Débat sur l’existence de partis ou groupes politiques
L’étude des violences politiques d’Athènes à l’époque classique nous permet de revenir sur la question des « partis politiques » au sens moderne du terme ou des groupements d’intérêt. C’est dans cette optique que les témoignages de Leonardo Whibley qui nous assure en effet, l’existence à Athènes au Ve siècle de partis démocratique, oligarchique et modérée, qui correspondaient à la gauche, à la droite et au centre dans nos démocraties modernes. Dans cette même mouvance, Cinzia Bearzot admet la présence dans la scène politique athénienne de groupes relativement stables, dirigés par des leaders « qui tentaient d’influencer la politique de l’Etat et qui tout au moins au cours du IVe siècle, semblaient avoir eu de fortes affinités avec les « partis » au sens propre du terme ». Mais cette vision de ces deux auteurs affirmant l’existence de parti n’est pas partagée par tous. C’est ainsi qu’Olivier Reverdin dit : « Un parti c’est quelque chose à la fois de concret et d’abstrait. De concret, car le parti est formé d’êtres humains qu’associe une communauté d’intérêts et d’opinions. D’abstrait, parce qu’il représente un ensemble d’aspirations, d’idées, de convictions, et, souvent même, une foi mystique. Son existence transcende celle de ses membres : ceux-ci, avec la relève des générations, passent, le parti demeure et Athènes quoi qu’on en ait dit, ne connut rien de semblable ». C’est dans cette même perspective que Reverdin réfute catégoriquement l’existence de partis politiques à Athènes à l’époque classique au sens où nous connaissons dans nos républiques actuelles peut être dans l’imagination. Pour mieux confirmer son opinion, il ajoute : « Les historiens n’observent pas toujours à cet égard la prudence requise. C’est ainsi qu’ils parlent constamment, à propos des luttes politiques qui se déroulèrent à Athènes au Ve siècle, du parti démocratique ou radical, du parti oligarchique ou conservateur et du parti modéré, sans toujours se demander si ces partis eurent une réalité historique ou s’ils n’existent que dans leur propre imagination ». Olivier Reverdin, ne reconnait pas l’existence de partis politiques à Athènes durant l’époque classique. C’est pourquoi il essaie de nous démontrer les conditions que doit remplir un groupe ou association pour être reconnu institutionnellement comme parti politique. Il conclut que si les partis politiques existaient à Athènes à cette époque ; c’est peut-être dans l’imagination. Athènes qui vivait sous la démocratie directe n’avait pas à l’époque classique imaginé ou adapté un régime fonctionnant en partis politiques. C’est dans cette optique qu’Aurenche pense que le terme parti n’est pas applicable aux fonctions politiques du monde antique en général car « les Anciens pensaient en terme de régime et de constitution et non en terme de « parti » ou de programme précis, si bien qu’il est préférable de parler de groupe ou d’association ». Dans ce cas nous constatons que l’existence ou non de partis politiques n’était pas du tout clair dans la démocratie athénienne d’alors. Aurenche, lui aussi a la même vision que Reverdin car il ne voit dans la politique athénienne d’alors des conditions pouvant justifier l’existence de partis politiques. Dans cette même lancée, Mogens Hansen essaie d’identifier les critères pouvant permettre de parler véritablement de « parti ». Pour lui, à cette époque de l’histoire, il n’était pas possible d’attester de partis politiques dans la cité où on voit des groupes opposés. C’est ainsi que le manque de consensus dans la majorité permet à Hansen de nier tout existence dans la démocratie athénienne de « partis » : Athènes « n’avait pas de partis politiques ni de groupes d’intérêt organisés ». Il manquerait ainsi aux groupes politiques athéniens, pour qu’on puisse les qualifier de « parti » plusieurs caractéristiques : des dénominations précises, une organisation interne (et donc l’unité, la cohésion, la discipline, la hiérarchie), des programmes, des principes desquels s’inspirer et des idéologies, la durée et la continuité de l’action politique, et le rôle institutionnel bien défini. Caractéristiques des démocraties représentatives, les « partis » seraient difficiles à intégrer dans le contexte d’une démocratie directe. Anne Marie Buttin, dans son ouvrage la Grèce