Le phรฉnomรจne de ยซ dรฉmatรฉrialisation ยป : de la monnaie marchandise ร la monnaie scripturale
ย ย ย ย ย ย ย ย Nombre des personnes de nos jours ne savent pas comment elle sโest revรชtue dans le passรฉ. La monnaie a pris plusieurs formes dans lโhistoire. Selon le processus de la loi de la dรฉmatรฉrialisation, ยซ les formes premiรจres sont passรฉes de la monnaie-marchandise ร la monnaie virtuelle est essentiellement scripturale [โฆ] ยป.
a) La monnaie marchandise : La forme premiรจre de la monnaie รฉtait ยซ la monnaie marchandise ยป ou ยซ la monnaie primitive ยป selon les autres littรฉratures. Cโest dans lโantiquitรฉ quโelle sโest apparue pour la premiรจre fois symbolisant la richesse ร lโaide des bรฉtails. Cโest pourquoi on qualifiait ces derniers de pรฉcuniaire dรฉsignant toute richesse mobile dโun sens et de monnaie de lโautre sens. Dโautres monnaies ont servi aussi de monnaies primitives. Cโรฉtait le cas des ยซ sel en Albyssinie, certains coquillages en Ocรฉanie, le poisson-sรฉchรฉ ร Terre-Neuve, la feuille de thรฉ dans le Sud de lโAsie, le tabac en Virginie, le sucre aux Indes Occidentales, des piรจces de toile appelรฉes guinรฉe en Afrique ยป. Le caractรจre spรฉcifiant ces monnaies รฉtait la rรฉfรฉrence ร leur valeur intrinsรจque.
b) La monnaie mรฉtallique : La monnaie mรฉtallique succรฉdait la monnaie-marchandise. Elle fut instituรฉe grรขce ร son consistance. Elle a connue pour sa part diffรฉrentes รฉtapes :
– Premiรจrement, elle รฉtait au XIXรจme siรจcle, en Angleterre, une monnaie pesรฉe ร laquelle lโรฉquivalence des valeurs entre deux marchandises se fait selon leurs poids successifs.
– Deuxiรจmement, on est passรฉ de la monnaie pesรฉe ร la monnaie comptรฉe.
– Et, finalement, fut instituรฉe la monnaie frappรฉe c’est-ร -dire quโon a frappรฉ sur les monnaies mรฉtalliques leurs poids respectifs.
Dรจs le dรฉbut du XIXรจme siรจcle, deux monnaies circulaient ร la fois dans les รฉchanges รฉconomiques : lโor et lโargent. Cela fรปt rรฉalisรฉ grรขce ร lโรฉtablissement dโune monnaie unique de compte dรฉfinissant les valeurs de lโor et de lโargent selon leurs poids respectifs pour permettre la convertibilitรฉ. Selon le nombre des monnaies lรฉgales mises en circulation, on pouvait distinguer les systรจmes monรฉtaires adoptรฉs. Le systรจme monรฉtaire est qualifiรฉ de bimรฉtalliste lorsquโon est libre de frapper de lโor et de lโargent. Cette frappe de monnaie se dรฉroulait en apportant des lingots dโor dans les Hรดtels de monnaie qui donnerait par la suite les piรจces de monnaie รฉquivalents des lingots dโor frappรฉs moyennant les coรปts de frappe. Puis, entre lโor et lโargent, il doit y avoir ยซ un rapport lรฉgal fixe ยป car lโinexistence de ce dernier exprime une singularitรฉ de lโรฉtalon. Autrement dit, le nombre dโรฉtalon qui a permis lโรฉchange des marchandises รฉtait รฉgal au nombre de monnaie-รฉtalon. Enfin, les monnaies en question devaient dotรฉes ยซ dโun pouvoir libรฉratoire illimitรฉ ยป c’est-ร -dire que leur circulation ne faisait pas de mรฉfiance aux agents concernant ses valeurs. Par ailleurs, le systรจme รฉtait qualifiรฉ de monomรฉtalliste quand il nโy avait quโun seul รฉtalon pour les marchandises. Par