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Situation économique
L’industrialisation
« Des établissements formels créés, 62% dans la filière Commerce (18% Gros et 44% Détail) ; 17% Transport et Télécommunications ; 12% Hôtel, Restaurants et autres services ; 9% dans l’industrie. Entreprises Individuelles : 88% ; Sociétés : 7% ; Entreprises artisanales : 5%. Créations d’emplois : 6.000 dont 34,33% attribués aux femmes. Au 1er Janvier 2004» 1 . Ces données de l’INSTAT nous permettent de dire les situations suivantes :
– La plus part de ces entreprises individuelles œuvre nt pour leurs comptes personnel, donc ils aperçoivent souvent des revenus journaliers. Ce dernier peut favoriser la multiplication de nombre de travailleur de sexe car les gens qui ont de l’argent habituellement à main sont facilement attirés par les prostitués et inversement, les DTS sont attirées d’avantage par ces premiers. Mais le 88% représente la majorité des établissements. Donc, Tamatave doit avoir des politiques pour mieux attirer les gens qui obtiennent de l’argent journalier d’encaisser leurs revenus auprès des organismes financiers.
– Les femmes et les jeunes filles sont les plus affectées par des IST/VIH/Sida, cela est à cause de nombreux facteurs comme par exemple : insuffisance d’emplois convenables pour les femmes par rapport aux hommes suite à leur fragilité et leurs droits (Congé pour la maternité, repos journaliers pour l’allaitement, etc…). D’où la création d’emploi à Tamatave en 2004 pour les femmes était seulement 34,33% contre 65,67% pour les sexes masculins. La preuve est que, actuellement « 56 % des PVVIH sont des femmes et 44 % sont des hommes » 2. Cela pourrait être la source d’augmentation de no mbre des prostitués à Tamatave.
La situation des ménages à Tamatave
« La population active ne représente que 48,2% dans la Commune Urbaine de Toamasina. Elle comprend les personnes occupées (37%) et les personnes chômeurs (11,2%) » 3. La première catégorie englobe tous ceux qui ont un emploi durant la semaine précédant l’enquête ; tandis que la seconde catégorie représente les chômeurs au sens réel du terme, c’est-à-dire ceux qui ont perdu un emploi ou qui en recherchent activement et sont immédiatement disponibles à travailler. Les femmes au foyer, les étudiants, les retraités, les rentiers sont considérés comme inactifs au sens économique du terme. Toamasina est la grande ville où le secteur informel a la part la plus faible.
LA TRANSMISSION DU VIH/SIDA ET SA DIAGNOSTIC
PRÉSENTATION DU SIDA
Tout d’abord, avant d’entrer au fond, par convention internationale, le ruban rouge a été adopté comme un symbole de la lutte contre le SIDA. Et selon les conventions typographiques françaises, l’acronyme SIDA est aussi lexicalisé et il s’écrit « sida » en minuscules et sans point.
Syndrome immunodéficience acquise (sida), stade avancé de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), caractérisé par une déficience du système immunitaire qui facilite les infections par divers micro-organismes (bactéries, champignons, parasites) et l’apparition de certaines maladies dites : « opport unistes », car elles atteignent peu les sujets dont l’immunité est normale. L’altération des fonctions de défense immunitaire finit par entraîner le développement d’un syndrome clinique (ensemble des symptômes et des troubles décelés à l’examen par le médecin.) Le sida proprement dit ou sida déclaré, est la forme majeure de cette déficience immunitaire.
D’où on peut définir le sida comme ensemble des maladies qui surviennent à la suite de l’affaiblissement ou la détérioration du système immunitaire causé par le VIH.
Historique du Sida dans le monde 1
· 1980 Au CHU (Centre Hospitalo-Universitaire) de Los Angeles, un docteur Michael Gottlieb découvre trois malades homosexuels qui présentent des signes cliniques voisins (amaigrissement, mycose, fièvre, candida buccal et pneumonie).Tous les trois présentent une quantité anormalement basse de leurs lymphocytes T4 dans leurs formules sanguines.
· Mai 1981 Ces patients sont décédés, le docteur décide d’envoyer leurs dossiers médicaux au center of Disease Control d’Atlanta qui par la suite diffuse la nouvelle dans tous les USA. Cela permet de recenser 31 cas identiques à ceux du Dr Gottlieb en moins de 15 jours et touchant la communauté homosexuelle masculine.
· Juin 1981 Les premières études montrent que cette affection jusque là inconnue se transmet par voie sexuelle et sanguine, et qu’elle ne frappe que les homosexuels. Les américains décident de l’appeler AIDS (Acquired Immuno Deficiency Syndrome), que les Français traduisent par SIDA (Syndrome d’Immuno Déficience Acquise).
· Avril 1982 Un cas de sida a atteint un homme ni homosexuel, ni toxicomane. Cela concerne un père de famille de 59 ans qui a la particularité d’être hémophile (malade d’une maladie appelée hémophilie c’est-à-dire maladie héréditaire, récessive et liée au sexe, transmise par les femmes et n’atteignant que les hommes), caractérisée par une tendance plus ou moins grave aux hémorragies, du fait de l’insuffisance d’un facteur de coagulation A ou B dans le plasma.