classique, réfute l’existence de partis politiques dans l’Athènes classique car pour elle, la démocratie athénienne était dépourvue des caractères politiques que nous connaissons aujourd’hui, et que des groupes de pressions en partis organisés n’existaient pas. Pour elle, « c’est par facilité qu’on parle de parti démocratique, de parti impérialiste, de parti oligarchique, etc. ». D’après ces quelques analyses, on constate que les partis politiques n’existaient pas à Athènes à l’époque classique comme nous le connaissons aujourd’hui mais il existait des groupes ou factions politiques. Dans ce sens, des groupes politiques existaient bel et bien à Athènes à l’époque classique. Si nous prenons le cas de la stasis qui a une double signification ; elle renvoie à la guerre civile dont nous traiterons dans le chapitre II. D’autre, part elle signifie un groupe ou faction politique. Selon Reverdin, « la stasis sert […] à désigner les factions aux prises dans les troubles civils, non les mouvements d’opinions et les tendances politiques dans les démocraties où règne la l’égalité ». La stasis désigne un groupe d’hommes impliqués dans les actions politiques.
Les groupes politiques avant Périclès
L’Athènes classique a traversé différents types de gouvernements. D’abord, le gouvernement le plus répandu est la monarchie où le roi est considéré comme un dieu sur terre. Mais c’est dans la seconde moitié du Ve siècle qu’on assiste à Athènes à la mise en place d’un nouveau régime politique : c’est l’avènement de la démocratie. Cette démocratie athénienne a duré environ deux siècles : des réformes de Clisthène (509) et surtout d’Éphialtès (462-461), à la paix de l’automne 322 par laquelle Antapiter exigea que les droits politiques soient réservés à une minorité censitaire. Ce régime nait à la suite de révolution mais par la succession de plusieurs réformes que nous allons aborder bientôt. La crise de la cité qui a pour cause la dépendance, l’endettement et la réduction en esclavage de la grande masse paysanne par l’aristocratie (les charges publiques sont occupées par ceux qui remplissent certains devoirs par la loi et la tradition) cela est due avec l’apparition au VIIe siècle de nouvelles conditions économiques et techniques qui secouaient Athènes durant cette époque. Solon, qui appartenait à l’aristocratie, fut élu archonte en 594/593, désigné comme médiateur entre les Eupatrides et le peuple, Solon a comme projet de résoudre cette crise. C’est pourquoi il commence ses réformes par une liquidation des querelles, en proclamant l’amnistie des exilés politiques. Conscient des menaces que représentait une certaine agitation paysanne qui aurait pu déboucher sur la tyrannie, refusant quant à lui de devenir tyran, il proposa la seisachteia, c’est-à-dire la « levée du fardeau », c’est-à-dire l’abolition des dettes qui est la mesure la plus caractéristique de la législation solonienne. Elle fait de Solon, dans la tradition démocratique athénienne le «libérateur».Cette réduction en esclavage pour dettes s’appliquait le plus souvent au hectémores c’est-à-dire ceux qui devaient verser le sixième de leur récolte au créancier. Cependant, Solon cherchait à affaiblir le conseil aristocratique de l’Aréopage et de redistribuer les terres. Cela a engendré des troubles intenses au sein de la cité. L’institution de la seisachteia a pour but d’apaiser la situation en supprimant les dettes : libérer les paysans athéniens de la dépendance pour toujours. Il est probable que cette réforme ait consisté en une libération des terres engagées, la suppression des hypothèques, la délivrance des esclaves vendus à l’étranger ou réduits sur place en servage. Solon ne se limite pas seulement à la seisachteia, il promulgua une série de lois qui furent rendues publiques, créant un droit athénien commun pour tous. Solon aurait aussi réparti l’ensemble des citoyens en quatre classes censitaires : aux hippeis étaient réservées les magistratures principales, les zeugites étaient constitués de l’ensemble des paysans de condition moyenne, capables de s’équiper en hoplite et les thètes qui englobaient la masse de la population, ils avaient accès à l’assemblée et aux tribunaux ; enfin, Solon publia sur le plan économique une réforme sur le poids et mesures, désormais la mine pesait 100 drachmes au lieu de 73(ou 70) auparavant.
