MECANISMES DE TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE

Le phรฉnomรจne de ยซ dรฉmatรฉrialisation ยป : de la monnaie marchandise ร  la monnaie scripturale

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  Nombre des personnes de nos jours ne savent pas comment elle sโ€™est revรชtue dans le passรฉ. La monnaie a pris plusieurs formes dans lโ€™histoire. Selon le processus de la loi de la dรฉmatรฉrialisation, ยซ les formes premiรจres sont passรฉes de la monnaie-marchandise ร  la monnaie virtuelle est essentiellement scripturale [โ€ฆ] ยป.
a) La monnaie marchandise : La forme premiรจre de la monnaie รฉtait ยซ la monnaie marchandise ยป ou ยซ la monnaie primitive ยป selon les autres littรฉratures. Cโ€™est dans lโ€™antiquitรฉ quโ€™elle sโ€™est apparue pour la premiรจre fois symbolisant la richesse ร  lโ€™aide des bรฉtails. Cโ€™est pourquoi on qualifiait ces derniers de pรฉcuniaire dรฉsignant toute richesse mobile dโ€™un sens et de monnaie de lโ€™autre sens. Dโ€™autres monnaies ont servi aussi de monnaies primitives. Cโ€™รฉtait le cas des ยซ sel en Albyssinie, certains coquillages en Ocรฉanie, le poisson-sรฉchรฉ ร  Terre-Neuve, la feuille de thรฉ dans le Sud de lโ€™Asie, le tabac en Virginie, le sucre aux Indes Occidentales, des piรจces de toile appelรฉes guinรฉe en Afrique ยป. Le caractรจre spรฉcifiant ces monnaies รฉtait la rรฉfรฉrence ร  leur valeur intrinsรจque.
b) La monnaie mรฉtallique : La monnaie mรฉtallique succรฉdait la monnaie-marchandise. Elle fut instituรฉe grรขce ร  son consistance. Elle a connue pour sa part diffรฉrentes รฉtapes :
– Premiรจrement, elle รฉtait au XIXรจme siรจcle, en Angleterre, une monnaie pesรฉe ร  laquelle lโ€™รฉquivalence des valeurs entre deux marchandises se fait selon leurs poids successifs.
– Deuxiรจmement, on est passรฉ de la monnaie pesรฉe ร  la monnaie comptรฉe.
– Et, finalement, fut instituรฉe la monnaie frappรฉe c’est-ร -dire quโ€™on a frappรฉ sur les monnaies mรฉtalliques leurs poids respectifs.
Dรจs le dรฉbut du XIXรจme siรจcle, deux monnaies circulaient ร  la fois dans les รฉchanges รฉconomiques : lโ€™or et lโ€™argent. Cela fรปt rรฉalisรฉ grรขce ร  lโ€™รฉtablissement dโ€™une monnaie unique de compte dรฉfinissant les valeurs de lโ€™or et de lโ€™argent selon leurs poids respectifs pour permettre la convertibilitรฉ. Selon le nombre des monnaies lรฉgales mises en circulation, on pouvait distinguer les systรจmes monรฉtaires adoptรฉs. Le systรจme monรฉtaire est qualifiรฉ de bimรฉtalliste lorsquโ€™on est libre de frapper de lโ€™or et de lโ€™argent. Cette frappe de monnaie se dรฉroulait en apportant des lingots dโ€™or dans les Hรดtels de monnaie qui donnerait par la suite les piรจces de monnaie รฉquivalents des lingots dโ€™or frappรฉs moyennant les coรปts de frappe. Puis, entre lโ€™or et lโ€™argent, il doit y avoir ยซ un rapport lรฉgal fixe ยป car lโ€™inexistence de ce dernier exprime une singularitรฉ de lโ€™รฉtalon. Autrement dit, le nombre dโ€™รฉtalon qui a permis lโ€™รฉchange des marchandises รฉtait รฉgal au nombre de monnaie-รฉtalon. Enfin, les monnaies en question devaient dotรฉes ยซ dโ€™un pouvoir libรฉratoire illimitรฉ ยป c’est-ร -dire que leur circulation ne faisait pas de mรฉfiance aux agents concernant ses valeurs. Par ailleurs, le systรจme รฉtait qualifiรฉ de monomรฉtalliste quand il nโ€™y avait