Maltraitance, développement du langage et interactions mère-enfant 

Maltraitance, développement du langage et interactions mère-enfant 

De récentes études révèlent qu’annuellement, des milliers d’enfants canadiens sont exposés à la maltraitance (Association des Centres jeunesse du Québec, 2011; Trocmé et al., 2010). Ces études portant sur l’incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants soulignent l’ampleur de ce phénomène social qui entraîne inéluctablement des conséquences néfastes sur le développement des enfants. Plus précisément, de nombreuses études rapportent que la maltraitance compromet le développement des enfants tant aux plans émotionnel, social que cognitif (Cicchetti & Valentino, 2006; Crittenden, 1985; Egeland & Sroufe, 1981; Manly, Cicchetti, & Barnett, 1994). À cet effet, Lynch et Roberts (1982) indiquent que le développement cognitif des enfants victimes de maltraitance est sérieusement compromis et ce, dès la première année de vie de l’enfant. Parmi les multiples conséquences de la maltraitance sur le  développement cognitif des enfants, on retrouve celles relatives au développement du langage. Les enfants exposés à la maltraitance seraient plus à risque de présenter des retards importants au niveau du développement de leur langage à la fois réceptif et expressif (Allen & Oliver, 1982; Allen & Wasserman, 1985; Culp et al., 1991; Eigsti & Cicchetti, 2004). Parmi les multiples conséquences de la maltraitance sur le développement des habiletés langagières expressives, on retrouve celles relatives au développement du langage sur les états internes (Beeghly & Cicchetti, 1994), c’est-àdire le langage relatif aux émotions, aux perceptions sensorielles, aux états physiologiques ainsi qu’aux pensées de soi et des autres. Les états internes peuvent être définis comme étant le regroupement de différentes catégories d’états (physiologiques, perceptuels, émotionnels, cognitifs, etc.) qui permettent de prendre conscience de soi et des autres (Bretherton & Beeghly, 1982; Lee & Rescorla, 2002).

Bien que l’étude du langage sur les états internes ait connu un essor considérable au cours des dernières décennies, peu d’études se sont intéressées jusqu’à présent à documenter les relations existant entre la maltraitance et le développement du langage sur les états internes. Parmi celles-ci, notons les travaux de Beeghly et Cicchetti (1994) de même que ceux de Coster, Gersten, Beeghly et Cichetti (1989). Ces études ont démontré que les enfants victimes de maltraitance utilisent peu d’énoncés faisant référence à leurs états internes comparativement aux enfants non maltraités. En plus de . faire usage d’une moins grande diversité de catégories d’états internes comparativement aux enfants non maltraités, l’étude de Beeghly & Cicchetti (1994) rapporte que les enfants victimes de maltraitance utilisent significativement moins de mots d’états internes faisant référence aux états physiologiques, aux affects négatifs de même qu’aux obligations morales.

Par ailleurs, la recension de la documentation fait état de l’importance de considérer l’influence de la qualité des interactions mère-enfant afin d’expliquer la présence de différences individuelles importantes observées chez les jeunes enfants au niveau de l’acquisition de leurs habiletés langagières (Tamis LeMonda & Bornstein; 2002). À cet effet, de nombreuses études ont démontré que certains aspects socio-affectifs et cognitifs des interactions mère-enfant influencent le développement du langage chez les enfants. Parmi les aspects socio-affectifs, on retrouve la qualité socio-affective des échanges dyadiques et la sensibilité maternelle (Beckwith & Rodning, 1996; Tamis-LeMonda, Bornstein, & Baumwell, 2001; Tomasello, Mannle, & Kruger, 1986). Du côté des éléments davantage cognitifs, les chercheurs se sont principalement penchés sur la quantité d’énoncés verbaux des mères, les caractéristiques du discours maternel de même que la qualité de l’étayage maternel (Kelly et al., 1996; Keown et al., 2001).

