EPIDEMIOLOGIE DES LYMPHOMES NON HODGKINIENS EXTRA GANGLIONNAIRES
EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE
Frรฉquence
Lโincidence mondiale des LNH sโaccroรฎt de faรงon constante depuis plusieurs dรฉcennies [12]. Cependant cette รฉvolution ne peut รชtre imputable uniquement ร un meilleur enregistrement des cas, une meilleure tenue des registres, une amรฉlioration des techniques diagnostiques et des classifications histopathologiques ou ร un vieillissement de la population [12].
Au dรฉbut des annรฉes 1990, des rapports sur lโรฉpidรฉmiologie et lโaugmentation de lโincidence des lymphomes non hodgkiniens ont indiquรฉ que cette affection รฉtait lโune des maladies malignes dont lโincidence augmentait le plus rapidement au cours du temps et ce partout dans le monde [10].
Aux Etats-Unis, une รฉtude de la National Cancer Institute (NCI) montrait que le nombre de cas de lymphome a augmentรฉ dโenviron 75% depuis le dรฉbut des annรฉes 1970, avec une augmentation de lโincidence de 8,5 ร 15,1/100.000 habitants/an entre 1973 et 1992 ; et cette incidence augmenterait dโenviron 3 ร 4% par an [12].
En France [10], les lymphomes malins non hodgkiniens reprรฉsentent la seule hรฉmopathie maligne dont lโincidence augmente significativement depuis les annรฉes 70, et ce dโenviron 5% par an. Ils ne reprรฉsentent que 3 ร 4% des cancers incidents avec environ 15 ร 20 nouveaux cas/100 000 habitants/an.
Au Sรฉnรฉgal, en 2008, selon lโIARC, le lymphome non hodgkinien reprรฉsentait 4,5% des cancers incidents [29].
Au Sรฉnรฉgal, Gueye I. dans une รฉtude rรฉtrospective effectuรฉe sur une pรฉriode de 04 ans (2002-2005) ร lโHรดpital Principal de Dakar retrouvait que les lymphomes reprรฉsentaient lโhรฉmopathie maligne la plus frรฉquente et notait 44% de lymphomes non hodgkiniens extra ganglionnaires [32].
Aux Etats-Unis, on note une augmentation de lโincidence des LNH extra ganglionnaires de 4,1 % par an de 1975 ร 2003 [66].
Selon Mnejja M. et al. , les lymphomes constituent les deuxiรจmes cancers de la tรชte et du cou aprรจs les carcinomes รฉpidermoรฏdes [46].
Costes V. en 2009 affirmait que les lymphomes de la tรชte et du cou reprรฉsentaient plus du tiers des lymphomes extra ganglionnaires et en constituaient le deuxiรจme site aprรจs le tube digestif [15]. La sphรจre ORL reprรฉsente le siรจge de 50% des lymphomes extra ganglionnaires [7].
Lโatteinte extra ganglionnaire des lymphomes malins non hodgkiniens est habituelle et prรฉsente dans prรจs dโun tiers des cas [11]. Hariga I. et al. en 2010 affirmaient que les lymphomes malins non hodgkiniens reprรฉsentent 5% des tumeurs malignes de la tรชte et du cou et se dรฉveloppent prรฉfรฉrentiellement ร partir du tissu lymphoรฏde extra ganglionnaire.
Sexe
Partout dans le monde, il existe une prรฉdominance masculine avec un sex-ratio dโenviron 1,5/1 [10]. Brette M.-D. et Monteil J.-P. dans leur article paru en 2004 parlaient dโun sex-ratio de 1,8 [8].
En France, entre 1978 et 2000, une augmentation de lโincidence รฉtait observรฉe dans les deux sexes [10].
Age
En France, lโรขge moyen au diagnostic en 2000 รฉtait de 64 ans chez lโhomme et de 70 ans chez la femme. Le taux dโincidence est faible avant 40 ans, il augmente progressivement avec lโรขge et atteint son maximum ร 90 ans [10].
Race
Aux Etats-Unis oรน le facteur racial est pris en compte, les taux du lymphome non hodgkinien sont plus รฉlevรฉs dans la population blanche que dans la population noire [10].
EPIDEMIOLOGIE ANALYTIQUE
Lโรฉtiologie des LNH extra ganglionnaires est encore largement inconnue. Les facteurs tels que des agents infectieux, des terrains dysimmunitaires, des maladies auto-immunes ou des facteurs environnementaux sont impliquรฉs dans leur survenue.