La guerre civile dans la politique athénienne
Partons d’abord de la stasis, qui est le terme par lequel les Grecs désignaient la rupture de la communauté provoquée par une guerre civile. Le mot signifie, le plus souvent, discorde civile, dissension, etc. Mais ce qui nous concerne le plus dans ce travail est le fait que le mot désigne des groupes d’hommes politiques qui participent, dans leurs cités, à des conflits politiques. En effet comme l’affirme Anne François Queyrel : « La stasis, simple rivalité de factions ou violences graves, vient de la lutte pour le pouvoir soutenu le plus souvent entre démocrates et oligarques, ces attitudes recouvrant généralement des oppositions sociales : les démocrates se recrutent plutôt parmi les plus défavorisés, de la campagne et de la ville, tandis que les oligarques appartiennent aux grandes familles de la cité, par la naissance ou la richesse ». D’autre part, selon Raoul Lonis, la stasis peut être l’affrontement qui voit deux parties de la cité se dresser l’une contre l’autre (c’est d’ailleurs le sens premier du mot stasis : action de se dresser). Selon Lonis, il y avait toujours à l’origine des oppositions entre riches-pauvres. C’est dans cette même vision que Claude Mossé qu’affirme : « il semble en effet qu’alors une grande partie du monde grec soit en proie à des luttes intestines opposant pauvres et riches, démocrates et oligarques ». C’est ainsi que selon Lonis, la stasis est reçue comme une connotation plus sociale que politique que les chroniqueurs de la stasis donnent au terme du démos pour désigner l’un des protagonistes de cette lutte. Les enjeux de la stasis sont exprimés davantage en termes de revendications sociales : partage de la terre, abolition des dettes, qu’en termes d’objectifs politiques : conquête du pouvoir, modification des institutions. Elle est une affaire entre citoyens mais il peut arriver que les acteurs de la lutte fassent appel à d’autres personnes pour agrandir leurs rangs en leur promettant l’accès à la citoyenneté pour ceux qui en ont besoin et la liberté pour les autres. Or, l’établissement de la démocratie et la publication de nouvelles lois, les nobles l’ont ressenti comme injure et une défaite que le peuple ait seulement osé arracher quelques-uns de leurs privilèges. C’est en donnant au peuple le privilège politique, qu’il constate que l’injustice triomphe toujours ici-bas, et que la « foule reste l’esclave d’une minorité » . C’est dans ce cas que la lutte s’engage et devient très violente entre les aristocrates et les pauvres. Les guerres civiles du Ve siècle, des révélations qui n’ont que des raisons essentiellement sociales, c’est- à –dire l’endettement, le manque de terres, etc. elles opposent le plus souvent des clans d’aristocrates ; or les secondes, elles résultent de l’antagonisme entre démocrates et aristocrates que nous parlerons au point suivant. Au Ve siècle, l’aspect social des guerres civiles a pu être atténué par la politique de l’impérialisme alliée à la démocratie qui octroie des lots de terre dans les colonies aux citoyens pauvres et des indemnités de présence à la Boulé, à l’Héliée et à l’Ecclésia. Cette politique d’octroi de terres et d’indemnité aux pauvres a permis d’éviter l’affrontement entre pauvres et riches et de transmettre le débat vers la revendication des droits politiques des classes inférieures. Le premier mouvement révolutionnaire avait été provoqué par l’échec de l’expédition de Sicile. Mais au IVe siècle, avec la crise de la cité, les guerres civiles changent de visage. Selon A. Aymard et J. Auboyer, les vicissitudes et les conséquences de la guerre