Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Politique relative aux forêts à Madagascar
La politique forestière malgache est une politique conciliant la préservation, la valorisation économique des forêts et le développement de la nation. Les orientations et les objectifs de la politique forestière consistent (MEF, 2001) à enrayer les processus de dégradation forestière, à mieux gérer les ressources forestières, à augmenter la superficie et le potentiel forestier et à accroitre la performance économique du secteur forestier.
– Enrayer le processus de dégradation forestière par l’appui aux pratiques rurales de substitution ; la contribution à la maîtrise des feux de brousse et la préservation du patrimoine forestier et des équilibres écologiques.
– Mieux gérer les ressources forestières en mettant en œuvre des plans d’aménagement des ressources forestières ; en instaurant une gestion rationnelle de l’exploitation des ressources forestières ; en réorganisant le système des recettes forestières ; en instituant le professionnalisme du métier de forestier.
– Augmenter la superficie forestière par l’instauration d’un environnement favorable aux initiatives en matière de reboisement ; la sécurisation foncière des propriétés reboisées ; l’orientation des reboisements en fonction des besoins régionaux et locaux et l’intensification des actions liées à l’aménagement des bassins versants.
– Accroître la performance économique du secteur forestier en visant la meilleure valorisation des produits de la forêt; la consolidation des structures de transformation ; l’amélioration du fonctionnement des circuits de commercialisation et le développement de l’écotourisme.
Selon Rabevohitra et al. (2007), la gestion durable des ressources naturelles fait partie de la mise en valeur de l’écosystème par une exploitation qui essaye de garder les principales caractéristiques suivantes dont le maintien des trois fonctions : biologique, socio-culturelle et économique dans le temps ; la conservation des bases de la vie et l’équilibre entre la consommation ou utilisation et le renouvellement de tout en maintenant les trois fonctions des ressources.
Contexte socio politique à Madagascar
L’amélioration des systèmes de production agricole est un facteur clé pour alléger les pressions sur l’utilisation des ressources naturelles (Randriamamonjy, 2007). L’Etat malgache a élaboré le Document stratégique de réduction de la pauvreté pour la période 2003-2006. Il comprend trois axes stratégiques : l’amélioration des performances économiques en y faisant participer les pauvres ; le développement des services essentiels de base et l’élargissement des filets de sécurité au bénéfice des plus vulnérables de la population; la mise en place d’un cadre institutionnel favorable à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté ainsi que le renforcement de la capacité des institutions et des ressources humaines pour améliorer la gouvernance.
Depuis 2006, le gouvernement malagasy a élaboré un plan quinquennal qui est le Madagascar Action Plan (MAP) avec huit (8) engagements : (1) gouvernance responsable, (2) infrastructures reliées, (3) transformation de l’éducation, (4) développement rural, (5) santé, planning familial et lutte contre le VIH/SIDA, (6) économie à forte croissance, (7) prendre soin de l’environnement et (8) solidarité nationale. Ce plan montre la volonté malgache de combattre la pauvreté, de promouvoir les structures socio-economiques et de protéger l’environnement (Andriambelo, 2010). Quatre défis sont proposés dans le secteur forestier :
(a) augmenter la surface des aires protégées, (b) réduire le processus de dégradation des ressources naturelle, (c) développer le reflexe environnemental à tous les niveaux et (d) renforcer l’efficacité de l’administration forestière.
Depuis 2015, le gouvernement malagasy a élaboré un plan quinquennal qui est le Plan National de Développement (2015-2019), avec cinq axes stratégiques du développement : (1) gouvernance, état de droit, sécurité, décentralisation, démocratie, solidarité nationale, (2) préservation de la stabilité macroéconomique et appui au développement , (3) croissance inclusive et ancrage territorial du développement, (4) capital humain adéquat au processus de développement et (5) valorisation du capital naturel et renforcement de la résilience aux risques de catastrophes naturelles. L’axe 5 mettra l’accent sur la mise en place d’un dispositif et de stratégies appropriés et bien ciblés capables de préserver le capital naturel, de réduire les effets négatifs du changement climatique et de renforcer la résilience des populations et des territoires concernés. Deux (02) objectifs spécifiques sont visés par cet axe qui consiste d’une part d’assurer l’articulation ressources naturelles et développement économique et d’autre part de protéger, conserver et utiliser durablement le capital naturel et les écosystèmes.