· Mai 1983 Le professeur Luc Montagnier et son équipe parviennent à isoler pour la première fois l’agent responsable du sida auquel il donne le nom de LAV (Lymphadenopathy Associated Virus)
· Septembre 1983 Le professeur Montagnier dépose une demande de brevet pour un test de dépistage du sida.
· Mai 1984 Un an après les Français, leprofesseur Gallo isole à son tour le virus du sida et lui donne le nom de HTLV3.
· 1985 – Les premiers tests de dépistage sont mis sur le marché. Premier essai thérapeutique par l’AZT aux USA.
– Conférence mondiale sur le SIDA à Atlanta (USA) : 3000 participants.
– Pour mettre fin au scandale du sang contaminé, le ministre de la santé français décide sur le criblage systématique du sang destiné aux transfusions et à la fabrication des produits sanguins. Tous les donneurs de sang sont soumis à un test de dépistage des anticorps anti-HIV.
· 1986 – La communauté scientifique adopte le nom de HIV (Human Immuno Deficiency Virus) ou VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) qui remplace LAV et HTLV3.
– Le professeur Montagnier et son équipe de l’Institut pasteur isolent un deuxième virus, le VIH2, en collaboration avec les chercheurs et médecins de l’hôpital Claude Bernard de Paris et l’hôpital Ega Moniz de Lisbonne.
– Première lueur d’espoir pour les malades, un nouvel antiviral venu des USA, l’azidothyridine ou l’AZT. Mais cette molécule se révèle coûteuse et extrême ment toxique.
En effet, on doit recouvrir à des transfusions sanguines très fréquentes.
1987 – La publicité sur les préservatifs comme préventiondes MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) est autorisée en France.
– Commercialisation de l’AZT en France.
– Avril Campagne de prévention TV « Le sida ne se passe pas par moi »
– Mai Seringue en vente libre dans les pharmacies en France.
· Juin 1989 5ème conférence internationale sur le SIDA à Montréal ; pour première fois, participation des malades à un congrès médical.
· 1990 Premier essai thérapeutique par la ddI (Didanoisine) en France.
· Juin 1990 – 6ème Conférence internationale sur le SIDA à San Francisco, officiellement boycottée par la France, en raison de la nécessitépour les séropositifs de demander un Visa spécial.
– Rapport Dormont, consensus sur les modalités d’utilisation de l’AZT et des thérapeutiques prophylactiques de la pneumocystose chez les séropositifs asymptotiques en France.
· Juin 1991 7ème Conférence internationale sur le SIDA à Florence constat : propagation de l’épidémie.
· 1993 Les premiers essais de vaccins potentiels sont testés chez l’homme.
· 1994 L’identification du virus attribuée officiellement à l’institut Pasteur.
· 1997: – L’Ouganda en lutte contre le SIDA : dans la ville de Mbale, dans l’Est du pays, 15% des femmes enceintes étaient contrôlées positivement il y a 5ans.
– Experts et officiels ont lancé un cri d’alarme à Manille sur l’étendu du sida en Asie pacifique et ont demandé un effort commun pour empêcher la maladie d’étendre davantage son emprise sur cette région très densément peuplée.
· Avril 1997 « SIDA : fort recule de la mortalité en France. Avec l’arrivée des nouveaux traitements, on constate une importance du nombre d’hospitalisation des malades du SIDA dans les pays les plus riches, jette une lumière crue sur l’injustice dont souffre le Tiers-monde où l’épidémie s’étendre »
· 1998 / 28 juin-3 juillet 12ème conférence sur le SIDA.
Historique de l’épidémie à Madagascar et la réponse nationale
Le premier cas de l’infection au VIH a été enregistré en 1987. Malgré une évolution rapide de l’épidémie depuis son apparition, Madagascar figure parmi les pays à faible prévalence de l’infection à VIH. Pour mieux estimer la diffusion et suivre l’évolution de l’épidémie à Madagascar, plusieurs enquêtes ponctuelles ou au niveau national ont été effectuées. Les résultats des différentes études depuis l’apparition de l’épidémie du VIH montrent une prévalence élevée d’IST, notamment la syphilis, mais une prévalence faible du VIH. Cela prouve que Madagascar est loin d’être épargné de la maladie du sida car le taux élevé des IST favorise la propagation du VIH parce que la présence de plaies ou des lésions sur la peau facilite l’infection à VIH lors des contacts sexuels et les autres maladies peuvent provoquer la stimulation ou la perturbation du système immunitaire et qui sera par la suite, facile à intégrer par le virus du sida. « Dès 1988, le Gouvernement de Madagascar a mis en place un programme national de lutte contre le Sida. Un plan de lutte à court terme (1988-1989), et deux plans de lutte à moyen terme (1990-1995 et 1996-2000) ont été exécutés. » La dynamique du partenariat international et l’implication d’autres secteurs de développement pour l’intensification de la réponse à l’épidémie ont nécessité la mise enplace au plus haut niveau de l’Etat d’une coordination nationale de la lutte multisectorielle contre le Sida. Le Plan Stratégique National 2001-2006 étant arrivé à son terme, le nouveau Plan pour la période de 2007-2012 vient d’être adopté.
