manifestations ophtalmologiques

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LA SCLEROCORNEE

la sclรจre

La sclรจre ou sclรฉrotique reprรฉsente les 4/5 de la coque. Cโ€™est une membrane fibreuse, rรฉsistante et inextensible. Elle prรฉsente de nombreux orifices pour le passage des nerfs et vaisseaux destinรฉs au globe. En arriรจre, elle livre passage au nerf optique par un orifice occupรฉ par la lame criblรฉe. Cโ€™est une grille formรฉe de fibres sclรฉrales qui enserrent les faisceaux du nerf optique.

La cornรฉe

Elle est transparente, enchรขssรฉe en verre de montre dans le prolongement antรฉrieur de la sclรจre .Elle est reliรฉe ร  la sclรจre par le limbe. Cโ€™est le premier dioptre de lโ€™ล“il. On lui dรฉcrit 5 couches de la superficie ร  la profondeur. Il sโ€™agit de lโ€™รฉpithรฉlium cornรฉen, la membrane de BOWMAN, le stroma, la membrane de DESCEMET et lโ€™endothรฉlium. Elle est avasculaire et richement innervรฉe.

Lโ€™UVEE

Cโ€™est la tunique intermรฉdiaire. Elle reprรฉsente la membrane nourriciรจre du globe. Elle prรฉsente ร  dรฉcrire 3 segments : la choroรฏde, le corps ciliaire et lโ€™iris.

La choroรฏde

Partie postรฉrieure de lโ€™uvรฉe, elle tapisse la sclรจre en dedans, de la papille ร  lโ€™ora serrata. Cโ€™est une รฉponge vasculaire enfermรฉe dans un tissu conjonctif lรขche.
Le systรจme vasculaire choroรฏdien dรฉpend des artรจres ciliaires postรฉrieures. Il assure par diffusion ร  travers la membrane de Bruch, les besoins de lโ€™รฉpithรฉlium pigmentaire et des cellules sensorielles. On lui reconnaรฎt trois zones de dedans en dehors la couche des gros vaisseaux de Haller, la couche des moyens vaisseaux de Sattler, la couche des capillaires ou la choriocapillaire.

Le corps ciliaire

Segment intermรฉdiaire, il est renflรฉ en forme dโ€™anneau, triangulaire en coupe transversale. Il est constituรฉ de deux parties distinctes. Le muscle ciliaire, ร  la partie antรฉro-externe, est formรฉ de fibres musculaires lisses. Les procรจs ciliaires formรฉs par des pelotons vasculaires baignent dans une atmosphรจre de tissu conjonctif lรขche. Au dessous du muscle ciliaire, une couche de vaisseaux relie les vaisseaux choroรฏdiens aux procรจs ciliaires.

Lโ€™iris

Segment antรฉrieur de lโ€™uvรฉe, il est disposรฉ comme un diaphragme circulaire percรฉ dโ€™un orifice au centre, la pupille. Il prรฉsente ร  dรฉcrire une face antรฉrieure, convexe, irrรฉguliรจre, mamelonnรฉe, de coloration variable suivant les sujets et les races. Sa face postรฉrieure est concave, lisse, et uniformรฉment noire. La pupille est circulaire et ses dimensions sont soumises ร  lโ€™action des muscles dilatateurs et sphincter de lโ€™iris.

