HALICEPHALOBUS GINGIVALIS
Cycle biologique
Le développement des Nématodes comprend sept stades : l’oeuf, quatre stades larvaires et deux stades adultes. La larve L1 se développe à l’intérieur de l’oeuf, l’éclosion est suivie de quatre mues jusqu’au stade pré-adulte (ou adulte immature) puis une phase de croissance ainsi que la maturité sexuelle marquent le passage au stade adulte. On distingue trois types de Nématodes selon les modalités de développement embryonnaire :
– Ovipare : les femelles pondent des oeufs non segmentés ou sous forme 4, 8 ou 16 cellules
– Ovovivipare : les femelles pondent des oeufs contenant un embryon développé
– Vivipare : les femelles « pondent » des larves L1 développées.
Le cycle peut être direct ou indirect. Chez certaines espèces, il existe un phénomène d’hypobiose* au stade L3, L4 ou pré-adulte.
Lors d’un cycle monoxène*, l’infestation se fait par des oeufs embryonnés contenant une larve L3 ou par une larve L3 libre, à partir du milieu extérieur. Il y a ensuite migration (cycle semidirect) ou non (cycle direct).
Lors d’un cycle hétéroxène*, un hôte intermédiaire (arthropode, crustacé …) est infesté par les oeufs ou les larves L1 puis l’évolution s’arrête au stade L3, cette forme reste la forme d’infestation de l’hôte définitif.
Selon les espèces, la reproduction peut être
– Sexuée ou gonochorique, c’est-à-dire que la reproduction implique des individus mâle et femelle
– Hermaphrodite pour laquelle un même individu possède des organes sexuels mâle et femelle, les ovocytes sont alors autofécondés.
– Parthénogénétique*, mode de reproduction clonale dans laquelle les mâles n’interviennent pas.
Epidémiologie descriptive
Halicephalobus gingivalis a été décrit pour la première fois en 1954 par Stefanski. Depuis, plus de soixante-dix cas cliniques ont été rapportés, concernant en grande majorité des chevaux. Les cas d’infestation par H. gingivalis ont une distribution géographique large. Des cas ont été décrits au Japon, Amérique du Nord, Colombie, Egypte et dans plusieurs pays d’Europe2.Les organes les plus souvent infestés par Halicephalobus gingivalis sont l’encéphale, les reins, la moelle épinière et les os de la tête. Dans quelques cas, des nématodes ont également été observés au niveau du coeur, du foie, des poumons, des yeux, des noeuds lymphatiques, des os longs ou encore de la peau.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : HALICEPHALOBUS GINGIVALIS
I. ORDRE DES RHABDITIDA
1. Classification
2. Morphologie et biologie
a. Rappels sur l’embranchement des Nématodes
b. Caractéristiques de l’ordre des Rhabditida
c. Particularités de Halicephalobus gingivalis
3. Epidémiologie
a. Epidémiologie descriptive
b. Epidémiologique analytique
II. MANIFESTATIONS CLINIQUES CHEZ LE CHEVAL
1. Signes cliniques
a. Signes cliniques neurologiques
b. Signes cliniques rénaux et/ou urinaires
c. Signes d’atteinte osseuse ou articulaire
d. Symptômes de colique
e. Autres signes cliniques
2. Lésions
a. Lésions macroscopiques
b. Lésions microscopiques
III. MOYENS DE LUTTE
1. Méthodes diagnostiques
a. Analyses biologiques
b. Imagerie
c. Histopathologie
d. Identification du parasite
2. Traitement
DEUXIEME PARTIE : AUTRES HOTES FACULTATIFS DE HALICEPHALOBUS GINGIVALIS
I. CHEZ L’HOMME
1. Epidémiologie
2. Signes cliniques
3. Examens complémentaires
4. Traitements
5. Nécropsie
II. CHEZ LES EQUIDES
1. Zèbre
2. Ane
III. CHEZ D’AUTRES ESPECES
TROISIEME PARTIE : CAS CLINIQUE
I. ANAMNESE
II. EXAMEN CLINIQUE
1. Examen clinique général
2. Examen de la tête
III. EXAMENS COMPLEMENTAIRES
1. Radiographies
2. Echographie
3. Bactériologie
IV. DIAGNOSTIC
V. AUTOPSIE
1. Lésions macroscopiques
2. Lésions microscopiques : images histologiques
VI. DISCUSSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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