Malgré le nombre important de travaux portant sur les relations entre la maltraitance et le développement du langage, on possède encore peu d’informations sur le rôle de la qualité des interactions mère-enfant dans l’acquisition du langage chez les enfants exposés à la maltraitance. Les rares études ayant examiné le rôle des interactions mère-enfant dans le développement du langage chez les enfants maltraités (Coster et al., 1989; Eigsti & Cicchetti, 2004) se sont davantage penchées sur les caractéristiques du discours maternel (p. ex. le type de question posée, les mots employés, le nombre moyen de mots par énoncé, etc.) plutôt que sur la qualité des interactions mère-enfant (p. ex. la qualité de l’étayage maternel et le climat socio-affectif des échanges dyadiques). De plus, peu d’études ont, jusqu’à présent, examiné les processus impliqués dans le développement du langage sur les états internes chez les enfants victimes de maltraitance. L’identification de tels processus apparaît essentielle pour le développement d’une intervention précoce à mettre en place auprès de l’enfant vulnérable et de sa famille, qui permettra ainsi de prévenir, dès l’âge préscolaire, l’apparition ou l’évolution des troubles de langage.

Sauf erreur, aucune étude publiée à ce jour n’a examiné les liens entre le développement du langage sur les états internes chez les enfants d’âge préscolaire exposés à la maltraitance et des aspects globaux de la qualité des interactions mèreenfant, tels le climat socio-affectif des échanges dyadiques de même que la qualité de l’étayage maternel.

Maltraitance, développement du langage et interactions mère-enfant 

Définitions et prévalence de la maltraitance

Le phénomène de la maltraitance revêt différentes formes, soit: l’abus physique, la négligence, la maltraitance psychologique et l’abus sexuel. L’abus physique se caractérise par l’emploi de toute force excessive sur un enfant par un parent ou toute autre personne en charge de l’enfant pouvant entraîner des blessures chez l’enfant ou encore compromettre l’intégrité ou le bien-être psychologique de ce dernier (Clément, Chamberland, Aubin, & Dubeau, 2005; Krug, Dahlberg, Mercy, & Loziano-Ascencio, 2002). Alors que l’abus physique fait référence à la présence d’une conduite parentale violente infligée à l’enfant, la négligence se définit plutôt par l’absence de comportements appropriés visant à répondre aux besoins fondamentaux de l’enfant, notamment en ce qui a trait aux soins de santé, à l’alimentation, à l ‘hygiène, à l’habillement, à l’éducation, à la surveillance et à la protection de l’enfant (Cicchetti & Valentino, 2006; Éthier, Lacharité, & Gagnier, 1994; Milot, Éthier, & St-Laurent, 2009). Quant à la maltraitance psychologique, elle fait référence aux humiliations qu’un parent peut faire subir à son enfant ou encore aux insultes, aux menaces verbales et aux critiques excessives qu’un parent peut adresser à son enfant (Chamberland & Clément, 2009; Hart, Gunnar, & Cicchetti, 1996). Cette forme de mauvais traitements inclut également le rejet de l’enfant par son parent, le fait de dénigrer ou d’ignorer les besoins émotionnels de l’enfant, l’exploitation de l’enfant, le fait d’isoler l’enfant des personnes ou des environnements pouvant favoriser son développement de même que le fait d’imposer à l’enfant un environnement familial menaçant et imprévisible. Enfin, l’abus sexuel fait référence à tout geste posé par un parent ou par une personne en charge de l’enfant visant à imposer à l’enfant une stimulation sexuelle non appropriée quant à son âge et son niveau de développement en vue d’obtenir une gratification sexuelle ou un bénéfice financier (Baril & Tourigny, 2009; Cicchetti & Valentino, 2006).

Une récente étude canadienne portant sur l’incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants de même que le bilan 20 Il des directeurs de la protection de la jeunesse ont permis d’établir les taux d’incidence annuels de la maltraitance (Association des Centres jeunesse du Québec, 2011; Trocmé et al., 2010). Cette étude et ce bilan des données collectées par les Centres Jeunesses, révèlent qu’annuellement, des milliers d’enfants canadiens sont exposés à la maltraitance. De manière plus spécifique, plus de 235000 enfants au Canada (Trocmé et al., 2010) ont fait l’objet d’une enquête liée aux mauvais traitements en 2008, tandis que plus de 76000 enfants québécois ont fait l’objet d’un signalement en 2010-2011 (Association des Centres jeunesse du Québec, 20 Il). De ce nombre, plus de 85 000 enquêtes furent corroborées au Canada, tandis que plus de 27 000 signalements furent retenus au Québec.

