Management du cycle de vie du client

Le CRM en tant que stratรฉgie dโ€™entreprise

ย  ย Le CRM est une stratรฉgie par laquelle lโ€™entreprise vise ร  comprendre, ร  anticiper et ร  gรฉrer les besoins des clients actuels et futurs (Brown, 2001). Pour McKenna (1998) le CRM doit mettre en place une infrastructure servant ร  nouer une relation durable avec le client. Pour lโ€™auteur, lโ€™infrastructure permettra de supprimer les barriรจres entre le fournisseur et le client (Jallat, Stevens et Volle, 2005). Le CRM constitue une vรฉritable rรฉvolution dans la stratรฉgie de lโ€™entreprise car il impacte toutes les fonctions de cette derniรจre : marketing, service informatique, service clientรจle, logistique, finance, production etc. (Jallat, Stevens et Volle, 2005). Le cadre stratรฉgique CRM est basรฉ sur l’idรฉe que l’efficacitรฉ et la rรฉussite CRM sont le rรฉsultat d’une coordination inter-fonctionnelle de processus et d’activitรฉs au sein des organisations (Frow & Payne, 2004, 2005, 2006). Les cinq processus d’entreprise (stratรฉgie de dรฉveloppement, la crรฉation de valeur, la gestion de l’information, l’intรฉgration multi-canal et l’รฉvaluation de la performance) travaillent ensemble dans l’harmonie pour assurer une grande satisfaction aussi bien pour les actionnaires que pour les clients. Des cabinets comme Ernest et Young ont proposรฉ des modรจles rรฉels dโ€™une stratรฉgie dโ€™entreprise (Customer Connections). Ce modรจle a fait lโ€™objet dโ€™un livre รฉcrit par Pierre Alard et Damien Dirringer (2000). Selon Pierre Alard et Damien Dirringer (2000) , ce modรจle fournit un cadre dโ€™analyse qui permet ร  tout dirigeant ou ร  toute personne ayant ร  prendre des dรฉcisions dans le domaine du relationnel, de comprendre, dโ€™analyser et dโ€™รฉvaluer les enjeux, et de profiter des possibilitรฉs offertes par une relation client harmonieuse. Selon les mรชmes auteurs, Customer Connections a pour vocation dโ€™aider les entreprises ร  se connecter et ร  se rapprocher de leurs clients, pour en faire de vรฉritables partenaires.