La découverte du SIDA
En 1981, une maladie jusque là inconnue est découverte aux États-Unis : il s’agit d’une immunodéficience sévère dont une trentaine de cas sont recensés par le Center of Disease Control chez des hommes jeunes et homosexuels. Un cas similaire est également découvert en France. À la fin de cette même année, la maladie a un nom : en anglais AIDS (Acquired Immuno-Deficiency Syndrome), en français sida (syndrome immunodéficitaire acquis), et ses modes de transmission sont connus ; en 1983, le virus responsable est identifié par l’équipe de Luc Montagnier, à l’Institut Pasteur (Paris). Le sida est une maladie nouvelle, apparue en Afrique probablement au cours de la seconde moitié du XXème siècle ; sur la base d’analyses de sérums sanguins conservés à des fins d’études biologiques sur les maladies infectieuses, on pense qu’il a émergé vers la fin des années 1950. L’épidémie de sida que nous connaissons aujourd’hui a débuté à la fin des années 1970 ou au début des années 1980 en Afrique subsaharienne, en Amérique du Sud et du Nord, aux Caraïbes, en Europe de l’Ouest, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Elle s’est répandue rapidement aux autres régions de la planète, touchant l’Asie du Sud, de l’Est et du Sud-Est, la région Pacifique, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à la fin des années 1980. L’Europe de l’Est et l’Asie centrale, jusque là épargnées, ont vu l’apparition du fléau au début des années 1990. Le sida est présent aujourd’hui dans le monde entier et réalise une pandémie planétaire en progression constante. Les recherches menées depuis le début des années 1980 ont permis d’élucider les mécanismes de la maladie au niveau moléculaire et cellulaire, et de mettre au point des traitements antiviraux permettant de freiner son évolution. Cependant en 1983, deux ans après l’identification du sida, l’équipe de Luc Montagnier, à l’Institut Pasteur, solei un virus à partir d’une culture de globules blancs, prélevés sur un ganglion cervical d’un homme atteint du sida. Ce virus est dans un premier temps baptisé LAV (pour Lymphadenopathy Associated Virus). Pendant un an, Montagnier et son équipe tentent en vain de faire accepter l’idée que le virus qu’ils ont découvert est responsable de la maladie. L’équipe américaine dirigée par Robert Gallo, découvreur en 1978 du HTLV-1 (pour Human T-Lymphotropic Virus), premiers rétrovirus humains connus, et en 1982 du HTLV-2, soutient une thèse différente et ne prend pas en compte les résultats de l’Institut Pasteur. En 1984, Robert Gallo isole à son tour le virus du sida, qu’il appelle HTLV-3, parallèlement à une autre équipe américaine, quilui donne le nom de ARV ( AIDS Related Virus). Robert Gallo annonce sa découverte au cours d’une conférence de presse qui fait grand bruit, et où l’Institut Paste ur est oublié. Les virus découverts se révélant finalement identiques, l’Institut Pasteur engage un procès qui débouche, en mars 1987, sur un accord de partage des retombées financières entre l’Institut Pasteur et le National Institutes of Health (NIH). Le virus du sida prend son nom définitif : en français VIH (virus de l’immunodéficience humaine), en anglais HIV (Human Immunodeficiency Virus). À côté du VIH-1 découvert en 1983, Luc Montagnier et son équipe isolent une autre souche, le VIH-2, présent surtout en Afrique de l’Ouest, le VIH-1 sévissant dans le reste du monde.
VIRUS RESPONSABLE
Le sida est dû à un rétrovirus, le VIH ou virus de l’immunodéficience humaine, qui infecte certaines cellules du système immunitaire, les lymphocytes T CD4 (ou T4) responsables de la coordination des différents acteurs cellulaires et moléculaires de la réponse immunitaire. Le virus du sida attaque les cellules du système immunitaire chargées de la défense contre les infections : les lymphocytes (en particulier les lymphocytes T-CD4). Il se multiplie à l’intérieur de ces lymphocytes et finit par les détruire. Quand les lymphocytes ne sont plus assez nombreux, le système immunitaire ne fonctionne plus correctement : la personne attrape toutes sortes de maladies, contre lesquelles son organisme n’est plus capable de lutter les maladies aussi bénignes qu’un rhume. Ce sont ces maladies qui finissent par provoquer la mort du malade.
Les rétrovirus : Rétrovirus, groupe de virus enveloppés à ARN caractérisés par un mode unique de réplication au sein des cellules de leurs hôtes, passant par un stade ADN avant de s’intégrer au génome de la cellule, et dont fait partie le virus du sida (VIH).
