Mécanisme de la formation de Tsunami

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Hydrographie et Topographie

La ville de Sambava se situe au niveau de 50- 500m d’altitude et est marquée par le contact direct entre la masse continentale et la mer. L’appellation de la ville vient du nom malgache « Saha am-bava » contraction de « Saha am-bava vinany ». Elle signifie que la vallée sur l’embouchure en cause de sa position proche de l’embouchure. La ville est drainée par le Fleuve de Sambava, d’Andohabe et d’Anovona. Ces trois fleuves se confluent dans l’embouchure.
Dans la Commune Urbaine de Sambava, on trouve deux lacs à l’intérieur de la terre ferme :
Lac d’Andamoty et le lac d’Ankidihidy. (Source : CREAM ; page : 25)

Géologie et pédologie

Le sol de la ville de Sambava est formé par des socles de Crétacé (calendrier géologique). Cette roche est caractérisée par le processus de volcanisme durant le Crétacé. Il correspond essentiellement à des unités tectoniques. Le littoral est formé par des alluvions peu évolués, plus ou moins hydromorphes et moyennement organiques. La nature géologique du sol est de type ferralitique de couleur jaune et rouge. Les terres alluvionnaires silico-argileuses sont favorables aux cultures diversifiées. (Source : CREAM ; page : 27).
La figure ci-après montre le classement géologique et pédologique de la Commune Urbaine.

Végétation

Dans la partie de Sambava, la végétation naturelle subit de l’action des défrichements incessants. Cette action permet une repousse rapide et le remplacement des végétations existants. La caractéristique végétale de cette zone est marquée par des formations suivantes :
– Le long du littoral, la végétation est composée par des prairies côtières, savanes et/ou pseudo steppes avec éléments.
– Au niveau de la terre ferme, l’espace est presque occupé par de mosaïque de cultures, jachère, et lambeaux forestiers,
– et suite du défrichement, la forêt humide sera transformée par des forêts humides sempervirentes dégradées et/ou secondaires de base. (Source : CREAM ; page : 27).
La figure suivante présente la caractérisation de la végétation de la Commune Urbaine.

ASPECTS HUMAINS

Population de la ville de Sambava

La population de la ville de Sambava se totalise à peu près de 40 000 habitants en 2013. Mais la répartition et la structure de la population varient selon les genres, les classes d’âges et l’occupation de l’espace.

Caractéristique de la population

Historiquement, le terroir appartient aux groupes ethniques Tsimihety et Betsimisaraka. Les deux groupes ethniques colonisent ce terroir depuis longtemps et la proportion de ces groupes ethniques varient de 57 % à 75 % de la population.
A part cela, le groupe ethnique Antemoro représente 22 % des habitants lors de l’essor de l’activité agricole. Les autres groupes sont constitués par les Antandroy, Merina et Betsileo qui s’investissent dans le domaine commercial, de la sécurité locale et des mesures de petits métiers. (Source : CREAM, pages : 41et42)
D’ après le tableau 2et la figure 6 ci-dessus, on constate que, la majorité de la population se trouve entre16 à 60 ans, avec un pourcentage plus de 90%.
On peut conclure que la population de la commune urbaine de Sambava est de catégorie jeune.

Répartition de la population selon le sexe

De même, le sexe- ratio est inférieur à 1. Le genre féminin représente le nombre le plus élevé de la population. Le tableau suivant montre la répartition genre de la population de la ville Sambava.
La densité varie aussi au niveau des différents fokontany. Le fokontanyAmbariomihambana, Soavinandrina, Menagisy, Ambohitrakongona sont les moins concentrés par rapport aux autres. La figure suivante présente la répartition démographique de la ville de Sambava par fokontany.
Cette figure 7 nous permet de constater que les fokontany de Sambava centrent, Antsirabe et AmbodisatranaI sont les endroits les plus peuplées de la commune urbaine de Sambava. La densité de la population dans ces quartiers dépasse 2500 habitants par kilomètre carré.

