Louis Marie Cauzique et Marie Anne Véronique Pélagie Le Roux 

Louis Marie Cauzique et Marie Anne Véronique Pélagie Le Roux

Louis Marie Cauzique est né le 18 Août 1793 à Auray, quatrième enfant au sein d’une fratrie de six, fils de François Julien Cauzique, administrateur du district d’Auray et marchand de bois, et de son épouse Pauline Joséphine Laurent.
Il a 24 ans, lors de la naissance de Marie Louise Cauzique (21/12/1821 née à La Roche Bernard), sa première fille, pour laquelle il reconnait en être le père. Le témoin lors du mariage de Marie Louis Cauzique avec Julien Marie Turpin (14/10/1846 – Auray) n’étant autre qu’Alexis François Cauzique, oncle de l’épouse et frère aîné de Louis Marie Cauzique, permet de s’assurer du lien généalogique, afin d’éviter une erreur éventuelle potentielle d’homonyme. Lors de la naissance de Marie Louise, il est cité comme avocat, domicilié à Auray.
Sa deuxième fille Hortense Eulalie, née de la même mère Aimée Thérèse Adrienne Josephe Marie Pasmard est reconnue par Louis Marie Cauzique le 27 Février 1823 à Locoal-Mendon. À cette date, Louis Marie Cauzique est indiqué comme propriétaire, demeurant au hameau de Kerravo, commune de Locoal-Mendon. Aimée Thérèse Adrienne Josephe Marie Pasmard décède quelques jours après la naissance d’Hortense Eulalie, le 14 Mars 1823 à Locoal-Mendon (Morbihan).
À partir de 1823, lorsqu’elle est citée, la profession de Louis Marie Cauzique est systématiquement « propriétaire ». Sa profession d’avocat n’est plus mentionnée. Louis Marie Cauzique se marie avec Marie Anne Véronique Pélagie Le Roux le 26 Novembre 1837 à Auray. Il est alors âgé de 44 ans et mentionné comme propriétaire, demeurant à SaintCaradec Trégomel (Morbihan). Louis Marie Cauzique décède le 18 Décembre 1874 à Auray à l’âge de 81 ans, sur l’heure de midi, à l’hôpital des malades.
Marie Anne Véronique Pélagie Le Roux est née le 04 Septembre 1819 à Auray, premier enfant au sein d’une fratrie de quatre, fille de Bonaventure Augustin Le Roux, marchand et négociant, et de son épouse Véronique Élisabeth Suzanne Cohéléac, institutrice.
Elle épouse Louis Marie Cauzique le 26 Novembre 1837 à Auray. Elle est alors âgée de 18 ans, mineure.
Elle décède le 25 Mars 1890 dans la maison Garbolino, quartier de la Samaritaine – à SaintMichel-de-Maurienne (Savoie), à l’âge de 70 ans. Pour l’avoir vérifié, elle ne figure pas dans le recensement de la population de 1886 à Saint-Michel-de-Maurienne.
Le chapitre précédent a permis de voir, au travers des brevets, l’importante créativité de Véronique Le Roux. Elle a traité à des domaines techniques très variés. Avec le dernier brevet déposé, elle crée une société commerciale « Société de l’aéro-gaz, système cauzique » qui produit des lampadaires bec de gaz pour l’éclairage public. 1870 : 1BB90679 Système de gaz spontané applicable au chauffage et à l’éclairage.
Cette société fera malheureusement rapidement faillite . Plusieurs avis sont publiés dans les journaux parisiens.
Entre 1838 et 1847, Louis Marie Cauzique et Marie Anne Véronique Pélagie Le Roux auront cinq enfants, qui sont présentés au chapitre 5ème descendance. Nous verrons dans ce chapitre que les enfants de Véronique Le Roux l’ont suivi au travers de son tour de France des papeteries. Nous retrouverons Louis Auguste à Saint-Amant-Tallende et à Paris, Marie Augustine Élisabeth à Paris, Pauline Élisabeth à Cannes, Auguste Aristide dans le sud-ouest (Mont de Marsan, Bayonne, Biarritz), Julie en région parisienne. Et elle décède en Savoie là où est installée une grande usine papetière (usine Horteur de Saint Rémy de Maurienne). À l’inverse son époux, Louis Cauzique, est resté essentiellement dans son département de naissance (Morbihan) et a effectué des allers-retours à Paris.
« […]La terre de Kmerrien [Kermerien], d’une contenance générale d’après le cadastre de 171 hectares 87 ares, 5 centiares, située partie en la commune de Saint Caradec-Trégomel, canton de Guémené, partie en la commune de Priziac, canton du Faouët, arrondissement de Napoléonville, département du Morbihan, consistant en maisons, bâtiments d’exploitation, courtils, terres labourables, prairies, pâtures, landes, taillis, futaies, étang et moulins à eau, dont la désignation suit :
1° Le manoir, la métairie et les moulins à eau de Kmerrien [Kermerien] en fonds et édifices avec tous leurs bois et autres dépendances sans nulle ni aucune réserve.
2° La métairie de Khouan [Kerhouan] en fonds et édifices, avec toutes ses dépendances sans aucune réserve
3° Les fonds, bois, rentes, et tous droits inhérents à la propriété foncière et sans aucune réserve  d’une terre à domaine congéable, sise au village de Kforest [Kerforest], dont la description se tient détaillée en une déclaration en dote du 11/03/1785 au rapport de Me Périgault et collègue, notaires à Guémené, et contrôlée le 15 du même mois.
4° Les fonds, bois, rentes et tous droits inhérents à la propriété foncière sans aucune réserve, d’une terre à domaine congéable, sise au village de Kroagué [Kergroaguer], dont la description forme l’objet d’une déclaration en date du 07/03/1784 au rapport de Me Périgault, notaire à Guémené, et contrôlée le 15 du même mois.
5° Les fonds, bois, rente tous droits fonciers, sans aucune réserve, d’une autre terre à domaine congéable, sise au village de Biel, aux termes d’une acte descriptif en rapport de Me Périgault, notaire à Guémené, en date du 26/10/1785 dûment contrôlée le 28 du même mois.
Toutes ces propriétés situées en la commune de Saint Caradec-Trégomel, canton de Guémené, arrondissement de Napoléonville.
6° les rentes, bois et les droits fonciers sans exception ni réserves d’une terre sise au villag e de Couetihuel ou Coëtivet [Coat Huët] en la commune de Priziac, canton du Faouët, arrondissement de Napoléonville, ainsi qu’elle est décrite en un acte du 30/09/1788 au rapport de Me Périgault, notaire à Guémené, y contrôlée le premier octobre suivant. […]

