG4 beaucoup plus élevés que celles atteintes d’accès simples (Groux et al., 1990).

Séroprévalence contre les antigènes étudiés

La détermination de la séroprévalence dans la zone contre les antigènes étudiés a montré une meilleure reconnaissance contre les extraits bruts de la souche locale avec prés de 81%.Par contre si nous regardons les antigènes recombinants, des profils Ac différents sont observés.
Les enfants répondent plus contre l’antigène AMA1 même si la séroprévalence reste en dessous de la moitié avec 40%. Par contre pour MSP3 et GLURP la prévalence observée est relativement plus faible avec respectivement 17% et 20 %.
Nos résultats montrent que les villageois de l’arrondissement de Toubacouta réagissent différemment suivant l’antigène choisi et que la reconnaissance est plus élevée qu’avec les schizontes de 07/03 là où un faible pourcentage de répondeurs est observé contre les antigènes recombinants AMA1,MSP3 et GLURP.

Séroprévalence contre les antigènes étudiés selon les classes d’âge

Après avoir analysé les réponses globales au niveau du site d’étude, nous avons étudié le niveau Ac suivant l’âge notamment en fonction des deux groupes d’âge définis: 0 à 5 ans et de 6 à 10 ans. Nous pouvons globalement remarquer des réponses Ac significativement plus élevées chez les plus âgés contre tous les Ag à l’exception de MSP3 (p=0,516). Pour les enfants de 0 à 5 ans nous avons observé une moyenne des ratios de DO négative contre tous les Ag étudiés sauf contre 07/03 qui est positive.

Analyse des profils immunologiques entre 2010 et 2013

Nous avons comparé le niveau moyen de réponse Ac chez les mêmes individus entre les deuxpériodes d’étude 2010 et 2013, pour suivre leur niveau d’exposition. L’analyse portant surl’intensité de la réponse moyenne contre les schizontes de la souche locale a montré que les réponses observées entre les deux périodes n’étaient pas significativement différentes.

Niveau de réponse Ac selon les groupes d’âges définis

Nous avons déterminé des niveaux de réponse Ac selon les deux groupes d’âge définis: le groupe 1 constitué par les enfants de moins de 5ans dans les deux périodes et le groupe 2 composés des enfants qui ont plus de 5 ans en 2010 et 2013. Nous pouvons constater que chez les deux groupes, la différence de réponse obtenue n’est pas significative.

Niveau de réponse Ac selon le village

Nous avons déterminé la réponse moyenne Ac selon le village. En considérant les deux périodes 2010 et 2013 entre les villages, nous avons obtenu des niveaux Ac significativement différents et selon la période d’étude.

Pourcentage des répondeurs selon le village

La proportion et la répartition spatiale de la fraction d’individus positifs entre les deux périodes et selon chaque village ont été évaluées. En 2010, les enfants du village de NN étaient beaucoup plus exposés significativement avec prés de 78%, suit ensuite le village de SB avec 47%. En revanche, la différence n’est pas significative pour le reste des autres localités à savoir SB, PN, KN, DN. En 2013, nous avons la même tendance c’est-à-dire que les enfants de NN et SB demeurent plus exposés auxquels on y ajoute ceux de PN. Les autres zones semblent présenter les mêmes profils de réponses contre l’Ag étudié durant cette période. Entre 2010 et 2013 aucune variation significative n’est observée dans les villages bien que la tendance globale montre une hausse en 2013 (excepté le village de KN).

IMPACT DU SUIVI ACTIF SUR LA PREVALENCE DES ANTICORPS DU PALUDISME

Les habitants de Dielmo et Ndiop bénéficient d’un suivi actif et d’une gratuité des traitements depuis 1990 et 1993, respectivement. Le recrutement de la cohorte d’étude sur les habitants suivis de façon active a été effectué entre Décembre 2010 et Février 2011. Les villages, Aidara, Passy, Nemanding, Passy, DagaNoup, Salolybouya, Keur Nianko et Keur Samba Gueye ont aussi été sélectionnés durant la même période. Cependant, même si elles ont bénéficié de la couverture universelle des moustiquaires, ces populations ne sont pas suivies de façon active à l’image des enfants des villages de Dielmo et Ndiop. Dans cette partie, il s’agissait de voir comment la prise en charge régulière du paludisme, donc en suivi actif, pourrait avoir une conséquence sur la réduction du niveau d’exposition. Cette informationpourrait contribuer à aider les programmes nationaux de lutte dans leur politique desurveillance contre cette maladie.