La rรฉtine

Cโ€™est la tuniqe la plus interne. Elle constitue la membrane neurosensorielle.
Elle sโ€™รฉtend du pourtour papillaire ร  lโ€™orifice pupillaire. Elle est formรฉe de deux parties inรฉgales sรฉparรฉes par lโ€™ora serrata. Sa portion antรฉrieure ou ciliorรฉtinienne se rรฉduit ร  deux couches รฉpithรฉliales. Cโ€™est une fine membrane de coloration rosรฉe constituรฉe de deux feuillets, lโ€™รฉpithรฉlium pigmentaire et la rรฉtine neurosensorielle.
La papille optique se prรฉsente ร  lโ€™ophtalmoscopie sous la forme dโ€™un disque, jaune clair avec une dรฉpression centrale appelรฉe excavation papillaire. Le rapport du diamรจtre de cette excavation sur celle du disque optique dรฉfinit le cup disc ratio (C/D). Ce dernier est normalement infรฉrieur ร  3 /10. La macula, zone ovale, lรฉgรจrement teintรฉe de jaune et situรฉe au centre de la rรฉtine, nโ€™est constituรฉe que de cones, ce qui en fait la rรฉgion de lโ€™acuitรฉ visuelle maximale. Son centre est marquรฉ par une petite dรฉpression, la fovea centralis.
Ensuite dichotomiquement jusquโ€™ร  la pรฉriphรฉrie, dans chaque secteur rรฉtinien correspondant.
Les veines issues des territoires capillaires suivent le mรชme trajet que les artรจres auxquelles elles sont accolรฉes.
Quatre branches principales, temporales, nasales, supรฉrieures et infรฉrieures, se rรฉunissent au niveau de la papille pour former la veine centrale de la rรฉtine. Le calibre artรฉriel doit reprรฉsenter les deux tiers du calibre veineux.

LE CONTENU

Lโ€™humeur aqueuse

Elle est contenue dans le segment antรฉrieur. Liquide limpide, incolore, secrรฉtรฉ par le corps ciliaire dans la chambre postรฉrieure, elle passe ensuite dans la chambre antรฉrieure par lโ€™orifice pupillaire. Sa rรฉsorption se fait au niveaue de lโ€™angle irido cornรฉen par le trabรฉculum.

Le cristallin

Cโ€™est une lentille biconvexe, transparente et avasculaire. Il est suspendu par les ligaments de la zonule. On lui dรฉcrit un noyau central, qui baigne dans un cortex, le tout enveloppรฉ par les capsules antรฉrieure et postรฉrieure. Il divise le globe oculaire en deux segments : en avant le segment antรฉrieur et en arriรจre le segment postรฉrieur.

Le corps vitrรฉ

Cโ€™est une substance viscoรฉlastique, transparente qui remplit tout le segment postรฉrieur. En volume, il reprรฉsente les 2/3 du globe oculaire.

RAPPEL EMBRYOLOGIQUE

L’รฉbauche oculaire apparaรฎt tรดt, dรจs la fin de la gastrulation. Pour arriver ร  maturation, elle suit un parcours embryologique trรจs habituel, de la simple segmentation du zygote ร  la gastrulation, une organogenรจse conduisant ร  l’รฉlaboration de la structure oculaire. On parle d’embryon jusqu’ร  trois mois, de fล“tus de trois mois ร  neuf mois.

