Malassezia pachydermatis et les oreilles des chiens et des chats

Malassezia pachydermatis et les oreilles des chiens et des chats

Aspect de la forme filamenteuse : une forme รฉtudiรฉe uniquement in vitro

Beaucoup dโ€™auteurs nโ€™ont pu observer de M. pachydermatis que son aspect levuriforme et caractรฉrisaient donc lโ€™espรจce comme ne formant ni mycelium, ni pseudomycelium (11, 18, 48, 54, 160, 176, 185, 187, 210, 254, 258, 283). Dans des conditions particuliรจres, cโ€™est-ร -dire in vitro sur milieu enrichi en cholestรฉrol (94, 237) et placรฉe en aรฉrophilie ou mieux en microaรฉrophilie [5% O2, 10% CO2 et 85% N2] (94), il semble que cette levure soit capable dโ€™รฉmettre des pseudohyphes (97) ou de rares hyphes (237), mais cela reste trรจs dรฉlicat. Ces filaments resteront de taille plus rรฉduite que ceux produits dans les mรชmes conditions par M. furfur (94).Euzรฉby (91) รฉmet l’hypothรจse qu’in vitro la morphologie des levures du genre Malassezia serait trรจs instable et le passage de la forme filamenteuse ร  la forme levure trรจs frรฉquent, dโ€™oรน la difficultรฉ de son observation. L’รฉtude de ces formes filamenteuses reste trรจs liรฉe aux observations de M. furfur et M. globosa chez lesquelles les hyphes sont considรฉrรฉs in vivo comme des formes dโ€™invasion lorsque le champignon passe de la vie saprophyte ร  la vie parasitaire (68). Nรฉanmoins, contrairement ร  ce qui a รฉtรฉ observรฉ chez ces espรจces (14, 91, 93, 97), aucun auteur nโ€™a encore mis en รฉvidence dโ€™hyphes de M. pachydermatis in vivo sur des lรฉsions. Guillot (131) รฉmet pourtant un doute suite ร  lโ€™observation dโ€™un prรฉlรจvement fait sur lโ€™abdomen dโ€™une chienne Beagle en lactation chez laquelle il a pu รชtre observรฉ des filaments mycรฉliens dโ€™origine inconnue.Sans identification plus avancรฉe, il est impossible de conclure. Lโ€™auteur se demande si les changements de constitution chimique de la peau sous influence hormonale lors de la gestation, associรฉs aux traumatismes quโ€™infligent les chiots lors de la tรฉtรฉe, ne constitueraient pas un milieu favorable au dรฉveloppement in vivo de filaments de M. pachydermatis.

Intรฉrรชt de lโ€™ajout dโ€™un antibiotique, dโ€™un antifongique ou de vitamines

Lโ€™ajout dโ€™un antibiotique au milieu de culture [selon la littรฉrature, essentiellement gentamicine ou chloramphรฉnicol] est pratiquรฉ par certains auteurs [tableau 3]. Ceci permet en effet dโ€™รฉviter que des bactรฉries ne puissent inhiber le dรฉveloppement des levures ou ne perturbent, par leur prรฉsence en trop grand nombre, lโ€™identification des organismes. Nรฉanmoins, diffรฉrentes รฉtudes ont montrรฉ que certaines bactรฉries ne perturberaient pas la croissance de M. pachydermatis (111) et quโ€™au contraire les Staphylocoques par exemple favoriseraient son dรฉveloppement (48, 91, 309). Euzรฉby lโ€™explique en rรฉussissant, par lโ€™ajout dโ€™acide nicotinique [100 ng/mL], ร  reproduire le mรชme effet euphorisant que donne aux levures une colonie de Staphylocoques. Il existe en fait une sorte de symbiose entre les deux entitรฉs, chacune se servant des produits mรฉtaboliques de lโ€™autre pour sa propre croissance (171, 290).Lโ€™acide nicotinique est aussi appelรฉ vitamine PP, cโ€™est la seule vitamine utile ร  la croissance de la levure, elle est mรชme indispensable ร  certaines souches (171). Dโ€™autres vitamines ont รฉtรฉ testรฉes mais sans donner dโ€™effet : la biotine [vitamine H], lโ€™acide folique [vitamine M], le mรฉso-inositol [vitamine Bios I], lโ€™acide pantothรฉnique [vitamine B5], la pyridoxine [vitamine B6], la riboflavine [vitamine B2], la thiamine [vitamine B1] par exemple (171). Lโ€™utilisation de cyclohรฉximidine [Actidionend] est intรฉressante puisquโ€™elle permet dโ€™inhiber le dรฉveloppement de champignons dits ยซ contaminants ยป dans le milieu. Lโ€™avantage est mรชme double puisque non seulement la lecture sera facilitรฉe, mais de plus lโ€™effet antifongique serait inverse sur Malassezia pachydermatis puisque certains auteurs (18, 91, 161, 185, 305), dรฉcrivent une augmentation du rendement de croissance de la levure en prรฉsence de cette molรฉcule. d. Intรฉrรชt de la supplรฉmentation en acide gras ร  longue chaรฎne.

