Mécanisme d’action des β-lactamines 

Mécanisme d’action des β-lactamines 

Définition et classification 

La famille des Enterobacteriaceae est constituée de genres bactériens qui sont rassemblés en raison de caractères bactériologiques communs [7]:
· Ce sont des bacilles Gram négatif dont les dimensions varient de 1 à 6 μm de long sur 0,3 à 1 μm de large ;
· Mobiles par ciliature péritriche ou immobiles ;
· Se développent en aéro-anaérobiose et sur milieux nutritifs ;
· Acidifient le glucose par voie fermentative avec souvent production de gaz ;
· Ne possèdent pas d’oxydase ;
· Réduisent les nitrates en nitrites.
Une centaine d’espèces d’Enterobacteriaceae sont individualisées, mais 23 d’entre elles représentent 99% des souches isolées en clinique [7]. Les entérobactéries qui intéressent la biologie médicale peuvent être regroupées en 4 tribus : Escherichiae, Klebsiellae, Proteae et Yersiniae (tableau 1). Ces différentes tribus peuvent être subdivisées en genres ou en sous-genres, en espèces, en serogroupes, en serotypes (1 ,7).
Les Enterobacteriaceae ont un G + C % du DNA compris entre 38 et 60 mol %. Les travaux de taxonomie génétique basés sur l’hybridation de DNA ont entraîné la distinction récente de nouveaux genres et de nouvelles espèces dont beaucoup n’ont pas de pouvoir pathogène défini.
La principale classification des entérobactéries a été faite par Ewing

Habitat et pouvoir pathogène

Les bactéries de la famille des Enterobacteriaceae sont pour la plupart des hôtes normaux de l`intestin de l`homme et des animaux. Ces bactéries représentent la majorité de la flore intestinale aéro-anaérobie. Chez l’homme, l’entérobactérie prédominante est Escherichia coli. Parmi les nombreuses espèces d`entérobactéries, certaines sont trouvées dans l`environnement, d`autres chez les végétaux. Il en est qui ont un pouvoir phytho-pathogène.
Parmi les espèces qui peuvent être isolées chez l`homme, certaines (Shigella) sont constamment pathogènes. D`autres espèces se comportent comme des bactéries pathogènes opportunistes responsables d`infections chez les malades fragilisés (Klebsiella). Leur identification constitue une part importante du travail du laboratoire de bactériologie (7,1).

Les antibiotiques 

Les antibiotiques sont des substances d’origine naturelle, hémi-synthétiques ou synthétiques.
Leur caractéristique majeure est leur grande spécificité d’action sur certains sites cellulaires, à la différence des antiseptiques et des désinfectants, leur permettant d’agir à de très faibles concentrations non toxiques pour l’hôte [13].En fonction de leur type d’activité, les antibiotiques peuvent être bactériostatiques ou bactéricides [13].