Activité économique

La ville abrite une des plus grandes cocoteraies du monde : 4 800 ha, appelée SOAVOANIO (Société Sambava Voanio). Le 80% de la population vit de l’agriculture. Au plan de l’agriculture, la terre à Sambava est bénite : toutes les plantes tropicales y poussent. Différents espèces de fruits sont disponibles tout au long de l’année, mais principalement la période de Novembre à Février durant lesquels les letchis, les mangues, les ananas et les oranges se succèdent. (Source : CREAM, page : 94)
La culture de rente tient une grande place dans l’agriculture dont les vanilliers tiennent le premier rang, (Le District de Sambava produit plus de 800 tonnes à 2000 tonnes de gousses de vanille annuellement) suivi du caféier et du giroflier. Ce qui met la culture du riz, aliment de base de la population, au second plan malgré la fertilité du sol, pratiquée surtout pour l’autoconsommation.
La pêche se pratique dans tous les districts sauf à Andapa qui ne se trouve pas sur la zone côtière. La pêche industrielle se fait de 15,58% des habitants dans la commune urbaine de sambava.
L’activité touristique est aussi l’une des bases économiques de la ville de Sambava
 Infrastructure sociale
Selon l’enquête la plus récente (en 2007) fait par l’INSTAT, sur la ville, il y a :
– 36 écoles primaires
– 10 écoles secondaires
– 1 078 téléphones fixes ou BLU
– 3 centres de santé CSB1/CSB2
– 3 marchés
– 1 poste de Gendarmerie nationale
– 1 poste de Police nationale

GENERALITES SUR LE TSUNAMI

Définition

Le terme tsunami désigne universellement le phénomène correspondant à la série de vagues océaniques qui pouvant atteindre de grandes amplitudes et ayant été provoqué par des brutales perturbations de la couche d’eau de l’océan (comme un tremblement de terre, ou une explosion sous-marine). Étymologiquement, le mot tsunami est d’origine de mot Japonaise (SOO-NAHMEE) qui signifie « la vague de port ». Ce phénomène s’observe notamment de terre qui peuvent être les plus dévastateurs car l’énergie générée lors de ces phénomènes permet à la vague de traverser les océans. Le terme raz –de-marée, avec lequel il est parfois confondu, désigne les perturbations de la surface de l’océan dues à des causes météorologiques (tempêtes, cyclones, etc.).
Le Tsunami se déroule en 3 phases :
 Une phase de déclenchement : correspondant à une perturbation brutale de l’océan qui se manifeste par un déplacement rapide d’un important volume d’eau. L’eau va alors compenser cette déformation à cause de ses propriétés fluides : c’est la naissance des vagues
 Une phase de propagation : correspondant donc à la propagation de la vague à travers l’espace (l’océan).
 Une phase de déferlement : ou la vague, arrivant sur les côtes, se soulève et dissipe son énergie en déferlant sur le rivage.
La vague est caractérisée par la période1 et la longueur d’onde2, dont, les vagues normales ont des longueurs d’onde comprises entre 100 et 200 mètres. Tandis que celles des vagues des tsunamis sont comprises entre 10 et 500km. On note alors que :
D’où : = Longueur d’onde [m], T = période [s], g = intensité de pesanteur [m/s2] et h = hauteur de vague [m].