Nous avons vu que M. pachydermatis nโ€™a besoin pour se dรฉvelopper que dโ€™acides gras ร  courtes chaรฎnes quโ€™elle trouve en quantitรฉ restreinte mais suffisante sur des milieux comme celui de Sabouraud classique (283). Pourtant, cette indรฉpendance est ร  relativiser. En effet, Kiss et ses collaborateurs ont constatรฉ que la croissance de M. pachydermatis รฉtait augmentรฉe avec supplรฉmentation de 2 % dโ€™huile de germe de maรฏs (171). Ainsi, les souches supplรฉmentรฉes forment encore des colonies, certes plus petites, au bout dโ€™une semaine alors que celles non supplรฉmentรฉes prennent dรฉjร  une coloration brun-noirรขtre (171).De mรชme, diffรฉrents auteurs ont pu constater que les repiquages rรฉpรฉtรฉs sont plus difficiles sur milieu non supplรฉmentรฉ en acides gras ร  longue chaรฎne et que la perte de souches dans ces conditions y est alors frรฉquente (48, 91, 131, 135, 214, 253). Cette diffรฉrence de croรฎt est dรฉmontrรฉe statistiquement au seuil de 5 % ร  partir dโ€™une รฉtude portant sur deux lots de prรฉlรจvements issus des mรชmes individus (214) et cultivรฉs lโ€™un sur milieu simple, lโ€™autre sur milieu supplรฉmentรฉ de 1 % dโ€™huile dโ€™olive [figure 16]. Certains auteurs ont pu remarquer des phรฉnomรจnes identiques dโ€™optimisation avec une supplรฉmentation du milieu en Tweens 40 et 60 (177, 200, 253). Cela est plus variable avec les Tweens 20 ou 80 ; puisque selon les souches, soit les molรฉcules ne procurent aucun effet bรฉnรฉfique (64), soit au contraire ont ร  des concentrations trรจs รฉlevรฉes un effet nรฉfaste sur la croissance (135b). Lโ€™ajout dโ€™extrait de ces mรชmes levures [notamment de leurs propres acides gras] optimiserait leur croissance (91, 200) avec par exemple un dรฉveloppement en 24 heures sur un milieu de Sabouraud supplรฉmentรฉ dโ€™extrait de levure (200).Nรฉanmoins, lโ€™apport en acides gras ne doit pas รชtre excessif puisque Euzรฉby (91) rapporte quโ€™un excรจs dโ€™huile est nรฉfaste au dรฉveloppement des Malassezia. Aussi, sโ€™il y a supplรฉmentation, celle-ci reste de lโ€™ordre de 1 ร  2 % (94, 131, 135, 214) jusqu’ร  10 % (255) et se fait en gรฉnรฉral grรขce ร  un rajout dโ€™huile dโ€™olive (52, 53, 91, 131, 214), de noix de coco (52, 53) ou de lait en poudre (242). De plus, tous les acides gras ne semblent pas convenir, il en existe en effet dans le cรฉrumen des chiens qui inhiberaient le dรฉveloppement de micro-organismes (154), rรฉsultats qui corroborent dโ€™autres travaux qui notaient dรฉjร  une activitรฉ bactรฉricide et fongicide de certains acides gras du cรฉrumen humain (55, 227).

Lโ€™adhรฉrence aux cellules de lโ€™hรดte nโ€™est pas une dรฉmonstration du pouvoir pathogรจne.