Standardisation des groupes d’âge

Au total, 8 villages ont été retenus dans cette étude et une comparaison entre les groupes d’âge a été réalisée pour s’assurer qu’on travaille sur une cohorte comparable (Fig. 16). Nous pouvons remarquer que la différence observée entre les groupes d’âge n’est pas significative (p=0,7) pour l’ensemble des enfants choisis. Par conséquent, les cohortes choisies sont équivalentes et peuvent être bien comparées.

Impact de souches locales de P. falciparum sur la réponse humorale

Cette étude entre dans le cadre de l’évaluation de l’impact épidémiologique, immunologique et entomologique lié à la transmission du paludisme à P. falciparum. De nos jours, une méthode de diagnostic efficace et adaptée pouvant déceler de faibles niveaux de prévalence dans les zones d’endémicité faible, serait utile notamment pour le contrôle et le développement de nouvelles stratégies de lutte contre le paludisme (Bousema et al., 2010 ).
De nombreuses études séroépidémiologiques ont utilisé des antigènes recombinants pour évaluer les réponses anticorps anti-palustres. Cependant, il s’agit d’une approche moins sensible et pouvant comporter une sous-estimation de la réponse globale (Cook et al., 2010).
De plus, face à la diversité antigénique des souches de P. falciparum, certaines protéines recombinantes induisent des réponses variables suivant la zone d’étude ce qui constitue un biais pour l’interprétation des données (Taylor et al., 1996). Pour approfondir les connaissances sur les niveaux d’infection, des études sérologiques basées sur l’extrait brut de souches locales comme antigènes sont considérées comme des indicateurs précieux de l’immunité (Diop et al., 2014). Cependant ces études exigent une adaptation des isolats de P. falciparum à la culture continue in vitro ce qui pourrait constituer un frein pour l’utilisation deces isolats pour mener ces genres d’étude. De plus, de nos jours, il n’existe pas de consensus sur le type de souches ou d’extraits à utiliser pour les études sérologiques d’où l’importance de standardiser ce test entre les différents laboratoires en particulier lorsqu’ on veut utiliser des souches de P. falciparum de diverses origines. L’objectif de cette partie de l’étude était d’analyser et d’évaluer l’impact de souches locales de P. falciparum sur la réponse humorale en vue d’asseoir un outil sérologique efficace dans le contexte actuel de pré-élimination du paludisme.
Pour cela, 2 sites présentant des niveaux d’endémicité différente ont été sélectionnés:
Ndiop et Dielmo. Les taux d’anticorps plasmatiques IgG dirigés contre les 8 extraits bruts préparés à partir de schizontes et de mérozoïtes issus de 3 souches locales et de référence ont été dosés par la méthode ELISA. Il s’agit de souches adaptées à la culture préalablement isolées chez des patients en provenance respectivement de Dakar ( soucheF15 et souche F16) et de Dielmo ( souche 07/03) et d’une souche de référence provenant d’un patient ougandais isolée aux USAPalo Alto allias (PA) (Aribot et al., 1996). Pour valider ces résultats et nous assurer qu’on ne travaillait pas sur des souches identiques ou contaminées, la caractérisation génotypique des quatre souches a été réalisée.
Le génotypage des souches par la PCR nichée a permis de montrer que tous les isolats étudiés étaient différents.
L’adaptation des souches parasitaires a été préalablement validée dans notre laboratoire. La croissance parasitaire y reste stable et le milieu est exempt d’immunoglobulines. En effet à partir de sujets infectés par P. falciparum, nous avons réussi après plusieurs tentatives sans
