Marsais : une commune rurale dans un canton attractif

 Marsais : une commune rurale dans un canton attractif

À la frontière de deux départements 

Située sur le littoral atlantique, la Charente-Maritime fait partie de la région PoitouCharentes. Elle est limitrophe des départements de la Charente et des Deux sèvres. Marsais se situe dans le nord du département, à moins de 3 km des Deux-Sèvres.

La commune de Marsais est une commune rurale regroupant 7 villages. Le territoire communal est traversé par la RD 111, plaçant la commune à 13 minutes environ de Surgères, et reliant Marsais à la RN 111 (axe La Rochelle – Niort). Le territoire communal couvre une superficie de 2383 hectares dont 83,2% de terrains agricoles.

La communauté de communes de Surgères

Marsais appartient au canton de Surgères. Ce dernier couvre 232 km². L’ensemble des douze communes du canton constituent également la communauté de communes de Surgères : Breuil-la-Réorte, Marsais, Péré, Puyravault, Saint Georges-du-Bois, Saint-Germain-deMarencennes, Saint-Mard, Saint-Pierre-d’Amilly, Saint-Saturnin-du-Bois, Surgères, Vandré, Vouhé. Elle regroupait 13 564 habitants en 1999.

Le territoire de la communauté de commune se situe au carrefour des réseaux d’agglomération de La Rochelle, de Rochefort, de Saint Jean d’Angély et de Niort, et des axes de communications modernes que sont :
– La gare TGV de Surgères
– L’autoroute A10
– La proximité de l’aéroport de La Rochelle …

Le canton de Surgères, dont la commune de Marsais, est situé dans l’aire d’influence des agglomérations rochellaise et niortaise. La population active et les emplois se concentrent principalement dans les Communautés d’Agglomérations de La Rochelle et de Niort.

Le pays d’Aunis 

La commune de Marsais est incluse dans le Pays d’Aunis, créé en 1996. Le pays couvre 52 communes du Nord de la Charente-Maritime et comprenait plus de 52 000 habitants lors du recensement de 1999. Les compétences du Pays d’Aunis relèvent du développement économique et social, la mise en valeur du patrimoine naturel et architecturale, la promotion touristique, l’aide à l’emploi, le développement et l’aménagement du territoire, dont le cadre de vie. Il met également en place différentes stratégies comme l’élaboration d’un SCOT Pays d’Aunis ou le suivi de la Charte de développement durable.

Un canton sous influence des agglomérations rochellaise et niortaise

Le canton de Surgères voit sa population augmenter de manière continue depuis 1968. Mais cette croissance s’est accélérée depuis 1999. Ainsi entre 1974 et 1999, le taux de croissance était de 3% par an. De 1999 à 2004, ce taux de croissance est passé à 8%.

Cette croissance démographique s’inscrit dans le phénomène de périurbanisation touchant l’ensemble de la région. La région Poitou-Charentes comprenait 1 701 000 habitants en 2004. Depuis 1999, la population régionale augmente de 10 000 habitants par an, essentiellement grâce au solde migratoire positif dans le cas de la Charente Maritime. Ce rythme de progression a doublé par rapport à la décennie précédente.

L’aire urbaine de La Rochelle a vu son attractivité renforcée depuis 1990, son périmètre s’est accru, ce qui a renforcé le phénomène d’étalement urbain. La croissance de l’aire de Niort provient principalement de l’étalement de son aire par l’ajout de nouvelles communes et l’intensification des déplacements domicile-travail.

En effet, du fait des coûts élevés et par manque de foncier sur La Rochelle (de 1999 à 2003, les prix de vente des maisons individuelles anciennes ont augmenté de près de 60 %  ), la population tend à s’éloigner de la ville et de l’agglomération rochellaise. 80 % de la clientèle des agences immobilières de Surgères sont des personnes originaires de La Rochelle, et qui s’éloignent du fait de la rareté et du prix des terrains sur la communauté d’agglomération et ses alentours. Ainsi les prix des terrains viabilisés sur le canton de Surgères varient de 23 € à 100 €, ceux sur la Communauté d’Agglomération de La Rochelle atteignent 200 € ou 300 €.

