MALADIES VIRALES
DIAGNOSTIC DIRECT
La microscopie électronique
Après une coloration négative à l’acide phosphotungstique, on peut caractériser morphologiquement de nombreux virus. Mais il faut pour cela que l’échantillon contienne plus de 106 particules par millilitre. Il est également possible d’améliorer cette technique par l’utilisation d’immunoprécipités de virions obtenus par l’utilisation d’anticorps spécifiques.On obtient ainsi des agrégats de particules virales permettant d’identifier la morphologie du virus et son typage sérotypique. Cette méthode est peu sensible et demande beaucoup de temps et de matériel. De ce fait, elle est de plus en plus rarement utilisée en pratique.
La culture des virus
De nombreux virus sont capables de se multiplier sur un support cellulaire adapté. De nos jours, ces cultures sont obtenues après inoculation de cellules cultivables en monocouche ou en suspension. On utilise trois types de supports cellulaires : des cellules issues de culture primaire obtenue directement à partir d’un tissu, des cellules diploïdes normales d’origine embryonnaire, des cellules hétéroploïdes en lignée continue obtenue à partir de cellules initialement diploïdes ou tumorales. Les cultures de virus nécessitent des équipements spécifiques (hotte à flux laminaire, étuve à CO2…) et du personnel qualifié. La multiplication virale est mise en évidence par observation au microscope à contraste de phase d’anomalies morphologiques cellulaires, appelées effets cytopathiques. Cet effet est plus ou moins caractéristique du virus. En son absence, divers tests sont réalisés sur les cellules ou le surnageant afin de mettre en évidence la présence du virus. Ces tests sont détaillés par la suite.Cette méthode présente trois inconvénients : – le délai de réponse peut-être long (jusqu’à 6 semaines dans certains cas), – le laboratoire doit disposer de nombreuses lignées cellulaires puisque chaque virus possède une spécificité d’hôte qui nécessite l’emploi de lignées cellulaires précises, – le prélèvement doit contenir du virus infectieux, c’est à dire être acheminé le plus rapidement possible et sans rupture de la chaîne du froid.
La détection d’antigènes viraux
Elle est réalisée par immunofluorescence ou par immuno-enzymologie directement sur l’échantillon prélevé ou sur du matériel cellulaire issu de culture de virus sur cellules.L’immunofluorescence directe consiste à détecter l’antigène viral recherché grâce à des anticorps monospécifiques puis de révéler cette reconnaissance par une antiglobuline marquée par un fluorophore comme la fluorescéine par exemple. La mise en évidence se fait par l’intermédiaire d’un microscope à fluorescence. L’immuno-enzymologie est fondée sur le même principe mais utilise un marquage enzymatique de l’antiglobuline. Le test nécessite alors l’utilisation d’un substrat qui métabolisé par l’enzyme donnera un métabolite coloré. Pour des milieux liquides contenant des virions (sang par exemple), on utilisera des tests rapides de type ELISA (Enzyme Linked ImmunoSorbent Assay).
L’hémagglutination est également utilisée pour la détection des virus hémagglutinants en suspension. Le principe est de mettre en contact, dans un tube, une suspension d’hématie avec le virus recherché. Le virus hémagglutine les hématies et une nappe de sédiments tapisse le fond du tube en un culot dense. De même, l’hémadsorption permet de révéler la capacité d’adsorber les hématies directement à partir d’une culture cellulaire infectée.
La détection des génomes viraux
Le développement de la biologie moléculaire à permis de mettre au point des techniques de détection, de quantification et de caractérisation du génome viral. Ces tests sont sensibles, spécifiques, assez rapides et automatisables. Il est possible de réaliser la détection directe du génome ou après amplification. La détection directe du génome est réalisée par hybridation de sondes spécifiques marquées.Les hybridations simple et sandwich sont positives lorsque le signal de la sonde spécifique est émis alors que l’hybridation compétitive est négative en présence du signal. Cette méthode est encore très peu utilisée. En effet, il faut avoir une idée très précise du virus à détecter puisqu’il s’agit d’une méthode très spécifique. De ce fait, son utilisation n’est pas courante sur les félidés sauvages.
