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Biologie de la gestation
Dโune durรฉe moyenne de 150 jours avec des durรฉes extrรชmes de 140-160 jours chez la brebis, la gestation se dรฉfinit comme lโensemble des processus qui se dรฉroulent de la fรฉcondation ร la parturition. Elle peut se diviser en trois pรฉriodes : la vie libre de lโลuf, la vie embryonnaire et enfin la vie fลtale.
La vie libre de lโลuf fรฉcondรฉ
Elle correspond ร la pรฉriode de migration de lโลuf vers lโutรฉrus ou encore progestation ; aprรจs la fรฉcondation, lโovocyte commence la mitose, tout en descendant le long de la trompe, conduisant ร la formation de lโembryon qui porte le nom de blastocyste avant sa fixation sur la paroi utรฉrine (schรฉma 6). Sโil y a plusieurs ลufs fรฉcondรฉs, ils sโespacent de sorte que, mรชme venant du mรชme ovaire ils sont รฉcartรฉs les uns des autres.
La vie embryonnaire
Lโลuf fรฉcondรฉ sโimplante dans la paroi utรฉrine entre le 14รจme jour et le 30รจme jour ; cโest le phรฉnomรจne de la nidation. A partir de ce moment, sโรฉlaborent des feuillets qui donneront dโune part les organes du fลtus et dโautre part les enveloppes fลtales (amnios, allantoรฏde et le chorion).
En cas de gestation multiple, le chorion est commun mais lโanastomose des rรฉseaux sanguins des deux fลtus est trรจs rare (bien que les enveloppes soient capables de fusionner) ce qui explique lโindรฉpendance biologique des deux fลtus : les agnelles jumelles dโagneau mรขle sont fรฉcondes et nโont pas reรงu dโhormones mรขles pendant leur dรฉveloppement utรฉrin contrairement ร ce qui se passe chez les free-martin des bovins.
La circulation entre le fลtus et le placenta se fait par le cordon ombilical, les รฉchanges entre la mรจre et le placenta se font au niveau des cotylรฉdons par voie capillaire (6,18).
La vie fลtale
Le fลtus aprรจs croissance et dรฉveloppement donnera un agneau prรชt ร naรฎtre. La vie fลtale est la plus longue de toutes les trois phases. Elle est marquรฉe par une croissance trรจs rapide au dรฉpart et un ralentissement ร la fin de la gestation. Mais le dรฉveloppement du fลtus est fonction de nombreux facteurs tels que le format de la mรจre, le niveau รฉnergรฉtique de la ration, la taille de la portรฉe. Chez les espรจces dites polytociques portant plusieurs produits lors de chaque gestation, lโaugmentation de la taille de la portรฉe, rรฉduit le poids de chaque fลtus (1, 6,18).
Endocrinologie de la gestation
Depuis le dรฉbut des temps, lโHomme sโest toujours รฉmerveillรฉ de la capacitรฉ dโun individu femelle ร garder en son sein le produit de conception pendant un dรฉlai assez long puis lโexpulser en quelques heures. On sait maintenant que le maintien de cet ยซ รฉtranger ยป quโest le fลtus, dans le corps de sa mรจre est assurรฉ par un profil hormonal particulier dont la progestรฉrone (dโoรน son nom : pour la gestation) est lโรฉlรฉment capital (16,41).
Chez la brebis, au dรฉbut de la gestation, la sรฉcrรฉtion de progestรฉrone est dโorigine ovarienne et provient des cellules du corps jaune. Cette sรฉcrรฉtion est continue et indispensable pendant presque deux mois. Sa concentration dans le sang pรฉriphรฉrique est analogue ร celle enregistrรฉe au cours dโune phase lutรฉale cyclique de lโordre de 5 ng/ml.
Aprรจs le 2รจme mois de gestation, contrairement ร celle dโautres espรจces (bovine par exemple), lโunitรฉ fลto-placentaire ovine est capable de synthรฉtiser de la progestรฉrone. Celle-ci est suffisante dรจs le 55รจme jour pour maintenir le fลtus in utero mรชme sโil y a ovariectomie.