Bond et ses collaborateurs ont pu montrer que M. pachydermatis a le pouvoir de se fixer ร  la surface de cellules รฉpithรฉliales de la couche cornรฉe (32, 39, 311). Nous savions que lโ€™adhรฉrence aux cellules de lโ€™hรดte est une รฉtape primordiale qui devance toujours la germination ou la colonisation pour les levures des autres espรจces (294). Il peut donc รชtre envisagรฉ un effet pathogรจne via cette fixation. Cette hypothรจse est encore plus vraisemblable si nous la rapprochons aux travaux faits sur M. furfur chez qui cette adhรฉrence est plus forte chez les patients malades que chez les sains (24). Les รฉtudes traitant du phรฉnomรจne se sont donc prรฉcisรฉes.

Nous savons dรฉsormais que la levure semble adhรฉrer plus sur les cellules issues de chats que de chiens ou dโ€™humains (41), ce fรฉlin รฉtant pourtant moins affectรฉ par la levure. Nous savons de plus que cette adhรฉrence augmente lors de tempรฉrature cutanรฉe รฉlevรฉe, quโ€™elle ne semble pas affecter par la prรฉsence de staphylocoques (138b) et quโ€™elle est maximale au bout de deux heures de contact in vitro. Cependant des รฉtudes rรฉcentes viennent nuancer cette hypothรจse pathogรฉnique. En effet, il nโ€™existe pas de corrรฉlation entre signe clinique et importance de lโ€™adhรฉsion des levures (32, 271), ainsi M. pachydermatis semble par exemple se fixer en plus grand nombre sur des cellules provenant de Bassets Hound sains que sur celles provenant de Bassets Hound envahis par la levure et sรฉborrhรฉiques (32).

La rรฉussite de lโ€™รฉpreuve thรฉrapeutique comme preuve du pouvoir pathogรจne.

Lโ€™รฉpreuve thรฉrapeutique est utilisรฉe en pratique lorsque le praticien ne peut pas avoir de certitude quant ร  lโ€™รฉtiologie dโ€™une pathologie. Une hypothรจse est donc faite, un traitement est prescrit, sโ€™il amรจne des rรฉsultats, cโ€™est que le diagnostic supposรฉ รฉtait le bon. De ce fait, M. pachydermatis est parfois considรฉrรฉe comme la cause de troubles car un traitement antifongique seul amรจne une amรฉlioration rapide. 60 Cette conclusion peut paraรฎtre hรขtive.

En effet, le traitement appliquรฉ peut avoir par exemple un autre effet quโ€™antifongique stricte ; il a รฉtรฉ dรฉmontrรฉ par exemple que le kรฉtoconazole, souvent employรฉ comme antifongique, a aussi des vertus anti-inflammatoires (215). Dโ€™autre part, certains traitements agissent uniquement sur le milieu et permettent pourtant la disparition de la levure. Il a รฉtรฉ montrรฉ par exemple qu’un traitement antibiotique seul peut avoir parfois un effet clinique sur des dermatites avec forte prolifรฉration de M. pachydermatis (218). De mรชme un traitement ร  base dโ€™application dโ€™une solution acide [pH = 4,9] sur des otites externes assรจcherait lโ€™รฉpithรฉlium et suffirait ร  rรฉduire la quantitรฉ de levures (119). Alors si en rรฉtablissant uniquement les constantes du milieu nous arrivons ร  faire disparaรฎtre ces levures, que penser de leur pouvoir pathogรจne ?