Approches théoriques
Forêt communautaire
Le Réseau d’Information pour le Développement Durable en Afrique Centrale ou RIDDAC, (2006), reprenant le Service canadien des forêts, définit la forêt communautaire comme étant une zone du domaine forestier non-permanent affectée à une communauté villageoise en vue de mener des activités ou d’entreprendre des processus dynamiques pour une gestion durable des ressources naturelles à partir d’un plan de gestion simplifié. D’après Tonye (2008), au Cameroun la forêt communautaire désigne : « une forêt du domaine forestier non permanent de l’État, faisant l’objet d’une convention de gestion entre une communauté villageoise et l’Administration chargée des forêts. La gestion de cette forêt relève de la communauté villageoise concernée avec le concours ou l’assistance technique de l’Administration chargée des forêts ». Oyono et al. (2006, cité dans Tonye, 2008), une forêt communautaire est une forêt allouée à des fins de gestion et d’exploitation à une communauté villageoise qui y détient des droits d’usufruit et des droits socio-historiques. Les forêts communautaires ont été perçues comme un moyen d’accéder à un processus connu sous l’appellation de « foresterie sociale ». Celle-ci concerne tous les aspects de la gestion des ressources forestières. Elles peuvent se trouver sur une plantation ou dans une forêt appartenant aux particuliers ou à des communautés. Toutefois, la mise en place réussie des forêts communautaires requiert d’importants investissements en temps et en ressources techniques et financières.
Foresterie communautaire
La FAO (2016) définit la foresterie communautaire, comme un catalyseur de la durabilité et des moyens de subsistance. La foresterie communautaire a démontré qu’elle était un puissant véhicule de promotion de la gestion forestière durable, capable d’atténuer la pauvreté et de créer des emplois et des revenus au sein des communautés rurales. Mais il faudrait un soutien accru de la part des gouvernements, sous forme de réformes politiques et d’autres mesures, pour tirer pleinement profit de son potentiel. Toujours selon la FAO selon Vermeulen et al. (2014), d’une manière plus spécifique, la foresterie communautaire fait référence à une composante de la foresterie participative qui se focalise sur la communauté locale comme acteur principal assurant la pérennité de la gestion forestière.
Fomété et Vermaat (2001) et FERN (2014), précisent que : la foresterie communautaire vise explicitement à impliquer les populations rurales dans la gestion durable des forêts riveraines, en facilitant l’attribution des forêts communautaires qui sont un champ incontestable d’activités génératrices de revenus en vue d’un développement socio-économique équitable des communautés. Il existe trois types de foresterie communautaire, à savoir (FERN, 2014) : Type 1 : les forêts en copropriété, possédées et gérées par les populations locales;
Type 2 : les forêts sous contrat entre une organisation étatique et les populations locales, détenues par le gouvernement;
Type 3 : les forêts de gestion traditionnelle par les populations locales, non reconnues légalement. La foresterie communautaire poursuit un double objectif : l’amélioration du niveau de vie des populations villageoises et la conservation de la biodiversité. Tonye (2008) dit que la foresterie communautaire tient compte des aspects socio-humains liés à l’exploitation des forêts et l’utilisation des sols. Elle fait ressortir l’importance de la participation active et de l’intégration des communautés locales à toutes les étapes : de l’élaboration à la mise en œuvre des projets relatifs à la gestion des forêts et des ressources forestières.