Agents infectieux
De nombreux microorganismes sont reconnus comme acteurs de lalymphomagenรจse et constituent aujourdโhui des cibles thรฉrapeutiques ร part entiรจre [31] :
– Le virus dโEpstein-Barr est le virus le plus impliquรฉ (lymphome de Burkitt endรฉmique, lymphomes T/NK centro-faciaux, lymphomes liรฉs au VIH, prolifรฉration lymphoรฏde chez le transplantรฉ,โฆ [10, 18, 24, 30, 55].
– Le virus T lymphotrophique humain (HTLV-1) et le lymphome leucรฉmique ร cellules T de lโadulte dans les zones dโendรฉmie (Japon, Caraรฏbes, Afrique noire) [10] [24]
– Lโherpรจs virus humain type 8 (HHV8), agent causal du sarcome de Kaposi est associรฉ ร des lymphomes des sรฉreuses de lโimmunodรฉprimรฉ [18] [24] [10]
– Le virus VIH nโest pas directement responsable de la transformation maligne mais favorise la survenue des lymphomes par lโimmunodรฉpression quโil entraine [18]. Au niveau de la tรชte et du cou, la maladie extra ganglionnaire est significativement plus frรฉquente chez les patients infectรฉs par le VIH que chez les patients non infectรฉs [60].
– Le virus de lโhรฉpatite C et le lymphome de MALT splรฉnique [24].
– Helicobacter pylori, bactรฉrie Gram nรฉgatif ubiquitaire, la plus connue comme lymphomagรจne, dont la responsabilitรฉ est assurรฉe danslโapparition du lymphome de MALT gastrique [10] [18] [58]
– Chlamydia psittaci et le lymphome de MALT orbitaire [19]
– Campylobacter jejuni et le lymphome du MALT jรฉjunal [25]
– Borrelia burgdorferi et le lymphome de MALT cutanรฉ [25]
– Infection ร Plasmodium falciparum : Il a รฉtรฉ rapidement rรฉalisรฉ que la ceinture du lymphome en Afrique coรฏncidait avec la distribution de la malaria hyperendรฉmique et holoendรฉmique menant ร la suggestion que la malaria ou plusieurs autres agents infectieux transportรฉs par les moustiques รฉtaient responsables de la tumeur. Plusieurs รฉtudes ont montrรฉ quโune transmission pรฉrenne et continue de la malaria et lโinfection ร Epstein-Barr virus sont deux co-facteurs dans la pathogenรจse du lymphome de Burkitt endรฉmique.
Terrains dysimmunitaires
Lโimmunodรฉpression, congรฉnitale ou acquise augmente considรฉrablement le risque de dรฉvelopper un lymphome [67].
Les dรฉficits immunitaires congรฉnitaux : lโataxie-tรฉlangiectasie, le syndrome de Wiskott-Aldrich sont connus pour รชtre des affections prรฉdisposantes ร la survenue des lymphomes en raison de lโimmunodรฉpression quโelles entrainent [10] tout comme les dรฉficits immunitaires acquis : Lโinfection par le virus de lโimmunodรฉficience humaine.
ETIOPATHOGENIE DES LYMPHOMES MALINS NON HODGKINIENS EXTRA GANGLIONNAIRES DE LA TETE ET DU COU
CYTOGENETIQUE DES LYMPHOMES
Lโanalyse cytogรฉnรฉtique a montrรฉ que les tumeurs malignes sont porteuses dโanomalies chromosomiques acquises, clonales pouvant รชtre primaires, spรฉcifiques, impliquant des gรจnes dont la modification ou la dรฉrรฉgulation joue un rรดle dans lโinitiation du processus pathologique, ou secondaire, jouant un rรดle dans la progression ou la transformation tumorale [3].
Lymphome extra ganglionnaire de la zone marginale du MALT
Cโest le plus frรฉquent des lymphomes des glandes salivaires [15]. Une localisation ร la thyroรฏde est possible. Les anomalies cytogรฉnรฉtiques les plus frรฉquemment rencontrรฉes sont la trisomie 3 et la translocation t(11;18) (q21;q21).
Lymphome T/NK extra ganglionnaire de type nasal
Il est le plus frรฉquent des lymphomes des fosses nasales, en particulier chez les asiatiques et les amรฉricains du Sud. Quelques anomalies gรฉnรฉtiques ont รฉtรฉ rapportรฉes : del 6 (q21-25), del(17 (p12-p13), del(13)(q14-q34) et le gain de1p32-pter.