consรฉquent, lโรฉtalon-or รฉtait dรฉnommรฉe de ยซ monomรฉtallisme-or ยป tandis que lโรฉtalon-argent est appelรฉe de ยซ monomรฉtalliste-argent ยป. Au XVIรจme siรจcle, ร lโรฉpoque mercantiliste, oรน lโon prรฉconisait que lโabondance des mรฉtaux prรฉcieux traduit la richesse des Nations, lโargent รฉtait beaucoup abondant que lโor par les conquรชtes des pays dโAmรฉrique du Sud. De ce fait, les personnes ont รฉtรฉ orientรฉ beaucoup plus ร prรฉfรฉrer dรฉtenir de lโor et de servir dans les rรจglements lโargent par rรฉfรฉrence ร la rรฉalitรฉ. Cette situation รฉtait dictรฉe par la loi de Gresham5 que ยซ La mauvaise monnaie chasse la bonne ยป cโest-ร -dire quโil รฉtait rationnel de thรฉsauriser lโor et dโutiliser lโargent comme moyen de paiement. Ainsi, lโor disparait progressivement de la circulation.
c) La monnaie de papier : La monnaie de papier, pour sa part, est nรฉe en chine au IIรจme siรจcle mais son utilisation comme moyen de paiement nโa รฉtรฉ effectuรฉe que sept siรจcles plus tard. Pour ceux qui prรฉconisent la ยซ loi de la dรฉmatรฉrialisation progressive ยป de la monnaie, elle รฉtait uneรฉtape importante. Contrairement, certains auteurs rรฉfutent de la considรฉration que la monnaie de papier ร รฉtรฉ le succรฉdant de la monnaie mรฉtallique. Cโest le cas dont parlent Jean-Michel Servet, Bernard Courbis et รric Froment disant que ยซ L’histoire europรฉenne nous montre au contraire que le papier n’a pas รฉtรฉ directement substituรฉ au mรฉtal en tant que monnaie ยป. Par rapport aux monnaies marchandises ou aux monnaies mรฉtalliques, elle est plutรดt caractรฉrisรฉe par une dissociation de la valeur faciale ร la valeur intrinsรจque. La circulation de la monnaie de papier faisait de mรฉfiance ร lโรฉpoque. Mais, cโรฉtait la confiance quโon donnait ร lโรฉmetteur quโelle a pu circuler. Dโoรน son nom ยซ fiducia ยป qui veut dire confiance en latin. Auparavant, les billets ont le cours libre, puis le cours lรฉgal mais les risques de nonconvertibilitรฉ des billets ont poussรฉ les Etats ร imposer le cours forcรฉ. ยซ Au dรฉpart, le billet est un certificat reprรฉsentatif de mรฉtaux prรฉcieux, ces derniers รฉtant laissรฉs en dรฉpรดt dans les coffres des banques ยป. Alors que les banques รฉmettent des billets au-delร des dรฉpรดts quโelles dรฉtiennent dans leur coffre, un problรจme sโรฉmergeait quant ร lโรฉventualitรฉ de prรฉlรจvement simultanรฉ des dรฉpรดts. Dโun cรดtรฉ, le ยซ currency principle ยป ou ยซ lโรฉcole de la circulation ยป a prรฉconisรฉ le volume de billet en circulation doit รชtre รฉgal aux encaisses mรฉtalliques dรฉtenus par les banques. De lโautre cรดtรฉ, le ยซ Banking principle ยป 11 ou ยซ lโรฉcole de la banque ยป rรฉfutait cette idรฉe en disant que les dรฉpositaires ne vont pas prรฉlever en mรชme temps leurs avoirs mรฉtalliques.
d) La monnaie scripturale : La monnaie scripturale, quant ร elle, est une inscription dans les registres des รฉtablissements รฉmetteurs apparue au XVIIรจme siรจcle. Son รฉpanouissement se situait au XVIIIรจme siรจcle permettant un virement par le mรฉcanisme de compensation dรฉbit-crรฉdit de compte des marchands italiens et flamands. Les premiers instruments de crรฉdits sont la lettre de change et lโescompte.
