Malassezia pachydermatis et les oreilles des chiens et des chats
Aspect de la forme filamenteuse : une forme รฉtudiรฉe uniquement in vitro
Beaucoup dโauteurs nโont pu observer de M. pachydermatis que son aspect levuriforme et caractรฉrisaient donc lโespรจce comme ne formant ni mycelium, ni pseudomycelium (11, 18, 48, 54, 160, 176, 185, 187, 210, 254, 258, 283). Dans des conditions particuliรจres, cโest-ร -dire in vitro sur milieu enrichi en cholestรฉrol (94, 237) et placรฉe en aรฉrophilie ou mieux en microaรฉrophilie [5% O2, 10% CO2 et 85% N2] (94), il semble que cette levure soit capable dโรฉmettre des pseudohyphes (97) ou de rares hyphes (237), mais cela reste trรจs dรฉlicat. Ces filaments resteront de taille plus rรฉduite que ceux produits dans les mรชmes conditions par M. furfur (94).Euzรฉby (91) รฉmet l’hypothรจse qu’in vitro la morphologie des levures du genre Malassezia serait trรจs instable et le passage de la forme filamenteuse ร la forme levure trรจs frรฉquent, dโoรน la difficultรฉ de son observation. L’รฉtude de ces formes filamenteuses reste trรจs liรฉe aux observations de M. furfur et M. globosa chez lesquelles les hyphes sont considรฉrรฉs in vivo comme des formes dโinvasion lorsque le champignon passe de la vie saprophyte ร la vie parasitaire (68). Nรฉanmoins, contrairement ร ce qui a รฉtรฉ observรฉ chez ces espรจces (14, 91, 93, 97), aucun auteur nโa encore mis en รฉvidence dโhyphes de M. pachydermatis in vivo sur des lรฉsions. Guillot (131) รฉmet pourtant un doute suite ร lโobservation dโun prรฉlรจvement fait sur lโabdomen dโune chienne Beagle en lactation chez laquelle il a pu รชtre observรฉ des filaments mycรฉliens dโorigine inconnue.Sans identification plus avancรฉe, il est impossible de conclure. Lโauteur se demande si les changements de constitution chimique de la peau sous influence hormonale lors de la gestation, associรฉs aux traumatismes quโinfligent les chiots lors de la tรฉtรฉe, ne constitueraient pas un milieu favorable au dรฉveloppement in vivo de filaments de M. pachydermatis.
Intรฉrรชt de lโajout dโun antibiotique, dโun antifongique ou de vitamines
Lโajout dโun antibiotique au milieu de culture [selon la littรฉrature, essentiellement gentamicine ou chloramphรฉnicol] est pratiquรฉ par certains auteurs [tableau 3]. Ceci permet en effet dโรฉviter que des bactรฉries ne puissent inhiber le dรฉveloppement des levures ou ne perturbent, par leur prรฉsence en trop grand nombre, lโidentification des organismes. Nรฉanmoins, diffรฉrentes รฉtudes ont montrรฉ que certaines bactรฉries ne perturberaient pas la croissance de M. pachydermatis (111) et quโau contraire les Staphylocoques par exemple favoriseraient son dรฉveloppement (48, 91, 309). Euzรฉby lโexplique en rรฉussissant, par lโajout dโacide nicotinique [100 ng/mL], ร reproduire le mรชme effet euphorisant que donne aux levures une colonie de Staphylocoques. Il existe en fait une sorte de symbiose entre les deux entitรฉs, chacune se servant des produits mรฉtaboliques de lโautre pour sa propre croissance (171, 290).Lโacide nicotinique est aussi appelรฉ vitamine PP, cโest la seule vitamine utile ร la croissance de la levure, elle est mรชme indispensable ร certaines souches (171). Dโautres vitamines ont รฉtรฉ testรฉes mais sans donner dโeffet : la biotine [vitamine H], lโacide folique [vitamine M], le mรฉso-inositol [vitamine Bios I], lโacide pantothรฉnique [vitamine B5], la pyridoxine [vitamine B6], la riboflavine [vitamine B2], la thiamine [vitamine B1] par exemple (171). Lโutilisation de cyclohรฉximidine [Actidionend] est intรฉressante puisquโelle permet dโinhiber le dรฉveloppement de champignons dits ยซ contaminants ยป dans le milieu. Lโavantage est mรชme double puisque non seulement la lecture sera facilitรฉe, mais de plus lโeffet antifongique serait inverse sur Malassezia pachydermatis puisque certains auteurs (18, 91, 161, 185, 305), dรฉcrivent une augmentation du rendement de croissance de la levure en prรฉsence de cette molรฉcule. d. Intรฉrรชt de la supplรฉmentation en acide gras ร longue chaรฎne.