Le graphique 2 rapporte lโรฉvolution de la concentration plasmatique de progestรฉrone. Elle suit assez bien lโรฉvolution de la croissance placentaire jusquโau dรฉbut du dernier mois de gestation. Lors de cette derniรจre pรฉriode, la production de progestรฉrone dโorigine placentaire semble augmenter jusquโaux derniรจres heures prรฉcรฉdant la mise bas. Il peut atteindre, 5 ร 6 jours avant le part, 6 ร 8 ng/ml pour une gestation simple ou 15 ng/ml pour une gestation double (16).
Les ลstrogรจnes dont le niveau plasmatique nโaugmente quโen fin de gestation sont produits, au cours de la gestation, essentiellement sous forme sulfoconjuguรฉs.
Tout se passerait comme si les ลstrogรจnes synthรฉtisรฉs รฉtaient mis en rรฉserve sous forme de sulfates sans perturber lโรฉtat utรฉrin gravidique (21, 27).
Parturition
Depuis les travaux de COLE et al. (15) chez la brebis, on sait que lโaxe hypothalamo-hypophyso-surrรฉnalien du fลtus joue un rรดle essentiel dans le dรฉclenchement de la parturition. En effet, la mise bas est prรฉcรฉdรฉe par un processus complexe de modifications hormonales chez la mรจre, dont le cortisol secrรฉtรฉ par les glandes surrรฉnales du fลtus, en est lโรฉlรฉment moteur.
Dโun point de vue finaliste, tout se passe comme si la maturitรฉ de lโaxe hypothalamo-hypophyso-surrรฉnalien, indiquant que le fลtus est apte ร affronter le milieu extรฉrieur, dรฉclenchait la mise bas. En effet, lโhypercortisolรฉmie fลtale entre en jeu dans la synthรจse du surfactant pulmonaire, indispensable ร la vie extra-utรฉrine. Lโimportance du cortisol fลtal dans le dรฉterminisme de la mise bas a รฉtรฉ clairement mis en รฉvidence chez les ruminants (2).
Effet du cortisol fลtal sur la mรจre
Le cortisol intervient sur la stรฉroรฏdogenรจse placentaire, en augmentant lโactivitรฉ des enzymes cotylรฉdonaires qui transforment la prรฉgnรฉnolone et les androgรจnes en ลstrogรจnes. La production placentaire dโลstrogรจnes (ลstradiol et ลstrone) se fait donc aux dรฉpens de celle de la progestรฉrone.
Chez la brebis, on assiste dans les deux jours qui prรฉcรจdent la mise bas, ร une chute de la concentration circulante de progestรฉrone, ainsi quโร une augmentation de celle de lโลstradiol 17ฮฒ, conduisant ร une inversion du rapport progestรฉrone/ ลstrogรจnes chez la mรจre, point de dรฉpart du mรฉcanisme de la parturition (schรฉma 7).
Les interactions hormonales chez la mรจre
La levรฉe du ยซ blocage progestรฉronique ยป, qui est responsable du repos du myomรจtre au cours de la gestation, permet, ou mรชme provoque, lโaction des agents stimulant les contractions utรฉrines. La diminution du rapport progestรฉrone/ลstradiol agit sur les tissus concernรฉs par la mise bas (myomรจtre et col utรฉrin) directement ou par le biais dโautres hormones comme les prostaglandines et lโocytocine.
=> Les ลstrogรจnes favorisent la contractilitรฉ des fibres myomรฉtriales, le relรขchement des tissus mous de la filiรจre pelvienne et la dilatation cervicale, sans doute en augmentant la sensibilitรฉ du col ร lโaction des prostaglandines.
=> Les prostaglandines, essentiellement produites par lโendomรจtre, jouent un triple rรดle :
โข elles accรฉlรจrent la lutรฉolyse, ce qui accentue la chute du rapport progestรฉrone/ลstradiol. Il sโagit donc dโun phรฉnomรจne auto amplifiant ;
โข elles provoquent directement des contractions utรฉrines et la dilatation cervicale ;
โข elles augmentent la sensibilitรฉ du myomรจtre ร lโocytocine, hormone contracturante libรฉrรฉe par la neuro-hypophyse lors de la dilatation du col de lโutรฉrus et du vagin au passage du fลtus. Lโocytocine augmente รฉgalement la libรฉration de prostaglandines par lโendomรจtre, dโoรน un double effet dโauto-amplification (2).