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Identification des bactéries Gram négatives |
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Table des matières
LISTES DES ILLUSTRATIONS
LISTE DES ABBREVIATIONS
LISTE DES FELIDES NON DOMESTIQUES CITES
INTRODUCTION
1. OBLIGATIONS ET RECOMMANDATIONS SANITAIRES LIEES A LA DETENTION DE FELIDES NON DOMESTIQUES
1.1. PRESENTATION DES FELIDES
1.1.1. Critères de classification
a. De la classe des mammifères à la famille des Felidae
b. De la famille des Felidae aux différents genres
1.1.2. Quelques représentants des différentes sous-familles
a. Le tigre, un Pantheriné
b. Le lynx, un Féliné
c. Le guépard, le seul Acinonychiné
1.2. OBLIGATIONS REGLEMENTAIRES LIEES A LA DETENTION DE CES ANIMAUX
1.2.1. Aspects réglementaires de la protection et de la détention de ces espèces
a. Dispositions générales
b. Protection des animaux lors d’échanges
c. Réglementation sanitaire des animaux lors des échanges
d. Recommandations sanitaires lors d’échanges d’animaux
e. Discussion concernant ces mesures
2. PRESENTATION DES DIFFERENTES METHODES DE DIAGNOSTIC
2.1. METHODE DE DIAGNOSTIC VIROLOGIQUE
2.1.1. Diagnostic direct
a. La microscopie électronique
b. La culture des virus
c. La détection d’antigènes viraux
d. La détection des génomes viraux
2.1.2. Diagnostic indirect
a. La recherche d’anticorps spécifiques
b. La recherche d’interféron
2.2. METHODE DE DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE
2.2.1. Identification des bactéries Gram positives
a. Différenciation des Streptocoques et des Staphylocoques.
b. Différenciation des staphylocoques
c. Identification des streptocoques
2.2.2. Identification des bactéries Gram négatives
a. Test à l’oxydase
b. Entérobactéries
c. Test d’agglutination
d. Cas des bactéries anaérobies
2.2.3. Utilisation de bactériophages
2.2.4. L’immuno-enzymologie
2.2.5. Réaction de fixation du complément
2.2.6. Réaction de précipitation
2.2.7. PCR (Polymerase Chain reaction)
2.3. METHODE DE DIAGNOSTIC PARASITAIRE
2.3.1. Diagnostic coprologique
2.3.2. Diagnostic hématologique
2.3.3. Ponction de tissus
2.3.4. Diagnostic mycologique
2.4. CHOIX ET CONSERVATION DU PRELEVEMENT
2.4.1. Choix du prélèvement
2.4.2. Conservation du prélèvement
2.4.3. Faisabilité et interprétation de ces tests chez les félidés sauvages
3. DIFFERENTES MALADIES TOUCHANT LES FELIDES ET LEURS TESTS DIAGNOSTIQUES ASSOCIES
3.1. MALADIES VIRALES
3.1.1. Maladies virales touchant tous les félidés non domestiques
a. Rhinotrachéite féline (ou Herpesvirose)
b. Calicivirose
c. Gastro-entérite transmissible et P.I.F (Péritonite Infectieuse Féline)
d. Lentiviroses
e. Panleucopénie féline
f. Pseudorage ou maladie d’Aujeszky
g. Rage
3.1.2. Maladies virales ne touchant que quelques représentants des félidés non domestiques
a. Maladie de Carré
b. Virus leucémogène félin ou (Feline Leukemia virus)
c. Papillomavirose
d. Influenza aviaire hautement pathogène
e. Maladie de Borna
f. Encéphalite japonaise
g. Infection par un poxvirus
h. Fièvre de la vallée du Rift
i. Peste équine
j. Blue tongue
3.2. MALADIES BACTERIENNES
3.2.1. Maladies bactériennes touchant tous les félidés non domestiques
a. Salmonellose
b. Tuberculose
c. Hémobartonellose
d. Colibacillose
e. Leptospirose
f. Fièvre charbonneuse
3.2.2. Maladies bactériennes ne touchant que quelques représentants des félidés non domestiques
a. Gastrite due à Helicobacter spp
b. Chlamydiose
c. Yersiniose
d. Ehrlichiose
e. Botulisme
3.2.3. Maladies bactériennes peu fréquentes chez les félidés non domestiques
3.3. MALADIES PARASITAIRES
3.3.1. Nématodoses
a. Ascaridose
b. Gastrite due à Ollulanus tricuspis
c. Ankylostomoses
d. Dirofilariose
e. Trichurose
f. Helminthose à Physaloptera spp
g. Trichinellose
3.3.2. Cestodoses
a. Étiologie
b. Manifestations cliniques
c. Tests diagnostiques
3.3.3. Trématodoses
a. Étiologie
b. Manifestations cliniques
c. Tests diagnostiques
3.3.4. Protozooses
a. Coccidioses
b. Toxoplasmose
c. Giardiose
d. Protozoose due à Cytauxzoon felis
e. Babésiose
f. Sarcosporidiose
g. Trypanosomiase
3.3.5. Mycoses
a. Blastomycose
b. Candidose
c. Coccidioidomycose
d. Cryptococcose
e. Linguatulose
3.4. AUTRES MALADIES
3.4.1. Encéphalopathie spongiforme féline (ESF)
a. Étiologie
b. Manifestations cliniques de la maladie
c. Test diagnostique
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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