Pour un rรดle actif de la monnaie : la thรฉorie keynรฉsienne
ย ย ย ย ย ย ย ย Lโanalyse de J.M.Keynes est en rupture avec lโorthodoxie dominante. Il sโest inspirรฉ dans son analyse par ses prรฉdรฉcesseurs hรฉtรฉrodoxes25. Au dรฉbut, il a รฉtรฉ influencรฉ par le systรจme nรฉoclassique mais il a remis en cause certains postulats par la suite. La spรฉcificitรฉ de lโanalyse de Keynes concerne, premiรจrement, de sa dimension macroรฉconomique de la dรฉtermination du produit ร la diffรฉrence des nรฉoclassiques. Deuxiรจmement, elle implique la possibilitรฉ dโun รฉquilibre de sous-emploi. Pour Keynes, le marchรฉ est hรฉtรฉro-rรฉgulateur. La nรฉcessitรฉ de lโintervention de lโEtat est soulevรฉe ร ce propos et qui sโaccompagne dโune justification thรฉorique. La thรฉorie de Keynes constitue donc dans lโhistoire une rรฉvolution dans les thรฉories รฉconomiques en rรฉfutant le postulat classique du ยซ laissez-faire ยป. La version la plus originale de la thรฉorie keynรฉsienne concerne le rรดle de la monnaie dans la production et lโemploi. Le mรฉcanisme autorรฉgulateur du marchรฉ selon la flexibilitรฉ des salaires conduisant au plein emploi est ร son รฉgard rendu inexacte. On peut qualifier Keynes de ยซ quantitativiste critique ยป 26. Cela sโexplique par son analyse que ยซ tant que l’on se situe dans une pรฉriode de sous-emploi, l’unitรฉ de salaire et le niveau gรฉnรฉral des prix sont essentiellement constants. Tant qu’il y a indรฉpendance du niveau de la demande globale et du taux de salaire monรฉtaire, toute politique รฉconomique qui vise ร augmenter le niveau de la demande globale, en vue de rรฉduire le chรดmage, ne peut pas รชtre inflationniste ยป 27. Cela veut-dire, dans une certaine maniรจre, quโun choc monรฉtaire a des effets sur lโรฉconomie rรฉelle. Dans la zone de sous-emploi, la politique monรฉtaire accroit la production et rรฉduit de ce fait le chรดmage. Par contre, ร long terme et arrivรฉ au plein emploi, on peut sโattendre ร un dรฉveloppement de lโinflation. Keynes prรฉconise de ce fait un rรดle endogรจne de la monnaie. La monnaie est active dans la sรฉquence ยซ production-rรฉpartition-dรฉpense ยป 28. En somme, en sousemploi, le quantitativisme nโest pas valide, mais au-delร du plein emploi, Keynes le confirme. La prรฉmisse du projet de Keynes se porte sur ยซ la demande effective ยป 29 . Une dรฉfinition a รฉtรฉ donnรฉe en sa matiรจre par certains auteurs qui dit quโelle est ยซ tout simplement de lโanticipation, par les chefs dโentreprises, de la vente de la production de la pรฉriode considรฉrรฉe, compatibles avec lโobtention dโun profit maximum ยป 30 . Dโautre part, lโinvestissement des entreprises dรฉpend aussi du taux dโintรฉrรชt qui se dรฉtermine sur le marchรฉ de la monnaie par la confrontation entre lโoffre de monnaie et la prรฉfรฉrence pour la liquiditรฉ31 , et lโefficacitรฉ marginale du capital. Le niveau de lโemploi et lโaugmentation de la production (donc la croissance) dรฉpend donc de la propension ร consommer, de lโinvestissement et de la fonction dโoffre globale. Keynes a รฉmis des idรฉes ร propos du risque de sous emploi qui est en relation avec lโinsuffisance de la consommation et de lโinvestissement ร cause de la faibleย efficacitรฉ marginale du capital dโaprรจs les anticipations des entrepreneurs et, du niveau