Lymphome folliculaireย
Tous les lymphomes folliculaires ont des anomalies cytogรฉnรฉtiques. La plus frรฉquente est la translocation t(14;18) (q32;q21) associรฉe ร une dรฉrรฉgulation du gรจne Bcl-2, prรฉsente dans 80 ร 90 % des cas. De rares cas ont une translocation variante t(2;18) (p12;q21) ou t(18;22) (q21;q11). Les anomalies en 3q27 sont rares.
Lymphome de la zone du manteau
Lโanomalie cytogรฉnรฉtique caractรฉristique des lymphomes du manteau est la translocation (11;14) (q13;q32) qui juxtapose le gรจne Bcl-1 sur le chromosome 11 et le gรจne des chaรฎnes lourdes des immunoglobulines sur le chromosome 14, avec une hyperexpression de la cycline D1 retrouvรฉe dans 90 ร 100% des cas.
Dโautres anomalies ont รฉtรฉ dรฉcrites comme les dรฉlรฉtions 13q14 et 22q11.
Lymphome B diffus ร grandes cellules
Ils sont le plus souvent rencontrรฉs au niveau de lโanneau de Waldeyer. Une translocation 14;18 peut รชtre observรฉe ou un rรฉarrangement impliquant la rรฉgion 3q27 et lโoncogรจne LAZ3/Bcl-6. Dโautres translocations impliquant des gรจnes dโimmunoglobuline comme t(8;14) , t(9;14) (p13;q32) ont รฉgalement รฉtรฉdรฉcrites.
Lymphome de Burkitt
Il se prรฉsente volontiers comme une tumeur du massif facial avec souvent une extension endobuccale. Il est caractรฉrisรฉ par la prรฉsence dโune translocation t(8;14) (q24;q32) ou de lโune de ses variantes t(2;8) (p12;q24) et t(8;22) (q24;q11) avec mise en cause dโun gรจne de chaรฎne lรฉgรจre ou de chaรฎne lourde dโimmunoglobuline et lโoncogรจne MYC.
Lymphome plasmoblastique
Il sโagit dโune forme rare de lymphome siรฉgeant avec prรฉdilection au niveau de la cavitรฉ orale. Il est considรฉrรฉ comme une entitรฉ particuliรจre parmi les lymphomes B diffus ร grandes cellules et est observรฉ essentiellement chez les VIH positifs mais peut se rencontrer dans dโautres situations dโimmunodรฉpression.
Plasmocytome extramรฉdullaire
Il siรจge prรฉfรฉrentiellement au niveau des cavitรฉs nasales, des sinus paranasaux et du nasopharynx.
LYMPHOMAGENESE
La genรจse des lymphomes implique des modifications acquises du gรฉnome favorisรฉes par ses modifications physiologiques, ร savoir rรฉarrangement des gรจnes codant pour les Ig, hypermutations somatiques et switch de classe. Ainsi, des translocations frรฉquentes impliquent les gรจnes codant pour les immunoglobulines. Les stimulations rรฉpรฉtรฉes du rรฉcepteur B ร lโantigรจne (BCR) favorisant les remaniements gรฉnomiques sont รฉgalement impliquรฉs dans la lymphomagenรจse, ainsi que des facteurs microenvironnementaux.
Bases molรฉculaires de la lymphomagenรจse
Translocations chromosomiques impliquant les gรจnes des rรฉcepteurs aux antigรจnesย
Il sโagit dโune translocation des gรจnes c-myc (qui favorise la prolifรฉration, lโapoptose et inhibe la diffรฉrenciation, entrainant ainsi une transformation des cellules lors de son hyperexpression), de la cycline D1 (qui intervient dans la rรฉgulation du cycle cellulaire, favorisant ainsi lโentrรฉe permanente des cellules dans le cycle), de la Bcl-2 (qui inhibe les dimรจres ร activitรฉ pro-apoptotique) et de la Bcl-6 (avec un rรดle anti-apoptotique).
Translocations chromosomiques avec gรจnes de fusion
Les fusions avec les gรจnes codant pour des protรฉines ร activitรฉ tyrosine kinase aboutissent ร une activitรฉ catalytique constitutive, la protรฉine kinase รฉtant en plus dรฉlocalisรฉe par rapport ร sa localisation intracellulaire normale. Lโactivation constitutive des voies de signalisation intracellulaire par ces oncoprotรฉines rรฉsulte en lโindรฉpendance aux facteurs de croissance, permettant la survie et laprolifรฉration des cellules, mais รฉgalement un blocage de la diffรฉrenciation et une rรฉsistance aux agents gรฉnotoxiques.