civile endémique multiplient les misérables exclus de leur patrie ou incapables d’y trouver leur subsistance et celle de leurs familles. Dans le Panégyrique, Isocrate, déplorant les conséquences de la guerre civile, souligne : « quant aux exilés, aux luttes civiles, au bouleversement des lois et au changement des constitutions, aux enfants outragés, aux femmes déshonorées, aux fortunes pillées, qui pourrait les énumérer ? ». Et dans le Sur la Paix, il nous montre les effets de la guerre civile dans le fonctionnement de la cité : « si nous faisons la paix et que nous montrions tels que les traités généraux l’ordonnant, c’est en pleine sécurité que nous habiterons notre ville, débarrassés des guerres, des dangers et du désordre qui maintenant nous oppose les uns des autres ;chaque jour nous nous rapprocherons de l’abondance, délivrés des contributions, des triérarchies et des autres liturgies concernant la guerre, n’ayant plus de crainte pour cultiver nos terres, naviguer sur mer et entreprendre les autre travaux que maintenant la guerre a fait cesser ». Xénophon, en parlant de la guerre civile, porte son analyse sur le régime des Trente : « …n’obéissez plus aux Trente, les plus impies des hommes, qui, pour satisfaire leurs intérêts personnels, ont fait périr, peu s’en faut, plus d’Athéniens en huit mois que de Péloponnésiens dans une guerre de dix ans ». En ce qui concerne la vie intérieure de la cité, Aristote, agissant avec sa morale, condamne la guerre civile qui, selon lui, bouleverse l’ordre de toute les choses : les structures familiales éclatent, l’esprit de parti prime tout, la justice et la loi sont bafouées, les dieux et les cultes foulés aux pieds ; quant à la perfidie, elle est l’arme de prédilection des belligérants. Il continue avec les premières mesures entreprises par les Trente, par exemple la mise à mort des sycophantes, les assassinats et saisie des biens des citoyens et métèques qui provoquèrent une opposition entre les extrémistes, avec Kritias comme chef voulant gouverner avec pour arme la violence et la restriction du nombre des citoyens, alors que les Modérés, conduits par Théramène, souhaitaient l’extension du nombre des citoyens. Cicéron, dans son ouvrage Les Devoirs, s’intéresse à la division de la cité par ceux qui gouvernent. C’est pourquoi il déclare : « ceux qui s’occupent d’une partie des citoyens et en délaissent une partie, introduisent dans la cité la chose la plus funeste : la division et la discorde ». C’est cette division des citoyens en partie qui est à l’origine des conflits politiques entre groupes sociaux, entre familles ou même entre factions politiques dont les intérêts ne vont pas dans le même sens. Au temps du gouvernement des Quatre Cents, l’opposition apparaît vite entre deux fractions du parti au pouvoir : les modérés sont conduits par Théramène, les intransigeants poussés par Kritias. Ces derniers l’emportèrent et envoyèrent à Athènes une garnison lacédémonienne, ils prétendaient imposer leur domination par la violence. Selon Aristote, « Ils n’épargnèrent plus aucun citoyen, envoyant au supplice ceux mêmes qui se distinguaient par la fortune, la naissance ou la considération, tantôt pour se débarrasser d’un sujet de crainte, tantôt pour s’enrichir par la spoliation de leurs victimes ». Comme ils manquaient d’argent pour entretenir la garnison, les partisans de Kritias décidaient de mettre à mort quelques riches métèques et de confisquer leurs biens. Cette violence menée durant ce régime est à l’origine de l’exil de plusieurs citoyens athéniens pour se réfugier dans d’autres cités comme Thèbes, Mégare, Chalcis, etc.