Le mode de développement des rétrovirus
Le matériel génétique des rétrovirus est composé de deux brins d’ARN (acide ribonucléique). Une fois dans la cellule hôte, cet ARN n’est pas utilisé comme ARN messager pour fabriquer des protéines, mais est transcrit en ADN (acide désoxyribonucléique) par une enzyme virale, la transcriptase inverse. Cet ADN est ensuite intégré au génome de la cellule (on l’appelle alors provirus) par une enzyme virale appelée intégrase. À partir de là, sous l’influence de certains facteurs d’activation, il peut poursuivre son cycle : de nouveaux brins d’ARN génomique viral sont synthétisés, ainsi que des brins d’ARN messager qui vont permettre la fabrication des protéines virales. Protéines et génome viraux s’assemblent, et les nouvelles particules virales sortent de la cellule, enveloppées d’un morceau de membrane provenant de celle-ci.
Les types de rétrovirus2
Les rétrovirus, responsables de diverses infections chez les vertébrés, y compris l’homme, on les trouve également chez certains invertébrés (mollusques, insectes), ils sont divisés en trois groupes : les lentivirus, les oncovirus et les spumavirus.
Parmi lesquels le virus responsable du sida est les lentivirus dont voici ce qui concerne ses modes d’action : les lentivirus provoquent des infections à évolution lente affectant le système immunitaire de leurs hôtes : il s’agit notamment du VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) ou HIV (en anglais), qui provoque le sida chez l’homme ; le SIV (Simian Immunodeficiency Virus) une affection similaire chez le singe, ou encore le FIV (pour Feline Immunodeficiency virus) chez le chat.
MODES DE TRANSMISSION DU VIH/SIDA
Le VIH se transmet par le sang et les sécrétions sexuelles. La sueur, la salive, l’urine et les selles ne sont pas contaminants, le virus y étant présent en trop faibles quantités. Aucun cas de transmission par la salive n’a ainsi été démontré. Celui-ci ne peut pas par ailleurs pas survivre longtemps en dehors de l’organisme. Les contacts de la vie quotidienne, le partage des verres et couverts, les postillons, les poignées de porte, le linge, les téléphones publics ou les sièges de toilette sont de moindre risque pour ne pas dire sans risque. Les animaux domestiques ne transmettent pas le sida, pas plus que les piqûres de moustiques.
Transmission par voie sanguine
Les échanges de seringues usagées chez les consommateurs de drogues injectables représentent un mode majeur de transmission du sida (les virus présents dans une goutte de sang contaminé à l’intérieur d’une seringue sont protégés de l’air et peuvent survivre longtemps, et infecter un nouvel utilisateur de la seringue).Pour cette pratique, même on n’a pas les données sur le nombre des UDI, on sait que Tamatave est la ville la plus touchée car ces drogues injectables ne sont pas produits ici à Madagascar mais venant de l’extérieur. Et le plus grand port d’importation pour la grande Îl est celui de Toamasina. Donc c’est par l’intermédiaire des marins surtout que les gens reçoivent ces produits. Alors, pour freiner cette pratique il faut qu’on fortifie les vérifications sur les Douanes. Et il est à noté qu’il ya déjà des mesures prises pour la vérification des bagages des passagers des Douanes, mais la pratique continue ; donc, il faut recourir aux assistantes techniques internationale. En ce qui concerne les transfusions sanguines, la transfusion de sang totale non testé constitue un vecteur de transmission du virus.
« En France, si des contaminations ont eu lieu par ce biais avant 1985, notamment chez les hémophiles, ce risque est depuis éliminé : depuis août 1985, le dépistage systématique du VIH est effectué sur chaque don de sang ; de plus, un entretien préalable du donneur avec un médecin précède tout don de sang, de façon à exclure d’emblée les sujets potentiellement contaminés » 1. Si le matériel de prélèvement utilisé étant stérile et àusage unique, le don de sang a aucun risque. Il est conseillé aux voyageurs se déplaçant dans les pays non industrialisés d’emporter des seringues et des aiguilles stériles, dans le cas où ils devraient sur place recevoir un traitement médical par injection. Un autre risque de contamination par voie sanguine est l’accident chez les professionnels de santé, notamment par piqûre ou coupure avec du matériel contaminé (aiguille, scalpel…). La prise immédiate de traitements antirétroviraux après un tel accident semble faire chuter le risque de contamination. Enfin, l’utilisation des brosses à dents, coupe-ongles, ciseaux, rasoirs des personnes contaminées comporte un risque, certes minime, mais qui impose la prudence. Pour les gens pauvres, il est très lourd pour eux de ne pas utiliser matériels des autres faute de pouvoir d’achat. Il en est de même pour les aiguilles utilisées pour le tatouage, les instruments de chirurgie dentaire et les aiguilles d’acupuncture. La stérilisation systématique après chaque utilisation ou l’emploi de matériels à usage unique supprime des risques de contamination.