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES, Malassezia pachydermatis et les oreilles des chiens et des chats
I. Systรฉmatique et historique de Malassezia pachydermatis.
A. Gรฉnรฉralitรฉs
B. Place actuelle de Malassezia pachydermatis dans la nomenclature : les Deuteromycรจtes Blastomycรจtes.
1. Les Deutรฉromycรจtes.
2. Dans les Blastomycรจtes
3. Certaines caractรฉristiques la rapprocheraient pourtant plus des Basidiomycรจtes.
C. Origine du nom de Malassezia pachydermatis
1. Malassezia et Pityrosporum, deux noms pour un mรชme genre.
2. M. rhinocerosum, M. pachydermatis et M. canis sont synonymes.
D. Sept biotypes diffรฉrents pour Malassezia pachydermatis.
II. Description de Malassezia pachydermatis : morphologie, biologie et conservation.
A. Description de M. pachydermatis.
1. La colonie de Malassezia pachydermatis : deux aspects possibles.
2. Etude morphologique et structurale de la levure.
2.1. Morphologie de la levure.
2.2. Aspect de la forme filamenteuse : une forme รฉtudiรฉe uniquement in vitro.
2.3. Observation au microscope รฉlectronique.
B. Biologie : assimilations, utilisation des nutriments et milieux de culture.
1. Assimilation et utilisation des nutriments.
1.1. Assimilation du carbone et des nitrates.
1.2. Activitรฉ enzymatique.
2. Milieux de culture : Malassezia pachydermatis, une levure lipophile
non lipodรฉpendante.
2.1. Nature du milieu.
a. Un bon dรฉveloppement dans des milieux usuels.
b. Un dรฉveloppement plus hasardeux sur des milieux ร  base de tissus.
โ™ฆ Intรฉrรชt de lโ€™ajout dโ€™un antibiotique et dโ€™un antifongique.
โ™ฆ Intรฉrรชt de la supplรฉmentation en acide gras ร  longue chaรฎne.
2.2. Tempรฉratures et durรฉes dโ€™incubation.
a. ร€ tempรฉrature faible, temps dโ€™incubation long.
b. Tempรฉratures et durรฉes dโ€™incubation optimale.
2.3. Admosphรจre dโ€™incubation.
C. Conservation des souches.
1. La conservation par repiquage.
2. La conservation par le froid.
3. La conservation par lyophilisation.
III. Les quatres autres espรจces de Malassezia dรฉcrites chez le chien et le chat.
A. Les autres espรจces observรฉes chez le chien et/ou le chat.
B. Critรจres de diagnose.
1. Diffรฉrentes mรฉthodes ont รฉtรฉ proposรฉes.
1.1. La diagnose morphologique est peu fiable.
1.2. La diagnose par lโ€™รฉtude des propriรฉtรฉs biologiques.
โ™ฆ Diffรฉrence de dรฉpendance vis-ร -vis des acides gras ร  longue chaรฎne
du milieu de culture.
b. Diffรฉrence dโ€™activitรฉ biochimique.
c. Diffรฉrence de croissance sur milieu supplรฉmentรฉ en Tweens.
1.3. La diagnose par รฉtude du gรฉnome.
a. Lโ€™analyse chimique du gรฉnome :
b. La sรฉquence d’ADN :
โ™ฆ ร‰tude du caryotype par รฉlectrophorรจse :
โ™ฆ Diffรฉrence dรฉmontrรฉe par RADP et PCR.
โ™ฆ Un protocole associe propriรฉtรฉs biochimiques et dรฉveloppement sur milieu
supplรฉmentรฉ en Tweens.
IV. Prรฉvalence de Malassezia pachydermatis dans les oreilles chez le chien et le chat.
A. Prรฉvalence de M. pachydermatis dans les oreilles du chien.
โ™ฆ Les รฉtudes traitant de la prรฉvalence sont nombreuses.
โ™ฆ Les facteurs pouvant faire varier les rรฉsultats sont nombreux.
2.1. Les facteurs รฉpidรฉmiologiques :
โ™ฆ Facteurs de variation liรฉs au lieu de lโ€™รฉtude
โ™ฆ Facteurs de variation liรฉs ร  une รฉventuelle rรฉpartition temporelle.
โ™ฆ Facteurs de variation liรฉs ร  des prรฉdispositions individuelles : race,
sexe, รขge, port des oreilles, propretรฉ du conduit auditif, mode de vie.
2.2. Des facteurs de variation liรฉs ร  lโ€™expรฉrimentateur et ร  sa mรฉthode :
โ™ฆ Facteurs de variation ayant pour origine la mรฉthode de culture :
milieu employรฉ, tempรฉrature et durรฉe d’incubation.