quโ€™un seul รฉtalon pour les marchandises. Par consรฉquent, lโ€™รฉtalon-or รฉtait dรฉnommรฉe de ยซ monomรฉtallisme-or ยป tandis que lโ€™รฉtalon-argent est appelรฉe de ยซ monomรฉtalliste-argent ยป. Au XVIรจme siรจcle, ร  lโ€™รฉpoque mercantiliste, oรน lโ€™on prรฉconisait que lโ€™abondance des mรฉtaux prรฉcieux traduit la richesse des Nations, lโ€™argent รฉtait beaucoup abondant que lโ€™or par les conquรชtes des pays dโ€™Amรฉrique du Sud. De ce fait, les personnes ont รฉtรฉ orientรฉ beaucoup plus ร  prรฉfรฉrer dรฉtenir de lโ€™or et de servir dans les rรจglements lโ€™argent par rรฉfรฉrence ร  la rรฉalitรฉ. Cette situation รฉtait dictรฉe par la loi de Gresham5 que ยซ La mauvaise monnaie chasse la bonne ยป cโ€™est-ร -dire quโ€™il รฉtait rationnel de thรฉsauriser lโ€™or et dโ€™utiliser lโ€™argent comme moyen de paiement. Ainsi, lโ€™or disparait progressivement de la circulation.
c) La monnaie de papier : La monnaie de papier, pour sa part, est nรฉe en chine au IIรจme siรจcle mais son utilisation comme moyen de paiement nโ€™a รฉtรฉ effectuรฉe que sept siรจcles plus tard. Pour ceux qui prรฉconisent la ยซ loi de la dรฉmatรฉrialisation progressive ยป de la monnaie, elle รฉtait uneรฉtape importante. Contrairement, certains auteurs rรฉfutent de la considรฉration que la monnaie de papier ร  รฉtรฉ le succรฉdant de la monnaie mรฉtallique. Cโ€™est le cas dont parlent Jean-Michel Servet, Bernard Courbis et ร‰ric Froment disant que ยซ L’histoire europรฉenne nous montre au contraire que le papier n’a pas รฉtรฉ directement substituรฉ au mรฉtal en tant que monnaie ยป. Par rapport aux monnaies marchandises ou aux monnaies mรฉtalliques, elle est plutรดt caractรฉrisรฉe par une dissociation de la valeur faciale ร  la valeur intrinsรจque. La circulation de la monnaie de papier faisait de mรฉfiance ร  lโ€™รฉpoque. Mais, cโ€™รฉtait la confiance quโ€™on donnait ร  lโ€™รฉmetteur quโ€™elle a pu circuler. Dโ€™oรน son nom ยซ fiducia ยป qui veut dire confiance en latin. Auparavant, les billets ont le cours libre, puis le cours lรฉgal mais les risques de nonconvertibilitรฉ des billets ont poussรฉ les Etats ร  imposer le cours forcรฉ. ยซ Au dรฉpart, le billet est un certificat reprรฉsentatif de mรฉtaux prรฉcieux, ces derniers รฉtant laissรฉs en dรฉpรดt dans les coffres des banques ยป. Alors que les banques รฉmettent des billets au-delร  des dรฉpรดts quโ€™elles dรฉtiennent dans leur coffre, un problรจme sโ€™รฉmergeait quant ร  lโ€™รฉventualitรฉ de prรฉlรจvement simultanรฉ des dรฉpรดts. Dโ€™un cรดtรฉ, le ยซ currency principle ยป ou ยซ lโ€™รฉcole de la circulation ยป a prรฉconisรฉ le volume de billet en circulation doit รชtre รฉgal aux encaisses mรฉtalliques dรฉtenus par les banques. De lโ€™autre cรดtรฉ, le ยซ Banking principle ยป 11 ou ยซ lโ€™รฉcole de la banque ยป rรฉfutait cette idรฉe en disant que les dรฉpositaires ne vont pas prรฉlever en mรชme temps leurs avoirs mรฉtalliques.
d) La monnaie scripturale : La monnaie scripturale, quant ร  elle, est une inscription dans les registres des รฉtablissements รฉmetteurs apparue au XVIIรจme siรจcle. Son รฉpanouissement se situait au XVIIIรจme siรจcle permettant un virement par le mรฉcanisme de compensation dรฉbit-crรฉdit de compte des marchands italiens et flamands. Les premiers instruments de crรฉdits sont la lettre de change et lโ€™escompte.