Inactivation des gรจnes suppresseurs de tumeurs (dรฉlรฉtions)
Deux altรฉrations gรฉnรฉtiques principales sont notรฉes : celles du P53 [52] (appelรฉ ยซ gardien du gรฉnome ยป) dont la perte de fonction permet aux cellules cancรฉreuses dโรฉchapper aux phรฉnomรจnes dโapoptose et, lโaltรฉration des inhibiteurs des kinases du cycle cellulaire.
Rรดle des agents infectieux
Les agents infectieux, spรฉcialement les virus, expliquent plusieurs des nรฉoplasies les plus communes, jusquโร 20% de tous les cancers. Un grand nombre de lymphomes survient ร cause dโagents infectieux tels que lโEBV, le VIH et le HHV8.
Le lymphome T/NK extra ganglionnaire de type nasal
Il sโagit du lymphome nasal le plus frรฉquent chez les patients originaires dโAsie du Sud-Est, dโAmรฉrique Centrale et dโAmรฉrique du Sud.
Les biopsies montrent le plus souvent une muqueuse ulcรฉrรฉe siรจge dโun infiltrat lymphoรฏde dense qui dรฉtruit les glandes muqueuses. Les ulcรฉrations, lโangiocentrisme, lโangiodestruction avec dรฉpรดts fibrineux dans les parois vasculaires sont responsables de la nรฉcrose zonale. Lโรฉpithรฉlium en surface est volontiers hyperplasique pseudo รฉpithรฉliomateux. La taille des cellules tumorales est trรจs variable selon les cas : petite ร moyenne et grandes. Les noyaux sont le plus souvent irrรฉguliers mais parfois ronds, hyperchromatiques, les cytoplasmes sont volontiers bien visibles et pรขles. 80% sont de phรฉnotype NK : CD2+, CD3- de surface, CD56-. Certains cas ont un phรฉnotype T : CD56-, CD3+, CD5+, CD4 ou CD8+. Un phรฉnotype cytotoxique (expression de laperforine, de TIA1 et de granzyme B) est constant [figure 8].
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
Premiรจre partie : Rappels
1. Anatomie de la tรชte et du cou
1.1 Les glandes salivaires
1.2 Les amygdales
1.3 Le pharynx
1.4 Le larynx
1.5 La glande thyroรฏde
2. Systรจme hรฉmatopoรฏรฉtique et lโhรฉmatopoรฏรจse
2.1 Systรจme hรฉmatopoรฏรฉtique
2.1.1 Les organes lymphoรฏdes primaires
2.1.2 Organes lymphoรฏdes secondaires
2.2 Lโhรฉmatopoรฏรจse
2.2.1 Compartiments de lโhรฉmatopoรฏรจse
2.2.2 La lymphopoรฏรจse B
2.2.3 La lymphopoรฏรจse T
2.2.4 La rรฉgulation
3. Epidรฉmiologie des lymphomes extra ganglionnaires de la tรชte et du cou
3.1 Epidรฉmiologie descriptive
3.1.1 Frรฉquence
3.1.2 Sexe
3.1.3 Age
3.1.4 Race
3.2 Epidรฉmiologie analytique
3.2.1 Agents infectieux
3.2.2 Terrains dysimmunitaires
3.2.3 Maladies auto-immunes
3.2.4 Facteurs familiaux
3.2.5 Facteurs environnementaux
4. Etiopathogรฉnie des lymphomes
4.1 Cytogรฉnรฉtique des lymphomes
4.1.1 Lymphome extra ganglionnaire de la zone marginale du MALT
4.1.2 Lymphome T/NK extra ganglionnaire de type nasal
4.1.3 Lymphome folliculaire
4.1.4 Lymphome du manteau
4.1.5 Lymphome B diffus ร grandes cellules
4.1.6 Lymphome de Burkitt
4.1.7 Lymphome plasmoblastique
4.1.8 Plasmocytome extramรฉdullaire
4.2 Lymphomagenรจse
4.2.1 Bases molรฉculaires de la lymphomagenรจse