Foresterie participative
La définition de la FAO sur la foresterie participative est très large (Schreckenberg et al., 2006) : « La foresterie participative fait référence aux processus et mécanismes qui permettent aux personnes qui sont directement concernées par l’utilisation des ressources forestières de participer aux prises de décision concernant tous les aspects de la gestion des forêts, allant de l’aménagement des ressources à la formulation et la mise en œuvre des cadres institutionnels. D’une manière plus spécifique la foresterie communautaire fait référence à une composante de la foresterie participative qui se focalise sur les communautés locales comme acteur principal assurant la pérennité de la gestion forestière. »
Activités humaines sur l’environnement
Rossi (2000), Gastineau et Sandron (2006) précisent que l’inspiration néo-malthusienne, considère « qu’il existe une relation quasi mécanique, linéaire entre la dégradation de l’environnement et la croissance démographique. C’est le désormais cercle vicieux de dégradation dans lequel une population de plus en plus nombreuse est contrainte d’exercer une pression toujours plus grande sur un milieu dont la capacité de charge est finalement dépassée, entrainant ainsi la population et le milieu dans une spirale infernale où la paupérisation des populations et la dégradation de l’environnement se nourrissent l’une de l’autre ». La croissance démographique a des effets néfastes sur l’environnement pour Gastineau et Sandron (2006). Le lien entre population et environnement est loin d’être univoque et que la démographie n’explique pas à elle seule l’état de dégradation ou de préservation d’un environnement. Pour d’autres selon Rossi, les antimalthusianistes (appelés aussi populationnistes), l’accroissement démographique ne constitue aucune menace en ce qui concerne l’épuisement des ressources naturelles. Par contre, il « génère du progrès, de l’innovation, de l’adaptation. Grâce à cela il crée de la richesse, autorise et oblige aussi à une meilleure prise en compte de l’environnement. Il n’entraine pas irréversiblement le monde dans le cercle vicieux de la dégradation». Cette contestation est l’œuvre de la sociologue danoise Ester Boserup depuis le milieu des années 1960. Selon sa thèse sur le « développement agricole », ce chercheur affirme que la croissance ou la pression démographique est un stimulant ou plus une condition préalable nécessaire au progrès de l’agriculture.
Entre les deux thèses (malthusienne et populationniste), une nouvelle théorie appelée le « néo-malthusianisme nuancé » a été développée à la fin des années 1970 cette position avance un argument selon lequel la « pression démographique ne constitue plus une cause directe des problèmes de l’environnement mais elle est un facteur accélérateur ». Elle est le fruit de plusieurs critiques qui émanent d’un bon nombre d’agences internationales de développement, de certaines institutions indépendantes ou les organisations de protection de l’environnement à l’égard du radicalisme affiché par les deux théories précédentes (Rwanyiziri, 2002).
En ce qui concerne l’effet de ces trois hypothèses sur les rapports « populations /ressources », il faut dire que la théorie néo-malthusienne, défendue par le Rapport Meadows, est à la base de la création d’un grand nombre d’associations de protection de la nature, et par voie de conséquence, de la récente création massive des aires protégées dans les pays du Sud entre les années 1975 et 1990 (Rwanyiziri, 2002).
Pour ce qui est de la théorie populationniste, il sied de dire qu’elle est à la base des progrès réalisés en matière de lutte contre la dégradation de l’environnement lié à la pression démographique. Enfin, l’autre théorie qui explique les relations « populations/ressources » est celle qui renvoie les « ressources collectives » à l’argument bien connu et diffusé dans le célèbre article intitulé « The tragedy of commons » (la tragédie des communaux) de Garett Hardin (1968) qui permet de mettre en évidence les acteurs et les enjeux de dégradation de l’environnement. La théorie de la « Tragédie des communaux » est une conception selon laquelle « tout le monde a intérêt à exploiter et surexploiter ce qui n’appartient à personne. De la somme des comportements individuels résulte un processus d’ensemble qui aboutit à la dégradation et à la destruction des ressources ainsi utilisées ». Dans le cadre de l’environnement, cette théorie précise que les ressources naturelles offrent un bel exemple où se développe la tragédie des communaux dans ce sens que chaque acteur (éleveur, agriculteur,…) est motivé à augmenter sa production et que son action aboutit au débordement des limites nécessaires, ce qui a comme conséquence la dégradation irrévocable des ressources puisque chaque acteur vient profiter le maximum possible des ressources (Rwanyiziri, 2002). Du point de vue des acteurs locaux, la forêt est une ressource complémentaire indispensable dans le cadre du système de production et de l’organisation sociale. C’est une ressource qui ne se caractérise pas par sa rareté mais par sa place dans le système économique, social et territorial (Blanc-Pamard, 2008).