Pour un rรดle actif de la monnaie : la thรฉorie keynรฉsienne

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  Lโ€™analyse de J.M.Keynes est en rupture avec lโ€™orthodoxie dominante. Il sโ€™est inspirรฉ dans son analyse par ses prรฉdรฉcesseurs hรฉtรฉrodoxes25. Au dรฉbut, il a รฉtรฉ influencรฉ par le systรจme nรฉoclassique mais il a remis en cause certains postulats par la suite. La spรฉcificitรฉ de lโ€™analyse de Keynes concerne, premiรจrement, de sa dimension macroรฉconomique de la dรฉtermination du produit ร  la diffรฉrence des nรฉoclassiques. Deuxiรจmement, elle implique la possibilitรฉ dโ€™un รฉquilibre de sous-emploi. Pour Keynes, le marchรฉ est hรฉtรฉro-rรฉgulateur. La nรฉcessitรฉ de lโ€™intervention de lโ€™Etat est soulevรฉe ร  ce propos et qui sโ€™accompagne dโ€™une justification thรฉorique. La thรฉorie de Keynes constitue donc dans lโ€™histoire une rรฉvolution dans les thรฉories รฉconomiques en rรฉfutant le postulat classique du ยซ laissez-faire ยป. La version la plus originale de la thรฉorie keynรฉsienne concerne le rรดle de la monnaie dans la production et lโ€™emploi. Le mรฉcanisme autorรฉgulateur du marchรฉ selon la flexibilitรฉ des salaires conduisant au plein emploi est ร  son รฉgard rendu inexacte. On peut qualifier Keynes de ยซ quantitativiste critique ยป 26. Cela sโ€™explique par son analyse que ยซ tant que l’on se situe dans une pรฉriode de sous-emploi, l’unitรฉ de salaire et le niveau gรฉnรฉral des prix sont essentiellement constants. Tant qu’il y a indรฉpendance du niveau de la demande globale et du taux de salaire monรฉtaire, toute politique รฉconomique qui vise ร  augmenter le niveau de la demande globale, en vue de rรฉduire le chรดmage, ne peut pas รชtre inflationniste ยป 27. Cela veut-dire, dans une certaine maniรจre, quโ€™un choc monรฉtaire a des effets sur lโ€™รฉconomie rรฉelle. Dans la zone de sous-emploi, la politique monรฉtaire accroit la production et rรฉduit de ce fait le chรดmage. Par contre, ร  long terme et arrivรฉ au plein emploi, on peut sโ€™attendre ร  un dรฉveloppement de lโ€™inflation. Keynes prรฉconise de ce fait un rรดle endogรจne de la monnaie. La monnaie est active dans la sรฉquence ยซ production-rรฉpartition-dรฉpense ยป 28. En somme, en sousemploi, le quantitativisme nโ€™est pas valide, mais au-delร  du plein emploi, Keynes le confirme. La prรฉmisse du projet de Keynes se porte sur ยซ la demande effective ยป 29 . Une dรฉfinition a รฉtรฉ donnรฉe en sa matiรจre par certains auteurs qui dit quโ€™elle est ยซ tout simplement de lโ€™anticipation, par les chefs dโ€™entreprises, de la vente de la production de la pรฉriode considรฉrรฉe, compatibles avec lโ€™obtention dโ€™un profit maximum ยป 30 . Dโ€™autre part, lโ€™investissement des entreprises dรฉpend aussi du taux dโ€™intรฉrรชt qui se dรฉtermine sur le marchรฉ de la monnaie par la confrontation entre lโ€™offre de monnaie et la prรฉfรฉrence pour la liquiditรฉ31 , et lโ€™efficacitรฉ marginale du capital. Le niveau de lโ€™emploi et lโ€™augmentation de la production (donc la croissance) dรฉpend donc de la propension ร  consommer, de lโ€™investissement et de la fonction dโ€™offre globale. Keynes a รฉmis des idรฉes ร  propos du risque de sous emploi qui est en relation avec lโ€™insuffisance de la consommation et de lโ€™investissement ร  cause de la faibleย  efficacitรฉ marginale du capital dโ€™aprรจs les anticipations des entrepreneurs et, du niveau รฉlevรฉ du taux dโ€™intรฉrรชt liรฉ รฉtroitement avec la prรฉfรฉrence pour la liquiditรฉ. Lโ€™hypothรจse que Keynes a tirรฉe concernant les variables indรฉpendantes est que ยซ la consommation augmente moins que le revenu, ce qui nรฉcessite, pour ne pas entraรฎner de baisse de la demande globale, une compensation sous forme dโ€™un supplรฉment dโ€™investissement ยป 32 . Pour rรฉsoudre le sous-emploi, Keynes prรฉconise lโ€™utilisation de la politique macroรฉconomique par les pouvoir publics. Le cible de cette politique est la demande effective afin quโ€™elle sโ€™augmente. Elle se livre pour une politique monรฉtaire visant ร  rรฉduire le taux dโ€™intรฉrรชt pour stimuler lโ€™investissement. La politique monรฉtaire expansionniste exprimรฉe par lโ€™augmentation de lโ€™offre trouve ainsi son rรดle sur lโ€™รฉconomie rรฉelle.