Transmission par voie sexuelle
Chez les personnes séropositives, le virus du sida est présent dans toutes les sécrétions sexuelles : sperme, liquide séminal et écrétions vaginales. Toute relation sexuelle non protégée avec un partenaire de sérologie inconnue est donc potentiellement à haut risque. Les périodes de menstruation de la femme augmentent le risque de transmission, le virus étant présent dans le sang menstruel. Les dons de sperme non contrôlés sont également un mode de transmission potentiel du VIH. Qu’est-ce qu’on doit faire alors pour éviter la contamination par le VIH ? les seuls moyens possibles sont : l’utilisation des préservatifs masculins ou féminins, l’abstinence, et la fidélité. Mais il est difficile de convaincre les gens qui ont un niveau d’étude inferieur d’utiliser des préservatifs lors de rapport sexuel avec une personne qu’ils trouvent physiquement en bonne santé. Et quelquefois les gens ne veulent pas dépenser pour l’achat de préservatif. C’est pour cela qu’on en a distribué.Mais à Madagascar le nombre de préservatifs vendus ou distribués ne peut pas être considéré comme indicateur de mesure de l’utilisation de condom lors des rapports sexuels car les femmes utilisent les préservatifs masculins pour faire pousser leurs cheveux.
Transmission trans placentaire et allaitement
Le VIH peut se transmettre d’une femme enceinte à son enfant, durant le troisième trimestre de la grossesse ou lors de l’accouchement. « Ce risque de transmission varie de 15% à 30% si la mère ne suit aucun traitement, et est d’autant plus élevé que son état général est faible ou si son taux de CD4 est inférieur à 200 par mm3. Il est en revanche considérablement diminué si la mère suit un traitement antirétroviral pendant sa grossesse, et pouvant chuter en dessous de 5 % » 1.
L’allaitement est donc contre-indiqué si la mère est séropositive. Les dons directs de lait d’une mère à un enfant qui n’est pas le sien sont interdits en France, ce qui mérite d’être imité à Madagascar car il existe encore des femmes qui donnent du lait au bébé de sa sœur lorsqu’elle n’est pas présente et que le nourrisson est affamélors de l’absence de sa mère.
LES CAUSES DE TRANSMISSION ET DÉPISTAGE DU VIH/SIDA
Les causes de transmission
D’après la connaissance de toutes ces possibilités de transmission, nous allons voir les causes de la propagation du VIH/sida dans la zone de notre étude. Si on concentre l’étude au fond de notre thème qui est le cas de Madagascar, bien de cas peuvent favoriser la transmission du VIH/Sida. Tout d’abord, prenons le cas économique. Par exemple si une femme est porteuse de cette maladie et veut mettre au monde des enfants sains c’est-à-dire non porteurs de VIH, elle est obligée de suivre des traitements et accepter le suivi d’un médecin spécialiste. Alors, quelle en serait la situation d’une femme malgache dans une vie de couple dont le revenu mensuel ne dépasse pas Ar 80000 qui est largement insuffisant pour les traitements ? Il est impossible pour ce couple d’avoir une maison à eux sauf héritage. Donc, ils iront forcement louer une maison. Mais la location d’une maison à Madagascar même les habitats les plus moins chers comme les « Trano gas y » c’est-à-dire des petites maisons fabriquées avec des pièces d’arbres ne peut pas être inférieure Ar 10.000 par mois. Si ce couple n’a pas de terre pour faire la culture du riz qui est l’alimentation principale des malgaches, ils sont sous la pression d’en acheter au alentour de 1kg par jour et cela coûte à peu près de Ar 1000. En plus, le riz se mange avec d’autres compositions telles que les mets, et ces derniers coûtent au minimum Ar1000 par jour. Tout cela valen t Ar 10.000 + [(Ar 1000 + Ar 1000) x 30 jours]= Ar 10.000 + Ar 60.000 = Ar 70.000. Il leur reste Ar 10.000 mensuellement pour l’habillement et les soins médicaux.
En effet, c’est très lourd voire impossible pour cette vie commune de faire le suivi médical, cela prouve que l’enfant sera né porteur du VIH. Face à ce problème d’argent, les jeunes malgaches qui sont les plus vulnérables ne peuvent pas résister efficacement à la propagation de cette maladie. Voici deux exemples que nous avons vus :
· les universitaires, surtout les étudiantes, la majorité d’entre elles ont déjà fréquenté des hommes qui sont mariés sans promesse de fondation d’une famille. Cette relation sexuelle n’a pas d’autres buts que d’avoir de l’argent pour l’achat des vêtements ou besoins corporels. Et d’après la discussion que nous avons faite avec des bons nombre d’étudiantes qui ont de financement parental disons suffisant pour pouvoir suivre leurs études, elles disaient que si elles trouvent des hommes prêts à leur donner de l’argent supérieur à Ar 100.000 pour faire un rapport sexuel une fois, elles disaient presque tous qu’elles l’acceptent.