โ™ฆ Facteur de variation liรฉ ร  la dรฉfinition du terme dโ€™otite externe.
โ™ฆ Facteur de variation liรฉ ร  la durรฉe dโ€™รฉvolution de la maladie.
โ™ฆ Facteur de variation liรฉ au traitement des donnรฉes statistiques.
B. Prรฉvalence de Malassezia pachydermatis dans les oreilles de chat.
1. Prรฉvalence dans les oreilles de chats sains.
2. Prรฉvalence dans les oreilles de chats atteints dโ€™otite externe.
V. Mise en รฉvidence et rรดle de Malassezia pachydermatis dans la pathologie.
A. Mise en รฉvidence de M. pachydermatis.
1. Le prรฉlรจvement.
2. La coloration.
3. La mise en culture.
4. La couleur du cรฉrumen oriente-t-elle le diagnostic ?
4.1. Prรฉsence de M. pachydermatis et couleur du cรฉrumen chez le chien.
4.2. Prรฉsence de M. pachydermatis et couleur du cรฉrumen chez le chat.
B. Malassezia pachydermatis : un rรดle trรจs controversรฉ dans lโ€™รฉtiologie des otites externes.
1. Arguments invoquรฉs reniant un quelconque pouvoir pathogรจne.
โ™ฆ Lors dโ€™otite externe, la levure est rarement le seul agent isolรฉ.
โ™ฆ La prรฉvalence nโ€™est pas toujours diffรฉrente entre oreilles saines et malades.
โ™ฆ La contagion nโ€™a jamais รฉtรฉ dรฉmontrรฉe ร  ce jour.
2. Arguments invoquant lโ€™existence dโ€™un pouvoir pathogรจne.
โ™ฆ Sa prรฉsence en monoculture, preuve de sa pathogรฉnie.
โ™ฆ Une relation a รฉtรฉ faite entre la prรฉsence et le nombre de levure observรฉe.
โ™ฆ Lโ€™adhรฉrence aux cellules de lโ€™hรดte nโ€™est pas une dรฉmonstration
du pouvoir pathogรจne.
โ™ฆ La rรฉussite de lโ€™รฉpreuve thรฉrapeutique comme preuve de pouvoir pathogรจne.
C. Malassezia pachydermatis : une pathogรฉnie encore inconnue.
1. Lโ€™effet pathogรจne de la levure est reproductible expรฉrimentalement.
2. Le mode dโ€™action est encore inconnu.
D. Cette levure pourrait-elle รชtre agent de zoonose ?
VI. Les Moyens de lutte contre M. pachydermatis chez les chiens et les chats.
A. Les molรฉcules utilisables dans la lutte vis ร  vis de M. pachydermatis.
1. Les antiseptiques.
2. Les antifongiques strictes
2.1. Diverses familles sont utilisables.
a. De nombreuses molรฉcules appartiennent ร  la famille des dรฉrivรฉs azolรฉs.
b. Quelques molรฉcules de la famille des Allylamines.
2.2. In vivo, les dรฉrivรฉs azolรฉs sont frรฉquemment utilisรฉs.
2.3. Effets indรฉsirables et contre-indication ร  lโ€™utilisation des dรฉrivรฉs azolรฉs.
3. Les antibiotiques ayant une action antifongique sur M. pachydermatis.
3.1. Diffรฉrents antibiotiques peuvent รชtre employรฉs.
A. La nystatine.
B. Lโ€™amphotรฉricine B.
C. La pimaricine : un autre type dโ€™antifongique
D. La mupirocin : autre antibiotique ร  caractรฉristique anti-Malassezia
3.2. Mode dโ€™action des antibiotiques.
3.3. Des effets secondaires inexistants par voie locale.
B. Efficacitรฉ et association des diffรฉrents molรฉcules.
1. Des composรฉs efficaces, peu de rรฉsistance dรฉcrite.
2. Lโ€™association ร  dโ€™autres molรฉcules amรฉliore parfois lโ€™efficacitรฉ in vivo.
C. Traitement prophylactique.
Conclusion de la premiรจre partie
DEUXIEME PARTIE : DONNEES EXPERIMENTALES. ร‰tude statistique de la prรฉvalence de Malassezia pachydermatis ร  partir dโ€™un รฉchantillon de 250 chien et de 250 chats.
I. Matรฉriel et Mรฉthode.
A. Les animaux : 250 chiens et 250 chats tout venant.
1. Lโ€™effectif.
2. La durรฉe de lโ€™รฉtude.
B. La mรฉthode : examen complet de lโ€™oreille externe, prรฉlรจvement pour calque
et mise en culture.
1. Recueil des commรฉmoratifs : mode de vie, port des oreilles, traitements antรฉrieurs.
2. Lโ€™examen clinique de lโ€™oreille permet son classement selon son degrรฉ dโ€™atteinte.
2.1. Examen ร  distance.
2.2. Examen otoscopique.