lโ€™embryogenรจse

Jusqu’ร  la troisiรจme semaine, la segmentation du zygote, puis la gastrulation conduisent ร  l’รฉlaboration d’un embryon tridermique (ectoblaste, mรฉsoblaste, entoblaste). L’ectoblaste, dans sa partie crรขniale, s’รฉpaissit en plaque neurale, qui se creuse en gouttiรจre neurale, limitรฉe latรฉralement par les crรชtes neurales. La gouttiรจre neurale se ferme et sa partie antรฉrieure va donner les vรฉsicules cรฉrรฉbrales antรฉrieures, prosencรฉphale ou (cerveau antรฉrieur), mรฉsencรฉphale ou (cerveau moyen), rhombencรฉphale ou (cerveau postรฉrieur). Le prosencรฉphale se scinde en deux vรฉsicules, tรฉlencรฉphale ou cerveau terminal, et diencรฉphale. La premiรจre รฉbauche oculaire est reprรฉsentรฉe, avant la fermeture de la gouttiรจre neurale, par deux dรฉpressions symรฉtriques, les fossettes optiques.
Lors de la fermeture de la gouttiรจre neurale, ces fossettes vont se transformer en vรฉsicules optiques arrondies et saillantes, unies au tube neural par le pรฉdicule optique. Du fait des divisions des vรฉsicules cรฉrรฉbrales primitives, les vรฉsicules optiques se trouvent situรฉes ร  l’union du tรฉlencรฉphale et du diencรฉphale. Lโ€™ectomรฉsenchyme ou mรฉsectoderme est dรฉrivรฉ des crรชtes neurales cรฉphaliques. Ces massifs cellulaires vont migrer, envahir le mรฉsoderme de la face, prolifรฉrer, et se diffรฉrencier, en รฉlรฉments squelettiques et tissus conjonctifs des parties de l’orbite adjacentes aux secteurs infรฉrieurs, nasal et mรฉdian du globe oculaire.
La plus grande partie de la sclรจre, la choroรฏde (sauf l’endothรฉlium vasculaire, d’origine mรฉsodermique), les muscles ciliaires, le stroma et l’endothรฉlium cornรฉen. Le mรฉsoblaste cรฉphalique est รฉtalรฉ de part et d’autre du tube neural avec ses deux portions principales sรฉparรฉes par une lame intermรฉdiaire, mรฉsoblaste para-axial proche de la chorde et qui donnera naissance aux os du crรขne, au tissu rรฉtro-oculaire, aux muscles oculomoteurs. Le mรฉsoblaste viscรฉral conduit ร  la formation des parois temporale et supรฉrieure de l’orbite. Ainsi, ร  la fin de la troisiรจme semaine, tous les tissus embryonnaires de lโ€™ล“il et de ses annexes sont en place.

Lโ€™organogenรจse

Elle s’รฉtale de la quatriรจme ร  la huitiรจme semaine, prรฉsidant ร  l’รฉlaboration des diverses structures du globe ร  partir des feuillets primitifs, par une sรฉrie d’enkystements successifs qui lui confรจre sa forme sphรฉrique. A la troisiรจme semaine, les vรฉsicules optiques primitives sont constituรฉes d’une paroi identique ร  celle du tube neural, auquel elles sont reliรฉes par la tige (pรฉdicule, pรฉdoncule) optique. De la quatriรจme ร  la huitiรจme semaine, la cupule optique va se former par aplatissement de sa face antรฉrieure (vรฉsicule optique secondaire) et invagination de sa face infรฉrieure sous la forme d’une fente (colobomique, fล“tale, embryonnaire, choroรฏdienne), qui s’รฉtend tout le long de la tige optique.
La cupule optique prรฉsente alors deux feuillets, l’un externe qui donnera l’รฉpithรฉlium pigmentaire, l’autre interne qui conduira au neuroรฉpithรฉlium. Entre ces deux feuillets, il existe un espace virtuel, rรฉsidu de la cavitรฉ de la vรฉsicule optique. Cet espace doit normalement disparaรฎtre mais demeure un lieu possible de dรฉcollement.

ล’il et diabรจte

Dโ€™aprรจs les critรจres de lโ€™OMS, le diagnostic des diabรจtes peut รชtre posรฉ lorsque la glycรฉmie ร  jeun dรฉpasse ร  plusieurs reprises, 1,26g/l ou quโ€™elle excรจde 2,00g/l en phase interprandiale ou deux heures aprรจs une charge orale de 75g de glucose. Lโ€™รฉlรฉvation de la glycรฉmie procรจde de deux grands mรฉcanismes, carence en insuline ou inefficacitรฉ pรฉriphรฉrique de celle-ci par insulino-rรฉsistance.
Ceci conduit ร  distinguer le diabรจte insulino dรฉpendant, insulinoprive de type I (DID) et le diabรจte non insulinodรฉpendant, gras ou de la maturitรฉ de type II (DNID). Ces diabรจtes primaires doivent รชtre diffรฉrenciรฉs des formes secondaires. Le maintien de lโ€™homรฉostasie glucosรฉe qui consiste ร  parer ร  toute hyper ou hypoglycรฉmie est complexe. La normalisation de lโ€™hyperglycรฉmie fait appel ร  la sรฉcrรฉtion appropriรฉe dโ€™insuline dont le stimulus essentiel est lโ€™hyperglycรฉmie, associรฉe ร  une liaison de lโ€™insuline ร  un rรฉcepteur membranaire et ร  des voies mรฉtaboliques dโ€™oxydation et de stockage du glucose satisfaisantes.