· Dans les lieux touristiques comme Nosy-be, les jeunes femmes y ont un caractère effrayant commun. Pour eux, avoir un étranger comme partenaire sexuel est un honneur et une richesse. Leur pratique de travail de sexe a pour objectif d’avoir de l’argent, et elles ont un défi d’avoir des jeunes hommes malgaches les plus beaux et mieux habillés. Et ces jeunes femmes arrivent à draguer des hommes malgaches et elles se chargent de toutes les dépenses de ces derniers avec l’argent qu’elles obtiennent des étrangers. Se sont ces jeunes hommes malgaches qui dépendent tout entière leurs vies à ces femmes travailleuses de sexe qu’on y nomme : « JAOMBILO ».
Dans tous ces deux exemples, les payeurs sont souvent les décideurs pour l’utilisation de préservatif ou non. Donc, la pauvreté ou l’insuffisance de revenu à Madagascar est une source de la propagation de l’épidémie du sida.
Dans les campagnes les plus enclavées où la couverture médicale n’y est pas encore aboutie, les gens acceptent accouchement assisté par une matrone qui est une femme d’Âge mûr et qui a le dont ou l’héritage de ses parents de savoir faire pour aider la mère de mettre au monde son enfant. Cette matrone on l’appelle à Madagascar : « RENINJAZA » ou la mère d’enfant. Cette pratique est dangereuse car cette dernière en plus qu’elle n’a pas les connaissances requises pour pouvoir accoucher les femmes, elle utilise aussi des matériels non stérilisés et sans renouvellement. Donc, même la mère est séronégative, son enfant pourrait être infecté par le VIH au moment de l’accouchement. Donc la seule mesure qu’on puisse prendre pour abolir cette pratique et diminuer les facteurs de transmission sont : le renforcement de la couverture médicale pour les lieux enclavés qui sont dépourvu des infrastructures sanitaires et assurer la bonne application de l’éducation pour tous pour faciliter l’accès de tout le monde aux informations concernant la maladie prédite.
Dépistage du Sida
Certaines personnes ont le virus du sida et ne le savent pas. Elles ne peuvent donc pas être soignées, et la maladie évolue plus vite que chez les personnes sous traitement. De plus, elles risquent de la transmettre à leurs partenaires si elles ont des relations sexuelles non protégées. Les tests de dépistage permettent de savoir si l’on a ou pas le virus du sida. Le test de dépistage du VIH est conseillé à toute personne ayant connu une situation à risque (rapports sexuels non protégés, utilisation de seringues usagées, accident avec du matériel médical, etc.) et aux couples qui veulent cesser d’utiliser des préservatifs, pour savoir s’il n’y a pas de risque à le faire. Et en bref, il est conseillé à tout le monde de faire le dépistage car le non savoir de leurs sérologies peut aggraver la situation. Les problèmes de dépistage sont encore nombreux à Madagascar. Premièrement, à cause de l’insuffisance de la couverture médicale, les gens dans les campagnes ne bénéficient pas de centres de dépistage. Et même s’il y en a, il est encore difficile de les convaincre d’en participer. C’est pour cela que la plupart des malgaches ne savent pas leurs sérologies. Quelles en sont alors les causes ?
Le niveau d’éducation
Dans une zone où le niveau d’éducation est très faible, comment arrive-t-on à convaincre les gens de faire le dépistage mais ils ne croient pas à l’existence de cette maladie ? En plus, plus de la moitié des paysans ont peur de la seringue ou tout ce qui lie au médecin. Alors, puisque la majorité des malgaches sont des paysans et qui n’ont pas le niveau d’éducation requis pour avoir et comprendre l’explication à faire concernant le VIH/Sida, donc ces gens disent souvent que sans avoir vu un malade de sida ou un mort à cause de sida ils ne seront jamais convaincus à l’existence de sida. Suite aux caractéristiques complexes de cette maladie comme : si une personne est infectée par le VIH du sida, ce n’est pas ce virus qui va la tuer mais d’autres maladies qui profitent l’affaiblissement de son système immunitaire qui vont par la suite la tuer. Si on va expliquer cela à un illettré, il va directement penser que cette maladie n’existe pas ou peut être existée mais n’est pas mortelle ; donc, n’est pas dangereuse. Par conséquent il est difficile de convaincre ces gens de faire le dépistage de sida.
Le savoir faire des médecins
Beaucoup de gens même les intellect uels, doute fortement sur la fiabilité des dépistages faits ici à Madagascar. Au début il faut extraire du sang pour faire le dépistage. Cela était nécessaire car d’après la découverte des chercheurs, le VIH se trouve dans le corps humain dans les liquides vaginaux et les sangs. Puis à cause de l’évolution de la technologie ou des recherches approfondies, les médecins arrivent à faire le dépistage de sida sans toucher le sang juste analyser les sécrétions buccales. Et cete dernière méthode n’est plus utilisée maintenant. Cela entraîne des bouleversements sur al confiance des gens car ils pensent que cette méthode n’est plus fiable. Et à cause de la complexité de cette maladie il est difficile de comprendre la sérologie. En plus voici un exemple que nous avons entendu parler :
1Il y avait une jeune fille affectée par le VIH/Sida après avoir reçu une transfusion sanguine dans un grand hôpital à Nigeria. Son nom est Eniola. Le Docteur a dit qu’elle a une fièvre qui nécessite une transfusion sanguine. Son père voulait lui donner du sang mais leurs sangs ne sont pas compatibles, et c’est le sang dans cet hôpital qu’on a utilisé pour cette fillette. Après un certain temps, on a remarqué qu’elle contracte la maladie du Sida ; mais leurs parents ne sont pas sidéens. Un personnel de cet hôpital a déclaré qu’on a bien fait du test de dépistage de sida pour ce sang et on a trouvé que c’est du sang sans risque de VIH/Sida. La question se pose alors : Comment cette jeune fille a-t-elle attrapé le VIH ? L’État nigérien a fait des recherches et il a trouvé que c’est le sang dans cet hôpital qui avait du virus de sida.