succès à adapter et maintenir en culture continue in vitro des isolats de terrain recueillisauprès de patients ou de sujets asymptomatiques sénégalais, en utilisant le protocole de recherche MR4 (MR4, 2004). A partir de cette culture parasitaire, nous avons pu extraire ces antigènes dont certains d’entre eux ont déjà été utilisés dans de nombreux travaux antérieurs (Aribot et al., 1996; Perraut et al., 2003). Après avoir produit les antigènes somatiques, il fallait avoir une méthode simple et peu onéreuse pour l’absorption des antigènes. Pour ce faire, nous avons effectué un effet dose basé sur une dilution successive des antigènes tout en fixant les contrôles positifs notamment les sérums hyper immuns, ce qui a permis de déterminer la dilution optimale à utiliser.
La technique ELISA a été utilisée pour sa capacité de détecter d’une part de faibles niveaux d’anticorps anti-palustres notamment dans les études épidémiologiques et d’autre part pour sa reproductibilité et son faible coût, sa simplicité, facilitant son utilisation dans les pays aux ressources limitées. La technique ELISA reste une méthode reproductible avec toutefois l’existence de variabilité liée à (aux) l’utilisateur (s) et aux conditions générales des analyses(matériel, réactifs, lots d’antigènes et de plaques…). Dans ces conditions, il est fondamental de pouvoir établir des résultats qui restent comparables aussi bien en ce qui concerne les variations que celles inter-plaques, inter-essais, inter-manipulateurs et inter-études. La bonne maîtrise de ces fluctuations a été confirmée par les résultats obtenus lors de nos diverses mises au point sur les réponses Ac anti-P. falciparum: une très bonne comparabilité des résultats a pu être établie grâce à l’utilisation d’un nombre important et constant des mêmes contrôles positifs et négatifs mais aussi grâce aux optimisations réalisées sur le dosage des antigènes somatiques.
Globalement, nous avons obtenu des réponses IgG relativement élevées vis-à-vis de l’extrait de mérozoïtes et de schizontes dans la population d’étude. Nos résultats semblent être en accord avec des études réalisées au Mali montrant que certains habitants maliens peuvent bien reconnaitre dessouches provennant de la Gambie et du Perou (Marsh and Howard, 1986) (Aguiar et al., 1992).
Une forte corrélation positive a été obtenue entre l’ensemble des souches étudiées. Ce résultat nous semble intéressant car il pourrait aider les laboratoires à choisir la souche de référence pour les analyses de routine si l’on sait que l’adaptation d’une souche locale et son maintien en culture in vitro se heurte à plusieurs contraintes en raison, entre autres, de la fragilité des souches sauvages.
Cependant, l’évaluation des réponses anticorps IgG a montré que de hauts niveaux d’Ac sont retrouvés contre l’ensemble des souches , les réponses sont toutefois plus élevées contre la souche locale 07/03. Ce résultat montre que les Ags issus de 07/03 seraient plus adaptés pour déterminer la prévalence dans une zone endémique faible (Diop et al., 2014).
L’analyse des réponses anticorps anti-IgG anti-schizontes et mérozoïtes de la souche 07/03 chez ces habitants montre que la différence observée n’est pas significative. Cette observation pourrait signifier que les deux stades peuvent être utilisés indépendamment car n’étant pas discriminatifs (manuscrit soumis). Puisque l’utilisation des Ags schizontes comparée aux Ags mérozoïtes est plus simple à réaliser et moins couteuse en terme de réactifs de culture du fait du faible rendement de récolte de mérozoites dans nos conditions de culture, il serait donc intéressant de travailler avec les schizontes (Perraut et al., 2002; Diop et al., 2014).
Bien que l’intensité de la réponse obtenue contre la souche 07/03 ait été supérieure à celle de la F15, cela n’a pas affecté de façon significative la fréquence des répondeurs: 81,1% vs 77,5% et 91,3% vs 90,4% respectivement pour les schizontes et les mérozoïtes. Par conséquent, on ne sait pas si le signal élevé reflète une meilleure réactivité IgG pour un isolat local plutôt qu’une réponse immunitaire provoquée par une inoculation plus fréquente.