Par ailleurs, ces enquêtes ont également permis de souligner l’ampleur du phénomène de la négligence au Canada. Ainsi, la négligence constitue la forme de mauvais traitements la plus répandue, soit respectivement 34 % et 23,5 % de l’ensemble des enquêtes corroborées au Canada et au Québec, suivie ensuite par l’abus physique et la maltraitance psychologique. De manière plus spécifique, au Québec, il est possible de considérer à la fois les signalements corroborés pour négligence de même que ceux retenus pour risque sérieux de négligence qui totalisent ensemble 38,6 % des situations de mauvais traitements. Le rapport de l’Association des Centres jeunesse du Québec (20Il) fait état de l’ampleur de la problématique de la négligence chez les jeunes enfants. Ainsi, la problématique de la négligence et de risque sérieux de négligence représente 44,8 % de l’ensemble des motifs de signalements retenus chez les enfants âgés de moins de douze ans. En outre, toujours selon le même rapport, on constate que 59,8 % des enfants pris en charge par les Centres Jeunesses sont victimes de négligence ou de risque sérieux de négligence. Il importe par ailleurs de souligner que, selon plusieurs études, bon nombre d’enfants seraient exposés à plus d’une forme de maltraitance (Belsky, 1993; Cicchetti & Manly; 2001; Mash & Wolfe, 1991; Trocmé et al., 2010). À cet effet, Trocmé et ses collaborateurs (2010) rapportent que parmi les 85 000 enquêtes corroborées pour mauvais traitements en 2008, un peu plus de 15000 d’entres elles comportaient plus d’une forme de maltraitance corroborées. Parmi les combinaisons les plus fréquemment observées, ces études révèlent qu’un nombre considérable d’enfants seraient à la fois victimes de négligence et de maltraitance psychologique ou encore victimes simultanément de négligence et d’abus physique.

Caractéristiques des familles maltraitantes 

La recension de la documentation fait état de la nature complexe et multidimensionnelle de la problématique de la maltraitance qui résulte d’un ensemble de facteurs de risque tant d’ordre individuel, familial, social que contextuel qui s’avèrent étroitement reliés les uns aux autres (Cicchetti & Lynch, 1993; Cicchetti & Valentino, 2006; Wekerle & Wolfe, 2003). Diverses études ont mis en évidence la présence, chez les parents maltraitants, de diverses caractéristiques, telles que la pauvreté, l’isolement social, le stress parental, une faible scolarité, une problématique de santé mentale, de toxicomanie, de même qu’une histoire développementale caractérisée par des épisodes de maltraitance, qui peuvent contribuer à façonner les conduites parentales et ainsi altérer la capacité du parent à exercer son rôle auprès de l’enfant (Cicchetti & Valentino, 2006; Éthier, Lacharité, & Couture, 1995; Trickett, Aber, Carlson, & Cicchetti, 1991; Trocmé et al., 2010; Whipple & Webster-Stratton, 1991).

Au cours des dernières décennies, différents modèles théoriques élaborés à partir de la perspective systémique et des postulats de la théorie écologique de Bronfenbrenner et ses collègues (1979, 2006) furent proposés en vue de préciser l’étiologie de la maltraitance. Selon la perspective écologique, l’individu se développe dans un environnement constitué de systèmes en interrelations les uns avec les autres. Bronfenbrenner et ses collègues (1979, 2006) décrivent différents niveaux de systèmes, tous en interaction les uns avec les autres, dont certains influencent directement l’individu (processus proximaux), tandis que d’autres l’influencent indirectement (processus distaux). Dans la lignée de la perspective de Bronfenbrenner et sur la base des travaux de Belsky (1980) et de Cicchetti et Rizley (1981), Cicchetti et Lynch (1993) ont .proposé le modèle écologique-transactionnel de la maltraitance. Selon ces chercheurs, ce serait l’interaction de plusieurs facteurs de risque (p. ex. la pauvreté, le stress parental, une problématique de santé mentale, un manque d’habiletés parentales, un enfant avec un tempérament plus difficile, etc.) et de protection (présence d’un réseau social, recours aux ressources communautaires, bonnes connaissances du développement de l’enfant, etc.) à chaque niveau écologique (individuel, familial, social et contextuel) de l’enfant qui expliquerait le phénomène de la maltraitance.