Alors comment peut-on avoir confiance sur le dépistage dans tel cas ? En plus bien d’autres cas similaires sont à l’origine de refus de dépistage.
Les centres de dépistage existants à Tamatave
Il existe pas mal de centres de dépistage de sida dans la ville de Tamatave, mais il faut voir la localisation de ces centres de dépistage car les gens ont honte d’aller se dépister dans un endroit qui est au centre de la ville comme le CIDV de Tamatave. Sa place peut ne pas attirer les personnes de faire un dépistage. Ci-dessous les lieux de dépistage existants à Tamatave : 1
o CIDV (Centre d’Information et Dépistage Volontaire) : ouverture Décembre 2003, représenté par le Président de la Délégation Spéciale (PDS), la Direction Provinciale de la Santé DSP) en partenariat avec la province de Tamatave et la coopération française ;
o Médecine préventive de l’université de Toamasina ; o TOP réseau plus ;
o CRJS (Centre Régional de la Jeunesse et de Sports) ; o PMI Ankirihiry;
o FISA (Fianakaviana Sambatra) gare routière ;
o SALFA Valpinson ;
o Hopitaly Be ;
o Hopitaly Kely.
Le nombre de centre de dépistage à Tamatave est un peu suffisant pour son étendu, mais le nombre de gens qui participent au dépistage est minime. Nous avons déjà dit auparavant les causes de ce comportement. Comment alors faire pour mieux attirer les gens de participer au dépistage ? D’abord, il faut que les lieux d’implantation de ces centres de dépistage soient dans des zone qui ne sont pas trop au centre de la ville c’est-à-dire lieu où passent très souvent des milliers de personnes. Puis, pour les gens qui ont peur de seringue, il faut réutiliser la méthode de détection des signes d’existence de VIH dans la bouche. En fin, il est important si on peut utiliser d’autre méthode plus simple comme dépistage personnel en utilisant de matériel offert par des médecins ou des organismes œuvrant dans la lutte.
Anonymat et confidentialité du Dépistage
Le test de dépistage n’est pas obligatoire à titre individuel, et ne peut en aucun cas être réalisé sans l’accord du patient, à l’exception des dons de sang, d’organes, de tissus, de cellules, de sperme ou d’ovule et du lait, pour lesquels il est systématique et obligatoire. Il est par ailleurs proposé aux femmes enceintes et dans la batterie des tests prénuptiaux. Un test de dépistage peut se faire de façon anonyme dans les centres de dépistage ; s’il est réalisé sur prescription médicale, les résultats sont protégés par le secret professionnel et l’identité du patient reste donc strictement confidentielle.
Diagnostic du SIDA
La première étape en est la positivité d’un test de dépistage, qui indique qu’il y a eu contamination par le virus. Par la suite, le diagnostic de sida déclaré est établi sur la base d’une part, du nombre de lymphocytes T CD4 par millimètre cube de sang « on distingue troiscatégories : supérieur ou égal à 500, entre 200 et 499, et inférieur ou égal à 200 » 1 et d’autre part l’apparition de maladies dites opportunistes. Le diagnostic de sida en France est soumis à déclaration obligatoire par le corps médical : cette déclaration reste anonyme ; son seul but est la surveillance de l’évolution de l’épidémie. Comme pour toutes les informations relatives à la santé d’un patient, les médecins et le personnel soignant sont tenus au secret professionnel.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : IDENTIFICATION ET JUGEMENT SUR LE VIH/SIDA
CHAPITRE I : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA VILLE DE TAMATAVE
SECTION I : LA SITUATION GÉOGRAPHIQUE
1-Tamatave géographiquement
2-Climat
SECTION II : LA SITUATION DEMOGRAPHIQUE
1 – Les différentes ethnies malgaches qu’on trouve à Tamatave
2-La population tamatavienne
SECTION III : SITUATION SANITAIRE
1-Définition de la santé
2-Les infrastructures sanitaires
SECTION IV : L’EDUCATION ET SITUATION ECONOMIQUE
1-L’éducation
2- Situation économique
a- L’industrialisation
b- La situation des ménages à Tamatave
CHAPITRE II : LA TRANSMISSION DU VIH/SIDA ET SA DIAGNOSTIC
SECTION I : PRESENTATION DU SIDA
1- Historique du Sida dans le monde