Les manifestations ophtalmologiques

Elles sont multipolaires, mais dominรฉes par la rรฉtinopathie diabรฉtique (RD) en raison de sa frรฉquence, des progrรจs rรฉalisรฉs pour son diagnostic et son traitement, et de son intรฉrรชt comme marqueur du degrรฉ de gravitรฉ du diabรจte.

rรฉtinopathie diabรฉtique (RD)

Lโ€™association des lรฉsions vasculaires et tissulaires, de nature exsudative, prolifรฉrative puis dรฉgรฉnรฉrative non spรฉcifique, entrainรฉes par la capillaropathie diabรฉtique rรฉtinienne constitue la RD. Cโ€™est la complication oculaire principale du diabรจte. Il est aujourdโ€™hui admis que lโ€™รฉvรฉnement biochimique dรฉclenchant de la capillaropathie est lโ€™augmentation de lโ€™activitรฉ de lโ€™aldose rรฉductase tissulaire secondaire ร  lโ€™รฉlรฉvation des taux sanguins du glucose ou dโ€™autres hexoses. En atteste la corrรฉlation entre cette augmentation dโ€™activitรฉ enzymatique et les modifications structurales prรฉcoces des capillaires rรฉtiniens.
Lโ€™atteinte initiale de la paroi capillaire secondaire ร  lโ€™hyperglycรฉmie chronique est dโ€™abord infraclinique, puis devient visible en biomicroscopie du fond dโ€™ล“il. Elle est lโ€™unique responsable de la chronologie ultรฉrieure des altรฉrations pathologiques vasculaires et tissulaires. Le rรดle des modifications hรฉmatologiques cellulaires et plasmatiques du diabรฉtique apparaรฎt trรจs secondaire dans la physiopathologie de la RD.
La RD est chronique dans le plus grand nombre des cas tandis que les formes florides prolifรฉrantes rapidement รฉvolutives en quelques mois sont exceptionnelles et caractรฉrisรฉes de maniรจre originale par le dรฉveloppement de nรฉovaisseaux ร  lโ€™intรฉrieur du pole postรฉrieur. Un nombre non nรฉgligeable dโ€™annรฉes (en moyenne 15 ans) est nรฉcessaire pour quโ€™elle apparaisse. Ce dรฉlai devrait laisser le temps aux diabรฉtologues et aux gรฉnรฉralistes de traiter le diabรจte avec un maximum dโ€™efficacitรฉ afin de rรฉduire la frรฉquence de sa survenue. Les ophtalmologistes sont, eux aussi, fortement concernรฉs par cette latence dโ€™apparition des lรฉsions.
En effet, si la surveillance oculaire est prรฉcocement รฉtablie en collaboration รฉtroite avec les internistes, la RD peut รชtre non seulement prรฉvenue mais aussi prรฉvue, surveillรฉe avec rigueur si elle est seulement dรฉbutante, traitรฉe rapidement si elle est constituรฉe, et enfin faire lโ€™objet de traitements palliatifs aux stades avancรฉs oรน dรฉsormais elle est rarement dรฉcouverte pour la premiรจre fois. Contrairement ร  une notion encore largement rรฉpandue, la RD se prรฉsente exactement suivant les mรชmes tableaux anatomocliniques, que le diabรจte soit de type I ou de type II. Mais dans le diabรจte de type II, la mรฉconnaissance du dรฉbut de la maladie et/ou une surveillance moins attentive de lโ€™ล“il peuvent rendre trop tardive la mise en รฉvidence de la RD. Le fond dโ€™ล“il du diabรฉtique de type II doit par consรฉquent faire lโ€™objet dโ€™un contrรดle ophtalmologique encore plus rรฉgulier que dans le diabรจte de type I, gรฉnรฉralement mieux surveillรฉ depuis le dรฉbut. Le traitement mรฉdical du diabรจte est donc fondamental dans la prรฉvention de la RD.