La majorité de la clientèle étant issue de La Rochelle, les communes les plus demandées, outre la ville de Surgères, sont celles situées sur l’axe La Rochelle/Surgères ou Niort/Surgères (Ouest et Nord du canton). Les équipements tels que l’école, les commerces et les services accroissent cette attractivité. Les communes situées plus à l’est du canton, comme Marsais, sont moins recherchées malgré des équipements et des services intéressants. Ainsi la commune de Marsais dispose d’une école primaire et de quelques commerces de proximité. Cette attractivité du canton de Surgères se retrouve renforcée par la proximité des pôles emplois : Niort à 37 km, La Rochelle à 35 km, Rochefort et Saint-Jean d’Angély à 28 km , et d’axes importants, aussi bien routiers : RD911, RD939, A10,… que ferroviaires avec la gare TGV de Surgères. Une liaison en bus entre Surgères et Rochefort est assurée du lundi au samedi, en période scolaire, avec trois dessertes sur la commune de Marsais dont deux à Boisse. Depuis 1999, les zones d’influence de Niort et La Rochelle se sont étendues et atteignent désormais la communauté de commune de Surgères .

En 1999, sur les 241 habitants de la commune de Marsais ayant un emploi 66 % travaillaient hors de la commune. D’après une étude complémentaire de l’INSEE en 2003, les habitants de la commune travaillaient principalement sur Surgères (54 personnes), puis sur le pôle des Deux Sèvres : Niort (16 personnes) et des pôles secondaires comme Mauzé-Sur-LeMignon, puis à La Rochelle et son agglomération. Cette situation a encore évolué depuis avec l’arrivée de nouveaux arrivants travaillant principalement sur Niort.

Marsais : une commune bipolaire

La commune se structure autour de deux pôles : Boisse, un village en développement, où se trouvent des commerces de proximité (boucherie-charcuterie, boulangerie, épicerie), un infirmier, et Marsais où se trouve la majorité des habitants,  les équipements (poste communale, mairie) et commerces (pharmacie, bar-tabac restaurant, médecin, coiffeur). A Marsais se trouvent également un mécanicien agricole et une dizaine d’exploitants agricoles. Le reste de la population se répartie dans les villages de l’Hôpitau, Beaumont, la Chaussée de Marsais, le Bois de Doeuil, Priaire. Les équipements publics sont donc dispersés sur le territoire. La majorité des logements de la commune (60 %) sont antérieurs à 1949, mais depuis 2004, on constate une augmentation du nombre de demande de permis de construire.

Le village de Boisse s’est développé essentiellement le long des deux voies RD119 et RD111. L’école primaire publique et la garderie y sont situées. Les anciennes douches publiques, situées à l’arrière de l’école primaire, ont été réhabilitées en 2002 pour accueillir la garderie. La commune dispose d’un circuit de découverte intercommunal balisé : « le circuit des cours d’eau du Mignon », reliant les communes de Saint Pierre D’Amily, de Saint Saturnin du bois, de Marsais et de Surgères. Ce circuit relie les différents bourgs de la commune. Certains chemins ruraux sont classés au Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de randonnées, et le Pays D’Aunis a balisé trois circuits de promenades sur la commune.

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Table des matières

INTRODUCTION
I. Marsais : une commune rurale dans un canton attractif
A. À la frontière de deux départements
B. La communauté de communes de Surgères
C. Le pays d’Aunis
D. Un canton sous influence des agglomérations rochellaise et niortaise.
E. Marsais : une commune bipolaire
II. L’école : un site à réaménager
A. Une population qui augmente
B. Une population âgée mais qui tend à se rajeunir
C. Une demande croissante en équipement scolaire
D. Difficulté de stationnement et sécurité autour de l’école
E. Une absence de lieu de rencontre sur le village
III. Propositions d’aménagement
A. Choix du site
B. Contraintes imposées par le Plan Local d’Urbanisme
C. Les équipements scolaires
D. Création d’un espace public
E. Ralentir la circulation dans la rue principale
F. Planification d’un tel aménagement
G. Coût
H. Financement
CONCLUSION
Index des cartes
Index des figures
Index des photographies et carte des points de prises de vues
Bibliographie

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