La présente étude plaide pour une nécessité d’analyser séparément les données sérologiques lorsque nous voulons travailler avec des souches qui proviennent d’origines diverses. L’utilisation d’une souche de référence permettra de contribuer à la réalisation des données comparables dans différents laboratoires. Elle pourrait constituer un outil de surveillance supplémentaire précieux dans le contexte actuel de pré-élimination. Par contrel’utilisation d’une souche locale devrait aider à détecter de faibles niveaux d’infections dans le contexte local.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières
DEDICACES 
REMERCIEMENTS 
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS
SECTION I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE 
1. EPIDEMIOLOGIE ET SITUATION ACTUELLE DU PALUDISME
1.1. Répartition géographique et situation dans le monde
1.2. Impact socio-économique du paludisme
1.3. Faciès épidémiologiques du paludisme
1.4. Paludisme au Sénégal
2. BIOLOGIE, CLINIQUE ET PHYSIOPATHOLOGIE DU PALUDISME
2.1. Biologie du parasite et des vecteurs
2.1.1. Vecteurs du paludisme
2.1.2. Agents pathogènes
2.1.3. Cycle biologique de Plasmodium falciparum
2.1.4. Diversité génétique de Plasmodium falciparum
2.1.4.1. Polymorphisme chromosomique
2.1.4.2. Polymorphisme allèlique étendu
2.1.5. Antigènes du plasmodium
2.1.5.1. Antigènes des formes pré-érythrocytaires
2.1.5.2. Antigènes des formes asexuées
2.1.5.2.1. Antigènes de surface des mérozoïtes
2.1.5.2.2. Antigènes associés à la surface des globules rouges parasités
2.1.5.3. Antigènes des formes sexuées
2.2. Physiopathologie du paludisme
2.2.1. Au niveau du sang
2.2.2. Au niveau de la rate
2.2.3. Au niveau du foie
2.2.4. Accès palustre simple
2.2.5. Neuropaludisme ou accès pernicieux
3. RESISTANCE ET IMMUNITE ANTIPALUSTRE
3.1. Résistance innée au paludisme
3.1.1. Facteurs influençant le développement intra érythrocytaire
3.1.2. Autres facteurs influençant la résistance innée non érythrocytaires
3.2. Immunité antipalustre
3.2.1. Prémunition
3.2.2. Immunité acquise
3.2.2.1. Réponse cellulaire
3.2.2.1.1. Rôle des effecteurs cellulaires
3.2.2.1.2. Rôle des cytokines
3.2.2.1.3. Rôle de la rate
3.2.2.2. Réponse humorale
3.2.2.2.1. Rôle protecteur des anticorps
3.2.2.2.2. Mécanisme d’action des anticorps
3.2.2.3. Mécanismes d’évasion du parasite au système parasitaire
4. DIAGNOSTIC DU PALUDISME
4.1. Diagnostic microscopique
4.2. Test de Diagnostic Rapide (TDR)
4.2.1. TDR à base de HRP2
4.2.2. TDR à base de pLDH
4.2.3. Quantitative Buffy Coat (QBC)
4.2.4. Aldolase
4.3. Outils entomologiques
4.4. Outils de biologie moléculaire
4.5. Outils sérologiques
5. SEROEPIDEMIOLOGIE DU PALUDISME
5.1. Evaluation des réponses anticorps antipaludéens
5.1.1. Complement fixation test (CFT)
5.1.2. Indirect haemagglutination assay (IHA)
5.1.3. Immunofluorescence antibody test (IFAT)
5.1.4. Enzyme linked immunosorbent assay (ELISA)
5.1.5. Protein micro-array
5.1.6. ELISA multiplex
5.2. Domaines d’application de la sérologie
5.2.1. Sérologie pour l’évaluation du niveau d’endémicité du paludisme
5.2.2. Détection des épidémies par la sérologie
5.2.3. Sérologie pour cartographier la zone
5.2.4. Données sérologiques pour le contrôle et l’élimination du paludisme
5.3. Nouvelle orientation de la sérologie
6. STRATEGIES VACCINALES ET ESSAIS CLINIQUES
6.1. Stratégies vaccinales
6.1.1. Vaccin anti-sporozoïtes
6.1.2. Vaccin anti-stades sanguins
6.1.3. Vaccin anti-gamétocytes ou altruiste .
6.1.4. Vaccins multi-stades
6.1.5. Autres types de vaccins
6.2. Obstacles à la mise en place d’un candidat vaccin
6.3. Essais cliniques dans la recherche de vaccins antipaludiques
6.4. Justifications des besoins de nouveaux sites d’essai cliniques
6.4.1. Différents essais vaccinaux actuellement en cours
6.4.1.1. Vaccins pré-érythrocytaires
6.4.1.2. Vaccins anti-stades sanguins
6.4.1.3. Vaccins bloquant la transmission