autres atteintes oculaires

Certaines dโ€™entre elles possรจdent une rรฉelle importance en raison de leur frรฉquence (cataracte, neuropathies optiques) ou de leur signification physiopathologique (paralysies oculomotrices). Les autres sont plus rares et ne seront quโ€™รฉvoquรฉes.

cataracte

Elle est plus frรฉquente et plus prรฉcoce chez le diabรฉtique. On admet que lโ€™opรฉration de la cataracte est rรฉalisรฉe six fois plus souvent chez le diabรฉtique que chez le non diabรฉtique. Deux grands tableaux cliniques doivent รชtre distinguรฉs.

cataracte diabรฉtique vraie

Elle est rare et survient chez des sujets jeunes entre 15 et 25 ans ร  lโ€™occasion dโ€™une dรฉcompensation de la maladie (coma), dโ€™un mauvais contrรดle glycรฉmique, en particulier lors de lโ€™installation du traitement, quelquefois elle peut rรฉvรฉler la maladie diabรฉtique. Cette cataracte est bilatรฉrale, rapidement progressive, parfois en quelques heures. Elle se manifeste au dรฉbut par des opacitรฉs sous capsulaires antรฉrieures et postรฉrieures, รฉvoquant un aspect en tempรชte de neige, parfois par une plaque sous capsulaire postรฉrieure dense au stade vacuolaire initial. Elle peut รชtre rรฉversible si la glycรฉmie est normalisรฉe. Sinon elle รฉvolue vers une cataracte totale, souvent blanche et intumescente.

cataracte du sujet รขgรฉ diabรฉtique

Elle est une cataracte de type sรฉnile survenant plus frรฉquemment et surtout plus prรฉcocement que dans une population non diabรฉtique. Elle dรฉbute aprรจs 40 ans chez un patient ayant un long passรฉ diabรฉtique connu. Elle est bilatรฉrale, constituรฉe de vacuoles sous capsulaires antรฉrieures et postรฉrieures, associรฉes ร  des opacitรฉs cupuliformes postรฉrieures, avec parfois des opacitรฉs ร  reflet polychrome. La survenue dโ€™une cataracte corticale, bilatรฉrale chez un sujet de moins de 60 ans รฉvoque la possibilitรฉ dโ€™un diabรจte et nรฉcessite une recherche biologique en ce sens.

atteinte du nerf optique

neuropathie optique diabรฉtique

Elle est de type rรฉtrobulbaire et est exceptionnelle. Son รฉvolution est relativement favorable et semble amรฉliorรฉe par la normalisation de la glycรฉmie.

neuropathie optique ischรฉmique antรฉrieure aigue

Plus frรฉquente chez le diabรฉtique, son tableau nโ€™a rien de spรฉcifique. En gรฉnรฉral unilatรฉrale, la neuropathie peut se bilatรฉraliser rapidement, souvent en moins dโ€™un an. Lโ€™รฉvolution se fait, quasi inexorablement, vers une atrophie optique dรฉfinitive.

Troubles oculomoteurs

Ils sont unilatรฉraux et classiques dans le diabรจte, se manifestent par une diplopie brutale et sont confirmรฉs par le test de LANCASTER et surviennent dans 1 ร  5 % des cas aprรจs cinquante (50) ans par ordre de frรฉquence dรฉcroissante. On rencontre des paralysies du III, du VI et du IV. La rรฉgression spontanรฉe en quelques mois est la rรจgle mais les rรฉcidives ne sont pas rares.

atteintes diverses

Dโ€™apparition rare, elles sont ร  type dโ€™oblitรฉrations vasculaires, dโ€™atteinte cornรฉo conjonctivale, dโ€™atteintes de lโ€™uvรฉe, de glaucome, de trouble de la rรฉfraction et dโ€™infections.