Lโ€™action sur les taux de change

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  Lโ€™action sur les taux de change vise ร  atteindre lโ€™objectif de change. A part le contrรดle de change qui fut abandonnรฉ par tous les pays, lโ€™intervention sur les marchรฉs et les modifications des paritรฉs sont les moyens retenus actuels.
– Lโ€™intervention sur les marchรฉs : Pour รฉviter une dรฉprรฉciation de la monnaie nationale et la sortie des capitaux vers lโ€™รฉtranger, les autoritรฉs monรฉtaires peuvent manier les taux de dโ€™intรฉrรชt. La rรจgle de son maniement obรฉit ร  la relation de paritรฉ des taux dโ€™intรฉrรชts non couverte. Cette relation dicte que ยซ lโ€™รฉquilibre sur les marchรฉs est atteint lorsque le taux de dรฉprรฉciation anticipรฉ dโ€™une monnaie est รฉgal au diffรฉrentiel entre le taux dโ€™intรฉrรชt de cette monnaie et le taux dโ€™intรฉrรชt sur la devise รฉtrangรจre considรฉrรฉe ยป Un autre moyen consiste ร  intervenir sur le marchรฉ des changes en vendant ou en achetant des devises รฉtrangรจres contre la monnaie nationale. Suite ร  cette action, des effets secondaires peuvent se surgir telle que lโ€™augmentation ou la baisse du taux dโ€™intรฉrรชt nationale. Pour y remรฉdier, les autoritรฉs peuvent faire des interventions stรฉrilisรฉes cโ€™est -ร -dire que les banques utilisent des actions inverses pour stรฉriliser les effets de variation des taux dโ€™intรฉrรชts.
– Les modifications des paritรฉs Le dรฉsรฉquilibre est la cause principale ร  modifier la paritรฉ des monnaies. Un pays dรฉvalue sa monnaie afin dโ€™amรฉliorer la compรฉtitivitรฉ-prix. Cependant, les effets de la dรฉvaluation se passent en trois phases successives. A court terme (moins dโ€™un an), il y aura une dรฉtรฉrioration des termes de lโ€™รฉchange. Entre un et quatre ans, il y aura un bรฉnรฉfice sur la balance commerciale car le pays exporte davantage quโ€™elle importe ร  cause du renchรฉrissement des biens importรฉs alors que les prix des biens exportรฉs exprimรฉs en monnaie รฉtrangรจre baisse. Enfin, ร  moyen et long terme, le bรฉnรฉfice des dรฉvaluations diminuent. Les objectifs de la politique monรฉtaire se divisent donc en objectifs finals, objectifs intermรฉdiaires et objectifs opรฉrationnels. Les instruments permettant de les atteindre sont de trois sortes ร  savoir les techniques de contrรดle administratif et quantitatif, les techniques de marchรฉ et lโ€™action sur les taux de change. Cependant, les transmissions de la politique monรฉtaire doivent passer par des canaux de transmission. La section suivante รฉvoque effectivement ces canaux.