En rรฉsumรฉ, lโactivitรฉ sexuelle de la brebis comme celle des autres femelles mammifรจres est rรฉgit par un ensemble dโinteractions par voie hormonale entre centres nerveux supรฉrieurs et organes pรฉriphรฉriques. Cโest la mise en รฉvidence de ces interactions qui a permis la mise au point de nouvelles biotechnologies ayant conduit ร une maรฎtrise de la reproduction chez les animaux domestique
MAITRISE DE LA REPRODUCTION CHEZ LA BREBIS
Chez les petits ruminants, la maรฎtrise de la reproduction est basรฉe sur des techniques dโinduction-synchronisation des chaleurs, de lโinsรฉmination artificielle et du contrรดle des mises bas.
Induction et synchronisation des chaleurs
Pour induire et synchroniser les chaleurs chez la brebis il existe deux mรฉthodes : la zootechnique et la mรฉdicale.
Les mรฉthodes zootechniques
Parmi ces mรฉthodes on distingue :
– le traitement photopรฉriodique : il consiste ร imposer un rรฉgime lumineux artificiel reproduisant les jours courts en dehors de la pรฉriode de la saison sexuelle naturelle. Cette technique permet de dรฉbloquer les cycles sexuels et dโavancer la saison sexuelle. Cependant elle nโest pas facile ร mettre en place car il y obligation dโรชtre en photopรฉriode courte, au printemps, alors que les animaux sont ร lโherbe (photopรฉriode longue). La dรฉtection des chaleurs est toujours nรฉcessaire (27).
– lโeffet bรฉlier, lโeffet brebis induites : lโeffet bรฉlier est lโintroduction des bรฉliers peu de temps avant le dรฉbut de la saison sexuelle pour dรฉbloquer lโactivitรฉ sexuelle de la plupart des brebis dans les 8 jours. On peut associer ร cette technique lโeffet brebis induites en dรฉclenchant lโoestrus artificiellement sur une partie des brebis (15-20%) pour que les autres brebis soient รฉgalement en chaleurs. Pendant cette pรฉriode on fait un flushing alimentaire qui amรฉliore lโexpression des chaleurs.
Le rรฉsultat de ces techniques est lโavancement de la saison sexuelle avec une synchronisation partielle et alรฉatoire qui ne permet pas de prรฉvoir avec prรฉcision le moment des chaleurs (13).
Les mรฉthodes mรฉdicales
Les mรฉthodes mรฉdicales sont essentiellement basรฉes sur la lutรฉolyse, le blocage du cycle, ou le traitement ร la mรฉlatonine :
– la lutรฉolyse : cette mรฉthode ne peut sโutiliser que pour la synchronisation des chaleurs pendant la saison sexuelle. En effet, la lutรฉolyse nโest efficace que chez les brebis qui sont dรฉjร cyclรฉes. La prรฉsence de corps jaunes fonctionnels ร la surface des ovaires est nรฉcessaire pour que le traitement soit efficace. Toutes les brebis nโรฉtant pas au mรชme stade du cycle, il est nรฉcessaire de pratiquer deux injections ร 8 jours dโintervalle pour obtenir une bonne synchronisation des chaleurs chez la plupart des brebis.
Pour effectuer cette lutรฉolyse on utilise un analogue dโune molรฉcule naturelle la prostaglandine F2ฮฑ (27).
– le blocage du cycle : le principe de cette mรฉthode est lโadministration de dรฉrivรฉs de la progestรฉrone pour empรชcher lโapparition du cycle oestral qui se dรฉbloque aprรจs lโarrรชt du traitement dโune durรฉe de 10 ร 14 jours. Les molรฉcules les plus utilisรฉes sont lโacรฉtate de medroxyprogestรฉrone (MAP) et lโacรฉtate de fluorogestone (FGA). Lโutilisation de progestagรจnes permet de bloquer le cycle mais lโovulation nโest pas stimulรฉe, surtout en dehors de la saison sexuelle, cโest pourquoi on a recours ร lโadministration de gonadotropines (PMSG) qui stimulent lโovulation. La technique est utilisable toute lโannรฉe et quel que soit le stade du cycle sexuel, cependant les rรฉsultats sont moins bons en dehors de la saison sexuelle (10).