ล’il et leucรฉmie

La leucรฉmie est un terme qui dรฉsigne diverses affections malignes, aigues ou chroniques caractรฉrisรฉes par la prolifรฉration des centres formateurs de leucocytes. Les anomalies du sang et de sa coagulation, de ses รฉlรฉments figurรฉs ou de leurs cellules souches, sont caractรฉrisรฉes par la diversitรฉ de leurs expressions cliniques mais aussi par leur gravitรฉ potentielle, car elles mettent en cause lโ€™une des fonctions essentielles de lโ€™organisme. Dans ce contexte, les nombreuses manifestations ophtalmologiques sont heureusement accessibles ร  lโ€™observation directe, en particulier par lโ€™examen du fond dโ€™ล“il, et constituent des tรฉmoins prรฉcieux du diagnostic et du suivi รฉvolutif.

manifestations oculaires

Elles sont frรฉquentes bien quโ€™elles soient rarement dรฉtectรฉes cliniquement. Ceci est dรป au fait que ces patients bรฉnรฉficient rarement dโ€™un examen systรฉmatique du fond dโ€™ล“il. Leur frรฉquence varie de 28 % ร  50 %, voire 80 % tant dans les leucรฉmies aigues que chroniques.
Les lรฉsions rรฉtiniennes rรฉsultent de quatre mรฉcanismes pathogรฉniques qui sont, une invasion directe par les cellules nรฉoplasiques, des anomalies hรฉmatologiques associรฉes ร  la leucรฉmie (anรฉmie, thrombocytopรฉnie), des complications de lโ€™hyperviscositรฉ (microanรฉvrysmes, occlusions capillaires, ischรฉmie, nรฉovascularisation), et des infections opportunistes.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
I- RAPPELS ANATOMIQUES DE Lโ€™ล’IL
I.1- Le contenant ou coque
I.1.1- La sclerocornรฉe
I.1.1.1- La sclere
I.1.1.2- La cornรฉe
I.1.2- lโ€™uvรฉe
I.1.2.1- La choroรฏde
I.1.2.2- Le corps ciliaire
I.1.2.3- Lโ€™iris
I.1.3- La rรฉtine
I.2- Le contenu
I.2.1- Lโ€™humeur aqueuse
I.2.2- Le cristallin
I.2.3- Le corps vitrรฉ
II- RAPPEL EMBRYOLOGIQUE
II.1- Lโ€™embryogenรจse
II.2- Lโ€™organogenรจse
III- CLINIQUE
III.1- ล’il et diabรจte
III.1.1- manifestations ophtalmologiques
III.1.1.1- rรฉtinopathie diabรฉtique
III.1.1.2- autres atteintes oculaires
III.1.1.2.1- cataracte
III.1.1.2.1.1- cataracte diabรฉtique vraie
III.1.1.2.1.2- cataracte du sujet รขgรฉ diabรฉtique
III.1.1.2.2- atteintes du nerf optique
III.1.1.2.2.1- neuropathie optique diabรฉtique
III.1.1.2.2.2- neuropathie optique ischรฉmique antรฉrieure aigue
III.1.1.2.3- troubles oculomoteurs
III.1.1.2.4- atteintes diverses
III.2-ล’il et leucรฉmie
III.2.1- manifestations oculaires
III.2.1.1- les infiltrats rรฉtiniens
III.2.1.2- les infiltrats choroรฏdiens
III.2.1.3- les infiltrats vitrรฉens
III.2.1.4- les lรฉsions du segment antรฉrieur de lโ€™ล“il
III.3.1- neurofibromatose de VON RECKLIG HAUSEN
III.3.1.1- manifestations cutanรฉes
III.3.1.1.1- tumeurs cutanรฉes