Le pouvoir du démos dans les luttes politiques
Le mot δημὀς (démos) en grec renvoie à l’ensemble des citoyens athéniens . Dans l’État démocratique, il renvoie à l’ensemble des citoyens athéniens libres, c’est-à-dire l’Assemblée du peuple. Dans le langage politique, on l’emploie pour désigner la masse populaire (ηὀ πληθος) par opposition aux riches ou aux aristocrates. C’est ainsi qu’il devient une force sociale qui acquérait de jour en jour plus de puissance. Mais son pouvoir pose probléme et se résume dans l’accusation d’indisponibilité et dans la question : « comment le pauvre- quand bien même il serait instruit –pourrait-il vaquer aux affaires publiques, absorbé qu’il est dans d’autres activités pour sa subsistance ? ». Et c’est par cette indisponibilité que commenceront les critiques de Socrate envers la démocratie. Chez Hérodote, le mot démos désigne plus particulièrement les « gens du commun » par opposition aux nobles, alors que pléthos désigne l’ensemble du peuple qui peut impliquer conjointement la volonté des « gens du commun » d’affirmer leur participation à la souveraineté et un certain dédain résigné de la part des nobles. Il est utilisé dans un sens constitutionnel pour désigner l’ensemble des citoyens qui composent le corps civique et qui siègent à l’assemblée. Le démos est conçu comme « le menu peuple » et non « le peuple tout entier » ; la démocratie (démos=pouvoir et kratos=peuple) est conçue comme « le gouvernement des pauvres » et non pas « le gouvernement du peuple ». Le démos est alors le petit peuple par opposition aux riches et aux nobles, ou encore le parti populaire par opposition aux oligarques. Périclès commence par préciser la nature de la loi « démocratique » : « Sont des lois toutes celles que la masse populaire, en réunion plénière et après examen, a fixées par écrit stipulant à la fois ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire » nous dit Michel Woronoff. Il s’agit ici d’un constat sur le pouvoir de la masse dans la démocratie athénienne. Et d’ailleurs, les principes de la démocratie reposent sur la souveraineté du démos. C’est dans ce sens que Jacques Ellul nous fait savoir que : « La souveraineté appartient, non à une fraction des citoyens, mais à l’ensemble des citoyens. Démos est le maître. Un homme n’a d’autorité que par la délégation temporaire du démos, compte tenu que le démos est obligée de respecter la loi. C’est la loi qui assure la démocratie, car c’est elle qui fait les citoyens libres et égaux. Liberté, égalité n’appartiennent pas à la personne, elles lui sont données par la loi : donc le démos doit respecter la loi, sans quoi il détruit la démocratie ». Cette égalité repose sur des principes : l’isonomia, l’égalité des citoyens devant la loi ; l’isegoria, désigne l’égalité du droit à la parole et l’égalité des droits politiques à savoir les votes et les fonctions. C’est ainsi qu’à Athènes « le démos commande grâce à la rotation des magistrats annuels ; nul privilège à la fortune : pauvre et riche ont droits égaux en ce pays ».
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LES PARTIS OU GROUPES POLITIQUES À ATHÈNES À L’ÉPOQUE CLASSIQUE
CHAPITRE I : DÉBAT SUR LES GROUPES OU PARTIS POLITIQUES AVANT ET APRÈS PÉRICLÈS
1-Débat sur l’existence de partis ou groupes politiques
2-Les groupes politiques avant Périclès
3-Les groupes politiques à l’époque de Périclès
CHAPITRE II : LES LUTTES POLITIQUES
1. La guerre civile dans la politique athénienne
2. L’opposition entre oligarques et démocrates
DEUXIÈME PARTIE : LE RÔLE DES INSTITUTIONS ET LES TYPES DE VIOLENCES POLITIQUES
CHAPITRE I : LE POUVOIR DU DÉMOS ET DES INSTITUTIONS DANS LES VIOLENCES POLITIQUES À ATHENES À L’ÉPOQUE CLASSIQUE
1. Le pouvoir du démos dans les luttes politiques
2-Le rôle des institutions dans les violences politiques
a) L’Ecclésia
b) LA Boulé
c) L’Héliée
CHAPITRE IV : LES VIOLENCES POLITIQUES
1. L’ostracisme
2. L’Atimie
3-L’Eisangélie
CHAPITRE III : LES ASSASSINATS POLITIQUES
1-Les accusations et procès politiques
a) Le cas des stratèges vainqueurs des îles Arginuses
b) Le cas de Théramène
c) Le cas de Socrate
2-Les massacres politiques
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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