Nous avons vu que M. pachydermatis nโa besoin pour se dรฉvelopper que dโacides gras ร courtes chaรฎnes quโelle trouve en quantitรฉ restreinte mais suffisante sur des milieux comme celui de Sabouraud classique (283). Pourtant, cette indรฉpendance est ร relativiser. En effet, Kiss et ses collaborateurs ont constatรฉ que la croissance de M. pachydermatis รฉtait augmentรฉe avec supplรฉmentation de 2 % dโhuile de germe de maรฏs (171). Ainsi, les souches supplรฉmentรฉes forment encore des colonies, certes plus petites, au bout dโune semaine alors que celles non supplรฉmentรฉes prennent dรฉjร une coloration brun-noirรขtre (171).De mรชme, diffรฉrents auteurs ont pu constater que les repiquages rรฉpรฉtรฉs sont plus difficiles sur milieu non supplรฉmentรฉ en acides gras ร longue chaรฎne et que la perte de souches dans ces conditions y est alors frรฉquente (48, 91, 131, 135, 214, 253). Cette diffรฉrence de croรฎt est dรฉmontrรฉe statistiquement au seuil de 5 % ร partir dโune รฉtude portant sur deux lots de prรฉlรจvements issus des mรชmes individus (214) et cultivรฉs lโun sur milieu simple, lโautre sur milieu supplรฉmentรฉ de 1 % dโhuile dโolive [figure 16]. Certains auteurs ont pu remarquer des phรฉnomรจnes identiques dโoptimisation avec une supplรฉmentation du milieu en Tweens 40 et 60 (177, 200, 253). Cela est plus variable avec les Tweens 20 ou 80 ; puisque selon les souches, soit les molรฉcules ne procurent aucun effet bรฉnรฉfique (64), soit au contraire ont ร des concentrations trรจs รฉlevรฉes un effet nรฉfaste sur la croissance (135b). Lโajout dโextrait de ces mรชmes levures [notamment de leurs propres acides gras] optimiserait leur croissance (91, 200) avec par exemple un dรฉveloppement en 24 heures sur un milieu de Sabouraud supplรฉmentรฉ dโextrait de levure (200).Nรฉanmoins, lโapport en acides gras ne doit pas รชtre excessif puisque Euzรฉby (91) rapporte quโun excรจs dโhuile est nรฉfaste au dรฉveloppement des Malassezia. Aussi, sโil y a supplรฉmentation, celle-ci reste de lโordre de 1 ร 2 % (94, 131, 135, 214) jusqu’ร 10 % (255) et se fait en gรฉnรฉral grรขce ร un rajout dโhuile dโolive (52, 53, 91, 131, 214), de noix de coco (52, 53) ou de lait en poudre (242). De plus, tous les acides gras ne semblent pas convenir, il en existe en effet dans le cรฉrumen des chiens qui inhiberaient le dรฉveloppement de micro-organismes (154), rรฉsultats qui corroborent dโautres travaux qui notaient dรฉjร une activitรฉ bactรฉricide et fongicide de certains acides gras du cรฉrumen humain (55, 227).
Lโadhรฉrence aux cellules de lโhรดte nโest pas une dรฉmonstration du pouvoir pathogรจne.