รฉlevรฉ du taux dโintรฉrรชt liรฉ รฉtroitement avec la prรฉfรฉrence pour la liquiditรฉ. Lโhypothรจse que Keynes a tirรฉe concernant les variables indรฉpendantes est que ยซ la consommation augmente moins que le revenu, ce qui nรฉcessite, pour ne pas entraรฎner de baisse de la demande globale, une compensation sous forme dโun supplรฉment dโinvestissement ยป 32 . Pour rรฉsoudre le sous-emploi, Keynes prรฉconise lโutilisation de la politique macroรฉconomique par les pouvoir publics. Le cible de cette politique est la demande effective afin quโelle sโaugmente. Elle se livre pour une politique monรฉtaire visant ร rรฉduire le taux dโintรฉrรชt pour stimuler lโinvestissement. La politique monรฉtaire expansionniste exprimรฉe par lโaugmentation de lโoffre trouve ainsi son rรดle sur lโรฉconomie rรฉelle.
Lโaction sur les taux de change
ย ย ย ย ย ย ย ย Lโaction sur les taux de change vise ร atteindre lโobjectif de change. A part le contrรดle de change qui fut abandonnรฉ par tous les pays, lโintervention sur les marchรฉs et les modifications des paritรฉs sont les moyens retenus actuels.
– Lโintervention sur les marchรฉs : Pour รฉviter une dรฉprรฉciation de la monnaie nationale et la sortie des capitaux vers lโรฉtranger, les autoritรฉs monรฉtaires peuvent manier les taux de dโintรฉrรชt. La rรจgle de son maniement obรฉit ร la relation de paritรฉ des taux dโintรฉrรชts non couverte. Cette relation dicte que ยซ lโรฉquilibre sur les marchรฉs est atteint lorsque le taux de dรฉprรฉciation anticipรฉ dโune monnaie est รฉgal au diffรฉrentiel entre le taux dโintรฉrรชt de cette monnaie et le taux dโintรฉrรชt sur la devise รฉtrangรจre considรฉrรฉe ยป Un autre moyen consiste ร intervenir sur le marchรฉ des changes en vendant ou en achetant des devises รฉtrangรจres contre la monnaie nationale. Suite ร cette action, des effets secondaires peuvent se surgir telle que lโaugmentation ou la baisse du taux dโintรฉrรชt nationale. Pour y remรฉdier, les autoritรฉs peuvent faire des interventions stรฉrilisรฉes cโest -ร -dire que les banques utilisent des actions inverses pour stรฉriliser les effets de variation des taux dโintรฉrรชts.
– Les modifications des paritรฉs Le dรฉsรฉquilibre est la cause principale ร modifier la paritรฉ des monnaies. Un pays dรฉvalue sa monnaie afin dโamรฉliorer la compรฉtitivitรฉ-prix. Cependant, les effets de la dรฉvaluation se passent en trois phases successives. A court terme (moins dโun an), il y aura une dรฉtรฉrioration des termes de lโรฉchange. Entre un et quatre ans, il y aura un bรฉnรฉfice sur la balance commerciale car le pays exporte davantage quโelle importe ร cause du renchรฉrissement des biens importรฉs alors que les prix des biens exportรฉs exprimรฉs en monnaie รฉtrangรจre baisse. Enfin, ร moyen et long terme, le bรฉnรฉfice des dรฉvaluations diminuent. Les objectifs de la politique monรฉtaire se divisent donc en objectifs finals, objectifs intermรฉdiaires et objectifs opรฉrationnels. Les instruments permettant de les atteindre sont de trois sortes ร savoir les techniques de contrรดle administratif et quantitatif, les techniques de marchรฉ et lโaction sur les taux de change. Cependant, les transmissions de la politique monรฉtaire doivent passer par des canaux de transmission. La section suivante รฉvoque effectivement ces canaux.