– le traitement ร la mรฉlatonine : plutรดt que dโutiliser des programmes lumineux on peut mimer les jours courts ร lโaide dโune substance naturelle qui est la mรฉlatonine (mรฉdiateur de lโinformation en ce qui concerne la durรฉe du jour). Ce traitement permet dโavancer la saison sexuelle de 1 ร 1,5 mois ; il augmente la fรฉconditรฉ jusquโร 20% (10).
Dโune maniรจre gรฉnรฉrale, la synchronisation des chaleurs est pratiquรฉe dans le but dโun groupage des mises-bas par I.A.
Insรฉmination artificielle
Historique
Chez les ovins et les caprins, lโinsรฉmination artificielle assure la fรฉcondation aprรจs le groupage des chaleurs, aux pรฉriodes souhaitรฉes par lโรฉleveur et permet la crรฉation ainsi que la diffusion du progrรจs gรฉnรฉtique dans le cadre des schรฉmas de sรฉlรฉction.
Le dรฉveloppement de lโI.A. dans lโespรจce ovine sโest fait ร partir du rayon de Roquefort (brebis laitiรจres de race Lacaune). Puis, elle sโest dรฉveloppรฉe dans les รฉlevages ovins viandes avec la demande dโune production dโagneaux de contre saison. De quelques milliers, en 1971, lโeffectif I.A. est passรฉ ร plus de 770 000 en 1995. La progression a รฉtรฉ continue, sauf en 1992 et 1993, uniquement dans le secteur ovin viande, oรน lโon relรจve une diminution du nombre dโinterventions, liรฉe ร une conjoncture dรฉfavorable pour cette production.
En 1995, sur les 16 centres en activitรฉ, 13 sont des structures spรฉcifiquement ovines. Lโactivitรฉ de ces centres est trรจs saisonnรฉe : 72,4 p. cent des I.A. sont rรฉalisรฉes de juin ร aoรปt. En 1995, 9,9p.cent du cheptel ovin franรงais est insรฉminรฉ. LโI.A. est beaucoup plus rรฉpandue en race laitiรจre, oรน elle concerne 39p.cent des femelles, contre 75p.cent en vaches laitiรจres (7).
Il faut noter que la crรฉation du premier centre dโI.A. bovin a eut lieu en 1945.
Techniques
Lโinsรฉmination artificielle peut se faire par deux voies : la voie cervicale ou la voie intra-utรฉrine sous contrรดle endoscopique.
โข la voie cervicale :
Le principe consiste ร dรฉposer la semence dans lโutรฉrus en passant par le cervix. Dรจs que le col est repรฉrรฉ, lโopรฉrateur introduit lโextrรฉmitรฉ du pistolet sous la petite lรจvre du cervix, en poussant le pistolet trรจs doucement avec des mouvements de rotation. Si le col peut รชtre franchi la semence est alors dรฉposรฉe dans le corps utรฉrin. Si lโopรฉrateur rencontre une rรฉsistance en franchissant le col, il dรฉpose la semence dans le col. La rรฉussite de lโI.A. par cette technique nโest pas liรฉe ร une manipulation particuliรจre du cervix, mais plutรดt au moment de lโintervention par rapport ร lโovulation (7, 10, 27).
โข lโinsรฉmination artificielle intra-utรฉrine sous contrรดle endoscopique
Chez les ovins, la conservation des spermatozoรฏdes sous forme congelรฉe ne permet pas dโobtenir des niveaux de fertilitรฉ suffisamment รฉlevรฉs pour satisfaire les รฉleveurs. Le dรฉpรดt de spermatozoรฏdes directement dans les cornes utรฉrines les rapproches de lโampoule, extrรฉmitรฉ de lโoviducte oรน ร lieu la fรฉcondation, et augmente donc le taux de fertilitรฉ. Par ailleurs, lโI.A. intra-utรฉrine chez les ovins permet dโutiliser un faible nombre de spermatozoรฏdes sans diminuer la fertilitรฉ (7, 27). Elle permet donc dโaugmenter le pouvoir de diffusion des mรขles de haute valeur gรฉnรฉtique, et autorise la diffusion des mรขles ร faible production spermatique.