Bond et ses collaborateurs ont pu montrer que M. pachydermatis a le pouvoir de se fixer ร la surface de cellules รฉpithรฉliales de la couche cornรฉe (32, 39, 311). Nous savions que lโadhรฉrence aux cellules de lโhรดte est une รฉtape primordiale qui devance toujours la germination ou la colonisation pour les levures des autres espรจces (294). Il peut donc รชtre envisagรฉ un effet pathogรจne via cette fixation. Cette hypothรจse est encore plus vraisemblable si nous la rapprochons aux travaux faits sur M. furfur chez qui cette adhรฉrence est plus forte chez les patients malades que chez les sains (24). Les รฉtudes traitant du phรฉnomรจne se sont donc prรฉcisรฉes.
Nous savons dรฉsormais que la levure semble adhรฉrer plus sur les cellules issues de chats que de chiens ou dโhumains (41), ce fรฉlin รฉtant pourtant moins affectรฉ par la levure. Nous savons de plus que cette adhรฉrence augmente lors de tempรฉrature cutanรฉe รฉlevรฉe, quโelle ne semble pas affecter par la prรฉsence de staphylocoques (138b) et quโelle est maximale au bout de deux heures de contact in vitro. Cependant des รฉtudes rรฉcentes viennent nuancer cette hypothรจse pathogรฉnique. En effet, il nโexiste pas de corrรฉlation entre signe clinique et importance de lโadhรฉsion des levures (32, 271), ainsi M. pachydermatis semble par exemple se fixer en plus grand nombre sur des cellules provenant de Bassets Hound sains que sur celles provenant de Bassets Hound envahis par la levure et sรฉborrhรฉiques (32).
La rรฉussite de lโรฉpreuve thรฉrapeutique comme preuve du pouvoir pathogรจne.
Lโรฉpreuve thรฉrapeutique est utilisรฉe en pratique lorsque le praticien ne peut pas avoir de certitude quant ร lโรฉtiologie dโune pathologie. Une hypothรจse est donc faite, un traitement est prescrit, sโil amรจne des rรฉsultats, cโest que le diagnostic supposรฉ รฉtait le bon. De ce fait, M. pachydermatis est parfois considรฉrรฉe comme la cause de troubles car un traitement antifongique seul amรจne une amรฉlioration rapide. 60 Cette conclusion peut paraรฎtre hรขtive.
En effet, le traitement appliquรฉ peut avoir par exemple un autre effet quโantifongique stricte ; il a รฉtรฉ dรฉmontrรฉ par exemple que le kรฉtoconazole, souvent employรฉ comme antifongique, a aussi des vertus anti-inflammatoires (215). Dโautre part, certains traitements agissent uniquement sur le milieu et permettent pourtant la disparition de la levure. Il a รฉtรฉ montrรฉ par exemple qu’un traitement antibiotique seul peut avoir parfois un effet clinique sur des dermatites avec forte prolifรฉration de M. pachydermatis (218). De mรชme un traitement ร base dโapplication dโune solution acide [pH = 4,9] sur des otites externes assรจcherait lโรฉpithรฉlium et suffirait ร rรฉduire la quantitรฉ de levures (119). Alors si en rรฉtablissant uniquement les constantes du milieu nous arrivons ร faire disparaรฎtre ces levures, que penser de leur pouvoir pathogรจne ?
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES, Malassezia pachydermatis et les oreilles des chiens et des chats
I. Systรฉmatique et historique de Malassezia pachydermatis.
A. Gรฉnรฉralitรฉs
B. Place actuelle de Malassezia pachydermatis dans la nomenclature : les Deuteromycรจtes Blastomycรจtes.
1. Les Deutรฉromycรจtes.
2. Dans les Blastomycรจtes
3. Certaines caractรฉristiques la rapprocheraient pourtant plus des Basidiomycรจtes.
C. Origine du nom de Malassezia pachydermatis
1. Malassezia et Pityrosporum, deux noms pour un mรชme genre.
2. M. rhinocerosum, M. pachydermatis et M. canis sont synonymes.
D. Sept biotypes diffรฉrents pour Malassezia pachydermatis.
II. Description de Malassezia pachydermatis : morphologie, biologie et conservation.
A. Description de M. pachydermatis.
1. La colonie de Malassezia pachydermatis : deux aspects possibles.
2. Etude morphologique et structurale de la levure.
2.1. Morphologie de la levure.
2.2. Aspect de la forme filamenteuse : une forme รฉtudiรฉe uniquement in vitro.
2.3. Observation au microscope รฉlectronique.
B. Biologie : assimilations, utilisation des nutriments et milieux de culture.
1. Assimilation et utilisation des nutriments.
1.1. Assimilation du carbone et des nitrates.
1.2. Activitรฉ enzymatique.
2. Milieux de culture : Malassezia pachydermatis, une levure lipophile
non lipodรฉpendante.
