MALNUTRITION DES ENFANTS

Crise alimentaire, pauvreté monétaire et malnutrition

    La faiblesse du niveau de revenu dans le Sud de l’île découle sur la crise alimentaire. En fait, dans la partie Sud, en 2005 14 000 enfants sont victimes de la malnutrition sévère dont 26 % sont des cas graves. La crise alimentaire est la principale source de ce fléau. La faiblesse du niveau de revenu en est la cause de cette crise. La hausse du prix du nourriture de base (le riz) : en 2003, acheté à 480 Ar le kilo, devient 1040 Ar en 2005. Une augmentation de 116% du prix impliquait les ménages pauvres à s’alimenter des nourritures moins chers mais faibles en micronutriments. Il s’agit des tubercules comme les patates, les maniocs. Ce qui accroît le nombre des enfants malnutris. En outre, une faiblesse au niveau des infrastructures sanitaires (hôpital, services de soins d’urgence) endommage l’état sanitaire des enfants malnutris. Dans la partie Sud de l’île, la même année, 25 % des ménages sont atteints de l’insécurité alimentaire et 31% en état de vulnérabilité alimentaire. Cette crise née de l’insuffisance de revenu accroît alors le risque de malnutrition. Des groupes précis sont touchés par la malnutrition des enfants à Madagascar.

Les phénomènes liés à la malnutrition à Madagascar

    La pauvreté monétaire est rattachée à plusieurs phénomènes : l’insuffisance des services de santé, le manque d’éducation, un accès inéquitable aux ressources alimentaires.14. Or ces réalités conduisent à la malnutrition. En effet, l’insuffisance de services de santé est due à un revenu faible réservé aux dépenses de santé. Ce manque aggrave l’état de malnutrition d’un enfant. L’enfant ne sera plus traité convenablement. Le manque d’éducation provient des infrastructures faibles en éducation des écoles insuffisantes, des enseignants non motivés faute de moyen et de rémunération) et de la faiblesse de revenu des parents. Or, l’éducation joue un rôle essentiel pour l’information de la fille (future mère) sur l’alimentation saine et équilibrée. De ce fait, une mère sans instruction augmente la probabilité de malnutrition des enfants. Quant au chômage, il apparaît quand l’entreprise n’arrive pas accroître sa productivité (ses chiffres d’affaires). Elle ne peut pas recruter de nouveaux personnels. Or, la pauvreté dans le pays entrave la croissance des entités économiques (si l’achat diminue, la production diminue, et les chiffres d’affaires se régressent). Concernant l’accès inéquitable aux ressources alimentaires, il apparaît par insuffisance de revenu. Seul les plus aisés peuvent consommer les aliments riches énergétiquement. D’autre part, l’UNICEF évoque le phénomène de la pauvreté malnutrition comme suit. La malnutrition arrive suite à la famine, à l’insécurité alimentaire, à un manque d’accès en eau, à la mauvaise qualité des services de santé, à la précarité de la santé des mères. Or ces derniers figurent comme conséquences de la pauvreté monétaire. En effet, le phénomène se déroule ci-après :
– la sécurité alimentaire insuffisante au niveau du foyer : les familles n’arrivent pas à recevoir d’aliments renfermant l’énergie et les nutriments nécessaire pour une bonne croissance.
– le manque d’accès à l’eau et à un environnement satisfaisant : l’insalubrité, le manque d’accès à l’eau arrive suite à une insuffisance de revenu des ménages.
– la mauvaise qualité des services de santé : la cherté de ces services débouchent sur des prises en charge précaires des enfants, des services de soins inadaptés aux besoins de familles pauvres.
– l’état nutritionnel des mères : elle est primordiale. Du fait de la pauvreté monétaire, les femmes enceintes n’arrivent pas à suivre des régimes alimentaires adéquats. Les enfants y naissant seront de petites tailles. Par ailleurs, la faible productivité de chaque travailleur dépend de sa performance. Or, l’insuffisance de revenu provoque un faible niveau de productivité. Avec un niveau de revenu insuffisant, l’individu ne peut s’alimenter que des aliments faibles en micronutriments (céréales, maniocs,..) mais à faible coût. Ces aliments sont riches en glucides mais pauvres en protéine, en lipides, en minéraux et en vitamines. Ainsi, dès son enfance, l’alimentation d’un individu détermine sa performance (sa productivité) dans le futur. A long terme, avec un faible niveau de productivité, le niveau de vie globale de la population se régresse. Pour un niveau de vie en régression (le niveau de vie diminue), la propension du ménage à consommer diminue. Cette dernière est définit par le rapport entre la consommation et le revenu du ménage. Ainsi, l’achat des aliments riches en micronutriments (de coût élevé) diminue. D’où, la malnutrition des enfants aura tendance à augmenter. En effet, dans le Sud de Madagascar, la population consomme en majorité de manioc, de patates douces, de mais. Cette tendance affaiblit l’état sanitaire des enfants par manque d’éléments nutritifs. De ce fait, la malnutrition apparaît par pauvreté des ménages. A part la relation entre malnutrition et pauvreté, la malnutrition porte atteinte aussi le développement socio-économique du pays. Ce phénomène sera décrit ci-dessous.