Maltraitance et développement du langage 

La recension de la documentation est sans équivoque quant à l’impact négatif de la maltraitance sur différents aspects socio-affectifs (p. ex. troubles de comportement) et cognitifs (p. ex. difficultés d’apprentissage) du développement de l’enfant et notamment sur le développement du langage (Allen & Wasserman, 1985; Culp et al., 1991; Eigsti & Cicchetti, 2004; Fox et al., 1988). De manière plus spécifique, différentes études se sont intéressées aux liens entre la maltraitance et le développement des habiletés langagières réceptives et expressives. Les habiletés langagières réceptives réfèrent à la capacité de l’enfant de comprendre le langage tandis que les habiletés langagières expressives font référence à la capacité de l’enfant à s’exprimer et à communiquer oralement. La présentation de ces études se fera en trois temps. Les études traitant des liens entre la maltraitance et les habiletés langagières réceptives seront d’abord présentées, suivies ensuite par les études portant sur la maltraitance et les habiletés langagières expressives. Enfm, les études portant sur les types de maltraitance et le développement du langage seront également abordées.

Maltraitance et habiletés langagières réceptives 

De nombreuses études rapportent que la maltraitance est associée à de plus faibles habiletés langagières réceptives chez les enfants (Allen & Oliver, 1982; Culp et al., 1991; Eigsti & Cicchetti, 2004; Fox et al., 1988). Plus précisément, l’étude de Fox et al. (1988), effectuée auprès d’enfants âgés entre trois et huit ans indique que les enfants victimes de maltraitance rencontrent plusieurs difficultés au niveau du développement de leurs habiletés langagières réceptives et ce, tant au plan de la compréhension lexicale, qui fait référence à la compréhension des mots, qu’au niveau de la compréhension syntaxique et morphologique, qui fait référence à la compréhension des phrases. Ces résultats convergent notamment avec d’autres études réalisées, pour leur part, exclusivement auprès d’enfants d’âge préscolaire (Allen & Oliver, 1982; Culp et al., 1991; Eigsti & Cicchetti, 2004). Afin d’expliquer la présence des retards au niveau de l’acquisition de cette habileté langagière chéz les enfants victimes de maltraitance, Fox et ses collaborateurs (1988) soulignent que le contexte environnemental à l’intérieur duquel ces enfants évoluent (p. ex. la pauvreté, l’isolement social, le stress parental, la présence d’une problématique de santé mentale chez les parents, etc.) ne leur permettrait pas d’être suffisamment exposés à une variété d’expériences de même qu’à une certaine qualité d’interactions essentielles à l’acquisition d’habiletés de compréhensions lexicales, syntaxiques et morphologiques. Par ailleurs, on constate que deux études n’ont pas observé la présence de déficits au niveau de l’acquisition des habiletés langagières réceptives chez des enfants victimes de maltraitance (Coster et al., 1989; McFayden & Kitson, 1996). Une explication possible de ces résultats divergents concerne l’âge des enfants ayant participé à ces études. Ainsi, l’étude de Coster et al. (1989) fut réalisée auprès d’enfants âgés de moins de 36 mois, tandis que celle de McFayden et Kitson (1996) fut effectuée auprès d’adolescents. Considérant que ces deux études n’ont pas permis d’observer la présence de déficits au niveau du développement des habiletés langagières réceptives chez les enfants victimes de maltraitance au cours de ces deux périodes développementales (petite enfance et adolescence), cela soulève l’hypothèse que les conséquences de la maltraitance sur le développement des habiletés langagières réceptives des enfants ne sont peut-être perceptibles qu’à partir d’un certain âge, soit à partir de la période préscolaire, et qu’elles pourraient s’amenuiser par la suite, notamment lors de l’adolescence.