2.1. Nature du milieu.
a. Un bon dรฉveloppement dans des milieux usuels.
b. Un dรฉveloppement plus hasardeux sur des milieux ร base de tissus.
โฆ Intรฉrรชt de lโajout dโun antibiotique et dโun antifongique.
โฆ Intรฉrรชt de la supplรฉmentation en acide gras ร longue chaรฎne.
2.2. Tempรฉratures et durรฉes dโincubation.
a. ร tempรฉrature faible, temps dโincubation long.
b. Tempรฉratures et durรฉes dโincubation optimale.
2.3. Admosphรจre dโincubation.
C. Conservation des souches.
1. La conservation par repiquage.
2. La conservation par le froid.
3. La conservation par lyophilisation.
III. Les quatres autres espรจces de Malassezia dรฉcrites chez le chien et le chat.
A. Les autres espรจces observรฉes chez le chien et/ou le chat.
B. Critรจres de diagnose.
1. Diffรฉrentes mรฉthodes ont รฉtรฉ proposรฉes.
1.1. La diagnose morphologique est peu fiable.
1.2. La diagnose par lโรฉtude des propriรฉtรฉs biologiques.
โฆ Diffรฉrence de dรฉpendance vis-ร -vis des acides gras ร longue chaรฎne
du milieu de culture.
b. Diffรฉrence dโactivitรฉ biochimique.
c. Diffรฉrence de croissance sur milieu supplรฉmentรฉ en Tweens.
1.3. La diagnose par รฉtude du gรฉnome.
a. Lโanalyse chimique du gรฉnome :
b. La sรฉquence d’ADN :
โฆ รtude du caryotype par รฉlectrophorรจse :
โฆ Diffรฉrence dรฉmontrรฉe par RADP et PCR.
โฆ Un protocole associe propriรฉtรฉs biochimiques et dรฉveloppement sur milieu
supplรฉmentรฉ en Tweens.
IV. Prรฉvalence de Malassezia pachydermatis dans les oreilles chez le chien et le chat.
A. Prรฉvalence de M. pachydermatis dans les oreilles du chien.
โฆ Les รฉtudes traitant de la prรฉvalence sont nombreuses.
โฆ Les facteurs pouvant faire varier les rรฉsultats sont nombreux.
2.1. Les facteurs รฉpidรฉmiologiques :
โฆ Facteurs de variation liรฉs au lieu de lโรฉtude
โฆ Facteurs de variation liรฉs ร une รฉventuelle rรฉpartition temporelle.
โฆ Facteurs de variation liรฉs ร des prรฉdispositions individuelles : race,
sexe, รขge, port des oreilles, propretรฉ du conduit auditif, mode de vie.
2.2. Des facteurs de variation liรฉs ร lโexpรฉrimentateur et ร sa mรฉthode :
โฆ Facteurs de variation ayant pour origine la mรฉthode de culture :
milieu employรฉ, tempรฉrature et durรฉe d’incubation.
โฆ Facteur de variation liรฉ ร la dรฉfinition du terme dโotite externe.
โฆ Facteur de variation liรฉ ร la durรฉe dโรฉvolution de la maladie.
โฆ Facteur de variation liรฉ au traitement des donnรฉes statistiques.
