Recension des écrits
Ce survol de la littérature sur la question de la politique étrangère interaméricaine du Canada ne se veut pas exhaustif, mais propose des pistes pour mieux comprendre les facteurs d’adhésion du Canada à l’OÉA, et ainsi comprendre ses ambitions futures. Les jeux politiques entre pays actifs de l’OÉA présentent aussi certains défis pour le Canada.
Facteurs d’adhésion à l’OÉA
Longtemps bouder, les pays des Amériques n’avaient pas droit à une politique étrangère canadienne, contrairement à l’Europe occidentale et les États-Unis. L’attitude du Canada à l’égard des voisins du Sud tranchait fortement avec l’application d’un multilatéralisme actif sur la scène internationale (Anzueto, 2013,p .52). Depuis la création en 1910 de l’Union Panaméraine, le Canada avait toujours refusé de joindre à toute institution panaméricaine, et ce, même si les États-Unis avaient fait un Lobbysme soutenu pour son Adhésion à l’OÉA. (McKenna, 2018) L’arrivée des pays antillais au sein de l’organisation, a aussi accentué la pression sur l’adhésion canadienne. « L’entrée des pays antillais à partir de 1967 changeait la nature de l’OÉA qui passait d’un club États-Unis/Amérique latine à une véritable organisation continentale d’où l’absence du Canada devenait plus difficile à expliquer ». (Savoie, 2018)
La politique internationaliste de Pierre Elliot Trudeau a marqué le coup d’envoi de la nouvelle approche à l’égard des pays d’Amériques. Le premier ministre cherchait à affirmer la présence d’un Canada indépendant sur la scène internationale se distançant de l’influence des États-Unis. Dans cette veine, l’Amérique latine est devenue significative pour le Canada avec la publication du livre blanc Politique étrangère au service des Canadiens en 1970 du gouvernement Trudeau (Anzueto, 2013). Le document faisait notamment état d’un besoin de diversifier ses partenaires économiques. Déjà dans les années 60, les spécialistes canadiens estimaient que les échanges commerciaux et les investissements économiques majoritairement concentrés aux États-Unis pouvaient créer un sentiment de dépendance. (Mace, 2000) En 1989, les investissements canadiens étaient encore concentrés à 70% aux États-Unis. (Mace, 2000, p.257)
Sources d’information
La panoplie de tâches réalisées a nécessité l’usage de différentes sources d’informations. Ainsi, c’est par mimétisme que la plupart des productions écrites ont été effectuées. En ce sens, la banque interne d’information fournie de nombreux exemple de document pour chaque évènement récurrent en plus d’archiver certains exemples de communication par courriel. Les rencontres d’équipes, les publications officielles sur le site du gouvernement du Canada, l’Intranet pour les contacts et les activités des différentes équipes, les rapports à l’interne produits par les missions permanentes autour du monde, le site de l’OÉA (calendriers des rencontres, résolutions), le réseautage et les articles scientifiques sont tous des sources d’information précieuse.
Outils méthodologiques
L’organisation d’évènement amène son lot d’imprévisibilité et demande souvent de l’exécution immédiate. En ce sens, chaque jour, j’effectuais une liste de tâches devant être accomplies dans un cahier de travail et avisaient en fonction des nouvelles demandes. Le va-et-vient des documents entre les directions et les agents pour s’avérer fructueux selon leur niveau d’importance. Ainsi, le suivi serré des dossiers sur lesquels je travaillais me permettait de garder une vue d’ensemble sur les livrables demandés. La démarche méthodologie employée en ce sens devait être flexible. J’ai eu recours quelques fois à de la méthodologie documentaire pour mettre à jour des documents, écrire des biographies et répondre à de la correspondance ministérielle. Ainsi, je consultais principalement les sites officiels des 34 États de l’OÉA pour mettre à jour les données concernant le plus haut dirigeant de l’état et le chef de la diplomatie. Il était important de faire preuve d’une grande vigueur, car même les sites officiels ne sont pas toujours à jour et il faut souvent contre-valider avec d’autres sources d’information. Par ailleurs, mes tâches étaient principalement en lien avec la logistique. La principale méthodologie utilisée en ce sens est la collaboration constante avec les autres agents de la direction, PRMOAS et les spécialistes des autres ministères. Le travail d’équipe et l’apport spontané des agents connaissant bien les dossiers au sein de l’équipe sont fondamentaux. Cette approche prenait tout son sens lors de la négociation des résolutions de l’OÉA. Le rythme élevé de demandes d’instructions sur des sujets auxquelles je n’étais pas familière nécessitait une interaction plus fréquente avec des collègues expérimentés. Ma connaissance des dossiers traités s’est améliorée et me permettait après quelques semaines d’être plus efficace dans ma recherche de contacts spécialisés. va-et-vient des documents entre les directions et les agents pour s’avérer fructueux selon leur niveau d’importance. Ainsi, le suivi serré des dossiers sur lesquels je travaillais me permettait de garder une vue d’ensemble sur les livrables demandés.
La démarche méthodologie employée en ce sens devait être flexible. J’ai eu recours quelques fois à de la méthodologie documentaire pour mettre à jour des documents, écrire des biographies et répondre à de la correspondance ministérielle. Ainsi, je consultais principalement les sites officiels des 34 États de l’OÉA pour mettre à jour les données concernant le plus haut dirigeant de l’état et le chef de la diplomatie. Il était important de faire preuve d’une grande vigueur, car même les sites officiels ne sont pas toujours à jour et il faut souvent contre-valider avec d’autres sources d’information. Par ailleurs, mes tâches étaient principalement en lien avec la logistique. La principale méthodologie utilisée en ce sens est la collaboration constante avec les autres agents de la direction, PRMOAS et les spécialistes des autres ministères. Le travail d’équipe et l’apport spontané des agents connaissant bien les dossiers au sein de l’équipe sont fondamentaux. Cette approche prenait tout son sens lors de la négociation des résolutions de l’OÉA. Le rythme élevé de demandes d’instructions sur des sujets auxquelles je n’étais pas familière nécessitait une interaction plus fréquente avec des collègues expérimentés. Ma connaissance des dossiers traités s’est améliorée et me permettait après quelques semaines d’être plus efficace dans ma recherche de contacts spécialisés.
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Table des matières
Introduction
Mise en contexte stage
Historique des relations interaméricaines
Politique latino-américaine
Le Canada et l’OÉA
Description de l’organisation d’accueil
Mandat d’Affaires Mondiales Canada
Mandat de la Direction des Affaires interaméricaines
Priorités canadiennes au sein de l’OÉA
La Politique Internationale d’Assistance Féministe
Droits de la personne
Démocratie
Sécurité
Économie
Structure organisationnelle
Description du mandat de stage
Mandat initial
Mandat réalisé
Support à logistique
Support à PRMOAS
Rédaction et recherche
Conception d’outil de communication
Recension des écrits
Facteurs d’adhésion à l’OÉA
Les défis actuels
Méthodologie
Méthodologie préliminaire
Démarche méthodologique
Sources d’information
Outils méthodologiques
Résultats
Livrables
Observations et recommandations
Rétention de l’information par le haut management
Mémoire organisationnelle
Un mandat macro
Intégration des acquis
Fondements et pratique de la diplomatie
Le système administratif français
Management public et internationalisation
Conclusion
Annexe-organigramme AMC
Annexe-organigramme OÉA
Annexe-Recommandation d’évènement
Annexe-Charte de contrôle SDA
Annexe– Références
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