CONCLUSION GENERALE

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย La conduite de la politique monรฉtaire mondiale est tournรฉe vers la maitrise de lโ€™inflation. Madagascar suit cette voie en prรฉconisant une stabilitรฉ interne et externe de sa monnaie. Ce qui a poussรฉ ร  poser la question si ยซ la politique monรฉtaire ร  Madagascar a-t-elle un impact sur la croissance รฉconomique ? ยป. Avant dโ€™aborder ร  la recherche de lโ€™impact de la politique monรฉtaire, la revue de lโ€™histoire monรฉtaire est nรฉcessaire. La forme de la monnaie a bouleversรฉ le fonctionnement de lโ€™รฉconomie. Cela est du ร  un phรฉnomรจne de dรฉmatรฉrialisation de la forme de la monnaie. A lโ€™origine, la monnaie รฉtait qualifiรฉe de monnaie marchandise alors quโ€™actuellement elle est dominรฉe par la monnaie scripturale. Un vieux grand dรฉbat concernant les rรดles de la monnaie sur lโ€™รฉconomie a partagรฉ les รฉconomistes selon leurs courants de pensรฉes respectifs auxquels ils y appartiennent. Certains dโ€™entre eux prรฉconisent un rรดle actif de la monnaie, dโ€™autres considรจrent que la monnaie est passive voire mรชme nocive pour lโ€™รฉconomie. Lโ€™Afrique subsaharienne y compris Madagascar a comme contraintes en politique monรฉtaire lโ€™inflation, la croissance et les fluctuations du taux de change. Lโ€™arrivรฉ important des capitaux รฉtrangers en Afrique subsaharienne a met en difficultรฉs la conduite de la politique monรฉtaire parce que les systรจmes financiers nโ€™y sont pas encore adรฉquates. Lโ€™analyse descriptive des situations macro-รฉconomiques de Madagascar a montrรฉ que lโ€™รฉvolution du PIB suit lโ€™รฉvolution de la masse monรฉtaire (M3) sauf pour la pรฉriode de crise socio-รฉconomique de 2009 qui est considรฉrรฉe comme des chocs externes รฉchappant au contrรดle de la BCM. Par ailleurs, lโ€™objectif principal de la politique monรฉtaire ร  Madagascar est en gรฉnรฉral atteint. Lโ€™inflation est en gรฉnรฉrale pour la pรฉriode de la recherche comprise au dessous de 10%. Dans sa conduite de la politique monรฉtaire, la BCM utilise davantage depuis 1994 des instruments indirects comme instruments de la politique monรฉtaire. Par ailleurs, un renforcement de lโ€™indรฉpendance de la BCM est recommandรฉ par le FMI car ce paramรจtre est considรฉrรฉ comme lโ€™un des facteurs dโ€™efficacitรฉ de la politique monรฉtaire dโ€™aprรจs les expรฉriences des pays รฉtrangers. Jusquโ€™ร  ce niveau, on a conclu que la politique monรฉtaire ร  Madagascar a un impact sur la croissance รฉconomique. Par contre, lโ€™analyse รฉconomรฉtrique des transmissions de la politique monรฉtaire par la modรฉlisation VAR a montrรฉ que la rรฉponse du PIB au choc monรฉtaire nโ€™est pas significative. Autrement dit, la masse monรฉtaire nโ€™explique pas la croissance รฉconomique. La politique monรฉtaire ร  Madagascar nโ€™a pas donc un impact sur la croissance รฉconomique. Lโ€™hypothรจse de la recherche nโ€™a pas รฉtรฉ vรฉrifiรฉe. Pour un peu plus dโ€™รฉclaircissement, il y a intรฉrรชt de faire une รฉtude de la contribution du systรจme financier sur la croissance รฉconomique ร  Madagascar.

Le rapport de stage ou le pfe est un document dโ€™analyse, de synthรจse et dโ€™รฉvaluation de votre apprentissage, cโ€™est pour cela rapport-gratuit.com propose le tรฉlรฉchargement des modรจles complet de projet de fin dโ€™รฉtude, rapport de stage, mรฉmoire, pfe, thรจse, pour connaรฎtre la mรฉthodologie ร  avoir et savoir comment construire les parties dโ€™un projet de fin dโ€™รฉtude.