Vocabulaire

Fonds et édifices = l’acquéreur pouvait acheter le sol (le fond) ou les immeubles (le bâti ou édifice).
Terre à domaine congéable = Mode de concession de la terre, le domaine congéable est surtout répandu en basse Bretagne : un propriétaire (ou « foncier ») cède, moyennant une rente convenancière annuelle, la jouissance d’une terre à un preneur (ou « convenancier »), qu’il peut à tout moment congédier ; mais le preneur est considéré comme propriétaire des « édifices et superficies » (bâtiments, fossés, plantations), préexistants ou créés par lui, et la valeur devra lui en être remboursée lors du « congément ». En effet, à l’origine (l’institution apparaît dans les textes au IXe siècle), le domaine congéable portait sur des terres à défricher et le convenancier était ainsi assuré de profiter de ses travaux d’amélioration. Par la suite, le domaine congéable se différencia peu des autres baux à ferme, puisque la menace du congément était suspendue par des « baillées
d’assurance » de neuf ans. Ce type de bail a été encore pratiqué au XIX ème siècle. Il existe toujours en droit français dans le titre III du livre IV du code rural.
Le congément judiciaire = acte qui permet de donner congé au preneur et donc de mettre fin au bail.
Sur l’origine de propriété :
« […] Mr Louis Marie Cauzique est propriétaire des biens dont il s’agit, pour avoir acquis le manoir, la métairie et les moulins de Kermerien avec toutes dépendances, la foncialité de Meslouan et les terres de Kerforest, Kergroaguer, Biel et Coat Huët, de Mr François Arsène Guéruilly, docteur en médecine et Mme Jeanne Françoise Etienne, son épouse, demeurant ensemble à Paris, suivant un acte passé devant Me Cauzique, notaire à Auray, le 22/03/1829, enregistré le premier avril suivant ;
Et il a réuni les édifices de le terre de Kerrouan à la foncialité , par congément judiciaire ainsi qu’il résulte d’un acte de remboursement en rapport de Me Jégon, notaire à Poërdit, canton de Guémené en date du 26/09/1832, dûment enregistré. […]»
Le 22/03/1829, Mr Louis Cauzique achète les terres et le sol des propriétés bâties. Il a 36 ans, deux enfants à charge, « veuf ». Il signe cet acte devant un notaire, installé à Auray, du nom de Cauzique – probablement un proche parent qu’il conviendrait de vérifier.
Le 26/09/1832, il rachète les immeubles et bâtiments.
Les terres de Kermérien seront vendues le 18/07/1853 pour un montant de 100 000 Francs.
Le domaine sera donc resté en propriété de Louis Cauzique pendant 24 années.
N.B. : les AD56 ne proposent pas les recensements de la population en ligne, sinon il aurait été possible de vérifier les lieux d’habitation et en particulier la famille présente au Manoir de Kermérien, commune de Saint-Caradec-Trégomel auprès de Louis Marie Cauzique en 1836.
Cet acte précise l’état civil des parties : « que Monsieur Cauzique a été chargé de la tutelle de Monsieur Aristide Anne Marie Le Roux, son beau-frère, mineur, sans profession, demeurant à Par is, émancipé, sous la curatelle de Augustin Louis Marie Le Roux, son frère germain, propriétaire demeurant à Paris, suivant délibération du conseil de famille, rapportée par Mr Le Juge de Paix du canton d’Auray le 20/12/1852, dûment enregistré et que Mr Cauzique est marié en premières noces à Madame Marie Anne Pélagie Véronique Le Roux, sous le régime de l’exclusion de communauté, aux termes de son contrat de mariage en date du 24/11/1837 au rapport de Me Le Bouleis, notaire à Auray, et enregistré. »