CONCLUSION GENERALE
ย ย ย ย ย ย ย ย ย La conduite de la politique monรฉtaire mondiale est tournรฉe vers la maitrise de lโinflation. Madagascar suit cette voie en prรฉconisant une stabilitรฉ interne et externe de sa monnaie. Ce qui a poussรฉ ร poser la question si ยซ la politique monรฉtaire ร Madagascar a-t-elle un impact sur la croissance รฉconomique ? ยป. Avant dโaborder ร la recherche de lโimpact de la politique monรฉtaire, la revue de lโhistoire monรฉtaire est nรฉcessaire. La forme de la monnaie a bouleversรฉ le fonctionnement de lโรฉconomie. Cela est du ร un phรฉnomรจne de dรฉmatรฉrialisation de la forme de la monnaie. A lโorigine, la monnaie รฉtait qualifiรฉe de monnaie marchandise alors quโactuellement elle est dominรฉe par la monnaie scripturale. Un vieux grand dรฉbat concernant les rรดles de la monnaie sur lโรฉconomie a partagรฉ les รฉconomistes selon leurs courants de pensรฉes respectifs auxquels ils y appartiennent. Certains dโentre eux prรฉconisent un rรดle actif de la monnaie, dโautres considรจrent que la monnaie est passive voire mรชme nocive pour lโรฉconomie. LโAfrique subsaharienne y compris Madagascar a comme contraintes en politique monรฉtaire lโinflation, la croissance et les fluctuations du taux de change. Lโarrivรฉ important des capitaux รฉtrangers en Afrique subsaharienne a met en difficultรฉs la conduite de la politique monรฉtaire parce que les systรจmes financiers nโy sont pas encore adรฉquates. Lโanalyse descriptive des situations macro-รฉconomiques de Madagascar a montrรฉ que lโรฉvolution du PIB suit lโรฉvolution de la masse monรฉtaire (M3) sauf pour la pรฉriode de crise socio-รฉconomique de 2009 qui est considรฉrรฉe comme des chocs externes รฉchappant au contrรดle de la BCM. Par ailleurs, lโobjectif principal de la politique monรฉtaire ร Madagascar est en gรฉnรฉral atteint. Lโinflation est en gรฉnรฉrale pour la pรฉriode de la recherche comprise au dessous de 10%. Dans sa conduite de la politique monรฉtaire, la BCM utilise davantage depuis 1994 des instruments indirects comme instruments de la politique monรฉtaire. Par ailleurs, un renforcement de lโindรฉpendance de la BCM est recommandรฉ par le FMI car ce paramรจtre est considรฉrรฉ comme lโun des facteurs dโefficacitรฉ de la politique monรฉtaire dโaprรจs les expรฉriences des pays รฉtrangers. Jusquโร ce niveau, on a conclu que la politique monรฉtaire ร Madagascar a un impact sur la croissance รฉconomique. Par contre, lโanalyse รฉconomรฉtrique des transmissions de la politique monรฉtaire par la modรฉlisation VAR a montrรฉ que la rรฉponse du PIB au choc monรฉtaire nโest pas significative. Autrement dit, la masse monรฉtaire nโexplique pas la croissance รฉconomique. La politique monรฉtaire ร Madagascar nโa pas donc un impact sur la croissance รฉconomique. Lโhypothรจse de la recherche nโa pas รฉtรฉ vรฉrifiรฉe. Pour un peu plus dโรฉclaircissement, il y a intรฉrรชt de faire une รฉtude de la contribution du systรจme financier sur la croissance รฉconomique ร Madagascar.