Les TIC pour se rapprocher du client

ย  ย Pour Heide et John, (1990), la proximitรฉ dans la relation apparaรฎt pour faire face au besoin de protรฉger les atouts spรฉcifiques dโ€™une relation. Des chercheurs comme Wilson (1995), Hinde (1997) et Mรถller et Wilson (1995) ont beaucoup insistรฉ sur la proximitรฉ des parties en matiรจre de relation client/fournisseur. Cette proximitรฉ est rendue possible par ce que Coviello et al. (2002) appellent le marketing interactif et le marketing de rรฉseau. En effet le dรฉveloppement des TIC a favorisรฉ une certaine proximitรฉ dans les relations client/fournisseur. Bergadaร  et Laaroussi ont montrรฉ dans une publication intitulรฉe ยซ la proximitรฉ avec le client dans un rรฉfรฉrentiel spatial et temporel en mutation: exploration dโ€™un modรจle conceptuel ยป en 2001, que la proximitรฉ des entreprises avec le client final, plus particuliรจrement via les TIC, pouvait se dรฉployer dans cinq directions complรฉmentaires. Ils distinguent la proximitรฉ identitaire, la proximitรฉ de processus, la proximitรฉ de rรฉseau, la proximitรฉ technologique et enfin la proximitรฉ idรฉologique. Pour Hetzel (2004), les avantages ne sโ€™arrรชtent pas ร  cette publication Bergadaร  et Laaroussi. Pour lui les outils spรฉcifiques comme les sites de commercialisation et dโ€™information, les mailings lists, les groupes de discussion et les divers รฉchanges de donnรฉes peuvent renforcer lโ€™impact du systรจme dโ€™offre auprรจs de client. Hetzel conclut en รฉcrivant : ยซ Internet est donc un fantastique outil de mise en relation avec le client pour รฉchanger, informer, vendre ร  des clients potentiels ยป. Pour lui, Internet est un outil important permettant dโ€™agir sur le plan marketing dans au moins cinq directions complรฉmentaires :
– acquรฉrir de nouveaux clients, notamment parce que le rรฉseau est mondial ;
– instaurer une nouvelle forme de lien avec le client oรน lโ€™on peut combiner ยซ automatisation des procรฉdures ยป et personnalisation des messages, mais aussi dรฉvelopper des activitรฉs plus rรฉcrรฉatives, ludiques ou hรฉdoniques autour des marques ;
– amรฉliorer le degrรฉ de satisfaction de la clientรจle en rendant la visualisation de lโ€™offre accessible vingt-quatre heures sur vingt-quatre ;
– dรฉvelopper des campagnes de communication plus interactives ;
– mettre en scรจne et crรฉer des phรฉnomรจnes expรฉrientiels originaux (les univers sensoriels peuvent รชtre particuliรจrement aboutis avec Internet qui permet le recours simultanรฉ ร  lโ€™image animรฉe et au son). Dans un article publiรฉ dans Lโ€™Expansion en avril 2004, le professeur Pascal Pecquet dรฉclarait : ยซ Il est dรฉsormais possible pour un cadre de se dรฉplacer lors de ses activitรฉs sans perdre la trace de son entreprise. Les rรฉseaux, notamment, sont parfaitement maรฎtrisรฉs et, lors dโ€™un dรฉplacement dans une filiale, il suffit de se connecter ร  une borne rรฉseau pour bรฉnรฉficier de lโ€™intranet local puis du rรฉseau dโ€™entreprise ยป. Cet apport de lโ€™Internet pour les entreprises est selon le Professeur un plus pour la gestion de la relation clientรจle dans la mesure oรน la traรงabilitรฉ des donnรฉes devient un service pour lโ€™employรฉ ainsi que pour le client, et la donnรฉe, une ยซ briqueยป de contenu quโ€™il faudra ยซ vendre ยป en repensant la gestion de la relation clientรจle (CRM). Dans le cadre de notre recherche nous nโ€™avons pas pour objectif la vente de donnรฉes. Pour nous, les donnรฉes constituent la brique qui permettra de construire une bonne gestion de la relation client.

Performance et mesure de performance

ย  ย La dรฉfinition du mot performance existe sous plusieurs formes dans les dictionnaires. Elle est dรฉfinie dans certains documents (documents comptables, presses, etc.) comme un rรฉsultat chiffrรฉ obtenu par un sportif ou un cheval de course lors dโ€™une รฉpreuve, dโ€™une compรฉtition, dโ€™une exhibition, etc. dans dโ€™autres, on peut lire que la performance est le rรฉsultat optimal obtenu par un matรฉriel. La performance dโ€™entreprise est une notion centrale en sciences de gestion. Depuis les annรฉes 80, de nombreux chercheurs se sont attachรฉs ร  la dรฉfinir (Bouquin, 1986 ; Bescos et al.1993 ; Bourguignon, 1995 ; Lebas, 1995 ; Bessire, 1999 โ€ฆ) et plus rรฉcemment cette notion est mobilisรฉe dans la littรฉrature managรฉriale pour รฉvaluer la mise en oeuvre par lโ€™entreprise des stratรฉgies annoncรฉes de dรฉveloppement durable (Capron et Quairel, 2005). En matiรจre de sciences de gestion, une tentative de dรฉfinition a รฉtรฉ abordรฉe dans le livre intitulรฉ ยซ รฉvaluation des performances des systรจmes de production ยป dirigรฉ par Christian Tahon (2003). Selon les auteurs, la performance est la rรฉalisation des objectifs organisationnels. Annick Bourguignon (1995) pense que la performance dรฉpend dโ€™un objectif, quโ€™elle est multidimensionnelle si les buts sont multiples, quโ€™elle est subjective car elle est le produit de lโ€™opรฉration qui consiste ร  rapprocher la rรฉalitรฉ dโ€™un souhait. Pour Lebas (1995), la performance nโ€™existe que si on peut la mesurer et cette mesure ne peut en aucun cas se limiter ร  la connaissance dโ€™un rรฉsultat. Alors, on รฉvalue les rรฉsultats atteints en les comparant aux rรฉsultats souhaitรฉs (Bouquin, 2004). La mesure de performance peut รชtre alors dรฉfinie comme le processus dโ€™รฉvaluation quantitative de lโ€™efficacitรฉ et de lโ€™efficience des actions passรฉes (Neely, 1998). Lโ€™efficacitรฉ, lโ€™efficience et la productivitรฉ ont souvent รฉtรฉ utilisรฉes pour mesurer la performance. Lโ€™utilisation de ces indicateurs rรฉsume lโ€™รฉvaluation de la performation aux rรฉsultats financiers. Lisboa, Yasin et Gomes (2004) ont distinguรฉ deux types dโ€™entreprises en matiรจre de mesure de performance. Les entreprises qui recherchent le profit ร  court terme en insistant beaucoup sur les critรจres financiers tels que le taux de rentabilitรฉ, la marge brute, le ROI (retour sur investissement), le chiffre dโ€™affaires etc. la deuxiรจme catรฉgorie dโ€™entreprises sont celles qui mettent lโ€™accent sur les critรจres non financiers comme la satisfaction client. Ils soulignent que la diversification dans lโ€™orientation stratรฉgique suppose une relation potentiellement รฉtroite entre la stratรฉgie et la performance de lโ€™entreprise. Dโ€™autres travaux comme ceux de Morin et al., (1994) se sont focalisรฉs sur la mesure des performances en identifiant quatre courants de pensรฉe de la performance. Ils distinguent lโ€™approche classique ou traditionnelle basรฉe sur les critรจres รฉconomiques, lโ€™approche politique qui se focalise sur la satisfaction des parties prenantes, lโ€™approche systรฉmique qui considรจre lโ€™organisation comme un systรจme dont le but ultime est sa survie et en fin lโ€™รฉcole des relations humaines qui sโ€™intรฉresse ร  la cohรฉsion entre les objectifs individuels et ceux de lโ€™organisation. Mesurer la performance du CRM est une tรขche trรจs difficile du fait des multiples relations entre les diffรฉrents domaines fonctionnels tel que le marketing, la vente, les processus du CRM. En outre, les prestations du CRM sont de nature qualitative, et il est donc difficile de prouver leur influence sur les rรฉsultats financiers. La mesure du rendement du CRM peut porter soit sur le calcul de lโ€™avantage pรฉcuniaire des investissements en CRM (ang et buttle 2005) ou sur la mesure et la gestion du succรจs des activitรฉs de CRM et des processus. Des auteurs ont calculรฉ de plusieurs maniรจres la performance du CRM. Au nombre de ces mรฉthodes, nous avons le ยซ balanced score card ยป, et la mรฉthode de la chaรฎne des services et du profit qui utilisent des indicateurs comme le cycle de vie du client, le life time values et le ROI ou retour sur investissement encore appelรฉe CFROI.

Balanced score card (BSC)

ย  ย Lโ€™autre mรฉthode de calcul de performance est le Balanced Score Card (BSC) dรฉveloppรฉe par Kaplan et Norton en 1996. Suite aux critiques des systรจmes financiers traditionnels au sein des entreprises, les deux auteurs ont proposรฉ une nouvelle approche afin que les rapports financiers sโ€™intรฉressent moins au passรฉ et davantage ร  lโ€™avenir. Ce tableau a รฉtรฉ lancรฉ en 1996 et a recueilli un รฉcho favorable auprรจs des entreprises. Il comprend des mesures dans quatre perspectives diffรฉrentes qui se sont avรฉrรฉes pertinentes pour la gestion. Ce sont :
– les perspectives financiรจres qui doivent รชtre mesurรฉes en termes financiers. Trรจs souvent, ร  ce niveau, une indication pourra รชtre fournie, visant ร  montrer comment la valeur actuelle du client et sa valeur ร  terme contribuent ร  lโ€™augmentation de la satisfaction des actionnaires.
– les perspectives liรฉes aux clients : la satisfaction et la fidรฉlitรฉ du client
– les processus internes ร  lโ€™entreprise. Cette perspective se mesure par la faรงon dont lโ€™entreprise peut identifier, mieux servir et fidรฉliser ses clients
– Lโ€™apprentissage Organisationnel. Cette perspective dรฉfinie commentย  lโ€™entreprise et ses salariรฉs peuvent amรฉliorer leurs savoir-faire. Depuis la publication du tableau par Kaplan et Norton en 1996 certains chercheurs ont dรฉveloppรฉ leurs propres modรจles du tableau. Ainsi Grabner- Kraeuter et Moedrister (2002) ont prรฉsentรฉ leur modรจle appelรฉ SEM-CRM entendu systรจme de mesure pour le CRM excellence. Ce modรจle fournit une multitude de critรจres qualitatifs et quantitatifs qui se concentrent sur une รฉvaluation du retour sur investissement (ROI). On peut noter :
– la crรฉation de valeur pour lโ€™entreprise (contribution au retour sur investissement)
– augmentation de la valeur client (amรฉlioration de la structure du client)
– lโ€™amรฉlioration des processus axรฉs sur le client (dรฉlai de livraison plus court)
– lโ€™organisation et les ressources humaines (plus de motivation et plus dโ€™incitations) Comme dans le tableau dโ€™origine, Grabner-Kraeuter et Moedrister ont mis en avant les quatre perspectives dรฉveloppรฉes par Kaplan et Norton. En revanche Kim, Suh et Hwang (2003) ont prรฉsentรฉ un autre modรจle pour รฉvaluer lโ€™efficacitรฉ du CRM ร  lโ€™aide du tableau dโ€™origine de Kaplan et Norton. Kim (2003) et ses collaborateurs ont remplacรฉ les quatre perspectives traditionnelles par dโ€™autres reflรฉtant une philosophie centrรฉe sur le client dans lโ€™รฉvaluation du CRM. Ces auteurs proposent alors quatre perspectives ร  savoir :
– la connaissance client, perspective qui mesure la qualitรฉ de la connaissance que lโ€™entreprise a de la clientรจle et de lโ€™analyse des donnรฉes client.
– lโ€™interaction avec la clientรจle, cette perspective mesure la qualitรฉ des processus interne et la gestion multi canal.
– la valeur client, elle mesure les avantages financiers tirรฉs par le client
– la satisfaction client, cette perspective mesure le niveau de satisfaction obtenu par le client du produit ou du service. Des experts de CRM comme le professeur Payne (2000) pensent que les mรฉthodes de calcul de performance de CRM comme le Balanced Score Card et la chaรฎne de service et de profil sont un bon pas en avant, mais ne sont pas encore suffisamment bien conรงu pour rรฉpondre aux complexitรฉs de la CRM. Payne (2000) propose dโ€™utiliser quatre paramรจtres pour mesurer la performance du CRM. Il suggรจre de mesurer la stratรฉgie de lโ€™entreprise, les paramรจtres liรฉs aux clients, les paramรจtres fonctionnels et enfin les paramรจtres de sortie.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION GENERALE
OBJECTIF DE LA RECHERCHE
PLAN DE RECHERCHE
CHAPITRE 1 DES COURANTS DE PENSEE AUX NOUVEAUX PARADIGMES POUR UNE NOUVELLE GESTION DE LA RELATION CLIENT
INTRODUCTION
I- LES DIFFERENTS PARADIGMES RELATIONNELS
1- RELATION CLIENT /FOURNISSEUR ET LES DIFFERENTS COURANTS DE PENSEES
2- LE MARKETING RELATIONNEL
II- LA NOUVELLE APPROCHE RELATIONNELLE LIEE AUX NTIC
1- GESTION DE LA RELATION CLIENT (CRM)
2- APPORT DES TIC A LA GESTION DE LA RELATION CLIENT
CONCLUSION CHAPITRE 1
CHAPITRE 2 EVALUATION DE LA PERFORMANCE DU CRM A TRAVERS LE CYCLE DE VIE DU CLIENT : FONDEMENTS THEORIQUES ET ETUDES EMPIRIQUES
INTRODUCTION
I- REVUE DE LITTERATURE SUR LA NOTION PERFORMANCE ET LA NOTION DE CYCLE DE VIE DU CLIENT
1- FONDEMENTS THEORIQUE DE LA PERFORMANCE ET DE SA MESURE
2- LE CYCLE DE VIE DU CLIENT
II- MODELE Dโ€™EVALUATION DE LA TECHNOLOGIE CRM : DES MODELES EMPIRIQUES AUX FORMULATIONS DE CAUSALITES AVANCEES
1- LES MODELES DE RECHERCHE EMPIRIQUES SUR Lโ€™IMPACT DU CRM SUR LA PERFORMANCE DES ENTREPRISES
2- SYNTHESE DES TRAVAUX EMPIRIQUES Dโ€™EVALUATION ET Dโ€™IMPACT DE Lโ€™UTILISATION DE LA TECHNOLOGIE CRM
CONCLUSION DU CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
INTRODUCTION
I- MODELE CONCEPTUEL Dโ€™ANALYSE DE MESURE DE Lโ€™IMPACT DE Lโ€™UTILISATION DES LOGICIELS CRM SUR LE CYCLE DE VIE DU CLIENT
1- CADRE THEORIQUE DE MESURE DE PERFORMANCE
2- MODELE CONCEPTUEL DE LA RECHERCHE
II- DEVELOPPEMENT DES HYPOTHESES DE RECHERCHE
1- LES VARIABLES INDEPENDANTES
2- LES AUTRES VARIABLES
CONCLUSION DU CHAPITRE 3
CHAPITRE 4 METHODOLOGIE ET DESIGN DE LA RECHERCHE
INTRODUCTION
I- MISE EN PLACE DE Lโ€™INSTRUMENT DE MESURE
1- PHASE PREPARATOIRE DE Lโ€™INSTRUMENT DE MESURE
2- DEVELOPPEMENT DES ITEMS DU QUESTIONNAIRE
II- VALIDITE DES MESURES
1- DE LA VALIDATION FACIALE A LA VALIDATION DE CONTENU
2- VALIDITE DE CONSTRUIT
CONCLUSION CHAPITRE 4
CHAPITRE 5 TESTS DES HYPOTHESES ET DISCUSSION DES RESULTATS
INTRODUCTION
I-CHOIX ET HYPOTHESES DE LA REGRESSION
1-LA REGRESSION MULTIPLE
2- RESULTATS DE LA RECHERCHE
II- DISCUSSION DES RESULTATS
CONCLUSION CHAPITRE 5
CONCLUSION GENERALE, IMPLICATIONS ET LIMITES
I- PRINCIPALE CONCLUSION
II- CONTRIBUTIONS, IMPLICATIONS ET LIMITES DE LA RECHERCHE
1- LES DIFFERENTES CONTRIBUTIONS DE LA RECHERCHE
2- LIMITES ET PERSPECTIVES DE RECHERCHE FUTURES
TABLE DES TABLEAUX
TABLEAU DES FIGURES
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXE

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