Maรฎtrise de la mise bas
Les indications
La rรฉduction de la mortalitรฉ nรฉo-natale passe, en particulier, par la surveillance de la mise bas. Lโintรฉrรชt de pouvoir avancer lรฉgรจrement la parturition pour quโelle se produise lorsque du personnel compรฉtent est disponible pour intervenir nโest donc plus ร dรฉmontrer.
Lโinduction de la parturition permet รฉgalement de prรฉvenir certaines dystocies par disproportion fลto-maternelle.
Enfin, le dรฉclenchement de la mise bas prรฉsente parfois une indication mรฉdicale, pour sauver la mรจre (lors dโhydropisie des enveloppes ou de momification fลtale) et le(s) produit(s) (lorsque la mรจre est victime de pรฉritonite, de fracture ou de paraplรฉgie ante-partum).
Les produits utilisรฉs
Plusieurs principes actifs sont utilisables, mais chez la brebis, certains sont inefficaces dans le dรฉclenchement de la mise bas.
Les glucocorticoรฏdes
Administrรฉ ร la mรจre, les glucocorticoรฏdes provoquent les modifications de la stรฉroรฏdogenรจse placentaire qui prรฉcรจdent physiologiquement la mise bas. Ils nโagissent sans doute pas directement mais aprรจs avoir traversรฉ le placenta :
โข soit ils reproduisent lโaction du cortisol fลtal, qui parvient au placenta par la circulation fลtale ;
โข soit ils agissent sur lโaxe hypothalamo-hypophyso-surrรฉnalien du fลtus : ils bloquent, par rรฉtroaction nรฉgative, la libรฉration dโACTH, qui est suivie aprรจs la fin de lโaction inhibitrice, dโune libรฉration massive dโACTH, qui dรฉclenche la mise bas (2).
Cโest pourquoi :
โข les corticoรฏdes ne peuvent dรฉclencher la parturition que si le fลtus est vivant et proche du terme ;
โข leur efficacitรฉ dรฉpend de leur aptitude ร franchir le placenta. Ce transfert est faible : selon BRUCE (7), 2 ร 3 % des corticoรฏdes maternels parviendrait au fลtus chez les ruminants en gรฉnรฉral. Mais la permรฉabilitรฉ placentaire est encore plus faible chez les autres espรจces (truie, jument, carnivore) ; cโest la raison pour laquelle les corticoรฏdes sont capables dโinduire la mise bas essentiellement chez les ruminants.
โข le dรฉlai dโinduction dรฉpend de la durรฉe dโaction du corticoรฏde.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I: PHYSIOLOGIE DE LA REPRODUCTION DE LA BREBISย
I.1 ANATOMIE DE LโAPPAREIL GENITAL DE LA BREBIS
I.1.1 LโOVAIRE
I.1.2 LโOVIDUCTE
I.1.3 LโUTERUS
I.1.4 LE VAGIN
I.1.5 LA VULVE
I.2 LE CYCLE SEXUEL DE LA BREBIS
I.2.1 LES PHASES DU CYCLE SEXUEL
I.2.1.1 Le pro oestrus
I.2.1.2 Lโoestrus
I.2.1.3 Le mรฉtoestrus
I.2.1.4 Le dioestrus
I.2.2 CONTROLE HORMONAL DU CYCLE SEXUEL
I.3 GESTATION
I.3.1 BIOLOGIE DE LA GESTATION
I.3.1.1 La vie libre de lโลuf fรฉcondรฉ
I.3.1.2 La vie embryonnaire
I.3.1.3 La vie fลtale
I.3.2 ENDOCRINOLOGIE DE LA GESTATION
I.4 PARTURITION
I.4.1 EFFET DU CORTISOL FลTAL SUR LA MERE
I.4.2 LES INTERACTIONS HORMONALES CHEZ LA MERE
CHAPITRE II: MAITRISE DE LA REPRODUCTION CHEZ LA BREBIS
II.1. INDUCTION ET SYNCHRONISATION DES CHALEURS
II.1.1 LES METHODES ZOOTECHNIQUES
II.1.2 LES METHODES MEDICALES
II.2 INSEMINATION ARTIFICIELLE
II.2.1 HISTORIQUE
II.2.2 TECHNIQUES
II.3 MAITRISE DE LA MISE BAS
II.3.1 LES INDICATIONS
II.3.2 LES PRODUITS UTILISES
II.3.2.1 Les glucocorticoรฏdes
II.3.2.2 Les prostaglandines
II.3.2.3 Les ลstrogรจnes
II.3.2.4 Les antiprogestatifs
II.3.2.5 Lโocytocine
II.3.2.6 Les tocolytiques
CHAPITRE III: FACTEURS DE VARIATION DE LA REUSSITE DE LโI.A
III.1 LA SAISON
III.2 LES FACTEURS LIES A LA BREBIS
III.2.1 LโAGE DE LA BREBIS
III.2.2 LโETAT CORPOREL
III.2.3 LE STADE PHYSIOLOGIQUE
III.3 LES FACTEURS LIES AUX CONDITIONS DโELEVAGE
III.3.1 LโALIMENTATION
III.3.2 LA CONDUITE SANITAIRE DES FEMELLES
III.3.3 ยซ LโEFFET MALE ยป
III.4 LES FACTEURS LIES AUX CONDITIONS DE LโI.A.