โ™ฆ Examen de laboratoire : un prรฉlรจvement permettra la rรฉalisation dโ€™un calque
et dโ€™une mise en culture.
3.1. Coloration des lames au bleu de toluidine.
3.2. Ensemencement et milieux de culture.
3.3. Lecture des calques ร  lโ€™immersion.
3.4. Examen des cultures.
C. Analyse des donnรฉes.
1. Diffรฉrentiation mรขle et femelle.
2. Rรฉpartition en classe dโ€™รขge.
3. Rรฉpartition selon lโ€™atteinte clinique de lโ€™oreille.
โ™ฆ Rรฉpartition selon une note moyenne de prรฉsence de M. pachydermatis
au calque et aprรจs culture.
II. Rรฉsultats
A. Caractรฉristique de lโ€™รฉchantillon
1. Un รฉchantillon de 500 oreilles de chien.
2. Un รฉchantillon de 500 oreilles de chat.
B. Quelle est la prรฉvalence de M. pachydermatis dans les oreilles saines, dans les oreilles sales ou dans les oreilles atteintes dโ€™otite externe ?
1. Prรฉvalence de M. pachydermatis dans les oreilles saines de chien et de chat.
2. Prรฉvalence de M. pachydermatis dans les oreilles sales du chien et du chat.
3. Prรฉvalence de M. pachydermatis dans les otites du chien et du chat.
C. Sans tenir compte de lโ€™รฉtat sanitaire des oreilles, y a-t-il une diffรฉrence
de prรฉvalence de M. pachydermatis entre les chiens et les chats ?
D. En fonction de lโ€™รฉtat sanitaire, y a-t-il une diffรฉrence de prรฉvalence
de M. pachydermatis entre les chiens et les chats ?
1. ร€ partir dโ€™oreilles saines, y a-t-il une diffรฉrence de prรฉvalence
entre les chiens et les chats ?
2. ร€ partir dโ€™oreilles sales, y a-t-il une diffรฉrence de prรฉvalence
entre les chiens et les chats ?.
3. ร€ partir dโ€™oreilles atteintes dโ€™otite externe, y a-t-il une diffรฉrence de prรฉvalence
entre les chiens et les chats ?
E. Y a-t-il une relation entre atteinte clinique et prรฉsence de Malassezia pachydermatis ?
1. Chez le chien.
2. Chez le chat.
F. Y a-t-il une diffรฉrence liรฉe au sexe dans le portage de la levure ?
1. Chez le chien : pas de diffรฉrence significative au seuil de 5%.
2. Chez le chat : pas de relation entre sexe et port de la levure.
G. Y a-t-il une diffรฉrence de prรฉvalence en fonction de lโ€™รขge de lโ€™animal ?
1. Chez le chien, lโ€™รขge nโ€™intervient pas.
2. Chez le chat, lโ€™รขge nโ€™intervient pas.
H. Y a-t-il une diffรฉrence liรฉe au port des oreilles dans la prรฉvalence de M. pachydermatis ?
1. En prenant en compte lโ€™ensemble de notre รฉchantillon : pas de diffรฉrence significative.
2. En tenant compte de lโ€™รฉtat sanitaire des oreilles : pas de diffรฉrence significative.
I. Y a-t-il une colonisation accrue chez les animaux qui vient avec dโ€™autre carnivores
domestiques ?
1. Chez le chien, la prรฉsence dโ€™un autre carnivore nโ€™intervient pas.
2. Chez le chat, la prรฉsence dโ€™un autre carnivore nโ€™intervient pas.
J. Y a-t-il une corrรฉlation entre la note obtenue par le calque et celle obtenue par la culture ?
1. Calque et culture sur les oreilles de chiens.
2. Calque et culture sur les oreilles de chats.
3. Calque et culture sur les 1000 prรฉlรจvements.
III. Discussion
A. Une prรฉvalence comparable ร  beaucoup dโ€™รฉtudes.
B. Une prรฉvalence diffรฉrente selon lโ€™espรจce pour les oreilles saines.
C. Une prรฉvalence qui est influencรฉe par lโ€™atteinte clinique.
D. Une diffรฉrence selon le port des oreilles de chien uniquement pour les oreilles malades.
E. Pas de diffรฉrence liรฉe au sexe quelle que soit lโ€™espรจce รฉtudiรฉe.
F. Pas de diffรฉrence selon le mode de vie isolรฉ ou non ร  dโ€™autres carnivores domestiques.
G. Pas de diffรฉrence significative selon la mรฉthode de diagnostic.
CONCLUSION
Rร‰Fร‰RENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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