Réciprocité malnutrition des enfants et pauvreté monétaire

   La malnutrition des enfants présente un impact négatif sur le développement socioéconomique du pays. En effet, le développement physique et intellectuel de l’enfant est lésé. Pourtant, l’enfant représente le futur capital travail. Ainsi, la production du pays diminuera lorsque le capital travail diminuera. En outre, les dépenses des ménages en terme de santé augmentent (pour le soin de l’enfant malnutri). D’où, le revenu disponible des ménages pauvres diminuera. Alors, par manque de moyens, les parents sont obligés de réduire leur dépense affectée à d’autres postes (comme l’éducation). Finalement, un des besoins essentiels ne sera pas atteint. Le développement social est affecté. Découlant de ces analyses, la pauvreté monétaire contribue à l’aggravation de la malnutrition infantile à Madagascar et entrave le développement socioéconomique. Elle n’est pas l’unique cause, d’autres réalités existent telles que l’insécurité alimentaire.

Analyse de la dépense publique

   Selon l’étude, la malnutrition des enfants est due à l’alimentation déséquilibrée. Il s’agit des habitudes alimentaires des ménages. En effet, la plupart des malgaches consomment pour la plupart des riz. Or, la consommation des fruits et légume n’est pas fréquente. Pourtant, ces derniers renferment les éléments énergétiques nécessaires (pour la croissance d’un enfant). Par ailleurs, elle conçoit que la malnutrition des enfants est vue comme étant un phénomène lié à l’insécurité alimentaire. Cette insécurité alimentaire apparaît suite à la précarité de la protection sociale (soins offerts aux mères et aux enfants). De plus, elle est liée à la crise alimentaire touchant Madagascar. Elle est aussi rattachée aux catastrophes naturelles, à la variation climatique dans le pays. D’autre part, le rôle de la mère est important dans la protection de la malnutrition des enfants. En fait, les femmes enceintes sont les premiers leviers d’une alimentation saine de l’enfant. En outre, la malnutrition des enfants est influencée par l’existence des maladies (infection) chez l’enfant. De ce fait, le Rapport prend en compte des corrélations existantes entre les quatre causes de la malnutrition et celle-ci (l’insécurité alimentaire, l’habitude alimentaire, l’environnement insalubre). L’insécurité possède une corrélation positive avec la malnutrition des enfants. Quant à l’habitude alimentaire, la consommation des aliments faiblement énergétique accroît la malnutrition infantile. Concernant l’existence des maladies (signe d’un environnement insalubre), elle augmente le risque de malnutrition.