Table des matiรจres

REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES ENCADRES, GRAPHIQUES ET TABLEAUX
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : Revue de littรฉrature sur la monnaie et les mรฉcanismes de transmission de la politique monรฉtaire
Introduction de la premiรจre partie
CHAPITRE I : La monnaie et les controverses thรฉoriques entre les รฉconomistes sur les rรดles de la monnaie
I.1. La monnaie
I.1.1. Le phรฉnomรจne de ยซ dรฉmatรฉrialisation ยป : de la monnaie marchandise ร  la monnaie scripturale
a) La monnaie marchandise
b) La monnaie mรฉtallique
c) La monnaie de papier
d) La monnaie scripturale
I.1.2. Processus de crรฉation monรฉtaire
I.1.3. Les triades fonctions de la monnaie
a) La monnaie : unitรฉ de compte
b) La monnaie : intermรฉdiaire dโ€™รฉchange
c) La monnaie : rรฉserve de valeur
I.2. Les controverses thรฉoriques entre les รฉconomistes sur les rรดles de la monnaie
I.2.1. Pour la neutralitรฉ de la monnaie : les thรฉories quantitativistes et lโ€™รฉquation de Cambridge
a) La thรฉorie quantitative traditionnelle
b) La thรฉorie quantitative dโ€™Irving Fisher
c) Lโ€™รฉquation de Cambridge
I.2.2. Pour un rรดle actif de la monnaie : la thรฉorie keynรฉsienne
I.2.3. La nouvelle thรฉorie quantitative : lโ€™apport de M. Friedman
CHAPITRE II : Les mรฉcanismes de transmission de la politique monรฉtaire
II.1. Objectifs et instruments de la politique monรฉtaire
II.1.1. Les objectifs de la politique monรฉtaire
a)Les objectifs finals de la politique monรฉtaire
b) Les objectifs intermรฉdiaires de la politique monรฉtaire
c) Les objectifs opรฉrationnels
II.1.2. Les instruments de la politique monรฉtaire
a) Les techniques de contrรดle administratif et quantitatif
b) Les techniques de marchรฉ
c) Lโ€™action sur les taux de change
II.2. Les canaux de transmission de la politique monรฉtaire
II.2.1. Les canaux traditionnels des taux dโ€™intรฉrรชts
II.2.2. Les canaux des prix dโ€™autres actifs
a) Le canal du cours des actions
b) Le canal du taux de change
II.2.3. Les canaux du crรฉdit
a) Le canal รฉtroit du crรฉdit bancaire
b) Les canaux larges du crรฉdit ou canaux du bilan
Conclusion de la premiรจre partie
PARTIE II : Analyses empiriques des mรฉcanismes de transmission de la politique monรฉtaire ร  Madagascar
Introduction de la deuxiรจme partie
CHAPITRE III : Situations macro-รฉconomiques de lโ€™Afrique Subsaharienne et de Madagascar
III.1. Contextes macro-รฉconomiques en Afrique Subsaharienne et ร  Madagascar
III.1.1. Les contraintes de la politique monรฉtaire en Afrique Subsaharienne
III.1.2. Evolutions des variables monรฉtaires et รฉconomiques ร  Madagascar
a) Relation entre la masse monรฉtaire et de la croissance รฉconomique
b) Relation entre la masse monรฉtaire et de lโ€™inflation
c) Relation entre crรฉdits moyen et long terme et PIB
III.2. La conduite de la politique monรฉtaire ร  Madagascar
III.2.1. Objectifs et instruments de la politique monรฉtaire ร  Madagascar
III.2.2. Indรฉpendance de la BCM face ร  la recommandation du FMI
a) Les expรฉriences des banques centrales รฉtrangรจres
b) Recommandations du FMI
CHAPITRE IV : Analyse รฉconomรฉtrique des transmissions de la politique monรฉtaire ร  Madagascar : application du modรจle VAR
IV.1. Prรฉsentation et prรฉalables mรฉthodologiques au modรจle VAR
IV.1.1. Prรฉsentation du modรจle VAR
IV.1.2. Prรฉalables mรฉthodologiques au modรจle VAR
IV.2. Estimation du modรจle VAR et ses rรฉsultats
IV.2.1. Estimation du modรจle VAR
IV.2.2. Fonction de rรฉponse impulsionnelle des chocs monรฉtaires
Conclusion de la deuxiรจme partie
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

Tรฉlรฉcharger le rapport complet

Tรฉlรฉcharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiรฉe. Les champs obligatoires sont indiquรฉs avec *