III.3.1.1.2- tumeurs nerveuses sous cutanรฉes
III.3.1.1.3- taches pigmentaires
III.3.1.2- manifestations oculaires
III.3.1.2.1- nรฉvrome plexiforme de la paupiรจre supรฉrieure
III.3.1.2.2- atteinte de lโ€™uvรฉe
III.3.1.2.2.1- nodules iriens de LISCH
III.3.1.2.2.2- atteintes choroรฏdiennes
III.3.1.2.2.3- glaucome congรฉnital
III.3.1.2.3- autres manifestations ophtalmologiques
III.4- ล’il et rein
III.4.1- affections rรฉnales ร  retentissement oculaire
III.4.1.1- nรฉphropathies glomรฉrulaires
III.4.1.2- nรฉphropathies interstitielles
III.4.1.3- nรฉphropathies tubulaires
III.4.1.4- insuffisance rรฉnale chronique
III.4.1.4.1- troubles de la rรฉfraction
III.4.1.4.2- atteinte cornรฉo-conjonctivales
III.4.1.4. 3- cataracte
III.4.1.4.4- hypertonie intra oculaire
III.4.1.4.5- atteintes du segment postรฉrieur
III.5- ล’il et tuberculose
III.5.1- Epidรฉmiologie
III.5.2- Etiopathogรฉnie
III.5.3- manifestations dโ€™hypersensibilitรฉ oculaire de la tuberculose
III.6- ล’il et affections musculaires
III.6.1- La myasthรฉnie ou maladie dโ€™ERB GOLDFLAM
III.6.2- Les myopathies ou dystrophies musculaires progressives
III.6.2.1- la myopathie oculaire pure
III.6.2.2- la myopathie oculopharyngรฉe
III.6.2.3- le syndrome de KEARNS et SHY
III.6.3- La dystrophie myotonique ou maladie de STEINERT
III.6.3.1- ptosis et รฉnophtalmie
III.6.3.2- la myotonie de STEINERT
I- METHDOLOGIE
I.1- Cadre dโ€™รฉtude
I.2- Patients et mรฉthodes
I.2.1- type et durรฉe
I.2.2- critรจres dโ€™exclusions
I.2.3- critรจres dโ€™inclusions
II- OBSERVATIONS
Observation nยฐ 1
Observation nยฐ 2
Observation nยฐ 3
Observation nยฐ 4
Observation nยฐ 5
Observation nยฐ 6
Observation nยฐ 7
Observation nยฐ 8
III- COMMENTAIRE
III.1- Difficultรฉs diagnostiques
III.1.1- Lโ€™insuffisance rรฉnale
III.1.2- La maladie dโ€™Eales
III.1.3- La leucรฉmie
III.1.4- La myasthรฉnie
III.1.5- La maladie de VON RECKLING HAUSEN
III.1.6- Le diabรจte
III.2- Traitement
III.2.1- au cours de lโ€™insuffisance rรฉnale chronique
III.2.1.1- moyens optiques
III.2.1.2- moyens mรฉdicaux
III.2.1.3- moyens chirurgicaux
III.2.2- au cours de la tuberculose
III.2.2.1- traitement de lโ€™hypersensibilitรฉ et de phรฉnomรจnes immunitaires
III.2.2.2- traitement des complications
III.2.2.3- Chimioprophylaxie
III.2.3- au cours des leucรฉmies
III.2.4- au cours de la myasthรฉnie
III.2.4.1- les mรฉdicaments
III.2.4.2- les moyens chirurgicaux
III.2.5- au cours de la maladie de VON RECKLING HAUSEN
III.2.6- au cours de la rรฉtinopathie diabรฉtique
III.2.6.1- traitement mรฉdical de la rรฉtinopathie diabรฉtique
III.2.6.2- traitement mรฉdicaux de la rรฉtinopathie diabรฉtique dรฉbutante
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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