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Table des matières

INTRODUCTION
1 ère PARTIE : CORRELATION ENTRE LA MALNUTRITON DES ENFANTS ET SES CAUSES
A) Corrélation entre le variables : taux de malnutrition des enfants et ces cinq causes
I) Corrélation entre la pauvreté monétaire et le taux de malnutrition infantile à Madagascar
II) Corrélation entre l’insécurité alimentaire et le taux de malnutrition infantile
III) Corrélation entre le taux d’allaitement maternel exclusif et le taux de malnutrition infantile à Madagascar (habitude alimentaire inadaptée et malnutrition des enfants)
IV) Corrélation entre le taux de vaccination et le taux de malnutrition infantile à Madagascar (Soin inadéquat et malnutrition des enfants)
V) Corrélation entre l’accès à l’eau potable et le taux de malnutrition infantile à Madagascar
VI) Corrélation entre prévalence du paludisme et taux de malnutrition infantile
B) Corrélation entre pauvreté monétaire et les cinq causes
I) Corrélation entre pauvreté monétaire et insécurité alimentaire
II) Corrélation entre pauvreté monétaire et le taux d’allaitement
III) Corrélation entre pauvreté monétaire et taux de vaccination
IV) Corrélation entre pauvreté monétaire et accès à l’eau potable
V) Corrélation entre pauvreté monétaire et taux de paludisme
C) Récapitulation des résultats économétriques (RESULTATS)
2ème PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DES POLITIQUES ET DES ETUDES SUR LA MALNUTRITION DES ENFANTS
A)Comparaison avec les études établies sur la malnutrition à Madagascar 
I) Analyse de la dépense publique
II) Profil nutritionnel
III) Investissons Aujourd’hui pour un Développement Durable
IV) Rapport de Suivi du Programme de Bruxelles Cas de Madagascar
V)Evaluation de la sécurité alimentaire en situation d’urgence Evaluation indépendante dans deux régions de Madagascar : Atsimo Atsinanana et Androy
B) Comparaison avec les études effectuées sur la malnutrition des enfants en Afrique et dans le reste du monde
I)Causes , conséquences de la malnutrition
II) Repositioning Nutrition as central to Development
III) Les facteurs explicatifs de la malnutrition en Afrique subsaharienne
IV)Malnutrition en Afrique
V) Lutter contre la malnutrition en Amérique centrale
C) Comparaison avec les programmes ou politiques établies pour la lutte contre la malnutrition
I)Le CRENA (Centre de Récupération nutritionnelle ambulatoire)
II)Le PANSA (Plan d’Action National pour la Sécurité Alimentaire)
III)Le Programme National de Nutrition Communautaire SEECALINE
IV)GRET
V) Politique Nationale de Nutrition
3 ème PARTIE: PROPOSITION DE SOLUTION AXEE SUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE MONETAIRE
A) Corrélation entre pauvreté monétaire et malnutrition des enfants
I) Des nouvelles méthodes pour vaincre la malnutrition
II) Le rôle des femmes
III) Priorité aux groupes vulnérables
IV) Importance du secteur agricole
V) Renforcement des capacités
B) Corrélation entre l’insécurité alimentaire et la malnutrition des enfants
I) Les bienfaits de ces produits
II) Action multisectorielle envisageable
III) Action sur la production
IV) Femme, pilier central
C) Corrélation entre habitude alimentaire ( taux d’allaitement maternel)et le taux de malnutrition infantile
I) Campagne de vulgarisation à relancer
II) Importance cruciale de l’allaitement maternel
III) Promotion de la spiruline
IV) Relancer la culture de Sorgho dans le Sud de Madagascar
V) Supplémentation en micronutriments
D) Corrélation entre le taux de vaccination et le taux de malnutrition infantile à Madagascar
E) Corrélation entre l’accès à l’eau potable et le taux de malnutrition infantile à Madagascar
I) Rôle de l’eau potable
II) Les actions à prévoir
F) Corrélation entre prévalence du paludisme et taux de malnutrition infantile
I) Le phénomène de la malnutrition –infection
II) Prévention des maladies
III) Des systèmes de surveillance
G) Des actions prioritaires en matière de malnutrition
I)Une priorité aux zones rurales
II) Des éléments utiles pour réaliser une bonne alimentation
CONCLUSION

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