Cet acte permet de confirmer que Louis Cauzique n’a jamais été marié avec Aimée Thérèse Adrienne Josephe Marie Pasmard. Il donne les références du contrat de mariage ainsi que la date du conseil de famille, ce qui constituent deux pistes pour approfondir la connaissance du couple central.
Cet acte présente les deux frères de l’épouse et donc la tutelle qu’a exercée Louis Cauzique sur son beau-frère mineur. Cependant, d’un point de vue du droit, une question reste en suspens :
Dans la mesure où Louis Cauzique et Véronique Le Roux sont mariés sous le régime de l’exclusion de communauté, la propriété de Kermérien est un bien propre et personnel à Louis Cauzique. Dans cette situation, le devenir des fonds lié à cette vente n’est pas sensé concerner ni son épouse, ni ses beaux-frères.
Au travers de cet acte, nous comprenons que la fortune du couple venait essentiellement de la branche Cauzique. Cette fortune a été investie dans différentes entreprises, et compagnies. Cette fortune permettait d’assurer le train de vie, les logements (à Paris et en province), les brevets, les expositions, démonstrations etc…. Nous apprenons aussi que les liquidités n’étaient pas suffisantes et que le couple a proposé des obligations souscrites à leur profit. Toutes ces obligations ont fait l’objet d’actes notariés, disponibles à archives départementales du Morbihan. Nous pourrions certainement y apprendre pour quelles entreprises les besoins en capitaux se sont fait ressentir.

Note méthodologique

J’utilise le logiciel Généatique, et j’ai choisi d’essayer d’en tirer meilleur parti pour présenter des fiches par couple et éviter des erreurs de resaisie des informations. J’ai dû approfondir mes connaissances sur le paramétrage de ce logiciel afin de pouvoir présenter des fiches qui correspondent aux attendus de ce mémoire. Cependant au lieu de présenter la fratrie au niveau de chaque individu de l’ascendance, nous les retrouverons au niveau de leurs parents par la présentation de la liste des enfants du couple.
J’ai choisi la présentation par génération avec la démarche suivante :
La génération I correspond aux enfants du couple central étudié – elle sera présentée dans le chapitre concernant la descendance.
La génération II correspond au couple étudié.
La génération III correspond aux parents du couple étudié :
Elle est formée de deux couples – C’est la première génération de ce chapitre.
La génération IV correspond aux grands parents du couple étudié : elle est présentée en totalité afin de pouvoir présenter les frères et sœurs des parents du couple étudié.
À partir de la génération V, je me suis astreinte aux consignes, c’est-à-dire de présenter l’ascendance d’un seul quartier du couple étudié.
La présentation adoptée pour chaque couple est la suivante :
Les noms et prénoms.
Les signatures éventuelles extraites de leur acte mariage.
Leur mariage.
La présentation du mari.
La présentation de la femme.
Leurs enfants : parmi ceux-ci afin de suivre d’un tableau à un autre, la personne étudiée est mise en évidence en couleur avec une mention permettant de la retrouver dans le couple suivant.
Un tableau annexe présente les témoins et les sources de chacun des actes mentionnés. Dans ce tableau sous forme de note mise en évidence en encre violette, les éléments remarquables tirés directement des actes. Ainsi, j’ai cherché les papetiers dans l’entourage familial.
Le cas échéant, des commentaires sont apportés après ce tableau soit pour préciser les difficultés méthodologiques soit pour expliciter certaines découvertes ou donner quelques définitions du vocabulaire souligné.