B. Prรฉvalence de Malassezia pachydermatis dans les oreilles de chat.
1. Prรฉvalence dans les oreilles de chats sains.
2. Prรฉvalence dans les oreilles de chats atteints dโotite externe.
V. Mise en รฉvidence et rรดle de Malassezia pachydermatis dans la pathologie.
A. Mise en รฉvidence de M. pachydermatis.
1. Le prรฉlรจvement.
2. La coloration.
3. La mise en culture.
4. La couleur du cรฉrumen oriente-t-elle le diagnostic ?
4.1. Prรฉsence de M. pachydermatis et couleur du cรฉrumen chez le chien.
4.2. Prรฉsence de M. pachydermatis et couleur du cรฉrumen chez le chat.
B. Malassezia pachydermatis : un rรดle trรจs controversรฉ dans lโรฉtiologie des otites externes.
1. Arguments invoquรฉs reniant un quelconque pouvoir pathogรจne.
โฆ Lors dโotite externe, la levure est rarement le seul agent isolรฉ.
โฆ La prรฉvalence nโest pas toujours diffรฉrente entre oreilles saines et malades.
โฆ La contagion nโa jamais รฉtรฉ dรฉmontrรฉe ร ce jour.
2. Arguments invoquant lโexistence dโun pouvoir pathogรจne.
โฆ Sa prรฉsence en monoculture, preuve de sa pathogรฉnie.
โฆ Une relation a รฉtรฉ faite entre la prรฉsence et le nombre de levure observรฉe.
โฆ Lโadhรฉrence aux cellules de lโhรดte nโest pas une dรฉmonstration
du pouvoir pathogรจne.
โฆ La rรฉussite de lโรฉpreuve thรฉrapeutique comme preuve de pouvoir pathogรจne.
C. Malassezia pachydermatis : une pathogรฉnie encore inconnue.
1. Lโeffet pathogรจne de la levure est reproductible expรฉrimentalement.
2. Le mode dโaction est encore inconnu.
D. Cette levure pourrait-elle รชtre agent de zoonose ?
VI. Les Moyens de lutte contre M. pachydermatis chez les chiens et les chats.
A. Les molรฉcules utilisables dans la lutte vis ร vis de M. pachydermatis.
1. Les antiseptiques.
2. Les antifongiques strictes
2.1. Diverses familles sont utilisables.
a. De nombreuses molรฉcules appartiennent ร la famille des dรฉrivรฉs azolรฉs.
b. Quelques molรฉcules de la famille des Allylamines.
2.2. In vivo, les dรฉrivรฉs azolรฉs sont frรฉquemment utilisรฉs.
2.3. Effets indรฉsirables et contre-indication ร lโutilisation des dรฉrivรฉs azolรฉs.
3. Les antibiotiques ayant une action antifongique sur M. pachydermatis.
3.1. Diffรฉrents antibiotiques peuvent รชtre employรฉs.
A. La nystatine.
B. Lโamphotรฉricine B.
C. La pimaricine : un autre type dโantifongique
D. La mupirocin : autre antibiotique ร caractรฉristique anti-Malassezia
3.2. Mode dโaction des antibiotiques.
3.3. Des effets secondaires inexistants par voie locale.
B. Efficacitรฉ et association des diffรฉrents molรฉcules.
1. Des composรฉs efficaces, peu de rรฉsistance dรฉcrite.
2. Lโassociation ร dโautres molรฉcules amรฉliore parfois lโefficacitรฉ in vivo.
C. Traitement prophylactique.
Conclusion de la premiรจre partie
DEUXIEME PARTIE : DONNEES EXPERIMENTALES. รtude statistique de la prรฉvalence de Malassezia pachydermatis ร partir dโun รฉchantillon de 250 chien et de 250 chats.
I. Matรฉriel et Mรฉthode.
A. Les animaux : 250 chiens et 250 chats tout venant.
1. Lโeffectif.
2. La durรฉe de lโรฉtude.
B. La mรฉthode : examen complet de lโoreille externe, prรฉlรจvement pour calque
et mise en culture.
1. Recueil des commรฉmoratifs : mode de vie, port des oreilles, traitements antรฉrieurs.
2. Lโexamen clinique de lโoreille permet son classement selon son degrรฉ dโatteinte.
2.1. Examen ร distance.
2.2. Examen otoscopique.
โฆ Examen de laboratoire : un prรฉlรจvement permettra la rรฉalisation dโun calque
et dโune mise en culture.
