Mécanismes d’action des antibiotiques

Mécanismes d’action des antibiotiques

Agents fréquemment rencontrés en pneumonie nosocomiale

Selon une enquête d’incidence en réanimation réalisée par le CCLIN (Centre de Coordination et de Lutte contre l’Infection Nosocomiale) en 2001, les pneumonies nosocomiales bactériennes sont souvent polymicrobiennes et les 50 bacilles Gram-négatif (BGN) sont habituellement les micro-organismes dominants ; ces derniers représentent 60% des cas de pneumonies nosocomiales et sont répartis ainsi : 30% pour le Pseudomonas aeruginosa, 18% pour Klebsiella pneumonia, Enterobacter cloacae et Serratia, et enfin 10% pour l’Acinetobacter baumannii.Quand aux Staphylococcus aureus et autres coccis Gram positifs, comme Streptococcus pneumoniae, ils représenteraient respectivement 31% et 10% des cas de pneumonies nosocomiales. Enfin les champignons essentiellement Candida sont responsables de 14% des pneumonies nosocomiales [CCLIN Sud-Ouest, 2001]. La médiatisation récente des infections hospitalières a fait apparaître sur le devant de la scène Acinetobacter baumannii. Dans les 20 dernières années, on assiste à une augmentation du nombre d’épidémie à Acinetobacter baumannii mais aussi de sa multirésistance [Nordmann, 2004].

Agents virales

L’OMS a rapporté en 2008 que les pneumonies virales sont de survenue épidémique hivernale. Elles sont surtout fréquentes chez l’enfant. Environ 60% des cas de pneumonie dans le monde en développement sont dus à des bactéries, alors que la plupart des cas de pneumonie dans les pays développés sont d’origine virale. Les plus fréquentes sont à Myxovirus influenzae (virus de la grippe). La complication la plus fréquente est la surinfection bactérienne par S. pneumoniae, Haemophilus influenzae, mais aussi S. aureus. Plus rarement, sont en cause les adénovirus et les virus parainfluenzae. Le virus respiratoire syncytial est souvent responsable de bronchiolites, et peut être la cause de pneumonies graves chez les personnes âgées. Le diagnostic virologique n’est porté en pratique qu’au cours d’études épidémiologiques.

Chez l’enfant

Le plan d’action mondial de lutte contre la pneumonie Global action plan for the prevention and control of pneumonia établi par l’OMS et l’UNICEF, vise à accélérer la lutte contre la pneumonie moyennant une combinaison d’interventions destinées à prévenir et à traiter la pneumonie de l’enfant et à protéger les enfants contre cette maladie. Les mesures préconisées ont pour but de : Protéger les enfants de la pneumonie par le biais de l’allaitement au sein exclusif, du lavage des mains et de la réduction de la pollution de l’air intérieur; prévenir la pneumonie à l’aide de la vaccination, le vaccin pentavalent obligatoire administré entre le 2ème et le 4ème mois prévient dès le 3ème mois chez l’enfant la, la coqueluche et l’infection à Haemophilus influenzae b ainsi que le tétanos et la poliomyélite, un vaccin anti-pneumococcique conjugué heptavalent (couvrant 7 sérotypes les plus souvent en cause) est disponible et efficace chez l’enfant de moins de 2 ans grâce à la conjugaison d’une protéine.