III.4.1 LโINTERVALLE ENTRE LA MISE BAS ET LโINSEMINATION
III.4.2 LA METHODE DE SYNCHRONISATION DES CHALEURS
III.4.3 LโECART ENTRE LE RETRAIT DES EPONGES ET LโI.A.
III.4.4 LE NOMBRE TOTAL DE SPERMATOZOรDES
III.4.5 LA QUALITE DES SPERMATOZOรDES
III.4.6 LE LIEU DE DEPOT DE LA SEMENCE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I: LE CADRE DE LโETUDE
I.1 LOCALISATION GEOGRAPHIQUE
I.2 COMPOSITION FLORISTIQUE DES PRAIRIES DU TERRITOIRE DE BELFORT
I.3 LA BERGERIE
CHAPITRE II: MATERIEL ET METHODES
II.1 LE MATERIEL
II.1.1 MATERIEL ANIMAL
II.1.1.1La race
II.1.1.2 Sรฉlection, prรฉparation et conditions dโรฉlevage pour la lutte en main
II.1.1.2.1 Les mรขles
II.1.1.2.1.1 Critรจres de sรฉlection des bรฉliers
II.1.1.2.1.2 Prรฉparation des bรฉliers sรฉlectionnรฉs
II.1.1.2.2 Les femelles
II.1.1.3 Sรฉlection, prรฉparation et conditions dโรฉlevage pour lโI.A. en intrautรฉrine
II.1.1.3.1 Le choix du gรฉniteur
II.1.1.3.2 Les brebis
II.1.2 MATERIEL TECHNIQUE
II.1.2.1 Pour la synchronisation des chaleurs
II.1.2.2 Pour lโinsรฉmination artificielle
II.1.2.3 Pour la lutte en main
II.2 LE PROTOCOLE EXPERIMENTAL
II.2.1 LA SYNCHRONISATION DES CHALEURS
II.2.1.1 La pose des รฉponges
II.2.1.2 Le retrait des รฉponges
II.2.2 LโINSEMINATION ARTIFICIELLE
II.2.2.1 INSEM ovin : centre de rรฉcolte et de prรฉparation des semences
II.2.2.2 Collecte et conservation de la semence
II.2.2.3 I.A. en intra-utรฉrine
II.2.3 LUTTE EN MAIN
II.2.4 DIAGNOSTIC DE GESTATION
II.2.5 EVALUATION DES PERFORMANCES DE REPRODUCTION
II.2.5.1 Taux de fertilitรฉ
II.2.5.2 Taux de fรฉconditรฉ
II.2.5.3 Taux de prolificitรฉ
II.2.5.4 Taux de productivitรฉ numรฉrique
II.2.5.5 Taux de mortalitรฉ en croissance
II.2.5.6 Taux de mortinatalitรฉ
II.2.6 ANALYSE STATISTIQUE DES RESULTATS
CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION
III.1 RESULTATS
III.2 DISCUSSION
III.2.1 TAUX DE FERTILITE
III.2.2 TAUX DE FECONDITE
III.2.3 TAUX DE MORTALITE EN CROISSANCE-TAUX DE PRODUCTIVITE NUMERIQUE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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