6.4.1.4. Combinaisons de vaccins
SECTION II : ETUDE EXPERIMENTALE 
OBJECTIFS DE LA THESE
PARTIE I : VALIDATION D’UN OUTIL SEROLOGIQUE 
1. CADRE DE L’ETUDE
1.1. Projet de Dielmo et Ndiop
1.2. Suivi des populations
1.2.1. Enquête transversale
1.2.2. Enquête longitudinale
1.2.3. Différences de transmission
1.2.4. Différences de morbidité des villageois
2. MATERIEL ET METHODES
2.1. ENZYME LINKED IMMUNOSORBENT ASSAY (ELISA)
2.1.1. Matériel de laboratoire
2.1.1.1. Matériel en verres, plastiques et tampons utilisés
2.1.1.2. Matériel biologique
2.1.1.2.1. Sérums (Anticorps)
2.1.1.2.2. Antigènes
2.1.2. Mode opératoire
2.1.3. Lecture et Interprétation des résultats
2.1.4. Analyses statistiques
1.1. CULTURE DE PLASMODIUM ET OBTENTION DES ANTIGENES
1.1.1. Méthodologie de culture in vitro de Plasmodium falciparum
1.1.1.1. Souches de Plasmodium falciparum
1.1.1.2. Culture continue
1.1.2. Les deux stades sanguins étudiés : Mérozoïtes et Schizontes
1.1.3. Congélation des souches de Plasmodium
1.1.4. Décongélation des souches de Plasmodium
1.1.5. Synchronisation des souches de Plasmodium
1.1.6. Extraction des antigènes somatiques
1.1.6.1. Antigènes de mérozoïtes
1.1.6.2. Antigènes de schizontes
1.2. POLYMERASE CHAIN REACTION(PCR)
1.2.1. Réactifs et équipements
1.2.2. Extraction et purification de l’ADN parasitaire
1.2.3. Amplification des gènes msp-2
PARTIE II : PREPARATION D’UN SITE D’ESSAI CLINIQUE
1. CADRE D’ETUDE
1.1. Projet EDCTP/WANETAM
1.2. Présentation de la zone d’étude
2. ETUDE DES DONNEES PALUDOMETRIQUES
2.1. Critères d’inclusion
2.2. Critères d’exclusion
2.3. Choix de l’échantillonnage
2.3.1. Méthode d’estimation de la taille d’échantillon
2.3.2. Méthode de collecte des données
2.4. Caractéristiques épidémiologiques des enfants inclus dans l’étude
2.4.1. Nombre d’enfants inclus dans l’étude
2.4.2. Nombre d’enfants recrutés par village
2.4.3. Répartition ethnique de la population totale d’enfants
2.4.4. Répartition par classe d’âge
2.4.5. Examens cliniques réalisés
2.5. Caractéristiques biologiques des enfants inclus dans l’étude
2.5.1. Typage des groupes sanguins
2.5.2. Diagnostic microscopique
2.5.3. Numération formule sanguine
2.5.4. Suivi des épisodes pathologiques
2.5.5. Symptômes observés ou rapportés
2.5.6. Examen clinique établi
3. ENQUETES MOUSTIQUAIRES
3.1. Caractéristiques des moustiquaires
3.2. Utilisation de moustiquaires par enfant
3.3. Lavage et entretien des moustiquaires
3.4. Inspection des moustiquaires
3.5. Autres moyens de lutte anti-vectorielle utilisée
4. ANTIGENES ET SERUMS ETUDIES
4.1. Antigènes étudiés
4.1.1. Antigènes recombinants
4.1.2. Antigènes somatiques
4.2. Sérums étudiés
4.2.1. Prélèvements sérologiques
4.2.2. Dosage des anticorps contre les antigènes étudiés
SECTION III : RESULTATS
1. ETUDES SEROLOGIQUES
1.1. Mises au point préliminaire
1.2. Résumé du premier article
1.3. Résumé du second article
1.4. Communication et présentation de Poster des travaux
2. ESSAIS CLINIQUES
2.1. Résumé du premier article
2.2. Résumé du second article
2.3. Communication et présentation de Poster des travaux
3. IMPACT DU SUIVI ACTIF SUR LA PREVALENCE DES ANTICORPS DU PALUDISME
3.1. Standardisation des groupes d’âge
3.2. Evaluation de la prévalence anti-IgG contre les antigènes schizontes
SECTION IV: DISCUSSIONS GENERALES
1.2. Impact de souches locales de P. falciparum sur la réponse humorale
1.3. Validation d’un outil sérologique utilisant des extraits parasitaires comme indicateur de niveau de transmission dans deux zones d’endémicité différente
1.4. Détermination des paramètres paludométriques, immunologiques et biologiques en vue de l’évaluation de son potentiel comme site d’essai clinique
1.5. Impact du suivi actif sur la prévalence du paludisme
CONCLUSION GENERALE 
PERSPECTIVES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LISTE DES PUBLICATIONS
ANNEXES

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *