Description des outils utilisés
D’abord, nous avons eu recours aux documents de base qui sont des supports primordiaux pour nos études. Ils sont constitués des livres axés sur notre thème et qui nous ont permis d’en savoir plus sur le sujet d’étude. Les documents de bases nous permettent de collecter des informations secondaires sur la détermination du contexte où se situe notre étude afin de mieux connaître les conjonctures sur lesquelles nous allons faire face et de mieux cerner notre étude. Ils nous sont opportuns afin d’émettre des idées et d’avoir un aperçu global sur notre travail. Les documents que nous avons utilisés sont essentiellement :
– Les publications de la Banque Centrale de Madagascar
– Les documents relatifs à notre domaine d’études
– Les cours dispensés durant le cursus universitaire
Pour étoffer les données à traiter, nous avons fait appel aux articles de journaux concernant notre domaine d’étude. Ces articles nous ont éclairés sur l’actualité et participés à la mise à jour de ces données. Les articles de journaux que nous avons pris en compte se trouvent surtout sur les rubriques économiques. Après avoir récolté ces données nécessaires, nous avons utilisé par la suite un protocole de recherche. Ce dernier est un guide méthodologique sur la mise en œuvre du travail. En plus, il nous a permis d’évaluer la nature de notre objectif et d’assurer la faisabilité de nos méthodes. Il contient un bref aperçu du contexte de notre étude jusqu’au résultat que nous voulons connaître. Il nous a permis de formuler nos idées afin de pouvoir mieux les développer. Il est composé de contextes, de la réalité contradictoire qui met une divergence entre la réalité et le contexte, de la problématique, de l’objectif global, des objectifs spécifiques, des hypothèses à vérifier et du résultat attendu. Le plan provisoire est un modèle par rapport auquel nous voulons structurer notre travail. Il est constitué des chapitres, des sections et des sous sections. Il n’est pas définitif mais nous a aidés à mieux concrétiser notre recherche. Enfin, il nous sert d’appui sur la collecte des informations les plus fiables. Les prospectus (voir Annexe 3) sont les imprimés publicitaires donnés par la société, détaillant leurs activités et leurs offres. Ils nous ont été très utiles car la banque ne nous a pas fourni toutes les informations que nous avons recherchées pour préserver leur confidentialité. Les questionnaires (voir Annexe 4) sont des éléments importants, car ils présentent des supports indispensables pour mener un entretien. Ils sont constitués des questions sur lesquelles nous voulons structurer notre document. C’est le reflet de l’étude du contexte et de la documentation que nous avons effectué car on l’a pu élaborer grâce aux informations recueillies dans la documentation et aussi par la référence au plan provisoire que nous avons établi.
Déroulement de l’entretien
Notre entretien est conduit sur la base d’un questionnaire que nous avons préparé à l’avance compte tenu des réponses que nous voulions avoir. Notre objectif est d’obtenir le maximum d’information sur notre sujet, tant qualitatives que quantitatives. L’entretien a nécessité une grande phase préparatoire pour faciliter l’intégration dans la conversation avec l’interlocuteur. En premier lieu, nous avons dressé une liste des fonctions des personnes ayant les qualités nécessaires et la maîtrise du sujet que nous allons traiter. Après avoir fait cette liste, nous avons soumis notre demande auprès de l’entreprise pour solliciter un rendez-vous. Nous nous sommes aussi renseignées préalablement sur les informations concernant l’entreprise pour étoffer les connaissances sur sa situation afin d’éviter les écarts. L’entretien a été réalisé avec un personnel, chargé des informations sur l’activité d’octroi de crédits de la banque. Il dispose d’une connaissance nécessaire sur la banque et ses activités car elle doit informer et orienter convenablement la clientèle. Durant l’entretien, nous avons expliqué à notre interlocuteur le but de notre visite et le déroulement de ce travail au début de la conversation. Sachant que nous avons un questionnaire qui nous sert d’appui, on a commencé par une question ouverte lui permettant de nous parler de l’entreprise et de le mettre à l’aise. Nous avons planifié les questions par des thèmes regroupant les questions de même type. Les thèmes des questions se sont répartis comme suit :
– La présentation de l’entreprise, où l’interlocuteur nous a exposé tous les points possibles qui nous étaient utiles.
– L’activité de crédits qui regroupe les questions clés de notre étude. Il a été traité avec beaucoup de précisions pour avoir le maximum de données pour le traitement d’information.
– Le risque lié à l’activité de crédits car c’est en sachant ce que la banque en encourt que nous pouvons proposer des recommandations pour advenir à notre finalité qui est la gestion des risques.