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I. Les Entérobactéries
I.1. Définition et classification
I.2. Habitat et pouvoir pathogène
I.3. Caractères culturaux
I.4. Caractères antigéniques
II. Les antibiotiques  
II.1. Définition
II.2. Les β-lactamines
II.2.1. Définition
II.2.2. Mécanisme d’action des β-lactamines
II.2.3. Classification des β-lactamines
II.2.3.a. Penams
II.2.3.b. Céphèmes ou Céphalosporines
II.2.3.c. Pénèmes
II.3. Quinolones
II.3.1. Définition
II.3.2. Les mécanismes de résistance aux quinolones
II.3.2.a. Les résistances intrinsèques
II.3.2.b. Les résistances acquises
II.3.2.b.1. Les résistances à médiation chromosomique
II.3.2.b.1.1. Modifications de la cible
II.3.2.b.1.2. Diminution de l’absorption cellulaire
II.3.2.b.1.3. Augmentation de l’expulsion
II.3.2.b.2. La résistance plasmidiques aux quinolones
II.3.2.b.2.1. Le gène qnr : protection de la cible
III. Mécanisme de résistance des entérobactéries aux antibiotiques  
III.1. Définition de la résistance
III.2. Mécanismes de résistance aux antibiotiques :
III.2.1. Mécanismes de résistance chromosomique
III.2.2. Mécanismes de résistance extra-chromosomique
III.3. Résistance aux beta-lactamines.
III.3.1. Mécanismes de résistance aux β-lactamines
III.3.1.a. Modification d’affinité de la cible
III.3.1.b. Mécanisme d’imperméabilité
III.3.1.c. Mécanisme d’efflux
III.3.1.d. Mécanisme enzymatique
IV. Les β-lactamases  
IV.1. Généralité
IV.2. Les β-Lactamases à Spectre Etendu (BLSE)
IV.2.1. Définition
IV.2.2. Classification des BLSE
IV.2.2.a. Classification d’Ambler
IV.2.2.b. La classification de Bush-Jacobi-Medeiros
IV.2.3. Les types de BLSE produites par Enterobacteriaceae
IV.2.3.a. BLSE de type TEM
IV.2.3.b. BLSE de type SHV
IV.2.3.c. BLSE de type CTX-M
IV.2.3.d. BLSE de type OXA
IV.2.3.e. Autres types de BLSE
IV.2.3.e.1. BLSE type PER
IV.2.3.e.2. BLSE type VEB
IV.2.3.e.3. BLSE type GES
IV.2.3.e.4. BLSE type SFO
IV.2.3.e.5. BLSE type TLA
V. Autres enzymes de résistance aux bêta-lactamines  
V.1. Céphalosporinases
V.2. Les Carbapénèmases
VI. Mécanismes de dissémination des entérobactéries productrices de BLSE  
VII. Facteurs de risque :  
Objectifs d’étude
– Matériel et méthodes
I. Souches étudiées:  
II. Etude de la sensibilité aux antibiotiques  
II.1. Détection des souches BLSE
II.1.1. Le test de synergie
II.1.2. Test de confirmation : double diffusion
III. Etude génotypique  
III.1. Extraction de l’ADN total
III.2. Typage moléculaire des gènes BLSE produites
III.3. Dépistage des gènes codant pour de céphalosporinase plasmidique de type Amp C
III.4. Dépistage des gènes de résistance plasmidique aux quinolones
III.4.1. Dépistage des gènes qnr par la PCR Multiplex
III.4.2. Dépistage de gène qepA par la PCR simplex
III.4.3. Dépistage du gène aac (6’)-Ib
III.4.4. Identification de aac (6’)-Ib :
III.5. Détermination des intégrons classe 1
III.6. Electrophorèse sur gel d’agarose
III.7. Etude de transfert des gènes de résistance / conjugaison.
III.8. Extractions des plasmides
III.9. Typage moléculaire des Entérobactéries productrices de BLSE : ERIC/REP-PCR
– Résultats
I. Etude clinique  
I.1. La nature des infections communautaire causées par les entérobactéries étudiées
I.2. Répartition des patients en fonction de l’âge et du sexe :
I.3. Répartition des souches bactériennes en fonction des espèces
I.4. Répartition des espèces en fonction du sexe et de l’âge des patients
II. Profil de la résistance des entérobactéries aux antibiotiques  
III. Prévalence des entérobactéries productrices de BLSE et céphalosporinase plasmidique de type AmpC  
IV. Etude génotypique  
IV.1. Typage moléculaire des BLSE produites
IV.2. Typage moléculaire des AmpC produites
IV.2.1. Résultats de PCR des gènes de résistance plasmidique aux quinolones
IV.2.1.a. Recherche des gènes qnr
IV.2.1.b. Recherche du gène qep A
IV.2.1.c. Résultats de PCR du gène aac(6`)-Ib
IV.2.2. l`intégron de classe 1 (intI)
IV.2.3. Résultats du transfert des gènes de résistance par conjugaison
V. Détermination de la relation épidémiologique:  
Conclusion
Perspectives  
Références  
Webographie 

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