Répartition de pneumonie selon les unités du service de réanimation

La répartition des PDP, LBA des patients selon les différentes unités du service de réanimation (Figure 8) permet l’évaluation des sujets les plus touchés par les pneumonies. On constate que le taux le plus élevé 92% (510 cas positifs) est représenté par les patients provenant du service de réanimation A1et 2 indiquant ainsi que les sujets les plus touchés sont les adultes. Ce résultat corrobore avec ceux de la littérature [CHABLOU, 2011], au deuxième rang vient le service mère-enfant avec (44) soit 8% de pneumonie. Notre résultat est confirmé par une étude rétrospective réalisée au cours les années 2010,2011 au niveau du service de réanimation du CHU Hassan-II, Fès qui montre que la réanimation Adulte est la plus touchée par la pneumonie avec un taux de 83,72% contre 16,28% de réanimation Mère-Enfant.L’Acinetobacter est encore plus résistant que le Pseudomonas, il résiste à de nombreux antibiotiques et antiseptiques [Lim, Webb SAR., 2005]. A noter aussi que plus de 25% des individus en bonne santé sont des porteurs sains d’Acinetobacter au niveau cutané, et c’est l’organisme Gram négatif le plus isolé au niveau de la peau du personnel hospitalier [Bergogne-Berezin et al., 1996]. Toujours en milieu hospitalier la contamination par Acinetobacter se fait le plus souvent par voie exogène à partir des équipements et surfaces environnantes ainsi que par les mains du personnel soignant. Dans notre cas d’étude les Staphylococcus aureus occupe la deuxième place avec 25,83% dans l’ensemble des germes isolés ceci est semblable avec les résultats obtenu.A noter que on a trouvé un seule cas de S. aureus parmi souches isolées est Méti R (SARM). Le SARM l’un des principaux germes responsables d’IN épidémiques au niveau international. Cette situation endémique est surtout préoccupante dans les unités de réanimation où la transmission interpatients est facilitée par de nombreux facteurs. L’hospitalisation prolongée de certains de ces patients après leur séjour en réanimation fait jouer à ce service un rôle de plaque tournante dans la diffusion du SARM à l’hôpital.Pseudomonas aeruginosa occupant la troisième place avec un taux de 16,63%, en milieu hospitalier, ce germe a été isolé dans l’alimentation, les fleurs, la peau, les toilettes, le sol, et les équipements de dialyse et de ventilation. On le trouve même dans les désinfectants et les antiseptiques [Govan., 1997], Chez les personnes bien portantes, le Pseudomonas aeruginosa est rarement cause de maladie, tandis qu’en milieu de réanimation, il constitue une des principales causes d’infections nosocomiales du fait de sa fréquence et de sa résistance intrinsèque à de nombreux antibiotiques, laissant au clinicien un choix limité d’ATB efficaces.

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Table des matières

Introduction
Présentation du lieu du stage
Partie I : Revue bibliographique
I.Pneumonie
1.Définitio
2.Incidence
3.Type de pneumonie
3.1. Pneumonie nosocomiale
3.2. Pneumonie communautaire
4.Facteurs de risque
5.Agents pathogènes
5.1. Agents bactériens rencontrés fréquemment en pneumonie communautaire
5.2. Agents peu fréquents en pneumonie communautaire mais grave par leur résistance aux antibiotiques
5.3. Agents fréquemment rencontrés en pneumonie nosocomiale
5.4. Agents virales
5.5. Agents fongiques
II.Diagnostique biologique
1.Diagnostique bactériologique
1.1. Prélèvement
1.2. Culture
III. Antibiothérapie
1.Définition
2.Antibiotiques
3.Mécanismes d’action des antibiotiques
4.Résistance bactérienne
4.1. Résistance bactérienne naturelle
4.2. Résistance bactérienne acquise
Antibiothérapie en cas de pneumonie
IV.Prévention et recommandation contre la pneumonie
1 .Prévention du Ministère de la santé

2.Prévention et recommandation de l’OMS
2.1 Chez l’adulte
2.2. Chez l’enfant
Partie II: Matériel et Méthodes
1.Type d’étude
2.Lieu d’étude
3.Population cible
4.Matériel d’étude
5.Méthodologie de la collecte des données
Partie III: Résultats et Discussion
1.Taille de l’échantillon
2.Pourcentage de l’infection
3.Répartition de pneumonie selon le sexe
4.Répartition de pneumonie selon les unités du service de réanimation
5.Identification des germes
6.Profil de résistance aux antibiotiques
6.1. Acinetobacter baumannii
6.2. Staphylococcus aureus
6.3 Pseudomonas aeruginosa
6.4. Escherichia coli
6.5. Klebsiella pneumoniae
6.6. Haemophilus influenzae
Conclusion
Résumé
Bibliographie

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