Maltraitance et habiletés langagières expressives 

Plusieurs études révèlent l’existence d’une relation entre la maltraitance et la présence de retards dans le développement du langage expressif (Allen & Oliver, 1982; Coster et al., 1989; Culp et al., 1991; Eigsti & Cicchetti, 2004; Moreno, G~cia-Baamonde, Blâzquez, & Guerrero, 2010; Moreno, Garcia-Baamonde, & Blâzquez, 2012). Deux études, effectuées respectivement durant la période de la petite enfance (Coster et al., 1989) ainsi qu’à la période d’âge scolaire (Moreno et al., 2010) rapportent que les enfants victimes de maltraitance présentent des habiletés pragmatiques plus limitées comparativement aux enfants non maltraités, soit une capacité plus limitée à utiliser le langage de façon efficace pour communiquer dans un contexte social particulier. D’autres études, effectuées tant à la période de la petite enfance qu’aux périodes préscolaire et scolaire, soulignent que les enfants exposés à la maltraitance présentent de plus faibles habiletés morpho syntaxiques que les enfants non maltraités, soit des difficultés à organiser les mots à l’intérieur d’une phrase selon les règles grammaticales établies (Eigsti & Cicchetti, 2004; Gersten, Coster, Schneider-Rosen, Carlson, & Cicchetti, 1986; Moreno et al., 2012). De plus, Culp et ses collaborateurs (1991) soulignent que les enfants exposés à la maltraitance présentent davantage de difficultés d’articulation, soit une incapacité à produire correctement certains phonèmes. D’autres études soulignent également que, comparativement aux enfants non maltraités, les enfants exposés à la maltraitance présentent un vocabulaire expressif moins étendu, des déficits marqués au niveau de leurs habiletés à organiser leur discours, en plus de faire preuve d’une communication expressive moins fonctionnelle (Coster et al., 1989; Eigsti & Cicchetti, 2004, McFayden & Kitson, 1996). De ce fait, Coster et al. (1989) suggèrent qu’en raison de l’ampleur des déficits observés au niveau du développement des habiletés langagières expressives chez les enfants victimes de maltraitance, l’utilisation du langage chez ces enfants ne leur permettrait pas de soutenir des échanges sociaux adéquats avec leur environnement.

Conclusion 

Cette thèse avait pour objectif d’examiner le lien entre la négligence et le langage sur les états internes chez les enfants d’âge préscolaire. Un second objectif de cette étude consistait à examiner la contribution de la qualité des interactions mère-enfant dans le développement du langage sur les états internes et à évaluer si les interactions mèreenfant jouent un rôle médiateur ou modérateur dans l’association entre la négligence et le langage sur les états internes. Sur la base des résultats des études antérieures, nous avons posé les hypothèses suivantes, soit: que la fréquence de mots d’états internes utilisés sera plus faible chez les enfants exposés à la négligence que chez les enfants non négligés, que la qualité des interactions mère-enfant sera moindre chez les dyades du groupe négligé que chez les dyades du groupe non négligé et que des interactions mèreenfant de moindre qualité seront associées à une moins bonne capacité chez l’enfant à faire référence aux états internes. De plus, nous avons évalué si les interactions mèreenfant jouent un rôle médiateur ou modérateur dans l’association entre la négligence et le langage sur les états internes. Enfin, nous avons examiné la contribution du sexe et évalué s’il joue un rôle modérateur dans la relation entre la négligence et le langage sur les états internes.

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Table des matières

Introduction 
Chapitre 1. Maltraitance, développement du langage et interactions mère-enfant 
Maltraitance
Définitions et prévalence de la maltraitance
Caractéristiques des familles maltraitantes
Maltraitance et développement du langage
Maltraitance et habiletés langagières réceptives
Maltraitance et habiletés langagières expressives
Types de maltraitance et développement du langage
Interactions mère-enfant et développement du langage
Études effectuées à la petite enfance
Études effectuées à l’âge préscolaire
Maltraitance et interactions mère-enfant
Maltraitance, interactions mère-enfant et développement du langage
Chapitre 2. Maltraitance, langage sur les états internes et interactions mère-enfant
Langage sur les états internes
Maltraitance et langage sur les états internes
Environnement familial et langage sur les états internes
Maltraitance, interactions mère-enfant et langage sur les états internes
Objectifs et hypothèses de recherche
Chapitre 3. Méthode 
Participants
Procédure
Instruments
Habiletés langagières réceptives
Langage sur les états internes
Qualité des interactions mère-enfant
Chapitre 4. Résultats 
Plan d’analyses
Tests T
Corrélations
Régressions multiples sur les mots d’états internes
Chapitre 5. Discussion 
Contributions et limites de l’étude
Conclusion

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