Reformulation Infrastructurelle
Depuis de longues années, l’Etat est le seul à se charger des services de mise en place des infrastructures et seul responsable des entretiens. Beaucoup d’ouvrages, des réseaux hydro-agricoles et des bâtiments ont été construits. Au sein du ministère de l’agriculture, il y a le service de génie rural doté d’un budget à cet effet et chargé de l’exécution de ces travaux depuis la construction jusqu’à l’entretien des réseaux. Les matériels, les personnels et les fonds sont assurés par le service du génie rural. A partir de 1990, l’Etat s’est dégagé du secteur productif, c’est le désengagement de l’Etat, ainsi que tous les travaux de mise en place des infrastructures sont confiés au secteur privé et l’Etat ne joue plus que le rôle d’appui. Des financements locaux et internationaux sont aussi venus à la demande de l’Etat et seront confiés aux secteurs privés selon leur domaine d’activité. L’aménagement des rizières, construction des barrages, des routes, des magasins et autres sont alors confiés à des opérateurs, prestataires, entrepreneurs. Les anciennes infrastructures mises en place sans entretien et vétustes nécessitent des réhabilitations et des grands entretiens, d’où la naissance de plusieurs organismes par publics ou projet comme le PPI (Programme de Réhabilitation des Petits Périmètres Irrigués) qui œuvre pour l’aménagement et la réhabilitation des petits périmètres irrigués en zône rurale ; financé par la Banque Mondiale et l’Union Européenne. Après le désengagement de l’Etat, les bénéficiaires des projets sont appelés à s’engager pour la gestion et l’entretien des réseaux réhabilités. Ainsi sont créés au sein des bénéficiaires, des associations appelées associations des Usagers de l’eau (AUE) qui assurent la relève du projet par transfert de la gestion du réseau. La AUE est le propriétaire du réseau. Elle assure le bon fonctionnement de réseau par un règlement intérieur qui met chaque usager au service du réseau tout entier dans les respects de la discipline. Dès la signature de transfert des gestions, l’AUE assume l’entretien des barrages, le curage des canaux d’irrigation et de drainage, la protection des sources, la distribution de l’eau à chaque usagé. Le fonctionnement est assuré par le fond propre de l’association et dans toutes ses activités, l’Etat appui l’AUE (recherche des financements, appui technique et organisationnel…). L’entretien des infrastructures ne se limite pas seulement au barrages et réseaux hydro agricoles mais aussi dans d’autres domaines comme les routes et les pistes, les bâtiments et les matériels. Le désengagement de l’Etat à l’avantage de mettre du bénéfice à l’Etat premier acteur de développement qui mise beaucoup plus d’intérêt aux infrastructures. Quant aux associations, elles sauront prendre plus des responsabilités. Dans le DCPE (Document Cadre de Politique Economique) de l’Etat, le développement rural occupe une place primordiale dans laquelle les infrastructures constituent la base. Et on parle surtout des aménagements de plusieurs dizaines de milliers d’hectares à réhabiliter et aménager. Des crédits et des fonds nationaux et internationaux sont alloués pour le renforcement des infrastructures agricoles à Madagascar notamment dans la région d’AlaotraMangoro. La prise en charge des infrastructures par la communauté rurale et la reformulation structurelle permettent de pérenniser et de rentabiliser les ouvrages, les matériels, les logistiques et aménagements mise en place actuellement.
Utilisation de la Production du Riz
Cette production est en majeure partie destinée à l’autoconsommation des ménages des exploitants avec une proportion de plus de 63%. Les 25% de la production de paddy couvrent le circuit de la commercialisation. Pour cela, la province de Toamasina a enregistré le taux de commercialisation le plus élevé avec 36,53%. Ce qui correspond à une quantité de paddy commercialisé de 189844 tonnes. Avec 22 263 tonnes commercialisées, la province d’ Antananarivo occupe la deuxième place en terme la proportion de la production vendue est de 28,81%. La province d’ Antsiranana affiche le taux de vente le plus bas, elle est de 10,10% et le taux d’autoconsommation est le plus élevé avec 79%.
Triptyque Marketing
But L’objectif du centre multiplicateur est approche de l’objectif de Millénaire de Développement .ce sont :
-La réduction de moitié la proportion de la population vivant au dessous du seul de pauvreté ;
-La réduction de moitié la proportion des personnes souffrantes de la famine .
Mettre en oeuvre les stratégies nationales de développement durable, afin de produire beaucoup pour inverser la tendance à la dégradation des ressources écologique d’ici 2015. Les proçus consiste à la :
– Multiplication de semences de riz au maximum ;
– Elargissement de la distribution de semences. ;
– Minimisation de la quantité du riz déclassé ou ordinaire
– Augmentation de production du paysan
– Développement du revenu rural
– Autosuffisance alimentaire.
Mission Notre pays dispose de quelques centres multiplicateurs de semences qui ont pour vocation de produire des semences destinées à améliorer la production locale et à orienter les cultivateurs à utiliser des semences de qualité. Ainsi donc, le rôle du Centre Multiplicateur Semencier est de satisfaire les commandes de semences des riziculteurs malgaches et préparer leur sécurisation alimentaire.. La politique du programme gouvernementale est de lutter contre la pauvreté dans tout le pays.