2-Historique de l’épidémie à Madagascar et la réponse nationale
3-La découverte du SIDA
SECTION II : VIRUS RESPONSABLE
1-Le mode de développement des rétrovirus
2- Les types de rétrovirus
SECTION III : MODES DE TRANSMISSION DU VIH/SIDA
1-Transmission par voie sanguine
2-Transmission par voie sexuelle
3-Transmission trans placentaire et allaitement
SECTION IV : LES CAUSES DE TRANSMISSION ET DEPISTAGE DU VIH/SIDA
1-Les causes de transmission
2-Dépistage du Sida
a- Le niveau d’éducation
b-Le savoir faire des médecins
c-Les centres de dépistage existants à Tamatave
d-Anonymat et confidentialité du Dépistage
e- Diagnostic du SIDA
CHAPITRE III : LES AGGRAVATIONS DE LA MALADIE DU SIDA
SECTION I : LES PHASES DE LA MALADIE
1- La primo-infection
2- La phase asymptomatique
3- Le pré-sida et sida déclaré
SECTION II : LES CAUSES DE LA PROPAGATION DU VIH/SIDA
1-La migration
2-Les coutumes
3-Les maladies sexuellement transmissibles
SECTION III : LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA
1-Les préventions
2-Perspectives thérapeutiques et vaccinales
3- Traitements de la maladie du sida
SECTION IV : LA CORRELATION ENTRE LE SIDA ET LA PAUVRETE
1-L’aggravation du VIH/sida par la pauvreté
2-Le VIH/sida : source et stimulant de la pauvreté
DEUXIÈME PARTIE : MANIÈRE DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA
CHAPITRE I : STRUCTURE POUR LA LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA
SECTION I : CONCENTRATION DE COORDINATION
1-Le Comité National de Lutte cotre le Sida(CNLS)
2-Le Secrétariat Exécutif du CNLS
SECTION II : UN CADRE D’ACTION NATIONALE
1-Plan stratégique national de lutte contre le VIH/Sida 2001-2006
2-Les plans locaux de lutte contre le sida
3-Le processus de développement du Plan d’Action 2007-2012
a-But de la mise en œuvre du Plan d’Action 2007-2012
b-Objectifs généraux de la mise en œuvre du Plan d’Action 2007-2012
SECTION III : LE CADRE D’ACTION AU NIVEAU DE TAMATAVE VILLE
1-Les principes directeurs du Plan Local de lutte contre le SIDA
2-Les facteurs déterminant de la propagation du VIH
SECTION IV : LES FINANCEMENTS POUR LA LUTTE
1-Le budget de l’Etat malgache pour la santé
a-Définitions générales du budget
b-Le budget pour 2008 du gouvernement malgache
c-Budgétisation du Plan d’Action 2007-2012
2- Organismes contribuant dans la lutte contre le sida à Tamatave
CHAPITRE II : CONTRIBUTION DE LA SANTE AU DÉVELOPPEMENT
SECTION I : LA SANTE DANS LES PED
SECTION II : LES EFFETS DE LA SANTE SUR LE DEVELOPPEMENT
SECTION III : UN ENVIRONNEMENT SAIN
1-Les aires protégées et le VIH /SIDA à Madagascar
2-Méthodologie d’adoption des stratégies de lutte contre le sida
SECTION IV : LES SERVICES SANITAIRES ET LE MARCHE
1-Les firmes pharmaceutiques organisent l’apartheid sanitaire
2-Vision sur le VIH/SIDA
CHAPITRE III : ANALYSE DES TECHNIQUES ET STRATÉGIES MISES EN ŒUVRE
SECTION I : LES MESURES PRISES POUR COMBATTRE CE FLEAU
1-Engagement des employeurs et des travailleurs dans la lutte contre les IST/VIH/SIDA
2-Forum national sur la lutte contre le VIH/SIDA Décembre 2004
3-Madagascar utilise le mondial de football pour lutter contre le sida
4- Avec foi en Dieu et dans l’Homme, Le combat contre le VIH / SIDA
a- La situation en Afrique et à Madagascar
b- la religion doit-elle être le dernier rempart contre l’essor du Sida ?
SECTION II : LES FACTEURS DE RISQUE ET DE VULNERABILITE EN TERME DE CIBLE DES INTERVENTIONS
1-Les groupes de populations les plus susceptibles de contracter et diffuser les infections à VIH
a-Travailleuses du sexe
b-Les stratégies pour faire sortir les filles de la prostitution
c-Groupes professionnels mobiles
d-Hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH)
e-Population carcérale
f-Utilisateurs de drogues injectables (UDI)
2-Groupes de population générale vulnérables
a- Les jeunes
b-Les Femmes
c-Les orphelins et enfants vulnérables
d-Les personnes sans abris
SECTION III : LES EFFETS DES STRATEGIES MISES EN OEUVRE
SECTION IV : LA PERSPECTIVE DU VIH/SIDA
1-Un avenir sous haute surveillance
2-Un pays qui s’ouvre au tourisme
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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