Blanc-Pamard et Ramiarantsoa (2010), ont porté ces analyses sur les réactions paysannes à la contractualisation de la forêt, ainsi qu’aux interdictions et restrictions d’usage qui en découlent. Il s’agit de comprendre comment et sous quelle forme des acteurs (une communauté rurale) reçoivent un dispositif de gestion de leur territoire (GELOSE ou GCF) et comment ils se l’approprient (ou non), quelles en sont les conséquences sociales et les bénéfices annoncés (économiques, fonciers…). Pour la GCF comme pour la Gelose, elle se traduit avec la mise en place des COBA (Communautés de base), constituées d’application de clauses contractuelles. L’implication est conséquente car « tout membre de la COBA est responsable de la gestion, de l’utilisation, de la protection et de la surveillance des forêts et de leurs produits sur les zones forestières sous contrat ». Cependant, leurs pratiques signalent des dysfonctionnements qui posent de problèmes.
ETAT DE LA RECHERCHE
Etat de la recherche sur la gestion contractualisée des forêts en Afrique
En 2006, Yanogo traite des déterminants d’une gestion participative et durable des ressources forestières du Parc national Kaboré Tambi par les villages riverains (Burkina Faso). L’objectif global de l’étude est de prédire la volonté des ménages riverains du Parc national Kaboré Tambi à s’engager dans un programme de conservation des ressources forestières. Les objectifs spécifiques sont : évaluer le niveau de connaissance des règles de gestion de la forêt dans les villages riverains; comparer l’engagement des populations riveraines de plusieurs villages dans la conservation du parc et identifier les déterminants de l’engagement des ménages dans la conservation du parc. Les données collectées ont permis de tester les hypothèses d’engagement des populations, à savoir, les populations riveraines ignorent certaines règles de gestion de la forêt ; les populations riveraines s’engagent différemment dans la conservation du parc ; les caractéristiques socioéconomiques des ménages et de la communauté sont les déterminants probables de l’engagement des riverains dans la conservation de la forêt. Les résultats ont montré que les taux d’engagement (participation à la surveillance, participation à la délimitation du parc, plantation individuelle d’arbres, l’adoption de la technique défense et restauration de sol) sont globalement faibles. Le nombre de formations reçues, le nombre d’hommes actifs du ménage, le niveau d’instruction du chef de ménage, l’âge, le sexe, l’activité secondaire, le fait d’être membre d’un groupement de gestion des forêts, la superficie totale des champs du ménage et la distance qui sépare la concession du ménage au parc sont les déterminants de l’engagement des riverains dans la conservation de la forêt.
En 2012, Rives a traité la gestion des forêts sèches à Madagascar et au Niger, plus particulièrement la vulnérabilité et les fonctions des systèmes socio-écologiques (SSE) pour comprendre les réformes forestières et leurs effets. Les politiques de décentralisation de la gestion des ressources naturelles ont émergé dans les années 90 au niveau de ces deux pays. L’application de ces politiques modifie les interactions entre acteurs ruraux et écosystèmes de façon positive et négative. Le couple humain-écosystèmes forestiers est modélisé comme un système socio-écologique. Les réformes forestières sont appréhendées comme des facteurs de changement des systèmes locaux de gestion des écosystèmes forestiers. Les résultats montrent que le processus de décentralisation a visé un SSE dans lequel une seule fonction, la production de bois énergie, est représentée. Le contexte d’émergence des transferts de gestion dans les deux pays permet de comprendre quelles influences ont marqué l’émergence et la conceptualisation de ces réformes des politiques forestières. Les changements des forêts et de leurs gestions abordés dans cette étude peuvent se lire à plusieurs niveaux : politiques forestières internationales et nationales, traduction de ces politiques en stratégies de gestion concrètes mises en œuvre dans le cadre de projets et utilisation des écosystèmes forestiers par les populations rurales. Les fonctions du système socio écologique en tant que propriété émergente du système de gestion, dépendent de processus écologiques et de processus sociaux mais n’ont pas une valeur intrinsèque. Leur valeur dépend du système de gestion et des choix de ses acteurs au regard des opportunités et des contraintes associées au système écologique et au système social. L’utilisation de l’approche vulnérabilité pour comprendre le diagnostic effectué par les politiques de transfert de gestion a apporté un nouveau regard sur les atouts et les faiblesses de ces politiques à Madagascar et au Niger. La modélisation d’un SSE ciblé par le processus de transfert de gestion et d’un SSE global offre une nouvelle compréhension des effets des transferts de gestion sur les dynamiques locales. En effet, si les transferts de gestion ont permis de réduire la vulnérabilité des SSE cibles à la demande croissante en bois énergie, les effets sont plus mitigés au regard de SSE globaux.