Note méthodologique

Pour la présentation de la descendance, j’ai retenu le système de numérotation d’Aboville.
Je vais étudier la totalité de la descendance et non une seule branche. Comme vous le verrez, l’étude sera très rapidement limitée. Néanmoins, c’est aussi dans le but de répondre le plus complètement possible à la demande, pour cette formation, de mobiliser certaines sources documentaires, que je n’ai pas pu valoriser sur une seule personne ou une seule branche.
Suivant les traces de leur mère, nous verrons que la famille s’est beaucoup déplacée, ce qui constitue une difficulté majeure pour arriver à collecter les informations. Pour cela, j’ai fait appel à de nombreuses ressources et bases de données en lignes : Généanet, Filae, Family Search, Ancestry, Généabank (en tant qu’adhérente au cercle généalogique du Dauphiné), avant d’aller vérifier les informations, lorsque c’était possible, sur les collections numérisées.
La recherche est d’autant plus difficile qu’en ce qui concerne Paris, nombre de documents sont incomplets ou inexistants ayant été détruits. L’état civil reconstitué ne permet pas de rétablir une généalogie.Depuis Janvier 2019, d’autres sources ont été ajoutées en ligne pour Paris, et en particulier les tables des cimetières.
La présentation adoptée est réalisée selon le même principe que le chapitre ascendance avec les ajouts ou modifications suivants :
Les frères et sœurs du conjoint et les parents du conjoint sont présentés directement dans le tableau.
L’union est placée entre les époux et non en tête de fiche.
Les enfants sont numérotés avec le numéro adopté en système d’Aboville.
« Sont comparus publiquement en notre mairie : Louis Auguste Marie Fortuné Cauzique, agent d’affaire, âge de vingt-quatre ans, né à Auray (Morbihan) le cinq novembre mil huit cent trente-huit, demeurant sur cet arrondissement, rue de Villiers 20, avenue de Dunkerque 16 neuvième arrondissement, fils mineur quant au mariage de Louis Marie Cauzique, propriétaire demeurant à Auray, consentant au mariage suivant acte reçu par Me Guyot, notaire au même lieu, le vingt novembre dernier, enregistré – et de Marie Anne Véronique Pélagie Le Roux, son épouse, sans profession, demeurant à St Amant Tallende (Puy de Dôme) consentante au mariage suivant acte reçu par Me Mestayer, notaire à Paris le six de ce mois –enregistré – d’une part. Et Maria Bonnet, sans profession, âgée de vingt un ans, née à Paris, deuxième arrondissement, le trente mai mil huit cent quarante un, demeurant à St Amant Tallende (Puy de Dôme) et avant rue de Dunkerque 86, neuvième arrondissement, majeure, fille naturelle non reconnue de Mélanie Bonnet d’autre part. »
Cet acte vient confirmer la présence en 1863 de Véronique Leroux à Saint-Amant-Tallende, mais aussi son domicile parisien rue de Dunkerque dans le 9ème arrondissement. D’autre part il permet de confirmer que Louis Cauzique, père, est resté à Auray. J’avais espéré que le consentement de Véronique Leroux au mariage de son fils soit fait devant un notaire puydômois pour pouvoir effectuer cette recherche, mais c’est un notaire parisien qui a reçu son consentement.
Maria Bonnet est née à Paris, enfant naturel de Mélanie Bonnet. Il n’a pas été possible de retrouver d’autres informations car l’état civil de Paris est lacunaire en 1841. Avec les moyens à ma disposition, je n’ai pas pu trouver d’autres informations sur Mélanie Bonnet.
Maria Bonnet est recensée à Lanloup en 1906 et en 1911 sous le nom de Cauzique alors qu’elle est veuve. Il n’a pas été possible de rechercher sa date de décès, les registres et tables consultable en ligne s’arrêtant en 1902 et les autres sources d’informations en ligne (tables de l’enregistrement lacunaire entre 1913 et 1928) n’ayant pas permis de résoudre ce point. Elle était vivante lors du décès de sa fille Marie Blanche Cauzique (n°12) en 1913.