Mécanisme de la formation de Tsunami

Elle est liée avec la morphologie du fond marin, le glissement du terrain, et éruption volcanique.
 Le tsunami d’origine tectonique
En général, 85% des cas de tsunami observés sont presque générés par des tremblements de terre. Le séisme est provoqué par des mouvements le long des failles associées aux frontières des plaques lithosphériques sur l’asthénosphère. Souvent, ces séismes ont lieu dans les zones de subduction, moins de 70km, (lieux ou la plaque océanique s’enfonce sous la plaque continentale). Les importantes forces des compressions présentes entre les différentes plaques, permettent à la couche terrestre d’emmagasiner de l’énergie. Au cours d’une rupture sismique celle-ci se libère et est transmise au fond de l’océan (figure 8).
L’océan est considéré comme une mince couche se mettant en mouvement sur l’ensemble de son épaisseur. (RAKOTOARIMANANA Mamitiana, 2014).
Source : IOGA
Figure 7: Séisme tsunami gène
 Les Tsunami d’origine d’éruptions volcaniques
Le long des zones côtières, nombreux volcans se manifestent après la formation des zones de subduction. Ces volcans peuvent engendrer des tsunamis de manières différentes.
Des éruptions explosives peuvent rapidement provoquer des glissements de terrains, projeter d’importants blocs de roches dans l’eau, et même provoquer des avalanches.
Source : IOGA
Figure 8: Phénomène de subduction
 Les tsunamis génèrent par des glissements de terrain
Les glissements de terrains peuvent également provoquer des tsunamis. Ceux-ci sont souvent provoques par des tremblements de terre ou des éruptions volcaniques(coulée de lave dans l’océan), ou de simples effondrements ou avalanches qui peuvent facilement atteindre des millions de mètre cube de matière, se jetant dans la mer. Ces tsunamis peuvent provoquer des dégâts similaires par des tremblements de terre. Alors, il y a élévation niveau de la mer par les jeux de failles. La force de vague et des houles frappent les zones côtières et atteignent plus de 40 m de hauteur, comme le cas de Alaska en 1958.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : GENERALITES
I.1. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE.
I.1.1 Représentation géographique
I.1.2. Contexte physique
I.1.2.1.Caractéristique du climat de la ville de Sambava
I.1.2.2. Hydrographie et Topographie
I.1.2.3. Géologie et pédologie
I.1.2.4. Végétation
I.1.3. ASPECTS HUMAINS
I.1.3.1. Population de la ville de Sambava
a – Caractéristique de la population
b –Répartition de la population selon l’âge
c- Répartition de la population selon le sexe
I.1.4. Activité économique
I.2. GENERALITES SUR LE TSUNAMI
I.2.1 Définition
I.2.2 Mécanisme de la formation de Tsunami
I.2.3 Information du tremblement de terre et les différents types de bulletin
I.2.4 Classification des tsunamis
I.2.4.1Echelle de magnitude : échelle d’Imamura et Ida
I.2.4.2 L’échelle d’intensité ou échelle de Soloviev :
I.2.6 Modes de propagations des ondes
I.2.6.1 Déplacement de tsunami Sumatra
I.2.6.2 Déplacement de tsunami Makran
I.2.7 Heure estimative d’arrivée
I.2.8 Temps de parcours des tsunamis
I.2.9 Système de surveillance et d’alerte de tsunami à l’océan indien
I.2.9.1Détecteurs de Tsunami
1.2.9.2 Procédure de diffusion d’information au pays concernés :
CHAPITRE II : METHODOLOGIE
II.1. Outils de recherche
II.1.1. Recherches bibliographiques
II.1.2. Conception des données
II.1.2.1. Données climatiques
II.1.2.2. Données cartographiques
II.1.2.3 Données démographiques.
II.2 Matériels utilisés
II .3 METHODES
III.1 Simulation de surface inondée en cas de tsunami
III.2. Situation altimétrique
III.3 CARTE TOPOGRAPHIQUE ET OCCUPATION DU SOL.
III.4.CARTE TOPOGRAPHIQUE ET INFRASTRUCTURE
III.5.CARTE TOPOGRAPHIQUE ET POPULATION
CHAPITRE IV : ANALYSE DES VULNERABILITES
IV.1 LES ENJEUX
IV.1 .1 Vulnérabilité physique et infrastructures
IV.1 .2 Vulnérabilité socio-économique
IV.1 .3 Vulnérabilité culturelle
IV.2.REDUCTION DE RISQUE DE TSUNAMI DANS LA VILLE DE SAMBAVA
IV.2.1 Prévention
IV.2.2 Préparation
IV.2.3 Intervention et Reprise
IV.2.3.1 Zones d’évacuation
IV.2.3.2 Voies d’évacuation
IV.2.3.3 Estimation du temps d’évacuation
Chapitre VI : PLANS D’EVACUATION
VI.1 Plan d’évacuation de la population en cas de tsunamis
VI.1.1 Différents types des sites
VI.1.1.1 Sites d’évacuations temporaires
VI.1.1.2 Larges sites d’évacuations
VI.1.1.3 Sites d’évacuation
VI.2 PROPOSITION
VI.2.1 Proposition à court terme
VI.2.2 Proposition à moyen terme
VI.2.3 Proposition à long terme
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES

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