|
Table des matières
PARTIE 1 : INTRODUCTION
PARTIE 2 : ETAT DE L’ART ET METHODOLOGIE
1. ETAT DE L’ART
1.1. CADRE THEORIQUE
1.1.1. Concepts de GELOSE et GCF
1.1.2. Contexte des cadres politiques existants
1.1.2.1. Politique relative aux forêts à Madagascar
1.1.2.2. Contexte socio politique à Madagascar
1.1.3. Approches théoriques
1.1.3.1. Forêt communautaire
1.1.3.2. Foresterie communautaire
1.1.3.3. Foresterie participative
1.1.3.4. Activités humaines sur l’environnement
1.2. ETAT DE LA RECHERCHE
1.2.1. Etat de la recherche sur la gestion contractualisée des forêts en Afrique
1.2.2. Etat de la recherche sur la gestion contractualisée des forêts à Madagascar
1.2.3. Gouvernance
1.2.4. Cadre analytique de gouvernance
1.2.5. Perturbation des écosystèmes
2. METHODOLOGIE
2.1. PROBLEMATIQUE
2.2. HYPOTHESES DE RECHERCHE
2.3. OBJECTIFS
2.4. METHODOLOGIE GENERALE
2.4.1 Approches
2.4.1.1. Approche pour la première hypothèse
2.4.1.2. Approche pour la deuxième hypothèse
2.4.2 Etude des menaces
2.4.3 Etudes socioéconomiques
2.4.3.1. Interview informelle
2.4.3.2. Interview formelle
2.4.3.3. Enquête par questionnaire
2.4.3.4. Entretiens de groupe : Focus group
2.4.4 Etudes de peuplement
2.4.5 Etudes de valeur des ressources forestières
2.4.5.1. Valeurs utiles
2.4.5.2. Valeur intrinsèque
PARTIE 3 : RESULTATS
CHAPITRE PREMIER : MAITRISE DE LA DEGRADATION FORESTIERE PAR LES POPULATIONS
1. INTRODUCTION
2. METHODES
2.1 CADRE OPERATOIRE
2.2. COLLECTE DE DONNEES DE LUTTE CONTRE LES PRESSIONS
2.2.1. Démarche suivie dans l’étude de menace
2.2.1.1. Evaluation de l’importance des pressions
2.2.1.2. Evaluation de l’importance relative d’un impact
2.2.1.3. Analyse de cause
2.2.1.4. Menaces
2.2.2. Processus de lutte contre les pressions
2.2.3. Collecte de données
2.3. COLLECTE DE DONNEES D’INVENTAIRES FORESTIERS
2.3.1. Inventaires forestiers des forêts denses sèches
2.3.1.1. Choix de la zone d’échantillonnage
2.3.1.2. Récolte des données
2.3.1.3. Analyse des données
2.3.2. Etude structurale
2.3.2.1. Structure floristique
2.3.2.2. Structure spatiale
2.3.2.3. Structure totale
2.3.2.4. Stabilité de peuplement
2. 3.3. Etude des régénérations naturelles
2.3.4. Etude des principales essences
2.3.5. Inventaires forestiers des forêts de raphia
2.3.5.1. Choix de la zone d’échantillonnage
2.3.5.2. Récolte des données
2.3.5.3. Analyse des données
2.4. COLLECTE DE DONNEES SUR LA VALEUR DE LA RESSOURCE FORESTIERE
2.4.1. Représentativité
2.4.2. Interview informelle et formelle