Déclaration de succession

Source : Ancestry.com « Calendrier national des successions, Angleterre et Pays-de-Galles, 1858 à 1966, 1973 à 1995 – 1947 – Succession d’Adélaïde Marie Anne Cauzique (29-05-1948) »

Traduction

Anne Adélaïde Marie CAUZIQUE, domiciliée 25 Avenue Jacqueminot à Meudon, Seine et Oise, France « vieille fille » (autrement dit célibataire et sans descendance), décédée le 29/05/1948, rue de Richard à Versailles (le département de Seine et Oise n’existe plus), succession réglée à Londres le 21 Juillet suivant, en faveur de Guy Alphonse Le Roux-Kergoet, inspecteur des postes et télégraphes. Valeurs du patrimoine en Angleterre : 1378 Livres, 11 shillings, 2 pence.
(N.B. 1 £ivre = 20 shillings, 1 shilling = 12 pence) Adélaïde a manifestement hérité du patrimoine britannique de son plus jeune frère Louis (n°44).
Sous réserve des vérifications qu’il conviendrait de réaliser : Guy Le Roux a obtenu l’autorisation d’apposer le patronyme Kergoet à son nom de famille par décision ministérielle publiée le 21 août 1903 et enregistré à Bordeaux dans les registres de mariage sous le n° 434 bis (source Filae.com). Il est recensé à Guéret (Creuse) en 1901. Il s’est marié à Bordeaux le 27/12/1895, où il y serait né le 17/06/1865. Le patronyme Le Roux renverrait donc à la grand-mère paternelle d’Adélaïde Cauzique. Il semblerait qu’il n’y ait plus aucun héritier prioritaire : pas d’enfants, pas de frères ou sœurs, pas de cousins germains, pas de parents. Il faudrait donc rechercher les descendants des deux frères de Marie Anne Véronique Pélagie Le Roux, afin d’établir formellement le lien de parenté entre Guy Le Roux-Kergoet et Adélaïde Marie Anne Cauzique afin de compléter ce mémoire. À noter aussi que Mr Le Roux-Kergoet, vice-président du conseil de préfecture de la Creuse est aussi cité dans le faire-part de décès de Mr Louis Cauzique n°1.

dans la disponibilité ou dans la réserve de l’armée active

Maintenu service auxiliaire. Vu à Londres par le conseil de révision (conformément au décret du 26 Septembre 1914). Affecté au 144ème Régiment d’Infanterie à Bordeaux le 3 mars 1915. Arrivé au corps le 12 avril 1915. Passé à la 18ème section d’Infirmiers m[ilitair]es le 25 Mai 1916. Passé au 44ème régiment d’infanterie le 25 septembre 1916 par d[écisi]on du C[olone]l C[ommandan]t les subdivisions du 22 N[ovem]bre 1916. Passé à la 18ème Sect[ion] Inf[anterie] Mi[litai]res le 27 déc[em]bre 1916 (D[écisi]on C[olon]el C[ommandan]t 5ème et 6ème subdivisions). Déclaré apte à faire campagne par la commission de réforme de Pontarlier du 26 septembre 1917 (loi du 10 août 1917).
Renvoyé dans ses foyers en congé illimité le 21 Mars 1919 (app[lication] des disp[ositions] de la C.M. du 21 Janvier 1919 –J[ournal] O[fficiel] du 23-1-1919) 5ème échelon n° 207 Dépôt démobilisateur du 8 èmeS[ecti]on S.E.M.R
Se retire à Londres 26 rue Paultry (Angleterre) Affecté dans la réserve à la 18ème S[ecti]on Inf[anterie] M[ilitai]res le 1 er août 1920. Campagne contre l’Allemagne du 12 Avril 1915 au 11 Novembre 1918 (20 Mars 1919 barré selon loi du 31 Mai 1939 art. 125)

Dans l’armée territoriale et dans sa réserve

A reçu le 18 Mars 1919 sous le n°4298 S.E. 2/11 un témoignage de satisfaction de Monsieur le Ministre de la Guerre.
Libéré du service militaire le 15 Oct[obre] 1934.

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Table des matières
Préambule – Quel couple et pourquoi ? 
Chapitre Premier : Bribes historiques de la Bretagne à l’Auvergne Auray 
Saint-Amant-Tallende
Chapitre Second : Profession papetière 
Chapitre Troisième : Louis Marie Cauzique et Marie Anne Véronique Pélagie Le Roux 
Chapitre Quatrième : Ascendance
Note méthodologique
Génération n°III : Les parents du couple central
Génération n°IV : Les grands-parents du couple central
Générations antérieures : Le quartier ascendant de Véronique Élisabeth Cohéleach
Génération n°V
Génération n°VI
Génération n°VII
Génération n°VIII
Chapitre Cinquième : Descendance 
Note méthodologique
Génération n°1 Les enfants du couple central
Généalogie descendante de Louis Auguste Marie Fortuné Cauzique
Généalogie descendante d’Auguste Aristide Cauzique
Conclusion 
Annexes 
Liste des sources 
Bibliographie 
Les paquebots transatlantiques

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