Profession Le Centre Multiplicateur Semencier produit le maximum de semences adéquates à Madagascar, il s’efforce de produire plus de 2.000 tonnes par an. En général, la moitié de semences à Madagascar est produite par le C.M.S d’Anosiboribory. Les riziculteurs du Lac Alaotra sont les plus avantageux quant à la distribution des semences utilisées. Les restes sont destinés aux autres régions de l’île.
Politique de Marchés
La politique de marché est un ensemble des méthodes permettant de recueillir des informations concernant les consommateurs, la concurrence, la demande et la commercialisation.
• Etude des consommateurs : on connaît la quantité des besoins, la segmentation des marché et les processus d’achat.
• Etude des concurrents : on connaît la structure des marché à la base de la concurrence ainsi que les contraintes institutionnelles.
• Etude des commercialisations : On définit les éléments liés à la conception des produits, à la fixation des prix, à la distribution et au système de communication qui composent les stratégies marketing du centre
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : MADAGASCAR : OPPORTUNITES ET ENVIRONNEMENT AGRICOLE
Chapitre I : CONTEXTE DE DEVELLOPEMENT NATIONALE
Section 1 : Vision de croissance gouvernementale
§.1) Cadre Politique de Production
§.2) Scénarios d’accomplissement
§.3) Dispositif Institutionnel et Organisationnel
Section 2 : Système d’opération
§.1) Présence d’Infrastructure
§.2. Reformulation Infrastructurelle
§.3. Organisation Infrastructurelle
Chapitre 2 : ASPECT GENERAL DE LA CULTURE RIZICOLE DE MADAGASCAR
Section 1 : Territorialité Riziculture
§.1. Région Rizicole
§.2. Localisation Cycle de Production
§.3. Pôle de Production
Section 2 : VARIETES SEMENCIERES
§.1. Articles et Gammes de Semence
§.2. Diversification de Rendement Rizicole
§.3. Sélection des Semences de Production
Chapitre 3 : MARCHE GLOBAL DE PRODUCTION DE RIZ
Section 1 : SITUATION DE PRODUCTION
§1) Production paysanne
§.1. Production paysan
§.2) Production Communautaire
§.3) Production Entrepreneuriale
Section 2 : Excellence de production
§.1). Consommation locale
§.2). Consommation Nationale
PARTIE II : LE CENTRE MULTIPLICATEUR DES SEMENCIERS ANOSIBORIBIRY : MARKETING STRATEGIQUE DE DEVELOPPEMENT
Chapitre I : CIBLAGE ET OBJECTIFS DE PRODUCTION
Section 1 : BUTS et position de production
§.1). Triptyque Marketing
§2) Marches Cibles
§.3) Repositionnement Stratégique
Section 2 : STRATEGIE ET OPTIQUE MARKETING
§.1) Stratégies de Croissance
§.2) Optique Entreprenariale
§.3) Le Traitement Stratégique
Chapitre II : MEGA MIX OPERATIONNEL DE SEMENCES
Section 1 : Logistique Marketing de Production
§.1) Politique de Semences et de Marchés
§.3) Politique de Conditionnement / Norme de Qualité
Section 2 : Modélisation Marketing de Production
§.1) Politique de Semences de Qualité
§.2) Politique de Communication –Distribution
§.3) Politique de Tarification et de Prix
Chapitre III : STRUCTURE ET SCENARIOS DE DISTRIBUTION
Section 1 : REStructurATION Organisationnelle
§.1) Management STAFF and Line
§.3) Antennes Régionales
Section 2 : Point structurel de distribution
§.1) Niveau Province
§.2). Niveau Région
§.3) Niveau Local
PARTIE III : « CMS-ABB » Centre Multiplicateur Semencier : EVALUATION ET POLE D’AVENIR
Chapitre I : PROGRAMMATION ET MISE EN ŒUVRE
Section 1 : Dispatching fonctionnel des activités
§.1) Fonction et Budget Provincial
§.2) Fonction Budget Régional
§.3) Structure Budgétaire Globale
Section 2 : Mode d’intervention culturale
§.1). Cycle de Culture et Récolte par Faritany
§.2) Cycle de Culture et Récolte par Région
§.3). Cycles intersaison
Chapitre II : SUIVI ET CONTROLE DE PRODUCTION
Section 1 : Contexte de suivi
§.1) Accompagnement Systématique
§. 2) Accompagnement Périodique
§. 3) Accompagnement Annuel
Section 2 : Système de contrôle CULTURAL
§.1) Productivité par Gamme-Article de Semences
§.2) Rentabilité par Gamme-Article de Semences
§.3) Rendement de Production Totale
Chapitre III : Mesures correctives et vision future de production
Section 1 : GAP DE TONNAGE RIZ
§.1) Système Traditionnel par (ha)
§.2) Système Irrigué (par ha)
§.3) Système Intersaison
Section 2 : TONNAGE DE CONTRIBUTION CULTURALE
§.1) Evaluation de Production Riz
§.2) Elagage d’Articles/Gamme de Semence
§.3) Avenir du Développement de Rendement Rizicole
CONCLUSION
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