2.4.3. Traitement des données
2.5. COLLECTE DE DONNEES D’EVOLUTION DES OCCUPATIONS DE SOLS
2.5.1. Matériels
2.5.2. Organisation
3. RESULTATS
3.1. LUTTES CONTRE LES PRESSIONS RELATIVES AUX MENACES DES RESSOURCES FORESTIERES
3.1.1. Pressions
3.1.2. Importances des pressions
3.1.3. Importances des impacts
3.1.4. Menaces
3.1.5. Lutte contre les pressions
3.1.5.1. Procédure de lutte contre les feux de brousse
a. Lutte préventive
b. Lutte active
3.1.5.2. Procédure de lutte contre les défrichements
3.1.5.3. Procédure de lutte contre les exploitations et collectes des produits forestiers illicites
3.1.5.4. Influence des mesures obtenues
3.2. ETAT DES RESSOURCES FORESTIERES
3.2.1 Forêt dense sèche
3.2.1.1. Structure floristique
3.2.1.2. Analyse de stabilité de peuplement
3.2.1.3. Analyse de la régénération naturelle
a. Composition floristique de la régénération naturelle
b. Taux de régénération
3.2.1.4. Analyse des principales essences
3.2.2. Peuplements de raphia
3.3. VALEUR DE LA RESSOURCE FORESTIERE ET DE SES PRODUITS UTILES PAR LES VILLAGEOIS
3.3.1. Espèces végétales utiles
3.3.1.2. Utilisation des espèces
3.3.2. Valeurs utiles directes de ressources forestières
3.3.2.1. Utilisation médicinale
a. Indication thérapeutique
b. Parties utilisées
3.3.2.2. Utilisation pour la construction
a. Espèces utilisées pour la construction
b. Leurs utilisations
3.3.2.3. Utilisation artisanale
3.3.2.4. Utilisation alimentaire
3.3.2.5. Autres utilisations diverses
3.3.3. Valorisation commerciale des produits forestiers
3.4. EVOLUTION DE L’OCCUPATION DES SOLS
3.4.1. Evolution des différentes unités de zonage en sept ans
3.4.1.1. Pour le site Ambatoloaka
3.4.1.2. Pour le site Ambikakely
3.4.1.3. Pour le site Ambohimiarina
3.4.1.4. Pour le site Andranomandevy
3.4.1.5. Pour le site Andranomiditra
3.4.2. Evolution des écosystèmes dans les sites avec et sans transfert de gestion
4. DISCUSSIONS
4.1. IMPORTANCE DES PRESSIONS ET DES IMPACTS
4.1.1 Importance des pressions
4.1.2. Importance des impacts
4.2. MISE EN OEUVRE DES PROCEDURES DE LUTTE CONTRE LES PRESSIONS
4.3. CONTRAINTES
4.2.1. Contraintes écologiques
4.2.2. Contraintes économiques
4.2.3. Contraintes humaines
4.3. STRUCTURES DES FORETS
4.3.1. Sites des transferts de gestion
4.3.2. Sites sans transfert de gestion
4.4. REPONSE DE LA PREMIERE HYPOTHESE
5. CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME CHAPITRE : CONTRIBUTION DE COMMUNAUTE DE BASE A LA GESTION DES RESSOURCES FORESTIERES