4.2.2 Rรดle des agents infectieux
4.2.3 Stimulations antigรฉniques chroniques
5. Etude histologique des lymphomes
5.1 Lymphome B diffus ร grandes cellules
5.2 Lymphome extra ganglionnaire de la zone marginale du MALT
5.3 Lymphome folliculaire
5.4 Lymphome du manteau
5.5 Lymphome de Burkitt
5.6 Lymphome plasmoblastique
5.7 Plasmocytome extramรฉdullaire
5.8 Lymphome T/NK extra ganglionnaire de type nasal
6. Diagnostic des lymphomes extra ganglionnaires ORL
6.1 Prรฉsentation clinique
6.1.1 Circonstances de dรฉcouverte
6.1.2 Examen clinique
6.2 Confirmation histologique
6.3 Examens complรฉmentaires
6.3.1 Dโextension
6.3.2 Prรฉthรฉrapeutiques
6.4 Classification
6.4.1 Formulation internationale de travail ou Working Formulation
6.4.2 Classification OMS
6.4.3 Classification de Ann Arbor
6.4.4 Classifications pronostiques
7. Traitement
7.1 Buts
7.2 Moyens
7.2.1 La chimiothรฉrapie
7.2.1.1 Protocoles de chimiothรฉrapie
7.2.1.2 Toxicitรฉs au cours de la chimiothรฉrapie
7.2.2 La radiothรฉrapie
7.2.2.1 Modalitรฉs de la radiothรฉrapie
7.2.2.2 Organes ร risque et contraintes de dose
7.2.2.3 Toxicitรฉs au cours de la radiothรฉrapie
7.2.3 Autogreffe de cellules souches
7.2.4 Immunothรฉrapie
7.2.5 Radio-immunothรฉrapie
7.3 Indications
7.3.1 Anneau de Waldeyer
7.3.2 Fosses nasales et sinus
7.3.3 Cavitรฉ orale
7.3.4 Glandes salivaires
7.3.5 Thyroรฏde
7.3.6 Larynx
7.4 Rรฉsultats
8. Surveillance
Deuxiรจme partie : Notre รฉtudeย
1. Patients et mรฉthodes
1.1 Cadre de lโรฉtude
1.2 Type et durรฉe de lโรฉtude
1.3 Population cible
1.3.1 Critรจres dโinclusion
1.3.2 Critรจres de non inclusion
1.4 Paramรจtres รฉtudiรฉs
1.4.1 Mรฉthodes de recueil
1.4.2 Mรฉthodes dโanalyse
2. Rรฉsultats
2.1 Epidรฉmiologie
2.1.1 Sexe
2.1.2 Age
2.1.3 Age selon le sexe
2.1.4 Variation de la prรฉvalence hospitaliรจre
2.1.5 Service de provenance
2.1.6 Origine gรฉographique
2.2 Clinique
2.2.1 Antรฉcรฉdents
2.2.2 Durรฉe dโรฉvolution
2.2.3 Signes fonctionnels
2.2.4 Signes gรฉnรฉraux
2.2.5 Caractรจres physiques du lymphome
2.2.5.1 Siรจge
2.2.5.2 Lรฉsion tumorale
2.2.5.3 Extension locale
2.2.6 Signes physiques
2.3 Paraclinique
2.3.1 Biologie
2.3.1.1 Hรฉmogramme
2.3.1.2 Bilan mรฉtabolique
2.3.1.3 Bilan inflammatoire
2.3.1.4 Bilan thyroรฏdien
2.3.1.5 Immunophรฉnotypage
2.3.1.6 Sรฉrologies
2.3.2 Imagerie mรฉdicale
2.3.3 Histologie
2.3.4 Classification
2.4 Thรฉrapeutique
2.4.1 Chirurgie
2.4.2 Radiothรฉrapie
2.4.3 Chimiothรฉrapie
2.5 Evolution
2.5.1 Rรฉcidive
2.5.2 Devenir
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONย
1. Donnรฉes รฉpidรฉmiologiques
1.1 Etat civil
1.1.1 Age
1.1.2 Sexe
2. Etude clinique
2.1 Antรฉcรฉdents
2.2 Durรฉe dโรฉvolution
2.3 Signes gรฉnรฉraux et fonctionnels
2.4 Donnรฉes cliniques
3. Donnรฉes paracliniques
3.1 Bilan hรฉmatologique
3.2 Bilan sรฉrologique
3.3 Bilan radiologique
3.4 Donnรฉes histologiques
3.5 Classification
4. Donnรฉes thรฉrapeutiques
5. Devenir
CONCLUSIONย
RECOMMENDATIONSย
REFERENCESย
ANNEXEย