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Table des matiรจres
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES ENCADRES, GRAPHIQUES ET TABLEAUX
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : Revue de littรฉrature sur la monnaie et les mรฉcanismes de transmission de la politique monรฉtaire
Introduction de la premiรจre partie
CHAPITRE I : La monnaie et les controverses thรฉoriques entre les รฉconomistes sur les rรดles de la monnaie
I.1. La monnaie
I.1.1. Le phรฉnomรจne de ยซ dรฉmatรฉrialisation ยป : de la monnaie marchandise ร la monnaie scripturale
a) La monnaie marchandise
b) La monnaie mรฉtallique
c) La monnaie de papier
d) La monnaie scripturale
I.1.2. Processus de crรฉation monรฉtaire
I.1.3. Les triades fonctions de la monnaie
a) La monnaie : unitรฉ de compte
b) La monnaie : intermรฉdiaire dโรฉchange
c) La monnaie : rรฉserve de valeur
I.2. Les controverses thรฉoriques entre les รฉconomistes sur les rรดles de la monnaie
I.2.1. Pour la neutralitรฉ de la monnaie : les thรฉories quantitativistes et lโรฉquation de Cambridge
a) La thรฉorie quantitative traditionnelle
b) La thรฉorie quantitative dโIrving Fisher
c) Lโรฉquation de Cambridge
I.2.2. Pour un rรดle actif de la monnaie : la thรฉorie keynรฉsienne
I.2.3. La nouvelle thรฉorie quantitative : lโapport de M. Friedman
CHAPITRE II : Les mรฉcanismes de transmission de la politique monรฉtaire
II.1. Objectifs et instruments de la politique monรฉtaire
II.1.1. Les objectifs de la politique monรฉtaire
a)Les objectifs finals de la politique monรฉtaire
b) Les objectifs intermรฉdiaires de la politique monรฉtaire
c) Les objectifs opรฉrationnels
II.1.2. Les instruments de la politique monรฉtaire
a) Les techniques de contrรดle administratif et quantitatif
b) Les techniques de marchรฉ
c) Lโaction sur les taux de change
II.2. Les canaux de transmission de la politique monรฉtaire
II.2.1. Les canaux traditionnels des taux dโintรฉrรชts
II.2.2. Les canaux des prix dโautres actifs
a) Le canal du cours des actions
b) Le canal du taux de change
II.2.3. Les canaux du crรฉdit
a) Le canal รฉtroit du crรฉdit bancaire
b) Les canaux larges du crรฉdit ou canaux du bilan
Conclusion de la premiรจre partie
PARTIE II : Analyses empiriques des mรฉcanismes de transmission de la politique monรฉtaire ร Madagascar
Introduction de la deuxiรจme partie
CHAPITRE III : Situations macro-รฉconomiques de lโAfrique Subsaharienne et de Madagascar
III.1. Contextes macro-รฉconomiques en Afrique Subsaharienne et ร Madagascar
III.1.1. Les contraintes de la politique monรฉtaire en Afrique Subsaharienne
III.1.2. Evolutions des variables monรฉtaires et รฉconomiques ร Madagascar
a) Relation entre la masse monรฉtaire et de la croissance รฉconomique
b) Relation entre la masse monรฉtaire et de lโinflation
c) Relation entre crรฉdits moyen et long terme et PIB
III.2. La conduite de la politique monรฉtaire ร Madagascar
III.2.1. Objectifs et instruments de la politique monรฉtaire ร Madagascar
III.2.2. Indรฉpendance de la BCM face ร la recommandation du FMI
a) Les expรฉriences des banques centrales รฉtrangรจres
b) Recommandations du FMI
CHAPITRE IV : Analyse รฉconomรฉtrique des transmissions de la politique monรฉtaire ร Madagascar : application du modรจle VAR
IV.1. Prรฉsentation et prรฉalables mรฉthodologiques au modรจle VAR
IV.1.1. Prรฉsentation du modรจle VAR
IV.1.2. Prรฉalables mรฉthodologiques au modรจle VAR
IV.2. Estimation du modรจle VAR et ses rรฉsultats
IV.2.1. Estimation du modรจle VAR
IV.2.2. Fonction de rรฉponse impulsionnelle des chocs monรฉtaires
Conclusion de la deuxiรจme partie
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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