1. INTRODUCTION
2. METHODES
2.1 CADRE OPERATOIRE
2.2. COLLECTE DE DONNEES DE SYSTEME DE GESTION DES RESSOURCES FORESTIERES
2.2.1. Collecte d’information sur le terrain
2.2.2. Traitement et analyse des données
2.3 COLLECTE DE DONNEES D’EVALUATION DES ACTIONS MENEES ET LES OUTILS UTILISEES
2.3.1. Evaluation de la mise en oeuvre de contrat de transfert de gestion
2.3.2. Evaluation des actions menées par la communauté de base et les outils de gestions utilisés
3. RESULTATS
3.1. GOUVERNANCE ET TRANSFERTS DE GESTION
3.1.1. Acteurs.
3.1.1.1. Acteurs et leurs caractéristiques
3.1.1.2. Interactions entre les acteurs
3.1.2. Conflits entre les acteurs
3.1.3. Enjeux autour des forêts transférées aux communautés locales de base
3.1.4. Normes de la structure de gestion au sein des transferts de gestion
3.1.4.1. Structure de gestion au niveau régional
3.1.4.2. Structure de gestion au niveau communal
3.1.4.3. Structure de gestion au niveau local
3.1.4.4. Autre structures existantes
3.1.5. Processus
3.1.6. Points nodaux
3.2. EVALUATION DES ACTIONS MENEES ET LES OUTILS UTILISES PAR LES COMMUNAUTES LOCALES DE BASE
3.2.1. Mise en oeuvre du contrat de transfert
3.2.2. Evaluation des actions menées par les communautés de base et les outils de gestion utilisés
4. DISCUSSIONS
4.1. IMPACTS DES ACTIONS SUR LA CONSERVATION
4.2. IMPACTS DANS LA MISE EN OEUVRE DU TRANSFERT DE GESTION
4.3. REPONSE DE LA DEUXIEME HYPOTHESE
5. CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE 4 : DISCUSSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS
1. DISCUSSION
1.1. METHODOLOGIE
1.1.1. Points forts
1.1.2. Limites de l’étude
1.2. EVALUATION DES SITES AVEC ET SANS TRASFERT DE GESTION
1.2.1. Sites avec transfert de gestion
1.2.1.1. Succès
1.2.1.2. Echecs
1.2.1.3. Potentialités
1.2.1.4. Obstacles
1.2.2. Pour les sites sans transfert de gestion
1.2.2.1. Succès
1.2.2.2. Echecs
1.2.2.3. Potentialités
1.2.2.4. Obstacles
1.2.3. Structure totale des forêts
1.3. ANALYSE DE SITUATION DE LA GESTION CONTRACTUALISEE DES FORETS
1.3.1. Système de gestion avec les communautés locales de base
1.3.2. Aspects socio-organisationnels de la COBA
1.3.3. Aspects législatifs
1.3.4. Aspects institutionnels
1.3.5. Aspects économiques du transfert de gestion
1.3.6. Aspects environnementaux
1.3.6.1. Gestion des ressources forestières
1.3.6.2. Contribution dans la lutte contre le changement climatique
1.3.7. Facteurs d’évolution
1-4. GOUVERNANCE DES RESSOURCES FORESTIERES
1-5. CONTRIBUTION DE LA FORESTERIE COMMUNAUTAIRE
1-6. GESTION CONTRACTUALISEE DES RESSOURCES FORESTIERES
1.7. EFFICACITE DE DINA
1.8. FACTEURS SOCIAUX AFFECTANT LA GESTION COMMUNAUTAIRE DES RESSOURCES FORESTIERES
1.9. ANALYSE COMPAREE AVEC D’AUTRE PAYS
2. REPONSE DE L’HYPOTHESE GENERALE
3. RECOMMANDATIONS
3-1. SUR LE PLAN SOCIAl
3-2. SUR LE PLAN ECONOMIQUE
3-3. SUR LE PLAN INSTITUTIONNEL
3-4. SUR LE PLAN DE GESTION DES RESSOURCES FORESTIERES
PARTIE 5 : CONCLUSION GENERALE
REFERENCES
ANNEXE 1 : MILIEU D’ETUDES
ANNEXE 2: GUIDE D’ENTRETIEN SUR L’UTILISATION DES PRODUITS DE LA FORET
ANNEXE 3 : FICHE D’INVENTAIRE
ANNEXE 4 : SAISONS, CAUSES, IMPACTS DES PRESSIONS ET LUTTE CONTRE LES FEUX DE BROUSSE
ANNEXE 5 : LISTE DES ESPECES RECENSEES
ANNEXE 6: PARAMETRES DENDROMETRIQUE DES PRINCIPALES ESSENCES ET CARACTERISTIQUES DES LOTS DE RAPHIA
ANNEXE 7 : LISTE DES PLANTES UTILES RECENSEES PAR LEUR NOMS VERNACULAIRES
ANNEXE 8 : ESPECES UTILES POUR LA CONSTRUCTION, ARTISANALES, ALMENTAIRES, AUTRES UTILISATIONS
ANNEXE 9 : VALORISATION COMMERCIALE DES PRODUITS FORESTIERS
ANNEXE 10 : DESCRIPTION DE DIFFERENTES UNITES DE ZONAGE LXII
ANNEXE 11 : SYSTEME DE GESTION DES RESSOURCES FORESTIERES
ANNEXE 12 : FICHE DE REUNION
ANNEXE 13 : APERÇU GENERAL DE TRANSFERT DE GESTION CONFIE AUX COMMUNAUTES DE BASE DANS LA REGION BOENY
ANNEXE 14 : PLANCHES PHOTOS
ANNEXE 15 : PUBLICATIONS
Télécharger le rapport complet