3.1. Coloration des lames au bleu de toluidine.
3.2. Ensemencement et milieux de culture.
3.3. Lecture des calques ร lโimmersion.
3.4. Examen des cultures.
C. Analyse des donnรฉes.
1. Diffรฉrentiation mรขle et femelle.
2. Rรฉpartition en classe dโรขge.
3. Rรฉpartition selon lโatteinte clinique de lโoreille.
โฆ Rรฉpartition selon une note moyenne de prรฉsence de M. pachydermatis
au calque et aprรจs culture.
II. Rรฉsultats
A. Caractรฉristique de lโรฉchantillon
1. Un รฉchantillon de 500 oreilles de chien.
2. Un รฉchantillon de 500 oreilles de chat.
B. Quelle est la prรฉvalence de M. pachydermatis dans les oreilles saines, dans les oreilles sales ou dans les oreilles atteintes dโotite externe ?
1. Prรฉvalence de M. pachydermatis dans les oreilles saines de chien et de chat.
2. Prรฉvalence de M. pachydermatis dans les oreilles sales du chien et du chat.
3. Prรฉvalence de M. pachydermatis dans les otites du chien et du chat.
C. Sans tenir compte de lโรฉtat sanitaire des oreilles, y a-t-il une diffรฉrence
de prรฉvalence de M. pachydermatis entre les chiens et les chats ?
D. En fonction de lโรฉtat sanitaire, y a-t-il une diffรฉrence de prรฉvalence
de M. pachydermatis entre les chiens et les chats ?
1. ร partir dโoreilles saines, y a-t-il une diffรฉrence de prรฉvalence
entre les chiens et les chats ?
2. ร partir dโoreilles sales, y a-t-il une diffรฉrence de prรฉvalence
entre les chiens et les chats ?.
3. ร partir dโoreilles atteintes dโotite externe, y a-t-il une diffรฉrence de prรฉvalence
entre les chiens et les chats ?
E. Y a-t-il une relation entre atteinte clinique et prรฉsence de Malassezia pachydermatis ?
1. Chez le chien.
2. Chez le chat.
F. Y a-t-il une diffรฉrence liรฉe au sexe dans le portage de la levure ?
1. Chez le chien : pas de diffรฉrence significative au seuil de 5%.
2. Chez le chat : pas de relation entre sexe et port de la levure.
G. Y a-t-il une diffรฉrence de prรฉvalence en fonction de lโรขge de lโanimal ?
1. Chez le chien, lโรขge nโintervient pas.
2. Chez le chat, lโรขge nโintervient pas.
H. Y a-t-il une diffรฉrence liรฉe au port des oreilles dans la prรฉvalence de M. pachydermatis ?
1. En prenant en compte lโensemble de notre รฉchantillon : pas de diffรฉrence significative.
2. En tenant compte de lโรฉtat sanitaire des oreilles : pas de diffรฉrence significative.
I. Y a-t-il une colonisation accrue chez les animaux qui vient avec dโautre carnivores
domestiques ?
1. Chez le chien, la prรฉsence dโun autre carnivore nโintervient pas.
2. Chez le chat, la prรฉsence dโun autre carnivore nโintervient pas.
J. Y a-t-il une corrรฉlation entre la note obtenue par le calque et celle obtenue par la culture ?
1. Calque et culture sur les oreilles de chiens.
2. Calque et culture sur les oreilles de chats.
3. Calque et culture sur les 1000 prรฉlรจvements.
III. Discussion
A. Une prรฉvalence comparable ร beaucoup dโรฉtudes.
B. Une prรฉvalence diffรฉrente selon lโespรจce pour les oreilles saines.
C. Une prรฉvalence qui est influencรฉe par lโatteinte clinique.
D. Une diffรฉrence selon le port des oreilles de chien uniquement pour les oreilles malades.
E. Pas de diffรฉrence liรฉe au sexe quelle que soit lโespรจce รฉtudiรฉe.
F. Pas de diffรฉrence selon le mode de vie isolรฉ ou non ร dโautres carnivores domestiques.
G. Pas de diffรฉrence significative selon la mรฉthode de diagnostic.
CONCLUSION
RรFรRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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