– Enfin, nous avons parlé de la crise actuelle et son impact sur la banque. Tous ceux-ci pour pouvoir maîtriser les conjonctures internes et externes de la banque et ainsi d’énoncer des recommandations adéquates. Que ce soit la gestion d’une entreprise ou la gestion des risques, on doit tenir compte de ces conjonctures pour qu’elle soit efficace pour la banque.
Nous n’avons réussi à réunir que quelques données sur les crédits que la banque propose durant l’entretien. Notre interlocuteur nous a suggéré de visiter le site web de la banque pour recueillir les données supplémentaires que nous recherchons. Bien que certaines informations soient confidentielles, celles que nous avons retrouvées sur le site web nous ont quand même beaucoup aidées car elles étaient très bien exploitables. Nous avons ainsi à notre disposition des données suffisantes.
Analyse de la faisabilité du crédit
Les demandes de crédits sont soumises à une analyse faite par la banque. Elle se concrétise par une décision prise par la banque concernant la demande de prêt du client. Cette décision peut être un refus ou une acceptation, dépendant de la faisabilité de la demande soumise par le client. Il est vrai que la banque est un établissement qui accepte des risques en octroyant des crédits mais il est important pour lui de savoir choisir le bon payeur. Un octroi de crédits est faisable si la demande de la clientèle s’accorde aux offres de la banque. Sachant que l’ABM accorde des crédits aux micros entreprises et aux PME, ces demandeurs doivent aussi disposer d’une activité qu’ils ont exercée depuis au moins 6 mois. La première analyse effectuée par la banque consiste d’abord à connaître la situation financière de l’emprunteur. Le chargé de crédit analyse alors les dernières fiches de paie qui font partie des dossiers à fournir. Si le revenu du client est adapté aux capacités de remboursement requises par la banque, elle peut alors lui accorder le prêt. Les procédures sont les mêmes pour les PME. Dans le cas où le client n’est pas un salarié mais exerce une activité individuelle dans la micro entreprise, la banque doit s’entretenir avec lui afin de recueillir des informations sur son activité. Il doit alors disposer d’un contrat justifiant son travail. Enfin, pour les deux cas, les agents de crédits représentant de l’ABM font une descente au domicile de l’emprunteur pour la vérification des actifs qui sont mis en garantie par rapport au prêt qu’il va contracter
Les crédits à moyen terme
Le moyen terme s’étend approximativement entre 2 et 7 ans au maximum. Les crédits de ce type oscillent entre les ceux qui sont à court terme et les crédits à long terme. Ils servent au financement des activités rentables à moyen terme. Il existe une liaison entre la durée du financement et la durée de vie du bien financé. La durée du prêt doit cependant tenir compte des possibilités financières de l’entreprise. En effet, pendant cette période, celle-ci doit pouvoir non seulement assurer le remboursement du crédit, mais encore le paiement des intérêts. Le risque en matière bancaire peut être défini, selon ROUACH Michel et NAULLEAU Gérard, comme étant « un engagement portant une incertitude dotée d’une probabilité de gain et de préjudice, que celui-ci soit une dégradation ou une perte » Généralement, la prise de risque est tout simplement liée à l’objet principal de l’activité bancaire qui est l’octroi de crédit. Cette prise de risque est inévitable et justifie l’existence même des banques. Les risques que nous avons vu précédemment dans le chapitre « Résultats » sont ceux supportés par la banque, causés par le non remboursement du client et le problème de liquidité de la banque. Nous pouvons affirmer que quelque soit le type de crédits offert par la banque, un crédit est toujours accompagné d’un potentiel risque qui engendrera des conséquences majeures sur l’activité de la banque si ce risque n’est pas contrôlé et évité d’une manière optimum.
Facilité de procédures
Pour que chacun des types de client puisse bénéficier du service de crédits, la banque cherche toujours à faciliter la procédure à suivre pour la demande sans pour autant négliger les conditions requises visant à réduire au maximum les risques. A ce propos, nous constatons que l’ABM tend à rendre plus souple la procédure de l’octroi de crédit. Ce qui représente pour la banque un meilleur atout engendrant l’abondance des demandes déposées auprès des agences. La procédure à suivre consiste à constituer des documents nécessaires à la demande de crédit. Les clients doivent également fournir des garanties. Et il ne reste plus pour la banque qu’à effectuer l’analyse du dossier de crédit
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I: MATERIELS ET MEHODES
Section 1 : Matériels utilisés
Section 2 : Méthodologie d’études
CHAPITRE II : RESULTATS
Section 1 : L’activité d’octroi de crédits
Section 2 : Les risques d’octroi de crédits
CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : Discussions sur les résultats obtenus
Section 2 : Diagnostic interne
Section 3 : Recommandations
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
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